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palindrome

Définition Définition stricto sensu Le palindrome est un cas particulier d'anagramme et d'anacyclique comme « suce|écus », pour lequel la signification est la même dans les deux sens de lecture. Il est communément admis que l'on ne tient pas compte des signes diacritiques (accents, trémas, cédilles) ni des espaces. Cependant, rien n'interdit au palindromiste de choisir des règles plus strictes. Un palindrome définissant le palindrome existe : un art luxueux ultra nu. On peut distinguer les palindromes possédant un nombre pair de lettres, dans lesquels l'axe de symétrie passe entre deux exemplaires de la même lettre (« élu par cet|te crapule »), des palindromes à nombre impair de lettres, dont une « lettre-pivot » occupe le centre (« Ésope reste ici et se repose »). Historique du palindrome proprement dit Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Bien que pratiqué de longue date (les palindromes étaient aussi appelés autrefois sotadiques, du poète grec Sotades (300 av. J.-C.) qui passe pour les avoir inventés), le palindrome fut souvent considéré comme un jeu mineur. Il fut popularisé par le groupe littéraire Oulipo dans la seconde moitié du XXe siècle. Exemples Mots palindromes Les mots palindromes sont parfois nommés « palindromes naturels », bien que cette appellation ne convienne pas aux langues agglutinantes (ex : Gnutötung « mise à mort de gnou » en allemand). Ainsi, les noms communs radar, rotor ou kayak, été, ici, tôt, les verbes ressasser, réifier sont des mots palindromes. Il peut s'agir également de noms propres, comme les prénoms Bob, Natan, Neven, Ève, Anna et Otto, les villes de Sées, Noyon, Callac, Laval ou Senones en France, de Neuquen en Argentine ou de Qaanaaq au Groenland1, la rivière Erdre, la déesse romaine Acca, le groupe de musique ABBA, le personnage de Stanley Yelnats dans le film La Morsure du lézard, ou l'acteur Robert Trebor (ce dernier nom est toutefois un pseudonyme). On peut encore citer comme exemple une langue indienne, le malayalam, parlé dans l'état de Kerala. Expressions et phrases-palindromes Seuls quelques exemples parmi les plus connus pour chaque langue sont recensés dans cette section. Pour des listes plus exhaustives, vous pouvez consulter la bibliographie et les liens externes. En français Article détaillé : Liste de palindromes français. Les difficultés de composition de palindromes en français sont notamment dues à la grande fréquence du e muet et de digrammes ou trigrammes particuliers comme « ch », « qu », « au » ou « ion ». Cependant, la littérature est abondante : « Mon nom » (Daphné Germain) « Eh ! ça va la vache » (Nicolas Singer) « À l'émir, Asimov a vomi sa rime, là » (Renaud Joseph) « Engage le jeu que je le gagne » (Alain Damasio - La Horde du Contrevent) « Noël a trop par rapport à Léon » (Sylvain Viart) « À l'étape, épate-la ! » (Louise de Vilmorin) « La mère Gide digère mal » (Louis Scutenaire) « Léon, émir cornu, d'un roc rime Noël » (Charles Cros) « Élu par cette crapule » (Marcel Duchamp) « Ésope reste ici et se repose » et "Éric notre valet alla te laver ton ciré" où "Eric" peut être remplacé par "Luc" (Jacques Capelovici, également connu sous le pseudonyme de Maître Capelo) « Tâte l'État ! » (Thierce Jérôme) « Un roc cornu » Certains auteurs ont voulu porter le palindrome à ses limites2 : Georges Perec est l'auteur d'un long palindrome (1969) qui compte 1 247 mots3. Le palindrome de Saint-Gilles composé de 2119 mots a été construit par Pol Kools en 20044. Le palindrome Lieu cerné de Stéphane Susana est également un palindrome très long5. Le mot « palindrome » lui-même peut s'inscrire dans des palindromes : caser vite ce palindrome ne mord ni lape cet ivre sac. Georges Perec l'a également utilisé dans son long palindrome. En grec ancien Νίψον ἀνομήματα, μὴ μόναν ὄψιν. / Nípson anomếmata, mề mónan ópsin. (« Lave mes péchés et non seul mon visage. ») En latin « In girum imus nocte et consumimur igni » ; « Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes consumés par le feu ». Cette phrase attribuée à Virgile, qui s'applique entre autres aux papillons de nuit, est aussi le titre d'un film de Guy Debord sorti en 1978. « Odo tenet mulum, madidam mappam tenet Anna. » (cette phrase n'est pas un palindrome mais chacun de ses mots en est un) « Roma summus amor. » ; « Rome, [mon] plus grand amour » « Roma tibi subito motibus ibit amor. » ; « De Rome te viendra aussitôt l'amour passionné » (attribué à Quintilien). « Sator Arepo Tenet Opera Rotas. » ; « Le semeur à son araire tient les roues (du destin) ». Toutes les lettres employées sont uniquement celles de l'expression Pater Noster : c'est pourquoi certains en ont fait un des symboles secrets de reconnaissance des chrétiens. « Si bene te tua laus taxat, sua laute tenebis. » ; « Si tu es digne de ta gloire, tu suivras le chemin qu'elle t'indique. » « Signa, te, signa ; temere me tangis et angis ? » ; « Signe-toi et signe, ne te rends-tu pas compte que tu me serres et m'étrangles ? » (attribué à Quintilien). « Sole medere pede ede perede melos. » Nom scientifique, réputé latin : Orizabus subaziro - une espèce de coléoptères En allemand Les palindromes (Palindrom) en allemand peuvent différencier les lettres ö de o, ü de u et ä de a, en négliger l'accentuation, ou encore les écrire sous leur forme archaïque oe, ue et ae. « Die Liebe ist Sieger, rege ist sie bei Leid. » : « L'amour est vainqueur, elle est active en cas de deuil. » « Eine güldne, gute Tugend: Lüge nie! » : « Une bonne vertu en or : ne mens jamais ! » « Reliefpfeiler. » : « pilier de relief » « Eine treue Familie bei Lima feuerte nie. » : « Une famille fidèle à Lima ne tirait jamais de coup de feu. » « Ein Neger mit Gazelle zagt im Regen nie. » : « Un Nègre avec une gazelle n'hésite jamais sous la pluie. » En anglais « A man, a plan, a canal: Panama. » ; « Un homme, un projet, un canal: Panama. » (Leigh Mercer, 1948) On peut broder sur ce palindrome : « A man, a plan, a cat, a canal : Panama! », voire « A man, a plan, a canoe, pasta, heros, rajahs, a coloratura, maps, snipe, percale, macaroni, a gag, a banana bag, a tan, a tag, a banana bag again (or a camel), a crepe, pins, Spam, a rut, a Rolo, cash, a jar, sore hats, a peon, a canal : Panama! »... « Able was I ere I saw Elba. » ; « J'étais puissant avant de voir l'île d'Elbe. » (dixit Napoléon) « Desserts I desire not so long no lost one rise distressed. » (cité par Michel Laclos) « Did Hannah see bees ? » Hannah did... » ; « Est-ce qu'Hannah a vu des abeilles ? » « Oui. » « Evil I did dwell, lewd did I live. » (cité par Michel Laclos) « Evil is a name of foeman, as I live. » (cité par Michel Laclos) « Go droop - stop - on ward draw no pots, poor dog. » (cité par Michel Laclos) « Madam, in Eden I'm Adam. [she responded :] « Eve ». » ; « Madame, dans l'Eden je suis Adam. » « Ève »). « No, it is opposed, art sees trade's opposition. » (cité par Michel Laclos) « Now stop, major general ! Are negro jam pots won ? » (cité par Michel Laclos) « Now, Sir, even Hannah never is won. » (cité par Michel Laclos) « "Nurses run", says sick Cissy as nurses run. » ; « "Les infirmières courent", dit Cissy malade alors que les infirmières courent. » « Paget saw an irish tooth Sir, in a waste gap. » (cité par Michel Laclos) « Rail at a liar. » (cité par Michel Laclos) « Rats live on no evil star. » (cité par Michel Laclos) Ce vers est de Sylvia Plath, poète américaine. « Stop, Syrian ! I start at rats in airy spots. » (cité par Michel Laclos) « Sums are not set as a test on Erasmus. » (attribué à W. H. Auden) À noter que le chanteur et parodiste américain Weird Al Yankovic a composé une chanson, intitulée Bob, exclusivement constituée de palindromes6 ;. Dans le jeu vidéo Might and Magic V : Dark Side of Xeen, plusieurs palindromes originaux de qualité variable sont proposés au joueur, l'aidant à résoudre une énigme. On peut noter par exemple : « Eva, can I stab bats in a cave? » ; « Eva, puis-je poignarder des chauves-souris dans une grotte ? » « God! A red nugget! A fat egg under a dog! » ; « [mon] Dieu ! Une pépite rouge ! un gros œuf sous un chien ! » En arabe « ربك فكبر » ; « de ton Seigneur, célèbre la grandeur. » (Coran, Sourate 74 "Le revêtu d´un manteau" Verset 3) « حوت فمه مفتوح » ; « Une baleine à la bouche ouverte. » « عقرب تحت برقع » ; « Un scorpion sous un voile. » « سر فلا كبا بك الفرس » ; « Va, sans que trébuche ton déstrier. » « بلح تعلق تحت قلعة حلب » ; « Une datte est accrochée sous la citadelle d'Alep » « أرض خضرا » ; « Terre Verte » « مودته تدوم » ; « Son amour est éternel » « مَـوَدَّتُـهُ تَـدُومُ لِـكُلِّ هَـوْلٍ ***** وَهَـلْ كُـلٌّ مَـوَدَّتُـهُ تَـدُومُ »;« Un vers de poème en arabe : Son amour résiste à toute épreuve ***** et qui pourrait avoir un tel amour? » « قيل افتح باب جارٍ تلقه ***** قلت راجٍ باب حتفٍ أليق »; « Un vers de poème en arabe : ils ont dit d'ouvrir la porte d'un voisin, il t'assistera ***** j'ai dit qu'ouvrir la porte de l'enfer, mieux sera » En breton « Ro da gador. » ; « Donne ta chaise. » « Noe, e vag a gave eon. » ; « Noé, dont le bateau trouvait de l'écume. » « Te, mab baradebrer er bed arab bamet. » ; « Toi, fils mangeur de pain émerveillé par le monde arabe. » En catalan « Català a l'atac. » ; « Catalan à l'attaque. » « S'és o no s'és. » ; « On est ou on n'est pas. » « I ara rai. » ; « Et il importe maintenant peu. » En chinois « 上海自来水来自海上。 » (Shanghai zilai shui lai zi hai shang) ; « L'eau courante de Shanghai vient de la mer. » En coréen Les palindromes sont dénommés huimunche ogu : « 선생생선 » (seonsaeng saengseon) : « le professeur Poisson » En espagnol « Reconocer. » ; « Reconnaître. » « La sed de sal. » ; « La soif du sel. » « Amo la pacífica paloma. » ; « J'aime la colombe pacifique. » « Anita lava la tina. » ; « Anita lave le bassin. » « Dábale arroz a la zorra el abad. » ; « Il lui donnait du riz, à la renarde, l'abbé » « Ateo por Arabia iba raro poeta. » ; « Un poète bizarre athée allait à travers l'Arabie. » « Oirás rock corsario. » ; « Tu entendras du rock, corsaire. » « Atar a la rata. » ; « Attacher le rat » (Julio Cortázar) "seres" : êtres vivants L'écrivain argentin Juan Filloy a publié plus de 6 000 palindromes7 en langue espagnole ( « No di mi decoro, cedí mi don. », ...). En espéranto « Saĝa nomo naĝas. » ; « Un nom sage nage. » « Ne mateno, bone tamen. » ; « Pas un matin, mais tout de même bon. » « La Vedo celas: ne malsatas lam' en saleco de val'. » ; « Le Veda a pour but : le lama n'a pas faim en salinité de vallée. » En estonien « Aias sadas saia. » ; « Dans le jardin, il pleuvait du pain blanc. » En finnois Le finnois est une langue propice aux longs palindromes : Saippuakivikauppias (marchand de pierre de savon), est considéré comme le palindrome naturel le plus long8. C'est également une langue où un palindrome de près de 50 000 caractères a été composé9. « Isä, älä myy myymälääsi. » ; « Papa, ne vends pas ton magasin. » « Oot hei kaunis, syys sinua kiehtoo. » ; « T'es belle, l'automne te fascine » « Allu, taas sulaa jää, Lenin elää, ja alus saa tulla! » ; « Allu, la glace fond encore, Lenin vit, et le navire est permis à venir! » En hongrois « Géza, kék az ég. » ; « Géza, le ciel est bleu. » « Indul a görög aludni. » ; « Le Grec s'en va dormir » « A nyári kelet a telek iránya. » ; « L'orient de l'été donne la direction des hivers » « Te pék, láttál képet? » ; « Toi le boulanger, aurais-tu vu une image ? » « Szárad a darázs. » ; « La guêpe sèche » « Régi pap igér » ; « Vieux curé promet » « Meg ne lássál engem! » ; « Ne me regarde pas ! » « Keresik a tavat a kis erek » ; « Les petits ruisseaux cherchent le lac » Kis erek mentén,láp sik ölén,odavan a bánya rabja,jaj Baranyában a vadon élő Kis Pálnét nem keresik. En italien « Ogni mare è ramingo. » ; « Chaque mer est