Psychologie clinique transculturelle

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La stigmatisation s'exerce à plusieurs niveaux :

- Stigmatisation structurelle - Stigmatisation interpersonnelle - Auto-stigmatisation

Épidémiologie analytique :

- comparaison de la distribution d'une maladie X entre deux ou plusieurs groupes ou population - analyse des association entre facteurs de risque (hypothétiques) et paramètre de maladie

A quoi penser lorsque que l'on fait une recherche à l'étranger

- législation pas la même (minorité, femme) - langue - culture - ...

Stéréotypes définition :

... sont des opinions généralisées sur les caractéristiques et les comportements de certains groupes sociaux. ... sont liés aux « étiquettes »

Les deux types d'épidémiologies :

1. Description (fréquence et répartition) : épidémiologie descriptive 2. Explication (corrélations et causes) : épistémologie analytique

Concept culturel de détresse :

1. Expressions de détresse (Kaiser & Weaver, 2019) - La manière de verbaliser et d'agir lors de la détresse 2. Explications culturelles - Causes présumées et perçues 3. Syndromes culturels -> Ensemble des symptômes -> Phénoménologie des troubles mentaux (observation) -> étiologie[1] des troubles mentaux [1] Etude des causes d'une maladie

Standards de traduction d'un test étapes) :

1. Traduction 2. Révision par experts 3. Retraduction indépendante 4. Harmonisation entre les différents pays qui ont la même langue (p. ex., l'Arabe) 5. Pré-tests 6. Version finale

Migrants et santé mentale (Schuler et al)

Chez les personnes issues de la migration (1ère génération), la probabilité de souffrir de problèmes psychiques est 2x plus élevé.

Stéréotype lié aux troubles mentales :

Individus "dangereux" Individus "faibles" - "responsables" de leur maladie : La perception des causes neurobiologiques a augmenté, la culpabilisation n'a pas changé significativement.

Somatisation / psychologisation

L'hypothèse d'une "somatisation" repose sur l'hypothèse culturelle que les symptômes psychologies sont plus centraux que les symptômes somatiques. Car à l'inverse on pourrait parler de psychologisation.

L'hypothèse conceptuelle :

L'usage de mots différents est dû aux différences dans les concepts culturels de l'émotion.

Opérationnaliser la culture

La culture est un concept latent, il faut donc l'opérationnaliser pour pouvoir l'étudier comme par exemple à travers les valeurs

Scripts normatifs

Les scripts socialement approuvés. définissent non seulement le comportement, mais aussi les pensées et les émotions qui sont « socialement approuvés ».

Intersectionnalité :

Lorsque plusieurs déterminants sociaux s'associent.

Morbidité et santé mental

Tranche la plus touchée : 15-19 ans Une personne avec des troubles mentaux à plus de chance de mourir plus vite de façon direct ou indirect

L'hypothèse linguistique :

l'usage de mots différents est dû à des spécificités linguistiques

Embodiment / incarnation exemple :

"cheveux hérissés" "perdre la tête" "la gorge serrée" "en avoir gros sur le coeur" ...

Hwabyung : 4 thèmes principaux qui ressort des discours des personnes diagnostiquées

- Activation de la colère (femme maltraités...) - Blâme (mari et belle-famille sont la cause de souffrance de ces femmes...) - Symptômes physiques et émotionnels incontrôlable (souvent cité dans les société où exprimé ses émotions est mal vu) - Compromis et adaptation temporaire La colère est souvent mal vu, les symptômes dépressifs sont donc parfois plus "faciles" mais derrière se cache de la colère.