vagabonde. » "I topi non avevano nipoti." ; "Les rats n'avaient pas de neveux." "I treni inerti"; "Les trains inertes" "Ai lati d'Italia"; "Aux cotés de l'Italie" autre exemple : "Angela lava la legna" (anonyme / Angela lave le bois...) En japonais Les palindromes sont dénommés kaibun : « しんぶんし » (shinbun shi?) : « papier journal » « たけやぶやけた。» (Takeyabu yaketa.?) : « Le bosquet de bambou a brûlé. » En occitan « Roma, lo còr nud d'un ròc, o l'amor. » ; « Rome, le cœur nu d'un roc ou l'amour. » « Tien, Alícia sap mès sèm pas aicí la neit. » ; « Tiens, Alice sait mais nous ne sommes pas ici la nuit. » « Ten-te, nenet net ! » ; « Tiens-toi, bébé propre ! » En portugais « Reviver. » ; « Revivre. » « Socorram-me, subi no ônibus em Marrocos. » ; « Secourez-moi, je suis monté dans le bus au Maroc. » « " Luza Rocelina, a namorada do Manuel, leu na moda da Romana: anil é cor azul » ; « Luza Rocelina, la fiancée de Manuel, lut dans la Mode de la Romaine: l'indigo est [une] couleur bleue. » En roumain « Ele fac cafele. » ; « Elles font des cafés. » En suédois « Ni talar bra latin. » ; « Vous parlez bien latin. » En tchèque « Jelenovi pivo nelej. » ; « Ne verse pas ta bière au cerf. » « Kobyla má malý bok. » ; « La jument a un petit flanc. » En turc « Anastas mum satsana. » ; « Anastase, vends des bougies! » « Ey Edip, Adana'da pide ye. » ; « Ô Edip, mange des pidés à Adana » En hindî « Nitin. » Prénom masculin (se prononçant nitine). Élargissement de la notion On élargit parfois la notion de palindrome, en ne se limitant plus à l'ordre de lettres ou de symboles, mais à des segments plus larges ou à des notions non linguistiques. En littérature On peut mentionner : des palindromes syllabiques, comme : « Laconique Nicolas » (la co ni que ni co la) « Si Didon rêvait là-haut, Théo la verrait donc d'ici » (Nicolas Graner) ce distique de Luc Étienne : Quand de deux maux la patrie délivre la Française, cher passé, C'est pas cher seize francs la livre des tripes à la mode de Caen ces vers de Georges Perec10 : L'eau celant Lancelot Gauvain devint Goth Perceval avale ce père Oh, le gars Galehaut... des palindromes de mots : « Papa aime Maman, Maman aime Papa » (refrain d'une chanson de Georges Guétary). « Place là, de loin, les fous ; petit à petit fous-les loin de la place » (Nicolas Graner). des palindromes de vers : La petite brise la glace Pour pêcher avec son ami Il lui faudrait un autre lieu. Mais le vent est beaucoup trop froid : Il lui faudrait un autre lieu Pour pécher avec son ami : La petite brise la glace (Nicolas Graner, Notez que pêcher n'est pas pécher ; que le premier lieu est un poisson et non un endroit ; et que presque tous les mots du premier vers changent de sens et de nature dans le dernier. ([1])) des palindromes de répliques dans un dialogue, comme le "Canon cancrizans" dans Gödel, Escher, Bach de Douglas Hofstadter. des palindromes de chapitres dans un livre. Un exemple est le roman imaginaire La Crypte cité par Georges Perec dans son roman 53 jours, qui possède une structure de ce type. Le palindrome est une contrainte littéraire difficile lorsqu'il s'agit de composer un texte d'une certaine longueur. Le sens du texte peut alors paraître obscur. Le « Grand Palindrome » de Georges Perec est le plus long palindrome publié en français, avec 5 566 lettres11, soit le produit de la multiplication palindromique 11*23*2*113. Le « record mondial » est détenu par Pitkä palindromi, un palindrome en finnois composé par Teemu Paavolainen en 1992 avec 49 935 caractères9. Palindromes sonores (ou phonémiques) Un palindrome sonore est une expression dans laquelle la suite phonémique (les phonèmes successifs) est réversible. Exemple : "une Slave valse nue" La suite phonémique étant ici : u n ə s l a v ə v a l s ə n u. Autres exemples : Angèle et Laurent enrôlaient les gens Dis beau lama t'as mal au bide Palindromes graphiques Article détaillé : Ambigramme. Calendrier Le 10 février 2001 était une date palindromique sous sa forme numérique (telle qu'utilisée en France) : 10022001 (10/02/2001) C'était également le cas pour le 20 février 2002, date de l'inauguration du parc Vulcania. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Valéry Giscard d'Estaing avait choisi cette date, poussant même le "palindromisme" jusqu'à l'heure de la cérémonie, qui débuta à 20:02. Heures On peut relever des heures palindromiques, telles que : 00:00 04:40 12:21 20:02 01:10 05:50 13:31 21:12 02:20 10:01 14:41 22:22 03:30 11:11 15:51 23:32 Mathématiques Article détaillé : Nombre palindrome. Palindromes arithmétiques 1234 + 8765 = 9999 = 5678 + 4321 2^4 = 4^2 Informatique - Théorie des langages Le langage des palindromes est un langage algébrique mais pas un langage rationnel[réf. nécessaire]. Musique Le système occidental à 12 sons par octave (12 demi-tons ou gamme chromatique), est un palindrome musical "matriciel". Très évidemment, la gamme par tons, soit 6 sons par octave, en est un autre ; mais aussi le mode Dorien de notre gamme majeure (7 sons par octave) bien connue, soit Ré-Mi (1 ton), Mi-Fa (1/2), Fa-Sol (1), Sol-La (1), La-Si (1), Si-Do (1/2), Do-Ré (1). De même l'intervalle (2 sons) de trois tons (6 demi-tons), qui fut jadis appelé diabolus in musica, soit par exemple Fa-Si (3 tons), Si-Fa (3 tons). Ou encore l'accord de 3 sons dit augmenté, soit Do-Mi (2 tons), Mi-Sol# (2), Sol#-Do (2). Dans notre système musical à 12 sons, il existe 64 palindromes musicaux "matriciels". Voir Derek Sébastian, album discographique « Alba Sabla, Magies Musicales du Tao Chinois », 1998. Bande-dessinée Article détaillé : Oubapo. En 1903, Gustave Verbeck crée "The Upside-Downs Little Lady Lovekins and Old Man Muffaroo", une série d'une soixantaine de bandes dessinées où, pour savoir la suite, il faut tourner le dessin à l'envers, le texte étant écrit dans les deux sens. Le cinquième épisode de Watchmen d'Alan Moore et Dave Gibbons, "Terrible Symétrie", propose un découpage dans lequel la première planche a son image-miroir dans la dernière et ainsi de suite avec une double page centrale à la disposition symétrique. "Nogegon", le tome 3 des Terres creuses de Luc et François Schuiten est palindromique. Biologie En génétique, une séquence palindromique est une notion à mettre en relation avec les enzymes de restriction dont la fonction est de cliver l'ADN en deux fragments. Il s'agit d'une séquence d'acide nucléique pouvant se lire dans les deux sens. Exemple: 5' = TCCGGA = 3', la séquence correspondante sera, sur le brin antiparallèle : 3' = AGGCCT = 5' Cette séquence palindromique a un intérêt tout particulier dans le cadre des fonctions normales des enzymes de restriction ou des facteurs de transcription, permettant la reconnaissance spécifique au sein d'une longue séquence nucléotidique ou du génome d'un site particulier. Cette propriété est particulièrement utile dans le but d'identifier une séquence d'ADN donnée au sein d'un gène, afin de le caractériser sans ambigüité. Si lors d'une mutation, la séquence palindromique est modifiée, l'enzyme spécifique de cette séquence ne pourra plus la reconnaître, et donc ne pourra plus agir en coupant l'ADN. L'identification de cette séquence différente et plus longue par la technique d'électrophorèse permettra la confirmation d'une maladie génétique par exemple. Figures proches Figure "mère": permutation (de lettres) Figures "filles": aucune Paronymes: aucun Synonymes: Ambigramme, Anacyclique, Nombre palindrome, Carré magique (lettres) Antonymes: aucun Notes et références ↑ Il s'agirait de la ville palindromique la plus septentrionale au monde, par 77° 28′ 59″ Nord. ↑ Les palindromes : histoire et définition [archive], site fatrazie.com ↑ a et b Grand Palindrome de Perec [archive] Nota : le palindrome affiché par ce lien comporte une erreur. Il faut lire (ligne 6) "...Belzebuth, oeil offensé..." correspondant à "....nef, folie, oh tubez....." ↑ Le palindrome de Saint-Gilles [archive] ↑ Lieu cerné par Stéphane Susana - texte intégral dans la revue Formules [archive] ↑ chanson de [archive] Weird Al Yankovic. ↑ Article sur Juan Filloy dans The Telegraph [archive] ↑ http://www.guinnessworldrecords.com/content_pages/record.asp?recordid=58685 [archive] ↑ a et b Pitkä palindromi [archive] ↑ Mentionné comme exemple de rime rétrograde dans Lexique des termes littéraires, dir. Michel Jarrety, Le Livre de poche, 2010 (ISBN 978-2-253-06745-0) ↑ hors titre et signatures Annexes Eibohphobie (par plaisanterie : phobie des palindromes) Sur les autres projets Wikimedia : palindrome, sur le Wiktionnaire Articles connexes Anacyclique Ambigramme Anagramme Mot d'une lettre Nombre palindrome Carré magique (lettres) Liste de palindromes français Liens externes Office québécois de la langue française en anglais en allemand en japonais (en) [PDF] A Palindrome: Conscious Living Creatures as Instruments of Nature; Nature as an Instrument of Conscious Living Creatures. Bibliographie Louise de Vilmorin, L'Alphabet des aveux (1954), Gallimard / Le Promeneur, 2004. Michéa Jacobi, Le palindrome, CIPM Marseille, 2002. Gérard Durand, Palindromes en folie, Les dossiers d'Aquitaine (20/02/2002) Gérard Durand, Le Palindromnibus, Les dossiers d'Aquitaine, 2011 Gérald Minkoff, Tir cet écrit, MAMCO Genève, 1997. Jacques Antel, Mots croisés palindromiques, Pauvert, 1978. Versions papier et électronique de dix millions de sonnets palindromes, Robert Rapilly d'après Raymond Queneau. de l'Oulipo: Atlas de littérature potentielle, Folio essais La littérature potentielle, Folio essais Abrégé de littérature potentielle, Éditions Mille et une nuits Luc Étienne, Palindromes bilingues (HC 1981) Bibliographie des figures de style Quintilien (trad. Jean Cousin), De L'institution oratoire, t. I, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Budé Série Latine »,‎ 1989, 392 p. (ISBN 2-2510-1202-8). Antoine Fouquelin, La Rhétorique françoise, Paris, A. Wechel,‎ 1557 (ASIN B001C9C7IQ). César Chesneau Dumarsais, Des tropes ou Des différents sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue, Impr. de Delalain,‎ 1816, 362 p. (ASIN B001CAQJ52) Nouvelle édition augmentée de la Construction oratoire, par l'abbé Batteux. Disponible en ligne. Pierre Fontanier, Les Figures du discours, Paris, Flammarion,‎ 1977 (ISBN 2-0808-1015-4, lire en ligne). Patrick Bacry, Les Figures de style et autres procédés stylistiques, Paris, Belin, coll. « Collection Sujets »,‎ 1992, 335 p. (ISBN 2-7011-1393-8). Bernard Dupriez, Gradus, les procédés littéraires, Paris, 10/18, coll. « Domaine français »,‎ 2003, 540 p. (ISBN 2-2640-3709-1). Catherine Fromilhague, Les Figures de style, Paris, Armand Colin, coll. « 128 Lettres »,‎ 2010 (1re éd. nathan, 1995), 128 p. (ISBN 978-2-2003-5236-3). Georges Molinié et Michèle Aquien, Dictionnaire de rhétorique et de poétique, Paris, LGF - Livre de Poche, coll. « Encyclopédies d'aujourd'hui »,‎ 1996, 350 p. (ISBN 2-2531-3017-6). Henri Morier, Dictionnaire de poétique et de rhétorique, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Grands Dictionnaires »,‎ 1998 (ISBN 2-1304-9310-6). Michel Pougeoise, Dictionnaire de rhétorique, Paris, Armand Colin,‎ 2001, 228 p., 16 cm × 24 cm (ISBN 978-2-2002-5239-7). Olivier Reboul, Introduction à la rhétorique, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Premier cycle »,‎ 1991, 256 p., 15 cm × 22 cm (ISBN 2-1304-3917-9). Hendrik Van Gorp, Dirk Delabastita, Georges Legros, Rainier Grutman et al., Dictionnaire des termes littéraires, Paris, Honoré Champion,‎ 2005, 533 p. (ISBN 978-2-7453-1325-6). Groupe µ, Rhétorique générale, Paris, Larousse, coll. « Langue et langage »,‎ 1970. Nicole Ricalens-Pourchot, Dictionnaire des figures de style, Paris, Armand Colin,‎ 2003, 218 p. (ISBN 2-200-26457-7). Michel Jarrety (dir.), Lexique des termes littéraires, Paris, Le Livre de poche,‎ 2010, 475 p. (ISBN 978-2-253-06745-0).