Prévalence de la dépression selon l'OMS

- Il y a plus de dépression dans les pays qui ont des valeurs sur l'autonomie et l'égalité -> Car l'individualisme, donne beaucoup de pression et de responsabilité

Caractéristique de la culture

- La culture est partagée entre les individus - La culture est acquise (pas génétique) - La culture est transmise : tradition, éducation - La culture est vécue dans le quotidien (individuellement et collectivement) - La culture évolue de façon continue, il s'agit d'un concept dynamique

Recherche émique : points importants

- Langue, métaphore - Description dense, Geertz) - décrire une situation le plus neutre possible, sans interprétation - Décodage de la signification des : expression verbales et expressions non-verbales - Contextualisation

Genre et santé mentale, enquête de Kessler et Bromet :

- Le risque des femmes d'avoir une dépression est plus élevé que le risque des hommes (rapport de cotes entre 1.6 en Israël et 2.7 en Espagne)

Genre et santé mental, enquête de Schuler et al :

- Les femmes estiment en général plus souvent souffrir de symptômes dépressifs que les hommes (38,8% contre 30,2%).

Modèle de sélection sociale :

- Les individus en mauvaise santé descendent le gradient social et les individus en bonne santé le montent.

Somatisation et dépression :

- Les symptômes somatiques lors de la dépression sont universels - La présentation (nettement) somatique d'une dépression est plus probable lors d'un rendez-vous avec un médecin inconnu - La psychologisation est plus fréquente au Canada qu'en Chine - celle-ci serait en quelque sorte une expression de détresse occidentale.

Violence structurelle et santé

- Les théories de la « violence structurelle » identifient explicitement les systèmes sociaux, économiques et politiques comme les causes de la mauvaise santé. - reproduction des inégalités

Les 3 modèles qui lie structure et culture :

- Modèle de sélection sociale - Modèle de causes sociales - Perspective du parcours de vie

Les deux théories de la stigmatisation :

- Modèle socio-cognitif - Modèle sociologique

Scripts déviants :

- Représentations mentales et pratiques compréhensibles par les membres d'un groupe culturel - Perçus comme anormales et indésirables Pathologie = script déviant Script dépend des culture, le script de la dépression sera par exemple plus psychologique et en Chine somatique.

Modèle de causes sociales :

- Risque plus élevé de développer un problème de santé dans les groupes socio-économiques inférieurs - Darwinissme social (ceux qui ont de meilleurs conditions sont du coup privilégié et ont des facteurs protecteurs)

Schwartz : valeurs culturelles

- Sont partagées par un groupe culturel au niveau macro - Sont calculées par la moyenne d'un pays ou groupe des valeurs qui la représentent

Le concept de soi influence différents domaines :

1. attention / perception 2. cognition et mémoire 3. motivation / objectif 4. estime de soi 5. émotions 6. comportement

Comment passe t-on de symptômes à trouble mental ? (3 processus)

3 processus : 1. Schéma, script cognitif 2. Boucles de rétroaction cognitive-perceptive 3. script culturel

Épidémiologie définition :

: Science qui étudie, au sein de populations ... la fréquence et la répartition des problèmes de santé dans le temps et dans l'espace, ainsi que le rôle des facteurs qui les déterminent.

1. Schéma, script cognitif

= connaissance déclarative représentées dans les réseaux neuronaux. On peut interpréter des symptômes en fonction des schémas disponible Perception sélective des symptômes significatifs (On perçoit un symptôme et on aura un script lié à celui-ci : je me sens déprimer, je dois aller voir un psy - le script change en fonction des cultures).

Perspective du parcours de vie :

Analyse comment les déterminants sociaux de la santé agissent à tous les niveaux du développement. Le début de la vie à une influence sur le reste - boucle de rétroaction.

Etude : dépression et somatisation (Simon et al. 1999)

Analyse lexical de patient en dépression et trouble somatoforme. 1. (Goldberg & Bridges, 1988) ➢ Les patients « ont » un trouble mental, mais ils en parlent comme un trouble somatique. (+ en rencontre aléatoire sans soin que l'inverse). 2. Amplification de l'expérience somatique (Barsky, 1992) ➢ Association entre la dépression et les symptômes médicalement inexpliqués. Groupes culturels qui montre plus de symptômes psychologique que d'autre durant une dépression. 3. Déni de la détresse psychologique ➢ Mécanismes de défense qui conduisent le sujet à nier, à déplacer ou à « cacher » sa détresse psychologique, et à ne présenter que des plaintes somatiques.

CCD dans DSM5 : Taijn kyofusho :

Anxiété d'embarrasser ou d'offenser les autres : - rougir, émettre une odeur désagréable, expression incorrecte... Chevauchement diagnostique : phobie social, hypocondrie, trouble dysmorphisme, trouble somatoforme Facteurs étiologies : - Valeurs : responsabilité à l'égard des autres - Cognition : crainte de perturber la cohésion du groupe - Boucle de rétroaction interpersonnelle

2. Boucles de rétroaction cognitive-perceptive

Boucle de rétroaction positive (augmentation du comportement ) : - Je ne me sens pas bien - Je fixe mes perceptions sur ces sensations, j'imagine le pire - Je commence à paniquer - Monté d'anxiété - Mon cœur bas vite, je me sens encore moins bien ... Boucle de rétroaction négative (diminution du comportement) : - Humeur dépressive - Pensée négative, retrait social - Manque d'activité et de relation - Encore plus d'humeur dépressive...

2. Explications culturelles :

Causes présumées et perçues : - facteurs stressants - réciprocité entre le corps et l'esprit - croyances religieuses et spirituelles

Comment se crée la culture

Ce sont des individus donnés qui, partagent certaines activités et relations sociales, créent ou recréent et négocient en permanence les savoirs, les règles, les normes qui organisent leur vie commune

Script culturel

Ce sont des schémas :Séquence de perceptions, cognitions, émotions et comportements, liés de manière causale sorte de « scénario » social qu'on a acquis durant notre socialisation. Par exemple, on sait que à un enterrement, on ne doit pas rire - Représentation mentale et pratique visibles - Peuvent être utilisées de manière stratégique afin d'atteindre des objectifs - Ce qui est attendu de nous dans une situation

Schéma Embodiment - Enactment

Ces cycles de promulgation et de réalisation se produisent sur de multiples échelles de temps : 1. Dans le processus historique de production de la culture, les métaphores nouvelles deviennent les blocs de construction du bon sens pris pour acquis. 2. Au cours du développement individuel, les récits collectifs et les modes de mise en œuvre coopérative structurent les récits autobiographiques individuels et l'identité 3. Dans les improvisations continues de la vie quotidienne, les métaphores étendues et les récits sont des outils pour les interactions sociales et les actes collectifs (culture, langue, histoire, institutions et pratiques sociales)

Différents types de collectivisme:

Collectivisme d'harmonie (Asie est) : - obligations mutuels - évitement des conflits - obéissance et loyauté et soins Collectivisme convivial (Amérique latine) - expression ouverte et fréquente d'émotions positives - rencontre sociales régulières - politesses agréable - familialisme

Etude 2 : Dépression et somatisation

Comparaison des symptômes somatiques et psychologiques entre Chine vs Canada : - Chine : + symptômes somatiques - Canada : + symptômes psychologiques = l'expression d'un trouble diffère entre les cultures pour un même trouble.

2 formes de concept de soi :

Concept de soi indépendant (société individualiste) Les autres personnes sont perçues comme séparées du soi Attributs : capacités, pensées, émotions personnelles Concept de soi interdépendant (société collectiviste) La famille, communauté sont inclues dans le concept du soi Attributs : statut, rôle, relations

3. Concept de soi : motivation / objectif

Concept de soi indépendant : Tâche -> être unique, s'exprimer, promouvoir ses objectifs Concept de soi interdépendant : Tâche -> appartenir, s'intégrer, occuper sa place

5. Concept de soi : émotion

Concept de soi indépendant : fierté, sentiments positifs à intensité élevée (ex : enthousiasme) Concept de soi interdépendant : culpabilité (auto-critique valorisé pour s'améliorer), émotions positives à intensité faible (ex : sérénité) Expression des émotions : - Effet universel global pour l'expression des émotions. Pays individualiste : plus d'expressions des émotions positives et négative dans le propre groupe. Acculturation émotionnelle : schémas émotionnels plus similaire au groupe majoritaire avec plus de temps passé depuis l'immigration (bénéfique sur le bien-être). Les émotions guident aussi nos comportements.