jeux olympiques

Histoire Jeux olympiques antiques Article détaillé : jeux olympiques antiques. Vue de l'ancien stade d'Olympie. De nombreuses légendes entourent l'origine des Jeux olympiques antiques. L'une dit qu'Héraclès construisit le stade olympique ainsi que les bâtiments alentours en l'honneur de son père Zeus, après avoir accompli ses douze travaux. Il aurait également défini la longueur du stade olympique en l'arpentant avec la longueur de son pied en avançant de 600 pas. Les premiers Jeux olympiques sont réputés pour avoir pris place en 776 av. J.-C. sur l'initiative d'Iphitos, roi d'Élide. Cette année marque le début du calendrier olympique, selon lequel les années sont regroupées en olympiades, et l'an 1 du calendrier grec adopté en 260 av. J.-C.. Toutefois, il est probable que les Jeux aient été encore plus anciens, compte tenu de l'abondance des offrandes de l'époque géométrique retrouvées à Olympie. Dès lors, les Jeux gagnèrent en importance dans toute la Grèce antique, mais il existe près de 300 réunions sportives du même type, les agônes. On passe à plus de 500 sous l'Empire romain. Les Jeux olympiques forment, avec les Jeux pythiques, les Jeux néméens, et les Jeux isthmiques, un cycle des jeux sacrés dont l'un revient chaque année. Le grec qui gagne des prix à ces quatre Jeux panhelléniques est désigné par le titre de « periodokines », le vainqueur du « Grand Chelem » du sport grec4. Le programme des compétitions comprend des épreuves hippiques (chars à deux ou quatre chevaux) et des épreuves athlétiques dites de gymnastique (course à pied sur plusieurs distances, lancer du disque, saut en longueur, lancer du javelot, pentathlon5, lutte, pugilat et pancrace). Disque, longueur et javelot ne donnent pas de titre olympique, mais font partie des cinq épreuves du pentathlon avec la course du stade et la lutte6. Corèbe d'Élis7 ouvre le palmarès olympique officiel en remportant la course pédestre du stade en 776 av. J.-C.. Parmi les autres principaux athlètes grecs des Jeux antiques, citons Milon de Crotone (lutte, VIe siècle av. J.-C.), Diagoras de Rhodes (boxe, Ve siècle av. J.-C.), Polydamas de Scoutoussa (pancrace, VIe siècle av. J.-C.), Léonidas de Rhodes (course, IIe siècle av. J.-C.) et Mélancomas de Carie (boxe, au Ier siècle). À partir de la septième olympiade (752 av. J.-C.), le champion olympique reçoit une couronne d'olivier sauvage, une branche de palmier et un ruban de laine rouge appelé la tænia. Le Messénien Daikles est le premier champion olympique honoré ainsi. Réservés d'abord aux seuls citoyens grecs masculins et riches, les Jeux génèrent une trêve olympique. Cette dernière n'arrête pas les conflits, mais autorise les athlètes et spectateurs à traverser librement des zones de guerre sans être inquiétés8. La portée d'un titre olympique est considérable. Les champions sont d'authentiques héros populaires et sont couverts de cadeaux et d'honneurs à leur retour dans leur cité. Ils sont de plus pleinement professionnels9 depuis le Ve siècle av. J.-C. et peuvent décider de défendre les couleurs d'une autre cité. Ces changements d'allégeance provoquent souvent des troubles, parfois importants, dans la cité « trahie ». On peut ainsi citer le cas de Astylos de Crotone (6 titres olympiques), qui passe de Crotone à Syracuse en 484 av. J.-C., provoquant de graves troubles à Crotone. Discobole Lancellotti, copie romaine, vers 120 ap. J.-C., palais Massimo alle Terme. Un serment olympique en quatorze points10 régit l'organisation des Jeux depuis 338 av. J.-C. Le 10e point concerne les cas de tricheries qui sont nombreux et durement sanctionnés. I. Être sujet hellène libre, ni esclave, ni métèque. II. N'être ni repris de justice, ni d'une moralité douteuse. III. S'inscrire à l'avance au stage d'un mois du gymnase d'Elis. IV. Tout retardataire sera hors concours. V. Interdiction aux femmes mariées d'assister aux jeux ou de se montrer dans l'Altis sous peine d'être précipitées du rocher du Typaion. VI. Pendant les exercices, les maîtres (entraîneurs) des athlètes devront être parqués et nus. VII. Défense de tuer son adversaire, ou de chercher à le tuer. VIII. Défense de le pousser hors des limites. IX. Défense de l'intimider. X. Toute corruption d'arbitre ou d'adversaire sera punie. XI. Tout concurrent contre lequel ne se présentera pas l'adversaire désigné sera déclaré vainqueur. XII. Défense aux concurrents de manifester contre le public ou contre les juges. XIII. Tout concurrent mécontent d'une décision peut en appeler au Sénat contre les arbitres : ceux-ci seront punis ou leur décision annulée si elle est jugée erronée. XIV. Sera hors concours tout membre du Collège des Juges. À la suite de l'invasion romaine, les Jeux s'ouvrent aux non-Grecs. Le prestige des Jeux est tel que plusieurs empereurs y prennent part. Sur les conseils de l'évêque de Milan (Ambroise), l'empereur Théodose Ier interdit les Jeux en 393-394 en raison de leur caractère païen. Cette interdiction ne vise d'ailleurs pas spécifiquement les Jeux olympiques mais de façon générale les Jeux du cirque dont les premiers ne sont plus qu'un événement particulier. Rénovation des Jeux Baron Pierre de Coubertin Les jeux olympiques connaissent quelques timides tentatives de rénovation entre la fin du XVIIIe siècle, époque à laquelle on découvre les ruines des sites d'Olympie, et la fin du XIXe siècle. Citons ainsi l'Olympiade de la République qui se tient à Paris en 1796, 1797 et 1798. Esprit-Paul De Laffont-Poulotti réclame même le rétablissement des Jeux olympiques. Il va jusqu'à présenter un projet à la municipalité parisienne, qui rejette l'idée. Le CIO honora la mémoire de ce visionnaire en 1924. Parmi les autres tentatives, citons les Jeux du Rondeau en Dauphiné à partir de 1832, les Jeux scandinaves (en 1834 et 1836), les festivals olympiques britanniques (depuis 1849) comme les Jeux de Much Wenlock, les Jeux athlétiques disputés à Montréal (Canada) en 1843 et qui sont rebaptisés jeux olympiques pour les éditions 1844 et 1845 et les jeux olympiques de Zappas à Athènes en 1859 et 1870. L'Allemagne tient également un rôle important dans cette rénovation en étant déterminante en matière de fouilles archéologiques menées par Ernst Curtius sur le site d'Olympie et en devenant, très tôt, favorable à la rénovation11. Il faut préciser que la rénovation des Jeux olympiques n'est pas seulement inspirée par les Jeux antiques. L'actualité de cette fin de XIXe siècle influence nettement l'esprit de ceux qui vont lancer le nouveau mouvement olympique : la défaite grecque contre les turcs en 1897, celle des Français contre les Allemands en 1870 incitent les gouvernements à réformer l'éducation de leur jeunesse en favorisant le sport et l'éducation physique pour endurcir les corps, fortifier les esprits et préparer cette jeunesse à combattre pour la revanche12. C'est cependant la volonté de Pierre de Coubertin de favoriser les interactions culturelles entre les pays et de promouvoir les valeurs éducatives et universelles du pays qui l'oriente vers son projet de rénover les Jeux13. De même, l'inspiration puise également ses sources dans des pratiques profondément ancrées dans la culture européenne comme celle des joutes chevaleresques médiévales14. Cette tradition nobiliaire explique que les Jeux olympiques attendent de leurs athlètes qu'ils aient l'étoffe d'aristocrates en cultivant le fair-play des gentlemen, les attitudes gestuelles et l'amateurisme éthique (seuls les athlètes issus des classes les plus favorisées pouvant consacrer leur temps à faire du sport, notamment l'escrime, le yachting, le tennis ou l'équitation, épreuves phares des premiers Jeux olympiques) qui se développe en réaction à la professionnalisation du sport par les classes populaires, le « shamateurisme » (de shame, « la honte », et d'amateurisme) des sportifs roturiers étant perçu comme une subversion15 des codes de l'amateurisme16,17. La fédération omnisports française d'athlétisme USFSA fête son cinquième anniversaire le 25 novembre 1892 dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris. À cette occasion, Pierre de Coubertin appelle à la rénovation des Jeux olympiques. Deux ans plus tard, du 16 au 23 juin 1894, se tient également à la Sorbonne le « Congrès pour le rétablissement des jeux olympiques ». Devant l'absence de réactions à son appel deux ans plus tôt, Pierre de Coubertin parvient à convaincre les représentants britanniques et américains, mais aussi d'autres nations, notamment la Jamaïque, la Nouvelle-Zélande ou la Suède. Plus de 2 000 personnes représentant douze nations assistent finalement au congrès, qui vote à l'unanimité la rénovation des Jeux olympiques. L'autre décision importante prise à l'occasion de ce Congrès est la condamnation des règlements sportifs de certaines fédérations (britanniques notamment) excluant les ouvriers et les artisans au nom d'un élitisme social qui allait à l'encontre des idéaux égalitaires français. Jeux olympiques modernes Articles détaillés : Jeux olympiques d'été et Jeux olympiques d'hiver. Carte des pays ayant accueilli les jeux[réf. obsolète] Pays ayant accueilli jeux d'hiver et jeux d'été Pays ayant accueilli seulement les jeux d'été Pays ayant accueilli seulement les jeux d'hiver À l'origine, les Jeux sont exclusivement estivaux. Le patinage artistique et le hockey sur glace font ainsi des apparitions au programme olympique avant même la création de Jeux d'hiver, en 1924. Après le succès initial des épreuves à Athènes en 1896, les olympiades de Paris en 1900 (qui virent pour la première fois des femmes participer aux épreuves, Charlotte Cooper étant la première championne olympique) et de Saint Louis en 1904 sont noyées dans les programmes des expositions universelles. Le premier athlète noir de peau à participer, à remporter une médaille et à être champion olympique est l'Haïtien d'origine Constantin Henriquez de Zubiera, en 1900. Les jeux olympiques intercalaires de 1906 d'Athènes, non reconnus ultérieurement par le CIO, marquèrent un regain d'intérêt du public et des athlètes, avec une participation très internationale alors que 80 % des sportifs ayant pris part aux jeux de Saint-Louis étaient américains. Les nations européennes avaient en effet renoncé à faire le long et coûteux déplacement outre-Atlantique. De 241 athlètes de 14 nations en 1896, les Jeux passent à 10 500 sportifs représentant 200 délégations lors des derniers jeux olympiques d'été[Lesquels ?]. C'est désormais l'un des événements les plus médiatisés. Les jeux de Sydney en 2000 réunissent ainsi plus de 16 000 journalistes et diffuseurs. La dimension de l'épreuve est telle que cela pose des problèmes aux villes hôtes, que le sponsoring ne couvre que partiellement. Les villes hôtes profitent en effet des Jeux pour s'équiper en transports en commun et autres équipements sportifs, notamment. À titre d'exemple, le budget estimé des Jeux de Londres en 2012 est de 9 milliards de livres sterling. Localisation des éditions des Jeux olympiques modernes Jeux olympiques d'été Jeux olympiques d'hiver Année Olympiade Ville hôte Pays Continent no Ville hôte Pays Continent 1896 I Athènes (1) Drapeau : Grèce Grèce (1) Europe (1) 1900 II Paris (1) Drapeau de la France France (1) Europe (2) 1904 III Saint-Louis (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (1) Amérique (1) 1906 Intercalaires Athènes Drapeau : Grèce Grèce 1908 IV Londres (1) Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni (1) Europe (3) 1912 V Stockholm (1) Drapeau de la Suède Suède (1) Europe (4) 1916 VI Berlin (annulés) Drapeau : Empire allemand Allemagne (Première Guerre mondiale) 1920 VII Anvers (1) Drapeau de la Belgique Belgique (1) Europe (5) 1924 VIII Paris (2) Drapeau de la France France (2) Europe (6) I Chamonix (1) Drapeau de la France France (1) Europe (1) 1928 IX Amsterdam (1) Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (1) Europe (7) II Saint-Moritz (1) Drapeau de la Suisse Suisse (1) Europe (2) 1932 X Los Angeles (1) Drapeau : États-Unis États-Unis (2) Amérique (2) III Lake Placid (1) Drapeau : États-Unis États-Unis (1) Amérique (1) 1936 XI Berlin (1) Drapeau : Allemagne Allemagne (1) Europe (8) IV Garmisch-Partenkirchen (1) Drapeau : Allemagne Allemagne (1) Europe (3) 1940 XII Tokyo (annulés) Drapeau du Japon Japon (Seconde Guerre mondiale) (V) Sapporo (annulés) Drapeau du Japon Japon (Seconde Guerre mondiale) 1940 XII Helsinki (annulés) Drapeau de la Finlande Finlande (Seconde Guerre mondiale) (V) Garmisch-Partenkirchen (annulés) Drapeau : Allemagne Allemagne (Seconde Guerre mondiale) 1944 XIII Londres (annulés) Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni (Seconde Guerre mondiale) (V) Cortina d'Ampezzo (annulés) Drapeau : Italie Italie (Seconde Guerre mondiale) 1948 XIV Londres (2) Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni (2) Europe (9) V Saint-Moritz (2) Drapeau de la Suisse Suisse (2) Europe (4) 1952 XV Helsinki (1) Drapeau de la Finlande Finlande (1) Europe (10) VI Oslo (1) Drapeau de la Norvège Norvège (1) Europe (5) 1956 XVI Melbourne (1) Drapeau de l'Australie Australie (1) Océanie (1) VII Cortina d'Ampezzo (1) Drapeau de l'Italie Italie (1) Europe (6) 1960 XVII Rome (1) Drapeau de l'Italie Italie (1) Europe (11) VIII Squaw Valley (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (2) Amérique (2) 1964 XVIII Tokyo (1) Drapeau du Japon Japon (1) Asie (1) IX Innsbruck (1) Drapeau de l'Autriche Autriche (1) Europe (7) 1968 XIX Mexico (1) Drapeau du Mexique Mexique (1) Amérique (3) X Grenoble (1) Drapeau de la France France (2) Europe (8) 1972 XX Munich (1) Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest (2) Europe (12) XI Sapporo (1) Drapeau du Japon Japon (1) Asie (1) 1976 XXI Montréal (1) Drapeau du Canada Canada (1) Amérique (4) XII Innsbruck (2) Drapeau de l'Autriche Autriche (2) Europe (9) 1980 XXII Moscou (1) Drapeau de l'URSS Union soviétique (1) Europe (13) XIII Lake Placid (2) Drapeau des États-Unis États-Unis (3) Amérique (3) 1984 XXIII Los Angeles (2) Drapeau des États-Unis États-Unis (3) Amérique (5) XIV Sarajevo (1) Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie (1) Europe (10) 1988 XXIV Séoul (1) Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud (1) Asie (2) XV Calgary (1) Drapeau du Canada Canada (1) Amérique (4) 1992 XXV Barcelone (1) Drapeau de l'Espagne Espagne (1) Europe (14) XVI Albertville (1) Drapeau de la France France (3) Europe (11) 1994 XVII Lillehammer (1) Drapeau de la Norvège Norvège (2) Europe (12) 1996 XXVI Atlanta (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (4) Amérique (6) 1998 XVIII Nagano (1) Drapeau du Japon Japon (2) Asie (2) 2000 XXVII Sydney (1) Drapeau de l'Australie Australie (2) Océanie (2) 2002 XIX Salt Lake City (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (4) Amérique (5) 2004 XXVIII Athènes (2) Drapeau de la Grèce Grèce (2) Europe (15) 2006 XX Turin (1) Drapeau de l'Italie Italie (2) Europe (13) 2008 XXIX Pékin (1) Drapeau de la République populaire de Chine Chine (1) Asie (3) 2010 XXI Vancouver (1) Drapeau du Canada Canada (2) Amérique (6) 2012 XXX Londres (3) Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni (3) Europe (16) 2014 XXII Sotchi (1) Drapeau de la Russie Russie (1) Europe (14) 2016 XXXI Rio de Janeiro (1) Drapeau du Brésil Brésil (1) Amérique (7) 2018 XXIII Pyeongchang (1) Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud (1) Asie (3) 2020 XXXII Tokyo (2) Drapeau du Japon Japon (2) Asie (4) 2022 XXIV Pékin (1) Drapeau de la République populaire de Chine Chine (1) Asie (4) 2024 XXXIII Programme sportif Jeux olympiques antiques Pancrace. Le programme des compétitions se met progressivement en place. Lors de la première édition des jeux (776 av. J.