4. Concept de soi : estime de soi

Dans les pays ou l'estime de soi est promut, les personnes y accorde plus d'importance. Ça peut aussi changer notre façon de voir un événement, si on voit que ce qui doit être améliorer etc

Taijn kyofusho - concept de soi étude

Des études n'ont pas trouvé de résultats concluant et d'autres ont quand même trouvé une corrélation entre le support social + le concept de soi interdépendant

Trois aspects dans la pensée holistique :

Dialectique émotions : - émotions positives et négatives vont de pairs et changent - constante évolution - émotions doivent être prises dans leur contexte (On peut pas toujours avoir que du positif, donc quand on a du nég c'est oke). - les émotions négatives peuvent avoir un résultats positifs (ne pas être trop heureux - modérer ses émotions) Auto-efficacité : - croyances des émotions changeantes -> + d'auto-efficacité, meilleur bien-être car on sait que ça va changer - croyances sur émotions fixe -> leur responsabilités de changer pour aller mieux - moins de bien-être Attribution causale : Pensée holistique = émotions liées au contexte - on arrive mieux à se distancier Pensée anaclitique = l'individu est responsable de ses émotions

Script déviant et norme

Déviant = déviant la norme Le problème c'est que la norme change dans chaque pays. Ex : En Asie -> la norme est de ne pas montrer ses émotions. En Amérique -> normes est de montrer ses émotions. Lors d'un visionnage d'un film triste, les américains en dépression sont sans émotions et ceux sans pleurent bcp. A l'inverse les asiatique avec dépression pleurent beaucoup et ceux sans ne pleurent pas.

Paradigme de l'embodiment :

Façon dont la cognition et l'expérience dépendent aussi du corps et comment ces expériences sont consciemment vécues. Les processus cognitifs sont incarnés, couplé aux processus corporels.

1. expression de détresse (femme Quechua) :

Femme Quechua au Pérou que l'on interroge car elles subissent beaucoup de violence. On analyse leur discours pour voir les expressions qu'elles utilisent pour exprimer leur souffrance.. Expression de détresse : deuil, mal du pays, injustice social à travers des métaphore sur le cœur Les personnes stigmatisées utilisent souvent des métaphore c'est plus simple -> prendre le contexte structurel

Stigmatisation définition :

Grecque ancien : tatouage qui était visiblement les esclaves ou les criminels Goffman : Attribut "profondément discréditant" qui réduit une personne "d'une personne entière et habituelle à une personne entachée de discrédit". Trois attributs : - Des déformations physiques - des défauts de caractère - l'origine tribale

Exemple ccd : Hwabyung en Corée

Hwa : colère ; feu - Byung : maladie Somatique : oppression, chaleur dans le corps, céphalés, insomnies, palpitations, vertige... Psychologique : tristesse, anxiété, désintérêt, culpabilité, crises de colère... Comportements : soupirs, pleurs, conflit, lancé d'objet, lamentations, impulsivité Contexte : - famine, violence - traversée de la frontière au nord de la Chine - pas toujours le statut de réfugiés, marginalisation et précarité Culture coréenne : - collectivisme harmonie - colonisation guerre - mémoire collective traumatique - système patriarcal et pression sociale sur les femme

Préjugé définition :

Ils apparaissent après les stéréotypes -> adhères et réagit de manière émotionnelle = attitude négative ou hostile à l'égard d'une personne qui appartient à un groupe, simplement parce qu'elle appartient à ce groupe et qu'elle est donc censée avoir les mêmes caractéristiques répréhensibles que celles qui sont attribuées à ce groupe

Structure conceptuelle du Hwabyung

Ils intègrent les inégalité, les facteurs structurelle qui va amener ses sentiments de victimisation etc. (contexte - personnalité - difficulté interpersonnelle avec le partenaire etc.)

1. Epidémiologie descriptive :

Incidence : le nombre de nouveaux cas à un instant donné ou sur une période donnée Prévalence : le nombre de cas à un instant donnée ou sur une période donnée.

Étiquetage définition :

L'étiquetage désigne le processus d'identification et de mise en évidence des différences humaines qui ont une importance sociale. Le terme "étiquette" souligne le processus social qui conduit à la stigmatisation Une fois que les différences sont étiquetées, elles "vont de soi", elles font partie des la réalité.

Discrimination définition :

La discrimination est un comportement résultant d'un préjugé. - Préjugé de peur -> conduit à l'évitement - Préjugé de colère -> conduit à l'hostilité

Conclusion des symptômes au trouble - phénoménologie et culture

La phénoménologie des troubles mentaux varie d'un groupe culturel à un autre - « Le même trouble » peut donner lieu à de nombreux symptômes différents en fonction du contexte social. » (Kirmayer, 1991) La reconnaissance des symptômes et des syndromes est toujours sélective et fondée sur des notions culturelles quant à ce qui est déviant. Des concepts théoriques universels (par ex., les boucles de rétroaction) peuvent aider à mieux comprendre l'étiologie des troubles mentaux dans un contexte culturel.

Chômage et santé mentale

Le chômage est un facteur de risque pour les maladies mentales et le taux de morbidité par suicide.

3. Script culturels

Les "instructions" pour l'action On a un symptôme et à partir de nos scripts culturels ont va l'interpréter différemment et donc réagir différemment.

Revenu et dépression - risque

Les personnes avec moins de revenues sont plus susceptible de présenter une dépression

Déterminants sociaux : moyen économique et mortalité

Les personnes avec plus de moyen économique vont moins vite mourir que les personne avec moins de moyens.

Actes culturels et la dimensions corporelles et discursives :

Les pratiques discursives s'inscrivent dans des systèmes de sens culturels qui leur donne cohérence, crédibilité et conviction. Ces processus sont médiatisés par des habitus corporels, des métaphores et des récits qui contribuent à la présence, insistance et conviction ressentie. -> ensemble d'attentes culturelles qui façonnent (et à leur tout façonnent) l'expérience vécue.

Inglehart - modernisation et post-modernisation :

Modernisation : - transition de la société agricole à la société industrielle Post-modernisation : - transition de la société industrielle à la société de la connaissance - valeurs de survie -> valeurs d'épanouissement perso

2. Concept de soi : cognition et mémoire

Mémoire personnelle : plus de détails sur soi-même Mémoire sociale-historique : plus de souvenirs sur les autres, les interactions sociales

Expérience - analyse de texte / Américains européens - américains chinois

On voit globalement que ce sont les Chinois américains qui sont le moins acculturé, donc qui ont le moins intégré la culture américaine qui utilise le plus de lexique somatique et social et qui ont un haut taux d'émotions liées. On voit donc que le lexique est important à prendre en considération dans les aspect de culture et qu'il sont aussi impliqué dans notre cognitions, émotions.

3. Syndrome culturel

On voit que la constellation de symptôme peut changer en fonction de la culture. Il y a des symptômes en communs mais d'autre différents ou dès avec plus ou moins d'importance. Un concept peut avoir une signification différente (ex: items sur le contrôle ne sera pas la même chose que chez nous ou dans un pays à dictature).

Éducation et santé mental (comparatif Inde, Japon/Chine et pays non-asiatique)

Pays non-asiatiques : Association entre niveau bas d'éducation et dépression en Israël, Etats-Unis, Mexico et Ukraine (quatre sur 15 pays). Inde : Les personnes avec le plus bas niveau d'éducation ont 14 fois plus de risque d'avoir une dépression. Japon & Chine : Les personnes avec le plus bas niveau d'éducation ont le risque le plus bas d'avoir une dépression. -> donc ici c'est l'inverse C'est le contexte culturel qui rend un indicateur à risque

1. Concept de soi : attention et perception (pensée analytique vs holistique)

Pensée analytique : focalisation sur les objets et leurs attributs. Ils sont perçus indépendamment de leurs contextes. On s'intéresse sur la composition de l'objet lui-même. On se réfère à un ensemble de règles abstraites afin de prédire, d'expliquer le comportement de l'objet. Pensée holistique : attention globale qui inclue les objets et leurs contextes. La pensée est associative. Le savoir se base plus sur l'expérience.