-C.), une seule épreuve est disputée : c'est la course pédestre du stade (environ 192 m). En 776 av. J.-C., la course pédestre du double stade (diaulos) est introduite dans le programme, puis quatre ans plus tard, la première épreuve de fond fait son apparition : le dolichos, soit 24 stades (environ 4 600 m). Le pentathlon est introduit au programme olympique en 708 av. J.-C. en même temps que la lutte. Le pugilat arrive en 688 av. J.-C. et le pancrace en 648 av. J.-C. La course d'hoplites (course pédestre en tenue militaire) fait son entrée au programme en 520 av. J.-C. Du côté des courses hippiques, les courses de quadriges (quatre chevaux) figurent au programme olympique depuis 680 av. J.C.. Les courses montées se disputent depuis 648 av. J.-C. Des épreuves de course et de lutte réservées aux juniors sont ajoutées au programme olympique en 632 av. J.-C. Un concours de pentathlon (628 av. J.-C.) et un autre de pugilat (616 av. J.-C.) viennent ensuite compléter le programme olympique des juniors. En plus de ce programme sportif, des concours culturels étaient organisés. Platon est ainsi sacré deux fois « olympionique ». Femmes aux jeux En ce qui concerne les épreuves, les femmes ne pouvaient pas participer. On retrouve tout de même des noms de femmes dans les palmarès des vainqueurs de courses de chars. Cela tient au fait qu'on n'inscrivait pas le nom du conducteur, mais celui du propriétaire de l'attelage. La nudité des athlètes lors des épreuves est parfois expliquée comme une conséquence de la victoire d'une femme lors d'une olympiade, alors que les participants concouraient encore vêtus. Cette pratique serait donc une tentative pour exclure les femmes des épreuves. Mais aucune explication sérieuse sur ce sujet n'a encore été donnée, les Grecs se contentant eux-mêmes d'anecdotes peu convaincantes18. Jeux olympiques modernes Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Contrairement aux jeux antiques, le programme olympique moderne est beaucoup moins stable. Chaque édition des jeux apporte ainsi son lot de nouveautés, nouvelles disciplines et nouvelles catégories. Conservateur et colonialiste convaincu, Pierre de Coubertin n'imagine pas des Jeux olympiques valorisant le corps de l'athlète noir ou celui de la femme19 mais ses convictions sont initialement peu appliquées car le CIO a le contrôle de la doctrine mais pas de l'organisation des premiers Jeux qui est déléguée à des entrepreneurs de spectacle20. Le CIO est devenu progressivement le seul décisionnaire sur l'admission d'une discipline au programme olympique. En 1919, Alice Milliat demande au Comité international olympique d'inclure des épreuves féminines lors des prochains Jeux olympiques, mais sa demande est refusée. Les femmes sont finalement admises aux épreuves athlétiques des Jeux olympiques d'été de 1928 à Amsterdam21. Le CIO doit désormais composer avec les Fédérations internationales gérant les disciplines. Le programme des compétitions sportives ne propose pas l'ensemble des disciplines sportives, ni même la totalité des différentes épreuves possibles. Les jeux d'été comptent 302 podiums, et c'est un plafond que le CIO ne souhaite pas dépasser. Ainsi, nombre de sports sont écartés du programme, comme c'est le cas du baseball et du softball après les jeux de 2008, tandis que d'autres disciplines souhaitant profiter de la vitrine olympique sont priées d'attendre. Les jeux mondiaux rassemblent certains de ces sports non-olympiques mais dont les fédérations internationales sont reconnues par le CIO. Jusqu'en 1996, ces sports pouvaient profiter du statut de sport de démonstration. Le nombre des participants aux Jeux olympiques d'hiver est plus modeste avec environ 2 500 athlètes à Turin en 2006. Et du côté du programme, on cherche plutôt à l'étoffer. Certaines disciplines de salle ont été approchées pour passer des JO d'été à ceux d'hiver mais les fédérations internationales concernées ont refusé. Afin de contenir l'expansion, le nombre d'athlètes participants aux Jeux est désormais plafonné à 10 500 en été et les participants doivent désormais réaliser des minima dans les disciplines chiffrées ou profiter de quotas olympiques gagnés lors des grandes compétitions précédant les jeux. Pour permettre à toutes les nations de participer, les minima sont à géométrie variable selon les nations et un Comité olympique n'ayant aucun athlète qualifié aux Jeux profite d'invitations, généralement en athlétisme, natation, judo ou haltérophilie pour les Jeux d'été. Disciplines, sports et nombre d'épreuves par sport aux Jeux d'été XIXe XXe siècle XXIe Discipline et sport 96 00 04 06 08 12 20 24 28 32 36 48 52 56 60 64 68 72 76 80 84 88 92 96 00 04 08 12 16 Athlétisme Athletics pictogram.svg 12 23 25 21 26 30 29 27 27 29 29 33 33 33 34 36 36 38 37 38 41 42 43 44 46 46 47 47 # Aviron Rowing pictogram.svg 5 5 6 4 4 5 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 # Badminton Badminton pictogram.svg · · 4 5 5 5 5 5 # Basket-ball Basketball pictogram.svg · · 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 # Boxe Boxing pictogram.svg 7 5 8 8 8 8 8 8 10 10 10 10 11 11 11 11 12 12 12 12 12 11 11 13 # C a n o ë k a y a k course en ligne Canoeing (flatwater) pictogram.svg · 9 9 9 9 7 7 7 7 11 11 12 12 12 12 12 12 12 12 # slalom Canoeing (slalom) pictogram.svg 4 4 4 4 4 4 4 # C y c l i s m e BMX Cycling (BMX) pictogram.svg 2 2 # VTT Cycling (mountain biking) pictogram.svg 2 2 2 2 2 # sur piste Cycling (track) pictogram.svg 5 2 7 5 6 4 4 4 4 4 4 4 4 4 5 5 5 4 4 5 6 7 8 12 12 10 10 # sur route Cycling (road) pictogram.svg 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3 4 4 4 4 4 # Équitation Equestrian pictogram.svg 3 5 7 5 6 5 6 6 6 6 5 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 # Escrime Fencing pictogram.svg 3 7 5 8 4 5 6 7 7 7 7 7 7 7 8 8 8 8 8 8 8 8 8 10 10 10 10 10 # Football Football pictogram.svg 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 # Golf Golf pictogram.svg 2 2 # G y m n a s t i q u e artistique Gymnastics (artistic) pictogram.svg 8 1 11 4 2 4 4 9 8 11 9 9 15 15 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 # rythmique Gymnastics (rhythmic) pictogram.svg 1 1 1 2 2 2 2 2 # trampoline Gymnastics (trampoline) pictogram.svg 2 2 2 2 # Haltérophilie Weightlifting pictogram.svg 2 2 2 5 5 5 5 5 6 7 7 7 7 7 9 9 10 10 10 10 10 15 15 15 15 # Handball Handball pictogram.svg 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 # Hockey sur gazon Field hockey pictogram.svg 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 # Judo Judo pictogram.svg 4 6 6 8 8 7 14 14 14 14 14 14 # L u t t e Lutte gréco-romaine Wrestling pictogram.svg 1 4 4 5 5 6 6 7 7 8 8 8 8 8 8 10 10 10 10 10 10 10 8 7 7 7 # Lutte libre Wrestling pictogram.svg 8 6 5 7 7 7 7 8 8 8 8 8 8 10 10 10 10 10 10 10 8 11 11 11 # N a t a t i o n natation Swimming pictogram.svg 4 7 9 4 6 9 10 11 11 11 11 11 11 13 15 18 29 29 26 26 29 31 31 32 32 32 34 34 # synchronisée Synchronized swimming pictogram.svg 2 2 2 1 2 2 2 2 # plongeon Diving pictogram.svg 2 1 2 4 5 5 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 8 8 8 8 # water-polo Water polo pictogram.svg 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 # Pentathlon moderne Modern pentathlon pictogram.svg 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 # Rugby Rugby union pictogram.svg 1 1 1 1 # Taekwondo Taekwondo pictogram.svg · · 8 8 8 8 # Tennis Tennis pictogram.svg 2 4 2 4 6 8 5 5 · · 4 4 4 4 4 4 5 # Tennis de table Table tennis pictogram.svg 4 4 4 4 4 4 4 # Tir à l'arc Archery pictogram.svg 6 6 3 10 2 2 2 2 4 4 4 4 4 4 4 # Tir Shooting pictogram.svg 5 9 16 15 18 21 10 2 3 4 7 7 6 6 7 8 7 7 11 13 13 15 17 17 15 15 # Triathlon Triathlon pictogram.svg 2 2 2 2 # V o l l e y b a l l beach-volley Volleyball (beach) pictogram.svg · 2 2 2 2 2 # volley-ball Volleyball (indoor) pictogram.svg 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 # Voile Sailing pictogram.svg 7 4 4 14 3 3 4 4 5 5 5 5 5 5 6 6 6 7 8 10 10 11 11 11 10 10 Total 43 86 96 78 110 102 156 126 109 116 129 136 149 151 150 163 172 195 198 203 221 237 257 271 300 301 302 302 # Note : sur fond grisé, sont mentionnées les sports sans épreuve et avec un point, sont mentionnés les sports qui ne sont que sports de démonstration. Disciplines, sports et nombre d'épreuves par sport aux Jeux d'hiver XXe siècle XXIe Discipline et sport 08 20 24 28 32 36 48 52 56 60 64 68 72 76 80 84 88 92 94 98 02 06 10 14 Biathlon Biathlon 1 1 1 2 2 2 3 3 3 6 6 6 8 10 10 11 B o b s l e i g h Bobsleigh Bobsleigh 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 Skeleton skeleton 1 1 2 2 2 2 Curling Curling 1 2 2 2 2 2 Hockey sur glace Hockey sur glace 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 Luge Luge 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 4 P a t i n a g e Patinage artistique Patinage artistique 4 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 5 Patinage de vitesse sur piste courte Short track 4 6 6 8 8 8 8 Patinage de vitesse Patinage de vitesse 5 4 4 4 4 4 4 8 8 8 8 9 9 9 10 10 10 10 10 12 12 12 S k i Ski alpin Ski alpin 2 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 10 10 10 10 10 10 10 10 Ski de fond Ski de fond 2 2 2 3 3 4 6 6 7 7 7 7 7 8 8 10 10 10 12 12 12 12 Ski acrobatique Ski acrobatique 2 4 4 4 4 6 10 Combiné nordique Combiné nordique 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 3 3 3 3 Saut à ski Saut à ski 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 3 3 4 Surf des neiges Snowboard 4 4 6 6 10 Compétitions 16 14 14 17 22 22 24 27 34 35 35 37 38 39 46 57 61 68 78 84 86 98 Note : Sur fond bleu, sont mentionnées les épreuves disputées à l'occasion des Jeux olympiques d'été. Jeux paralympiques Article détaillé : Jeux paralympiques. En 1948, Sir Ludwig Guttman, fermement décidé à promouvoir la réhabilitation des soldats de la Seconde Guerre mondiale, organisa une compétition sportive entre différents hôpitaux au même moment que les Jeux olympiques d'été de 1948 à Londres. Cette compétition, connue alors sous le nom de Jeux de Stoke Mandeville, devint annuelle. Durant les douze années suivantes, Guttman et d'autres continuèrent d'utiliser le sport comme thérapie de guérison. Aux Jeux olympiques d'été de 1960 à Rome, Guttman réunit 400 athlètes pour concourir dans les « jeux olympiques parallèles » et devinrent les premiers Jeux paralympiques. Depuis, les Paralympiques ont lieu chaque année olympique et se déroulent dans la même ville que les Jeux olympiques depuis les jeux de Séoul en 198822. Jeux olympiques de la jeunesse Article détaillé : Jeux olympiques de la jeunesse. À partir de 2010, les Jeux olympiques accueillent les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ), où les athlètes ont entre 14 et 18 ans. Les JOJ sont créés par Jacques Rogge, président du CIO, en 2001. La décision est approuvée pendant le 119e Congrès du CIO23,24. Les Jeux olympiques de la jeunesse d'été de 2010 se tiennent à Singapour et ceux d'hiver en 2012, à Innsbruck en Autriche25. Ces jeux durent moins longtemps que les Jeux olympiques traditionnels. Ceux d'été durent douze jours et ceux d'hiver, neuf jours26. 3 500 athlètes et 875 officiels vont participer aux JO d'été de 2010, et 970 athlètes et 580 officiels aux JO d'hiver27,28. Les sports au programme coïncident avec ceux des Jeux olympiques traditionnels, cependant le nombre de disciplines et d'épreuves est diminué29. Organisation Comité international olympique Article détaillé : Comité international olympique. Monument en face du siège du CIO, à Lausanne. Le CIO est fondé lors du Congrès olympique de 1894 à Paris. Il a pour mission d'organiser les jeux. Composé de 115 membres qui se réunissent au moins une fois par an, et élisent un président pour une durée de huit ans. Le mouvement olympique regroupe un grand nombre d'organisations et de fédérations sportives nationales et internationales, de partenaires médiatiques reconnus, d'athlètes, d'officiels, et juges et toutes les personnes et institutions qui sont d'accord pour respecter les règles de la Charte olympique30. Organisation de coordination du mouvement olympique, le CIO est responsable du choix de la ville hôte, la négociation des partenaires et des droits de diffusion, de superviser le programme du déroulement des Jeux olympiques, actualiser et approuver le programme sportif31. Le CIO reconnaît 206 comités nationaux, selon des critères différents de ceux définissant un État au sens du droit international. De nombreuses dépendances prennent ainsi part aux jeux sous leur propre drapeau, tel que les Bermudes, Porto Rico ou Hong Kong, alors qu'elles sont légalement parties intégrante d'un autre État. Depuis 1980, Taïwan participe sous le nom de Chine de Taipei, la République populaire de Chine refusant sa propre participation si Taïwan était présent sous le nom de République de Chine. Les Îles Marshall ont quant à elles été reconnues par le CIO le 9 février 2003. Le mouvement olympique regroupe trois grands éléments: Les fédérations sportives internationales régissent un sport au niveau international. Par exemple, la Fédération internationale de football association (FIFA) est la fédération internationale du football et la Fédération internationale de volley-ball est la fédération internationale qui régit le volleyball. On compte actuellement 35 fédérations internationales dans le mouvement olympique représentant chaque sport olympique32. Le Comité national olympique (CNO) représente et régule le mouvement olympique dans chaque pays. Par exemple, le comité olympique français est le Comité national olympique (CNOSF) de la France. On compte aujourd'hui 206 CNO reconnus par le CIO. Les Comités d'Organisation des Jeux Olympiques sont des comités temporaires responsables de l'organisation de Jeux olympiques spécifiques, un comité pour chaque ville organisatrice. Chaque comité est donc dissout après chaque Jeux, une fois que le compte-rendu définitif est donné au CIO. Le français et l'anglais sont les langues officielles du mouvement olympique. La langue du pays organisateur des Jeux olympiques est aussi utilisée. Toutes les annonces (comme celle du nom du pays lors du défilé des nations pendant la cérémonie d'ouverture) sont déclarées dans ces trois langues, dans cet ordre33. Critique Le CIO a souvent été critiqué car c'est une organisation intraitable, avec plusieurs de ses membres élus à vie. Les directions de Avery Brundage et Juan Antonio Samaranch furent en particulier controversées. Brundage fut président du CIO pendant plus de 20 ans. Pendant sa présidence, il protégea les Jeux olympiques de toutes implications politiques préjudiciables34 Il fut accusé de racisme pour sa gestion du problème de l'apartheid avec la délégation Sud-Africaine et d'antisémitisme35. Samaranch fut accusé de népotisme et de corruption36. Les liens qu'entretenait Samaranch avec le régime de Franco furent aussi une source de vives critiques37. En 1998, on révéla que plusieurs membres du CIO avaient reçu des pots de vin de la part du comité d'organisation de Salt Lake City pour s'assurer que leurs votes iraient en leur faveur. Le CIO entama une enquête qui aboutit à la démission de 4 membres et à l'exclusion de 6 autres. Le scandale eut aussi pour conséquence la mise en place de réformes pour la sélection des villes organisatrices afin d'éviter ce genre de cas à l'avenir38. Un documentaire de la BBC intitulé Panorama:Buying the Games diffusé en août 2004, retrace l'enquête qui eut lieu sur les pots de vin lors de la sélection de la ville organisatrice pour les Jeux olympiques d'été de 201239. Le documentaire montra qu'il était possible d'acheter les membres du CIO afin qu'ils votent pour une ville en particulier. Après la défaite de Paris pour les Jeux de 201240, Bertrand Delanoë accusa en particulier Tony Blair, Premier Ministre Anglais, et le comité londonien (dont Sebastian Coe était à la tête) d'enfreindre les règles des votes. Il cita comme témoin Jacques Chirac41. La sélection de Turin pour les Jeux olympiques d'hiver de 2006 fut aussi controversée. Marc Hodler, éminent membre du CIO, et en faveur de la ville concurrente de Sion en Suisse, affirma que certains membres du CIO avaient été achetés par le Comité d'organisation de Turin. Ces accusations menèrent à une enquête et desservirent la candidature de Sion en faveur de Turin42. De l'ouverture à la fermeture Cérémonie d'ouverture à Sydney. Le calendrier olympique, le déroulement des cérémonies et leur symbolique est le résultat d'une évolution. Ainsi, il n'y a pas de cérémonie d'ouverture en 1900 à Paris. Le drapeau olympique dessiné par Coubertin en 1913 apparaît aux Jeux de 1920 tout comme le serment olympique. La flamme olympique, symbolisant le lien entre jeux antiques et jeux modernes, est en usage depuis 1928. Depuis 1936 elle effectue un parcours sous forme de relais avant la tenue des jeux. Cette dernière innovation fut créée par Goebbels. Un hymne olympique existe depuis 1896. Cette pièce de musique grecque est officiellement hymne olympique depuis 1960. Le défilé des athlètes est la plus longue des séquences des cérémonies d'ouverture et de clôture. Le défilé est toujours ouvert par la délégation grecque et le pays qui accueille les Jeux ferme la marche. Entre les cérémonies d'ouverture et de clôtures, deux semaines de compétitions se tiennent sur différents sites, parfois assez éloignés. Les athlètes sont logés dans un village olympique exclusivement réservé aux athlètes et aux entraîneurs. Les journalistes sont regroupés au sein d'un centre médias et ont un accès limité au village olympique des athlètes. L'organisation fait appel à des milliers de volontaires bénévoles afin d'assister les athlètes, les officiels, les journalistes et les spectateurs. L'une des traditions typiques des Jeux est l'échange de Pin's entre délégations et médias. Les volontaires terminent souvent les Jeux couverts de ces épinglettes. La mascotte olympique apparaît officiellement pendant les Jeux d'hiver de 1968 à Grenoble. Depuis, chaque édition crée sa propre mascotte afin de symboliser les valeurs de l'olympisme. La devise latine des Jeux olympiques est, depuis 1894, année du premier congrès olympique : citius, altius, fortius... (plus vite, plus haut, plus fort...). C'est Pierre de Coubertin qui proposa cette devise, empruntée à son ami dominicain, l'abbé Henri Didon. Les langues en usage pendant les jeux sont, dans cet ordre, le français, l'anglais et la langue locale. À l'usage, le français recule pourtant clairement devant l'anglais au niveau de la signalisation sur les sites olympiques tandis que l'anglais est privilégié dans les discours des cérémonies d'ouverture et de clôture. C'est pourtant bien en français que débute la cérémonie de remise des médailles, comme le prévoit le protocole olympique. L'extinction de la flamme olympique marque la fin de la parenthèse olympique. Drapeau olympique Article détaillé : Drapeau olympique. Conçu en 1913 par Pierre de Coubertin, il fut présenté officiellement au congrès olympique de Paris en juin 1914. Mais c'est seulement en 1920 aux Jeux d'Anvers qu'on le verra flotter pour la première fois. Le baron Pierre de Coubertin expliquait lui-même : « Le drapeau olympique, on le sait, est tout blanc avec, au centre, cinq anneaux enlacés : bleu, jaune, noir, vert, rouge ; l'anneau bleu en haut et à gauche à côté de la hampe. Ainsi dessiné, il est symbolique ; il représente les cinq parties du monde unies par l'Olympisme et ses six couleurs d'autre part reproduisent celles de tous les drapeaux nationaux qui flottent à travers l'univers de nos jours. » Coubertin, Textes choisis, II, p. 470, 1931. Champions et médaillés Articles détaillés : Liste des médaillés olympiques et Sportifs les plus médaillés aux Jeux olympiques. Les équipes ou athlètes qui se classent en première, deuxième ou troisième place dans chaque épreuve reçoivent des médailles. Les vainqueurs de l'épreuve reçoivent des médailles d'or, qui étaient en or massif jusqu'en 1912, puis en argent doré et maintenant en argent plaqué or. Chaque médaille d'or doit toutefois contenir au moins six grammes d'or pur43. Les finalistes recevront des médailles d'argent et pour la troisième place les athlètes sont récompensés par une médaille de bronze. Dans les épreuves contestées par un tournoi à élimination directe (comme la boxe), la troisième place ne pourrait être déterminée et les deux perdants des demi-finales reçoivent des médailles de bronze. Aux Jeux olympiques d'été de 1896 seulement les deux premiers ont reçu une médaille, l'argent pour le premier et le bronze pour le deuxième. Le format actuel de trois médailles a été introduit aux Jeux olympiques d'été de 190444. Depuis 1948 les athlètes classés quatrièmes, cinquièmes et sixièmes ont reçu des certificats dont le nom est aujourd'hui diplôme olympique. En 1984 le diplôme est élargi aux septième et huitième places. Lors des Jeux de 2004 à Athènes les athlètes médaillés recevaient également une couronne d'olivier45. Le CIO ne tient pas de statistiques pour les médailles remportées, mais les comités nationaux olympiques et les médias tiennent des statistiques concernant les médailles et les records pour mesurer les succès des différentes nations participantes46. Enjeux économiques et médiatiques Au départ, le CIO trouvait ses fonds grâce à des sociétés partenaires. C'est lorsque Avery Brundage partit en retraite en 1972 que le CIO commença à explorer le potentiel de la télévision et le marché lucratif de la publicité qui s'offraient à eux47. Sous la présidence de Juan Antonio Samaranch, les Jeux commencèrent à s'intéresser aux sponsors internationaux qui cherchaient à associer leurs produits à la marque olympique48. Budget Dans la première moitié du XXe siècle, le CIO avait un petit budget48,49. Président du CIO de 1952 à 1972, Avery Brundage rejeta toutes les tentatives de lier les Jeux aux intérêts commerciaux47. Il pensait que le lobby des intérêts des sociétés influenceraient les décisions du CIO47. Lorsqu'il prit sa retraite, le CIO avait 2 millions de dollars d'actifs. Huit ans plus tard, les coffres du CIO atteignirent 45 millions de dollars47. Ce fut d'abord dû au changement d'idéologie qui prôna l'expansion des Jeux grâce aux sponsors de sociétés et la vente des droits audiovisuels47. Lorsque Juan Antonio Samaranch fut élu à la tête du CIO en 1980, il désirait rendre le CIO financièrement indépendant49. Les Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles restent une étape clé dans l'histoire olympique. Le comité d'organisation de Los Angeles, dirigé par Peter Ueberroth réussit à engranger un surplus de 225 millions de dollars, résultat sans précédent à l'époque50. Le comité d'organisation réussit à créer un tel surplus en partie grâce à la vente des droits exclusifs des sponsors à certaines sociétés50. Le CIO cherchait à avoir le contrôle de ces droits. Samaranch prit part à l'élaboration du programme olympique en 1985 afin de créer une marque olympique48. Il créa en 1988 le programme TOP (The Olympic Partners) : faire partie de ce programme olympique de sponsorship est très exclusif et onéreux. Les frais sont de 50 millions de dollars pour 4 ans d'adhésion49. Les membres du programme olympique reçoivent des droits de publicité exclusifs et l'utilisation du symbole olympique, les anneaux olympiques, dans leurs publications et leurs publicités51. Actuellement, les revenus du CIO ont quatre sources52 : principalement les droits télévisés (4 milliards de dollars sur l'olympiade 2009-2012), le programme de sponsorship TOP (1 milliard de dollars sur la même période) et dans une moindre mesure la billetterie et les licences pour l'exploitation des produits dérivés. Le CIO garde 10 % de ces revenus et en redistribue 90 % aux comités nationaux olympiques, fédérations sportives internationales et au Comité d'Organisation des Jeux Olympiques (COJO) du pays hôte. Effets de la télévision Les Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin furent les premiers Jeux à passer à la télévision bien que localement53. Les Jeux olympiques d'été de 1956 furent les premiers Jeux à être diffusés internationalement54 et les Jeux d'hiver suivants virent leurs droits audiovisuels vendus pour la première fois. CBS déboursa 394 000 dollars pour avoir les droits américains55 et l'Union européenne de radio-télévision 660 000 dollars48. Les Jeux olympiques d'été de 1964 de Tokyo sont les premiers JO diffusés en direct, grâce notamment au satellite56. Durant les décennies suivantes, les Jeux devinrent l'un des terrains idéologiques de la Guerre froide. Les grandes puissances manœuvrèrent pour prendre le pouvoir politique et le CIO décida de prendre l'avantage de cet intérêt grâce aux médias55. La vente des droits audiovisuels permit au CIO d'exposer au monde bien plus les Jeux olympiques, et ainsi générer plus d'intérêt, ce qui eut pour conséquence d'attirer les sponsors qui achetèrent des plages publicitaires. Cela permit au CIO d'augmenter les tarifs de ces droits55. Par exemple, CBS déboursa 375 millions de dollars pour les droits de retransmission des Jeux olympiques d'hiver de 1998 à Nagano57, tandis que NBC dépensa 3,5 milliards pour les droits de retransmission pour tous les Jeux olympiques de 2000 à 200848. Le nombre de téléspectateurs a beaucoup augmenté depuis les années 1960, notamment grâce à l'utilisation de satellite en 1964 et l'apparition de la télévision couleur en 196858. Les coûts pour retransmettre les Jeux étant très élevés, la pression d'internet, plus une concurrence rude au niveau du câble, le lobby de la télévision exigea que le CIO stimule les cotes59. À la suite de cela, le CIO fit certains changements dans le programme olympique. Pour les Jeux d'été, les épreuves de gymnastique passèrent de 7 à 9 soirées et un gala en fin de compétition fut ajouté60. Les programmes de natation et plongeon furent aussi développés60. Enfin, le lobby de la télévision américaine réussit à imposer la date de certaines épreuves pour qu'elles soient diffusées en première partie de soirée aux États-Unis61. Controverse La vente de la marque olympique prête à des controverses. Le débat tourne autour du fait que les Jeux ne se distinguent plus des autres compétitions sportives commercialisées51. Certaines critiques furent lancées contre le CIO à cause de la saturation du marché pendant les Jeux de 1996 à Atlanta et 2000 à Sydney. Les deux villes étaient envahies par des sociétés et des marchands qui tentaient de vendre des marchandises en rapport avec les Jeux62. Une autre critique vient du fait que les Jeux sont financés par la ville organisatrice et le pays. Le CIO ne prend rien en charge et pourtant il contrôle tout et tire profit des symboles olympiques. Le CIO prend aussi un pourcentage de tous les bénéfices des sponsors et des émissions51. Les villes organisatrices continuent à rivaliser pour accueillir les Jeux, même si elles ne sont pas sûres de récupérer leurs investissements financiers63. La politique de redistribution du CIO soulève également des critiques : depuis les Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles, le comité olympique américain reçoit à lui seul autant que les 201 autres comités nationaux. Cette redistribution s'explique par la prédominance historique des sponsors américains (Coca-Cola, Dow Chemical, Procter & Gamble, General Electric, McDonald's, VISA). Un nouveau contrat signé en 2012, s'appliquant de 2021 à 2040, prévoit que le comité olympique américain ne percevra plus que 7 % des droits télévisés (contre 12,5 % actuellement) et 10 % des revenus de sponsoring (contre 20 %)64. L'utilisation de drogues améliorant la performance Article détaillé : Dopage aux Jeux olympiques. Au début du XXe siècle, de nombreux athlètes olympiques ont commencé à utiliser des drogues pour améliorer et augmenter leurs capacités athlétiques. En 1967, le CIO a interdit l'utilisation de drogues améliorant la performance dans la compétition olympique. Lors des Jeux olympiques d'été de 1968; le CIO officialise les contrôles anti-dopage et oblige les femmes à se soumettre à des tests de féminité. En 1989, le CIO met en place les contrôles inopinés. Le premier athlète olympique contrôlé positif pour utilisation de drogues améliorant la performance est Hans-Gunnar Liljenwall, un athlète suédois pratiquant le Pentathlon moderne. Lors des Jeux olympiques d'été de 1968, il perd sa médaille de bronze pour consommation d'alcool65. Il est le seul athlète à être contrôlé positif pour une substance interdite aux Jeux olympiques de 1968. Olympisme et politique Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres. Recycle002.svg Cette section doit être recyclée (indiquez la date de pose grâce au paramètre date). Malgré les vœux de Coubertin, les deux guerres mondiales empêchèrent la tenue du rendez-vous olympique. Les Jeux de 1916 furent ainsi annulés pendant la Première Guerre mondiale, et ceux de 1940 et 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale. La politique s'empare parfois du symbole olympique. D'abord opposé à la tenue des jeux olympiques en Allemagne, Adolf Hitler utilise