Facteurs protecteurs de la dépression - type de pensée

Pensée holistique = attention globale incluant les objets et leurs contextes - savoir basée sur l'expérience. (ex : Chine)

Hofstede - valeurs :

Pionnier qui a mené une enquête sur les valeurs des gens dans les différents pays. - Distance hiérarchique forte vs faible : est-ce que certaine personne à plus de pouvoir ou pas - Individualisme vs collectivisme (certaine société mette en avant la liberté individualisme et l'autonomie et d'autre prône plus le collectif). - Masculinité vs féminité, surtout pour le travail. En général dans le domaine professionnel. - Contrôle de l'incertitude fort vs faible. (Exemple covid : société qui ne veut pas d'incertitude = vaccin et d'autre c'est l'inverse = peu de règle). - Orientation à court vs long terme (société qui pense les changements à long terme ou court terme, garder les traditions ou y être moins attaché). - Indulgence faible ou forte (importance de la société attribut au plaisir ou bien être etc.) Mais dans chaque pays, il y a des différences

Étude étique sur la prévalence de la dépression dans le monde Explications des différences entre Europe - USA - Asie

Plus grande prévalence de la dépression en Europe et USA qu'en Asie : Hypothèse 1 (Simon et al.) : réellement moins de dépressions en Asie car symptômes universels ont été testés. Hypothèse 2 (Ryder) : somatisation dans les pays asiatique - outils de mesures non adaptés Hypothèse 3 : Différences substantielles - taux de prévalence des troubles affectifs plus bas dans les pays asiatiques car ils ont des facteurs culturels protecteurs.

Valeur définition

Rokeach (1973): « Une valeur est une croyance durable, qui se traduit par le choix d'un mode de conduite ou d'un but de l'existence que l'on préfère, personnellement ou socialement, aux modes de conduites ou aux buts opposés ou contraires »

Somatisation en psychothérapie

Si notre patient se fixe plus sur l'aspect physique que psychologique, nous devons adapter nos techniques et outils et lui proposer plus de méthodes corporelles (yoga, respirations...)

Schwartz : valeur personnelle

Valeurs personnelles : - Motivations trans-situationnelles (motivation supérieur, ex : faire des études) correspond à ce qui est important pour moi dans la vie. - Cela sert à diriger mes comportements et à juger le comportement des autres - Elles influencent les attitudes, le comportement et le bien-être

Vulnérabilité / risque

Vulnérabilité d'une personnes à une maladie (à cause de facteurs innés ou externes) Le risque est la probabilité au niveau de la population d'avoir une maladie (à causse de facteurs externes)

santé mentale et déterminants sociaux

des troubles mentaux désignent les conditions sociales et économiques qui exercent une influence directe sur la prévalence et la gravité des troubles mentaux chez les hommes et les femmes tout au long de la vie.

Clinique et expression de détresse :

il faut toujours poser des questions avant pour voir la représentation du patient car nous auront surement pas les même. Il faut aussi faire attention aux choix des mots, qui vont déterminer si on aura accès ou non au monde de représentation de l'autre.

Valeurs caractéristiques :

¤ Les valeurs guident nos comportements et attitudes, et sont la base pour juger ceux d'autrui. ¤ Les valeurs sont des croyances stables et partagées à plus ou moins grande échelle. ¤ Aller-retour entre valeurs personnelles et culturelles. ¤ Les valeurs permettent un insight sur les cultures et sur les normes implicites et explicites

Culture définition

« La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyance ».

Exemple de CCD : Schenjing shuairuo

Équivalent de la neurasthénie dans la CIM-10. Elle a été enlevé dans la CIM11 mais en Chine ça reste un diagnostic, 87% des Chinois diagnostiqué avec une neurasthénie ont les critères d'un trouble dépressif majeur. En Chine c'est pour eux une faiblesse du système nerveux. Lié souvent au stress, au sentiment d'échecs etc. -> valeurs très importante en Chine.


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