cette manifestation à des fins de propagande. C'est également le cas à Moscou en 1980. L'Union soviétique entra pourtant tardivement au sein du mouvement olympique. C'est en 1952 que l'URSS reprendra les compétitions sportives internationales en participant aux Jeux olympiques d'été à Helsinki. Au fil des années ces Jeux connaitront un nouvel engouement pour le monde entier car on assistera à une guerre des médailles entre les États-Unis et l'URSS. Boycotts politiques des jeux entre 1976 et 1984. En 1956, les jeux sont boycottés par les Pays-Bas, l'Espagne et la Suisse qui manifestent ainsi leur désaccord avec la répression soviétique de l'époque en Hongrie. Lors de ces mêmes Jeux, l'Italie, l'Égypte, l'Irak et le Liban furent absents en raison de la crise de Suez. En 1968, 1972 et 1976, de nombreux pays africains boycottent les Jeux afin de protester contre le régime d'apartheid sud africain. L'exclusion de la Nouvelle-Zélande est également réclamée, car son équipe de rugby s'était rendue en Afrique du Sud pour y jouer des matches. À Montréal, 21 pays africains et le Guyana manquent à l'appel. Précisons que le Président Senghor (alors Président d'honneur de la Fédération Mondiale des Cités Unies) avait célébré le jumelage symbolique du village olympique avec toutes les villes du monde pour en faire un village de paix et de fraternité, 4 ans après l'assassinat des athlètes Israéliens dans le village olympique de Munich. Il avait souhaité que la politique soit exclue des JO, c'est pourquoi le Sénégal et la Côte d'Ivoire sont restés et ont participé aux JO de Montréal. C'est aussi lors de ces Jeux que pour la première fois des athlètes ont été reçus chez l'habitant et que le soir ils étaient célébrés par les municipalités du Québec - fait unique dans l'histoire des jeux olympiques. En 1972, lors des Jeux olympiques de Munich, un commando de terroristes palestiniens prit en otage onze membres de la délégation israélienne dans le village olympique et les assassina. Depuis ce crime, les polices des pays occidentaux comprennent des sections antiterroristes très pointues. De plus, la sécurité est renforcée autour des grands événements comme les jeux olympiques. Le village olympique est parfois comparé à un bunker. Article détaillé : Prise d'otages des Jeux olympiques de Munich. En 1980, les États-Unis et 64 autres délégations boycottent les Jeux de Moscou en raison de l'intervention soviétique en Afghanistan. La France ou encore le Royaume-Uni ne sont pas solidarisés à ce mouvement et se rendent à Moscou avec quatorze autres nations occidentales. Le Comité olympique américain a tenté de passer outre l'ordre de boycott donné par la Maison Blanche. Il fallut que le président américain menace les athlètes d'interdiction de sortie de territoire pour faire plier l'USOC. En réplique à ce boycott, l'URSS et 14 de ses pays satellites boycottent les Jeux de Los Angeles quatre ans plus tard sous prétexte que la sécurité des délégations n'était pas garantie et à cause de l'installation de fusées Pershing américaines en Europe de l'Ouest. La Roumanie se distingua du bloc de l'Est en se rendant à Los Angeles. En 1988, Cuba, l'Éthiopie et le Nicaragua boycottent les Jeux de Séoul pour protester contre la mise à l'écart de la Corée du Nord dans l'organisation des Jeux. En 1996, lors des Jeux olympiques d'Atlanta, une bombe explose sur la place principale de la ville, tuant deux personnes et en blessant cent onze. Un mouvement de protestation, mené par Reporters sans frontières, tente de convaincre le plus de pays possible de boycotter la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin en 2008 pour protester contre le bafouement des droits de l'homme en République populaire de Chine. Ce mouvement de protestation se manifesta particulièrement durant le passage de la flamme olympique, notamment à Paris. Notes et références (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article de Wikipédia en anglais intitulé « Olympic Games » (voir la liste des auteurs). ↑ Le film Les Chariots de feu, de Hudson, montre entre autres choses une controverse sur le fait qu'un athlète soit qualifiable aux Jeux olympiques de 1924 s'il a fait appel pour son entraînement à un professionnel ↑ http://www.lemonde.fr/sport/article/2011/12/05/soupconne-de-corruption-havelange-demissionne-du-cio_1613676_3242.html [archive] ↑ http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/14/il-faut-repenser-un-modele-olympique-menace-par-l-affairisme-et-les-mafias_1745995_3232.html [archive] ↑ George Grote, « Jeux olympiques et jeux panhelléniques dans la Grèce Antique [archive] », dans L'Encyclopédie de L'Agora (1er avril 2012) ↑ (de) Joachim Ebert, « Zum Pentathlon der Antike : Untersuchungen über das System der Siegeremittlung und die Ausführung des Halterensprunges », Abhandlungen der Sächsischen Akademie der Wissenschaften zu Leipzig, Philologisch-Historische Klasse, Berlin, Akademie-Verlag, vol. 56, no 1,‎ 1963 Traduction française : Joachim Ebert, Sur le pentathlon de l'Antiquité, La méthode de désigner le vainqueur et la façon de sauter [archive], sur le site de la Fondation LA84. ↑ Wolfgang Decker et Jean-Paul Thuillier, Le sport dans l'Antiquité (Paris, Picard/Antiqua, 2004, p. 97) ↑ Revue Les Cahiers de l'histoire, « Les olympiades de la mythologie à 1912 », revue éditée à Paris, no 78, septembre 1968, p. 16. ↑ Decker et Thuillier, op. cit., p. 85-87 (chapitre : la proclamation de la fête et la trêve). ↑ Violaine Vanoyeke, La naissance des Jeux olympiques et le sport dans l'Antiquité, Paris, Les Belles Lettres, 1992, chapitre « Le professionnalisme sportif antique », p. 78-80, (ISBN 978-2-251-33812-5). ↑ Les Cahiers de l'histoire, op. cit., p. 31. ↑ Jean-Pierre Augustin, Pascal Gillon, L'Olympisme : Bilan et enjeux géopolitiques, Armand Colin,‎ 2004, p. 1968 ↑ Jacques Thibault, Sport et éducation physique 1870-1970 : L'influence du mouvement sportif sur l'évolution de l'éducation physique dans l'enseignement secondaire français. Étude historique et critique, Vrin,‎ 1987, p. 45 ↑ Jean-Pierre Augustin, op. cité, p. 1969 ↑ Sébastien Nadot, Les Jeux olympiques : cette chevalerie moderne, in : Les Jeux olympiques, Fierté nationale et enjeu mondial, éd. Atlantica, C. Boli (dir.), 2008. ↑ La disqualification rétrocative de Jim Thorpe des Jeux olympiques d'été de 1912 est révélatrice à cet égard ↑ Patrick Clastres, « Londres 2012. Pourquoi la course à la performance mène les JO droit dans le mur » [archive], sur Nouvel Obs,‎ 30 juillet 2012 ↑ Monique de Saint Martin, L'Espace de la noblesse, Éditions Métailié,‎ 1993, p. 255 ↑ Maurice Sartre, « Les athlètes couraient aussi pour l'argent... », Les collections de l'Histoire, no 20, juillet-septembre 2008, p. 40. ↑ Pas opposé à la pratique sportive féminine (sa sœur et sa mère sont écuyère, escrimeuse), Pierre de Coubertin refuse que les femmes se produisent en public et considère qu'il « est indécent que les spectateurs soient exposés au risque de voir le corps d'une femme brisé devant leurs yeux. En plus, peu importe la force de la sportive, son organisme n'est pas fait pour supporter certains chocs. » Source : (en) Pierre de Coubertin, « France on the wrong track », American Monthly Review of Reviews, vol. 23, no 4,‎ avril 1901, p. 449 ↑ Mathieu Méranville, Sport, malédiction des Noirs ?, Calmann-Lévy,‎ 2007, 288 p. ↑ Thierry Terret, Histoire du sport féminin, Éditions L'Harmattan,‎ 1996, p. 172 ↑ (en) « History of the Paralympics » [archive], BBC Sport,‎ 4 septembre 2008 (consulté le 2 février 2009) ↑ (en) « Rogge wants Youth Olympic Games » [archive], BBC Sport,‎ 19 mars 2007 (consulté le 2 février 2009) ↑ (en) John Rice, « IOC approves Youth Olympics; first set for 2010 », USA Today, The Associated Press,‎ 5 juillet 2007 (lire en ligne [archive]) ↑ « Innsbruck is the host city for the first Winter Youth Olympic Games » [archive], The Vancouver Organizing Committee for the 2010 Olympic and Paralympic Winter Games,‎ 12 décembre 2008 (consulté le 30 mars 2009) ↑ « IOC to Introduce Youth Olympic Games in 2010 » [archive], CRIenglish.com,‎ 25 avril 2007 (consulté le 29 janvier 2009) ↑ (en) « IOC session: A "go" for Youth Olympic Games » [archive], Comité International Olympique,‎ 5 juillet 2007 (consulté le 2 février 2009) ↑ (en) « No kidding: Teens to get Youth Olympic Games » [archive], USA Today (consulté le 27 août 2008) ↑ (en) Vicky Michaelis, « IOC votes to start Youth Olympics in 2010 » [archive], USA Today,‎ 5 juillet 2007 (consulté le 2 février 2009) ↑ « The Olympic Movement » [archive], International Olympic Committee (consulté le 2 mai 2009) ↑ « Roles and responsibilities during the Olympic Games » [archive], International Olympic Committee,‎ février 2008 (consulté le 2 mai 2009), p. 1-2 ↑ « For the Good of the Athletes » [archive], The Beijing Organizing Committee for the Games of the XXIX Olympiad,‎ 31 octobre 2007 (consulté le 4 février 2009) ↑ Olympic Charter (2007), Rule 23, p. 51. ↑ Maraniss (2008), pp. 52-60 ↑ Maraniss (2008), pp. 60-69 ↑ (en) « Samaranch Defends Nominating Son for IOC Post » [archive], CBC Sports,‎ 18 mai 2001 (consulté le 4 février 2009) ↑ (en) Alan Riding, « Olympics:Barcelona Profile; Samaranch, Under the Gun Shoots Back », New York Times,‎ 30 juin 1992 (lire en ligne [archive]) ↑ (en) Alan Abrahamson, « Judge Drops Olympic Bid Case », Los Angeles Times,‎ 6 décembre 2003 (lire en ligne [archive]) ↑ (en) Rowlatt Justin, « Buying the Games », BBC,‎ 2004 (lire en ligne [archive]) ↑ (en) Lynn Zinser, « London Wins 2012 Olympics New York Lags », The New York Times,‎ 7 juillet 2005 (lire en ligne [archive]) ↑ (en) « Paris Mayor Slams London Tactics », Sportinglife.com,‎ 2005 (lire en ligne [archive]) ↑ (en) Howard Berkes, « How Turin got the Games » [archive], National Public Radio,‎ 7 février 2006 (consulté le 4 février 2009) ↑ « The International Olympic Committee » [archive] (consulté le 3 juin 2013) ↑ « Olympic Games » [archive] (consulté le 3 juin 2013) ↑ « The Olympic Museum » [archive] (consulté le 3 juin 2013) ↑ « Britain may aim for third in 2012 » [archive] (consulté le 3 juin 2013) ↑ a, b, c, d et e Cooper-Chen (2005), p. 231 ↑ a, b, c, d et e « Issues of the Olympic Games » [archive], Olympic Primer, LA84 Foundation of Los Angeles (consulté le 30 mars 2009) ↑ a, b et c Buchanon & Mallon (2006), p. ci ↑ a et b Findling & Pelle (2000), p. 209 ↑ a, b et c Slack (2004), p. 194 ↑ [PDF]Olympic Marketing Fact File [archive] Document 2012 du CIO ↑ « Berlin 1936 » [archive], International Olympic Committee (consulté le 31 mars 2009) ↑ « Cortina d'Ampezzo » [archive], International Olympic Committee (consulté le 31 mars 2009) ↑ a, b et c Slack (2004), p. 192 ↑ Hiroko Tabuchi, « JO : Tokyo se rêve en ville du futur », in The New York Times, supplément du Figaro distribué le 10 décembre 2013, page 5. ↑ Gershon (2000), p. 17 ↑ Whannel, G. 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Les Jeux et l'Histoire (Athènes, 1896-Londres,2012), Encyclopædia Universalis, 2012 Violaine Vanoeke, La naissance des Jeux Olympiques et le sport dans l'Antiquité, Paris, Les Belles Lettres, 1992 Alain Arvin-Bérod, Les enfants d'Olympie (1796-1896), Paris, Cerf, 1996 Coll., Les Jeux Olympiques d'Athènes à Athènes (1896-2004), Paris, Calmann-Lévy, 2004 H Charpentier et E Boissonnade, 100 ans de Jeux Olympiques, Paris, France-Empire, 1996 D Costelle et E Berlioux, Histoire des Jeux Olympiques, Paris, Larousse, 1980 Raymond Marcillac, Les champions Olympiques, Paris, Fernand Nathan, 1967 Sébastien Nadot, Les Jeux olympiques : cette chevalerie moderne, Les Jeux olympiques. Fierté nationale et enjeu mondial, éd. Atlantica, dir. C. Boli, 2008. Lire en ligne (page 16 du PDF) R Pointu, Les Marathons olympiques, Paris, Calmann-Lévy, 2003 Les Cahiers de l'histoire, Revue éditée à Paris, no 78, septembre 1968, « Les olympiades de la mythologie à 1912 » Les Collections de l'Histoire, Revue éditée à Paris, no 40, juillet-septembre 2008, « Les Jeux olympiques d'Athènes à Pékin ». Philippe Chollet, Dicolympique, Éditions Atlantica, 2009. Mustapha Kessous, Les 100 histoires des Jeux Olympiques, PUF, coll. « Que sais-je ? »,‎ 2012, 128 p. (ISBN 978-2-13-060629-1) Articles connexes Dopage aux Jeux olympiques Classement mondial des grandes nations du sport Record olympique Trêve olympique Liens externes Site officiel du Comité international olympique Comité national olympique et sportif français Le lexique officiel des sports olympiques et paralympiques

définition

Rhétorique Selon les Définitions du pseudo-Platon, la définition est la « proposition comportant différence spécifique et genre ». Aristote, dans le Topiques, définit le mot comme « formule qui exprime l'essentiel de l'essence d'un sujet »1,2 Mathématiques En mathématiques, on parle de délimitation précise d'un concept dans un cadre plus général en utilisant d'autres concepts. Vocabulaire Une définition est une formule qui indique la signification d'un terme. Une définition pose une équivalence entre un terme (signifiant) et un sens (signifié). Elle autorise à remplacer le second par le premier et revêt ainsi une utilité pratique. Elle est également le résultat d'une opération, et introduit donc le temps (le sens défini est fini, passé, en-soi), ainsi qu'un acteur (souvent implicite). La définition s'inscrit dans l'ordre de la dénotation, mais un terme connote également des sens, et ce sans faire explicitement appel au temps ou à un acteur. Il le fait grâce à une structure externe de l'espace des signifiants, mais il existe également une structure interne qui s'exprime à travers l'étymologie. Le concept de définition ne s'impose pas de lui-même, c'est un outil utile, mais pas indifférent : il s'inscrit dans une totalité structurée. Il implique et il indique des choix : Quels acteurs sert-elle ? La définition établit une frontière entre le mot défini, et les mots utilisés pour l'expliciter. Elle établit ainsi une structure ordonnée, une arborescence par niveaux entre des classes de mots. On voit bien que cette structure est pourtant locale, que cet ordre ne se conserve pas si on déroule la structure de proche en proche. La problématique de définir la définition Selon Lalande dans son Dictionnaire critique, « Une définition est la détermination des limites de l'extension d'un concept » Plus profondément, la définition expose en un discours articulé (composé au minimum de deux mots) la compréhension d'un concept. Dire qu'un animal est un vivant doué de connaissance sensible, par exemple, c'est articuler entre elles deux notions (vivant et doué de connaissance sensible) qui entrent dans la constitution et qui permettent de saisir la nature d'une troisième (animal). Il y a évidemment un cercle à définir c'est bien le concept de définition : la tentative même suppose le problème résolu, et semble nier l'intérêt de la démarche (pourquoi définir définition si par là-même on suppose la définition connue ?). C'est ce que la philosophie anglo-saxonne appelle un point aveugle de la raison. Ainsi la définition proposée ci-dessus du mot définition emploie elle-même d'autres mots, dont on suppose qu'ils ont eux-mêmes une définition. Mais le problème est d'abord celui du sens : comment peut-on appréhender le sens des mots ? La réponse varie considérablement d'un auteur à l'autre. Par exemple, pour Platon, le sens est immuable, et il sert de fondement à notre connaissance ; pour Quine, en revanche, le sens est indéterminé, et dépend toujours d'un ensemble de théories et de concepts. Le problème concerne ainsi la théorie de la connaissance et de la référence. Dans l'exemple cité, l'auteur subordonne la définition au concept, à son extension et à sa détermination. Le paradoxe créé, demandera-t-on, n'est-il pas un mouvement dialectique de la pensée ? Sans doute, si cette pensée est action, et revendiquée en tant que telle, mais non pas si elle est résultat. Une vérité immanente qui contiendrait des paradoxes n'est qu'une négation de la raison, une base pour le réenchantement du monde que dénonce Max Weber. Mais une dénonciation s'appuie sans doute elle-même sur une vérité immanente, à moins de prétendre à une perspective transcendante. On peut alors en venir à une forme de relativisme (cf. scepticisme ou post-modernisme), à défaut de trouver une rationalité minimale qui nous assure que les mots que nous utilisons ont un sens et donc une définition. La question est de savoir pour quel sens du mot « définition » un discours est sensé. Définition classique dite scolastique ou par la genre prochain et la différence spécifique La définition (definitio) est l'expression énonçant l'équivalence d'un défini (definiendum) et de son définissant (definiens). Le défini et le définissant doivent avoir la même extension. Le définissant est l'espèce (species) dont relève le défini. L'espèce est énoncée par le genre prochain et la différence spécifique (per genus proximus et differentiam specificam). La différence spécifique (differentia specifica) est le caractère qui distingue une espèce des autres espèces d'un même genre. Conceptions de la définition L'inventeur de la définition serait, selon Aristote, Socrate. Socrate cherche en effet ce qui fait qu'une chose est telle qu'elle est : par exemple, dans l'Hippias majeur, pourquoi cette chose belle est-elle belle ? Il y aurait ainsi un caractère commun aux choses belles, une essence, dont la formulation est la définition. Cependant, le point de départ de Socrate est existentiel : il s'agit de prendre conscience de ce que nous disons et de ce que nous faisons quand nous suivons des conceptions morales ou scientifiques. La définition permet de mettre à l'épreuve notre prétendu savoir, surtout quand Socrate montre à ses interlocuteurs qu'ils ne savent pas produire une définition cohérente de ce qu'ils pensent : ils ne pensent donc rien de défini, rien qui n'ait une extension précise et bien déterminée. Dans le meilleur des cas, ce sont des ignorants, dans le pire des imposteurs. Les problèmes liés à la définition (en particulier le problème du paradoxe donné plus haut) ont été des motivations dans la recherche pour tous les philosophes. En effet, l'analyse des concepts et de ce que l'on veut dire, la recherche de l'extension des concepts que nous utilisons, est l'un des aspects majeurs de la philosophie, de Platon et Aristote à Locke, Hume et toute la philosophie anglo-saxonne notamment. Logique En logique, une définition est un énoncé qui introduit un symbole appelé terme dénotant le même objet qu'un autre symbole, ou associé à une suite appelée assemblage, de symboles dont la signification est déjà connue. Certains symboles comme ceux de l'existence, l'appartenance, la négation etc. qui ne peuvent être définis, sont grossièrement introduits en faisant appel à des mots du langage naturel et à l'idée intuitive que l'homme peut en avoir. Ces termes primitifs appartiennent au « domaine intuitif de base ». (Concept des mots non définis utilisé par Alfred Korzybski) En mathématiques, une définition est un énoncé écrit en langage naturel ou en langage formel (de la logique), qui introduit un nouveau mot ou symbole associé à un objet abstrait décrit par un assemblage d'autres mots ou symboles dont le sens a déjà été précisé. L'idée que nous avons de l'objet ainsi défini, s'appelle une notion mathématique. Ces mots ou symboles sont des « abréviations », destinées à représenter de tels assemblages de lettres et de symboles. Ces abréviations permettent à un mathématicien d'utiliser l'objet mathématique ainsi construit sans avoir à l'esprit sa définition complète et détaillée. Dans la pratique, les abréviations sont des lettres alphabétiques, des signes ou des mots ordinaires, par exemple : π représente un nombre e représente l'exponentielle de 1 « point » et « droite » sont des objets géométriques Les signes + et × sont des « lois » Il serait possible d'écrire toutes les mathématiques uniquement en langage formel, mais cela rendrait leur utilisation difficile et d'après Roger Godement, un nombre aussi simple que 1 nécessiterait un assemblage d'environ dix mille symboles[réf. nécessaire][citation nécessaire]. Donnons maintenant quelques exemples de définitions : Soit A un nombre entier positif. Posons B=A. Nous définissons B comme étant le même nombre représenté par A. Soit D et D' deux droites non parallèles. Soit I le point d'intersection de D et D'. Nous définissons le point I et nous sommes supposés connaître ce que sont une droite, le parallélisme et un point d'intersection. Un nombre entier naturel est dit premier s'il est différent de 1 et s'il n'admet comme diviseurs que 1 et lui-même. Une définition n'est pas un théorème, elle donne simplement une dénomination à des objets mathématiques mais ne décrit pas de règles d'utilisation de ces objets ou de propriétés vérifiées par ces objets (autres que celles qui le définissent). Lorsque nous définissons un objet, nous utilisons en général un « si » qui signifie « si par définition », « quand » ou « lorsque », comme dans la définition suivante : Un nombre entier relatif n est pair si ∃k ∈ ℤ, n = 2k. Certains utilisent maladroitement un « si et seulement si » à la place du « si », mais cela n'a pas de sens, puisqu'ils écrivent dans ce cas une équivalence entre un terme qui n'est pas une proposition qui, de plus, n'est pas encore défini et une proposition. Si la définition d'un objet donné suppose qu'une proposition P soit vérifiée, alors l'affirmation « par définition » ou « en vertu de la définition » la proposition P est vérifiée signifie que nous utilisons la proposition P intrinsèque à l'objet. Considérons la définition suivante : Définition : Un carré est un quadrilatère dont les côtés sont de même longueur et dont les angles sont droits. Il est évident que tous les côtés d'un carré sont de longueur égale parce que cette propriété fait partie de la définition. Nous pouvons dire dans ce cas « par définition », un carré a tous ses côtés d'égale longueur. Si un même objet mathématique (ou « être mathématique ») reçoit plusieurs définitions et que toutes les propriétés de l'une d'entre elles sont équivalentes à celles des autres, alors ces définitions sont dites équivalentes. Une définition n'a de sens que dans le cadre d'une théorie mathématique donnée et par exemple il est impossible de considérer une fonction dérivable définie sur l'ensemble des entiers naturels à valeurs dans ℝ. Dans un exposé mathématique, il arrive qu'une définition « intuitive » soit donnée avant la définition mathématique ; son rôle est de mettre en évidence les motivations d'une telle définition. Par exemple, des définitions de dictionnaire: explication d'un mot. Notes et références ↑ 101 b-102 ↑ Pellegrin 2014, p. 301 Bibliographie (fr) Pierre Pellegrin (dir.), Aristote : Œuvres complètes, Éditions Flammarion,‎ 2014, 2923 p. (ISBN 978-2081273160) Richard Bodeüs (dir.), Aristote : Œuvres. Éthiques, Politique, Rhétorique, Poétique, Métaphysique, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade »,‎ 2014 (ISBN 9782070113590, présentation en ligne) Fritz Reinhardt et Heinrich Soeder, Atlas des Mathématiques, Paris, Fayard, coll. « La Pochotèque »,‎ 2011 (1re éd. 1974) (ISBN 978-2-253-13013-0), p. 21 Luc Brisson (trad. du français), Définitions, Éditions Gallimard,‎ 2008 (1re éd. 2006) (ISBN 978-2-0812-1810-9) Voir aussi Signe Sens Platon Aristote Histoire des définitions de la philosophie Théorie du prototype Liens externes Définition sur reverso [masquer] v · m Logique Domaines académiques Argumentation · Axiologie · Esprit critique · Philosophie · Histoire de la logique · Logique mathématique · Mathématique · Métamathématique · Théorie des modèles · Philosophie de la logique · Philosophie des mathématiques · Théorie des ensembles · Théorie de la démonstration Concepts fondamentaux Abduction · Synthétique · A priori · Déduction · Définition · Description · Implication · Inférence · Induction · Sens · Paradoxe · Mondes possibles · Présupposition · Probabilité · Raison · Référence · Sémantique · Syllogisme · Vérité · Valeur de vérité · Valide Esprit critique et logique informelle Affirmation · Analyse · Ambiguïté · Conclusion · Crédibilité · Évidence · Explication · Sophisme · Opinion · Parcimonie · Prémisse · Propagande · Prudence · Rhétorique Théories de la déduction Constructivisme · Atomisme logique · Logicisme · Nominalisme · Pragmatisme · Réalisme Métalogique et métamathématique Théorème de Cantor · Thèse de Church · Fondements des mathématiques · Théorème de complétude de Gödel · Théorème d'incomplétude de Gödel · Complétude · Décidabilité · Théorème de Löwenheim-Skolem Logique mathématique Logique traditionnelle · Calcul des propositions · Algèbre de Boole · Prédicat · Théorie des ensembles · Théorie des modèles · Théorie de la démonstration · Théorie de la calculabilité Logique non classique Logique modale · Intuitionnisme · Logique floue · Logiques sous structurelles · Logique paracohérente · Logique de description · Logique non monotone Logiciens Aristote · Avicenne · Averroès · Bain · Barwise · Bernays · Boole · Cantor · Carnap · Church · Chrysippe de Soles · Curry · De Morgan · Frege · Gentzen · Gödel · Hilbert · Kleene · Kripke · Leibniz · Löwenheim · Peano · Peirce · Putnam · Quine · Russell · Schröder · Scot · Skolem · Smullyan · Tarski · Turing · Whitehead · Guillaume d'Ockham · Wittgenstein · Zermelo

coupe du monde de football

La Coupe du monde de football ou Coupe du monde de la FIFAnote 3 est une compétition internationale de football qui se déroule ordinairement tous les quatre ans. Cette compétition, créée en 1928 en France, sous l'impulsion de Jules Rimet alors président de la FIFA, est ouverte à toutes les fédérations reconnues par la Fédération internationale de football association (FIFA). La première édition se déroule en 1930 en Uruguay, dont l'équipe nationale sort vainqueur. À l'exception de la Coupe du monde de 1930, la compétition n'est accessible qu'après une phase de qualification. Organisée par les confédérations continentales, cette phase préliminaire permet aux meilleures sélections de chaque continent de se qualifier pour la phase finale qui se déroule dans un pays organisateur. Le format actuel de la phase finale fait s'affronter trente-deux équipes nationales masculines pendant une période d'environ un mois. Seules huit nations ont remporté la Coupe du monde. Le Brésil, seule équipe à avoir disputé toutes les phases finales de compétition, détient le record d'éditions remportées avec cinq succès. Il est par ailleurs l'unique détenteur du Trophée Jules Rimet, mis en jeu à partir de 1930 et qu'il a définitivement conservé à l'issue de sa 3e victoire dans la compétition en 1970 avec Pelé, le seul joueur triple champion du monde de l'histoire. L'Italie et l'Allemagne comptent quatre trophées. L'équipe vainqueur de la première édition, l'Uruguay, gagne deux fois l'épreuve tout comme l'Argentine, autre pays d'Amérique du Sud. Enfin, la France, l'Angleterre et l'Espagne, remportent chacune une Coupe du monde. Le pays organisateur de la Coupe du monde de football est désigné par la FIFA. Toutes les nations peuvent postuler pour l'accueillir, et sont jugées sur leur capacité à organiser l'épreuve. Le pays organisateur est automatiquement qualifié pour la compétition. La vingtième édition de la Coupe du monde se déroule au Brésil du 12 juin au 13 juillet 2014. Les éditions suivantes auront lieu en Russie en 2018 puis au Qatar en 2022. La Coupe du monde de la FIFA est l'évènement sportif le plus regardé dans le monde avec les Jeux olympiques et la Coupe du monde de cricket1. Économiquement, la compétition a des effets positifs sur la croissance de certains secteurs d'activité et sur le développement du pays organisateur. Des infrastructures, notamment sportives (stades), sont construites ou rénovées à cette occasion. La Coupe du monde de football a un aspect politique. Bien que véhiculant des valeurs de paix et d'universalité, la compétition peut être également l'occasion de bagarres générales, de violences autour des rencontres, voire l'élément déclencheur de guerre entre pays. De nombreux forfaits et boycotts émaillent l'histoire de la compétition pour des raisons politiques. Il existe des opposants à la Coupe du monde. L'évènement mondial est présent dans la culture populaire, sujet de nombreux films et documentaires, et est l'occasion de créer des chansons ou hymnes nationaux. Des jeux vidéo ou encore des albums d'étiquettes de joueurs sont mis en vente avant la Coupe du monde. Sommaire 1 Historique 1.1 Origine de la compétition 1.2 Première Coupe du monde (1930) 1.3 Épreuves européennes d'avant-guerre et victoires italiennes (1934-1938) 1.4 Interruption et retour de la compétition (1942-1950) 1.5 « Le Miracle de Berne » (1954) 1.6 Le Brésil de Pelé et Garrincha victorieux (1958-1962-1970) 1.7 Victoires des pays hôtes (1966-1974-1978) 1.8 Troisième sacre italien (1982) 1.9 Sacre de l'Argentine de Maradona et revanche allemande (1986-1990) 1.10 Sacres du Brésil et de la France (1994-1998-2002) 1.11 Domination européenne (2006-2014) 2 Palmarès 2.1 Par édition 2.2 Statistiques et records 2.2.1 Nations 2.2.2 Joueurs 2.2.3 Sélectionneurs 2.3 Distinctions individuelles 3 Organisation 3.1 Sélection des pays hôtes 3.2 Format de la compétition 3.2.1 Tour préliminaire 3.2.2 Phase finale 3.2.3 Évolution du règlement 3.3 Cérémonies d'ouverture 3.4 Stades 3.5 Matériel 3.6 Arbitrage 4 Symboles 4.1 Trophée 4.2 Étoile sur le maillot 4.3 Mascottes 5 Aspects socio-économiques 5.1 Coût de la compétition 5.2 Effet sur l'économie 5.3 Effet sur le développement local 5.4 Sources de revenus 5.4.1 Billetterie 5.4.2 Sponsors 5.4.3 Couverture médiatique 5.5 Supporters 6 Aspect politique 6.1 Pacification 6.2 Propagande 6.3 Forfaits 6.4 Violences et oppositions 7 La Coupe du monde dans la culture populaire 8 Notes et références 8.1 Notes 8.2 Références 9 Annexes 9.1 Bibliographie 9.2 Article connexe 9.3 Liens externes Historique Article détaillé : Histoire de la Coupe du monde de football. Origine de la compétition Président de la FIFA, Jules Rimet réussit à convaincre les fédérations nationales de créer la Coupe du monde. Le projet d'organiser une Coupe du monde commence dès la création de la Fédération internationale de football association (FIFA) en 1904. En 1906, la première édition initiée par le dirigeant néerlandais Carl Hirschmann est programmée en Suisse et quatre poules de quatre équipes en guise de premier tour sont mises en place2. Mais lors de la clôture des confirmations d'inscriptions pour les seize sélections invitées, le 31 août 1905, aucune fédération ne confirme sa participation et le projet est enterré. Avec la mise en place d'un tournoi olympique de football à partir de 1908, Hirschmann veut procéder à la reconnaissance de ce tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur. L'idée est validée lors du congrès de la FIFA en 1914, mais la Première Guerre mondiale bloque cette initiative3. Après la Grande Guerre, la FIFA modifie son attitude. Dès son élection à la présidence de la FIFA, Jules Rimet met en effet tout en œuvre, avec Henri Delaunay, pour ne pas reconnaître le tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur, militant pour la mise en place d'une nouvelle compétition. Les Jeux olympiques de 1924 et 1928 permettent d'établir un dialogue constructif entre les formations d'Amérique du Sud et celles du Vieux continent. Le projet de Coupe du monde est adopté par la FIFA lors d'un congrès à Amsterdam le 26 mai 1928 par 25 voix pour et 5 contre et 1 abstentionnote 4,4. L'organisation de la première Coupe du monde est ensuite confiée à l'Uruguay lors du congrès de la FIFA tenu à Barcelone le 18 mai 1929 pour fêter le centenaire de son indépendance mais aussi parce que le pays est double champion olympique en titre5. La cadence des Coupes du monde de football est fixée en alternance avec les Jeux olympiques. À l'époque de la création de la Coupe du monde, presque toutes les équipes présentent les mêmes formations aux Jeux olympiques et en Coupe du monde car elles ont un statut amateur. Cependant la compétition devient rapidement professionnelle. Si le tournoi olympique est réservé aux amateurs, la FIFA reconnait et accepte les équipes qui ont opté pour le professionnalisme. Les objectifs et valeurs divergent, la Coupe du monde est ouverte à tous, amateurs et professionnels6. En hommage à l'action du président de la FIFA, le premier trophée qui reste en usage depuis 1930 se nomme « Coupe Jules-Rimet » depuis le congrès de la FIFA du 25 juillet 1946 à Luxembourg7. Première Coupe du monde (1930) Article détaillé : Coupe du monde de football de 1930. L'équipe d'Uruguay victorieuse de la Coupe du monde 1930 Pour la première édition de la Coupe du monde, la compétition se déroule en Uruguay à Montevideo en 1930. Seulement treize équipes nationales se rencontrent à cette occasion. Seuls quatre pays européens traversent l'océan Atlantique en bateau pour disputer la compétition. La Belgique, la France et la Roumanie prennent un navire nommé « Conte Verde »6. La Yougoslavie quant à elle embarque à bord du « MS Florida ». Les autres pays européens déclinent pour des raisons financières et d'intendance. Jules Rimet est même contraint de procéder à un tour de France pour convaincre autorités, joueurs et employeurs afin que la France ne rate pas ce premier rendez-vous mondial. Tous les autres pays sont américains, il y a deux équipes nord-américaines : les États-Unis et le Mexique, les autres sont sud-américaines. Impressionnantes au cours du tournoi, les équipes d'Argentine et d'Uruguay, toutes deux invaincues, se rencontrent en finale à Montevideo8. Les deux pays voisins sont rivaux et les supporters argentins se déplacent en nombre pour assister à la finale9. Cependant, la Celeste est à domicile ce qui lui donne un avantage conséquent. Le match se joue le 30 juillet 1930 au Stade Centenario. L'Uruguay ouvre le score mais l'Argentine réagit et inscrit deux buts consécutivement pour mener 2-1 à la mi-temps8. La rencontre connait alors un nouveau renversement de situation en deuxième mi-temps. Poussée par ses supporters, l'équipe uruguayenne inscrit finalement trois autres buts en seconde période et gagne la partie sur le score de 4-28. Épreuves européennes d'avant-guerre et victoires italiennes (1934-1938) Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1934 et 1938. L'Italie accueille la deuxième Coupe du monde de l'histoire dans un climat de crise économique et de montée du fascisme dans une partie de l'Europe. Le tenant du titre, l'Uruguay, ne participe pas à la compétition qui regroupe pourtant trente-deux nations, beaucoup plus que lors de la première édition. Un tour préliminaire doit être mis en place pour réduire le nombre d'équipes participant à la phase finale à seize. Entraînée par Vittorio Pozzo10, l'équipe d'Italie reçoit l'Espagne au stade Giovanni Berta en quart de finale. Après une première rencontre âpre, les deux équipes sont à égalité et doivent rejouer le lendemain11. Le violent Luis Monti oblige un joueur espagnol à sortir sur blessure dès le début du match. L'Italie se qualifie grâce à un but de Giuseppe Meazza et rejoint l'Autriche en demi-finale. Meazza offre à nouveau la victoire aux siens. Dans la seconde demi-finale, la Tchécoslovaquie élimine l'Allemagne 3-1. En finale, la Tchécoslovaquie ouvre le score par Antonin Puc devant Benito Mussolini et les nombreux militaires présents dans le stade de Rome12,13. L'Italie arrache la prolongation à cinq minutes de la fin sur un but de Raimundo Orsi et s'impose finalement après prolongation sur un but d'Angelo Schiavio13. L'organisation de la Coupe du monde de la FIFA de 1938 est confiée à la France. Trente-six pays sont engagés dans les éliminatoires auxquels ne participent pas l'Angleterre, l'Uruguay et l'Espagne, cette dernière nation étant ravagée par la guerre civile. Le tour final se joue à quinze équipes, l'Autriche venant d'être annexée par l'Allemagne déclare forfait. En huitièmes de finale, le Brésil et la Pologne offrent un excellent match à Strasbourg au cours duquel les Brésiliens triomphent 6-5 après prolongation grâce notamment à trois buts de Leônidas14. Lors du quart de finale opposant le Brésil à la Tchécoslovaquie, la rencontre se transforme en bataille générale qui se solde par trois expulsions et cinq blessés. Qualifié, le Brésil défie en demi-finale l'Italie en laissant au repos des joueurs cadres comme Leônidas qui a permis à la sélection brésilienne de battre les Tchèques deux jours plus tôt15. Les Italiens se qualifient pour la finale grâce à un succès 2-1. Dans l'autre demi-finale, la Hongrie se qualifie en battant la Suède sur le large score de 5-1. La finale est de nouveau remportée par l'équipe d'Italie, tenante du titre, qui battent les Hongrois en finale sur le score de 4-2 grâce à des doublés de Silvio Piola et Gino Colaussi16,17. L'équipe de Vittorio Pozzo est la première sélection nationale à remporter la compétition deux fois consécutivement. Interruption et retour de la compétition (1942-1950) Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1942 et 1950. En 1939, les fédérations d'Allemagne, du Brésil et d'Argentine sont candidates à l'organisation de la Coupe du monde de football de 1942. Le président de la FIFA Jules Rimet se rend en Amérique du Sud pour évaluer les projets brésilien et argentin. Pendant son séjour à Rio de Janeiro, les troupes allemandes attaquent la Pologne le 1er septembre 1939 et la Seconde Guerre mondiale débute. Les préparatifs pour la Coupe du monde 1942 sont interrompus avant le choix du pays organisateur18. Lors du congrès de Luxembourg du 25 juillet 1946, il est décidé que l'organisation de la quatrième Coupe du monde, en 1950, est confiée au Brésil. Pour la première fois de l'histoire de la compétition, l'Angleterre participe aux éliminatoires, où trente-trois pays sont engagés. À l'inverse, de nombreuses équipes nationales ne participent pas à cette première édition d'après guerre, l'Autriche et la Belgique ne s'inscrivent pas aux éliminatoires, l'Argentine, le Pérou et l'Équateur déclarent forfait. Dans le Maracanã, stade construit pour l'occasion, 150 000 spectateurs se sont réunis pour regarder un match décisif du premier tour entre le Brésil et la Yougoslavie. Grâce à une victoire 2-0, le Brésil se qualifie pour le tour final19. Les Anglais sont battus par les États-Unis sur un but de Joe Gaetjens20, puis à nouveau par l'Espagne quelques jours plus tard. La Suède remporte un match décisif contre l'Italie à São Paulo et se qualifie elle aussi pour le tour final. Le quatrième et dernier groupe est composé de deux équipes, l'Uruguay bat largement la Bolivie sur le score de 8-021. Le tour final est à nouveau une phase de poule, format imposé par l'organisation brésilienne. Les Brésiliens sont impressionnants et réalisent un festival offensif contre la Suède puis l'Espagne pour des victoires 7-1 et 6-1 respectivement22,23. Le buteur brésilien Ademir inscrit neuf buts dans la compétition dont il est le meilleur buteur. L'Uruguay est son principal rival avec un match nul et une victoire. Les deux équipes s'affrontent lors d'un match décisif au Maracanã le 16 juillet 1950 devant près de 200 000 personnes. Le Brésil n'a besoin que d'un match nul alors que l'Uruguay doit gagner pour être déclaré vainqueur de la compétition. La défense uruguayenne contient les offensives brésiliennes et le score est de 0-0 à la mi-temps24. Dès le début de la seconde période, le Brésil marque par Friaça. À la 65e minute, Juan Alberto Schiaffino égalise pour les Uruguayens avant qu'Alcides Ghiggia n'inscrive le but décisif pour l'Uruguay25. Le Brésil perd la Coupe du monde sur ses terres à la plus grande déception des supporters brésiliens26. L'équipe uruguayenne est sacrée championne du monde pour la deuxième fois de l'histoire27. « Le Miracle de Berne » (1954) Fanion de l'équipe de Hongrie de la finale de la Coupe du monde 1954. Article détaillé : Coupe du monde de football de 1954. L'édition 1954 de la Coupe du monde de football, compétition alors appelée Coupe Jules-Rimet, se dispute en Suisse. L'équipe de Hongrie est favorite du tournoi. Aussi appelée le onze d'or hongrois, l'équipe hongroise domine le football mondial et confirme son statut lors des premiers matchs de la compétition en étrillant 9-0 la Corée du Sud et 8-3 la RFA. L'entraîneur allemand décide de mettre au repos une partie de ses joueurs en vue du match d'appui contre la Turquie. Lors de ce dernier, les joueurs allemands l'emportent 7-2 et se qualifient pour les quarts de finale. L'Italie est battue en match d'appui par la Suisse qui se qualifie avec l'Angleterre. Alors que l'Allemagne passe un nouveau tour en battant la Yougoslavie et que l'Uruguay, tenant du titre, élimine l'Angleterre, toutes les lumières sont sur le quart de finale entre le Brésil et la Hongrie, mais aussi sur la Suisse, pays hôte, qui joue l'Autriche, pays frontalier. Alors que la rencontre est à 3-2, Hongrois et Brésiliens commencent à se battre et cela dure jusqu'à l'entrée aux vestiaires des joueurs après trois expulsions28,29 et ce sont les Hongrois qui se qualifient. Dans l'autre match, l'Autriche bat la Suisse sur le score de 7-5 après avoir été menée 3-0. En demi-finale, l'Allemagne se défait de l'Autriche et la Hongrie élimine l'Uruguay à la suite d'un match historique qui se termine en prolongation30. La finale se déroule le 4 juillet 1954 à Berne. La Hongrie mène rapidement 2-0 mais se fait surprendre rapidement avec deux buts allemands. À la stupeur générale, Helmut Rahn inscrit le but décisif pour la RFA qui conclut un match surnommé le « miracle de Berne »31. La compétition est un succès, au total 943 000 spectateurs ont assisté à la compétition dans les tribunes. Sportivement, le bilan est bon et marqué par un festival offensif avec une moyenne de 5,4 buts par match. Le Brésil de Pelé et Garrincha victorieux (1958-1962-1970) Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1958, 1962 et 1970. Djalma Santos, Pelé et Gilmar après leur victoire finale contre la Suède en 1958. La sixième édition de la Coupe du monde, en 1958, se déroule en Suède. L'équipe d'URSS fait son apparition dans la compétition. L'édition est marquée par l'échec de l'Italie à se qualifier pour la phase finale de la compétition. Inattendue, l'équipe de France étonne par son jeu offensif32. La progression des joueurs français est arrêtée en demi-finale par le Brésil sur le score de 5-2 grâce à un triplé du jeune Pelé32. Dans l'autre demi-finale, la Suède, à domicile, se qualifie pour la finale en battant la RFA. En finale de la compétition, le Brésil l'emporte logiquement 5-2 avec deux nouveaux buts de Pelé et deux autres de Vavá33. Avec 13 buts, Just Fontaine est sans conteste le meilleur buteur de la compétition bien aidé par sa complicité avec le meneur de jeu français Raymond Kopa. Quatre années plus tard, la Coupe du monde retourne en Amérique du Sud et s'installe au Chili. Cinquante-six pays participent aux éliminatoires, la France, demi-finaliste de l'édition précédente, ne parvient pas à se qualifier34. On note rapidement une évolution du jeu vers un style plus défensif. Le pays organisateur, le Chili, se hisse jusqu'en demi-finale après avoir éliminé l'Union soviétique en quart de finale. Il est dominé à ce stade par le Brésil de Vavá et Garrincha qui inscrivent deux buts chacun. Dans l'autre demi-finale, la Tchécoslovaquie de Masopust, Ballon d'or en fin d'année, écarte la Yougoslavie 3-1. En finale, les Brésiliens réalisent le doublé en battant les tchèques 3-135. Le Yougoslave Jerkovic finit meilleur buteur de l'épreuve avec cinq buts35 et Garrincha, le dribbleur fou, meilleur joueur en l'absence de Pelé. Après la victoire de l'Angleterre à domicile en 1966, la neuvième Coupe du monde de la FIFA a lieu au Mexique en 1970. Un nombre record de pays s'alignent au coup d'envoi des éliminatoires avec 75 sélections nationales différentes36. Le Portugal, la Hongrie, la France, l'Espagne et même l'Argentine échouent à se qualifier pour la phase finale de l'édition. À l'inverse, Israël et le Maroc s'invitent pour la première fois dans les équipes qualifiées36. La RFA et l'Angleterre s'affrontent en quart de finale : menés 2-0 à vingt minutes de la fin, les Allemands reviennent à égalité puis s'imposent 3-2 après prolongation. En demi-finale, l'équipe allemande affronte l'Italie dans le Stade Azteca, construit pour l'occasion. Après prolongation, l'Italie gagne la partie 4-3 sur un but de Giovanni Rivera alors que Franz Beckenbauer reste presque une heure sur le terrain avec le bras en écharpe à cause d'une clavicule cassée37. En finale, les joueurs italiens s'inclinent 4-1 face au Brésil et son attaque prolifique38. Avec 10 buts, l'attaquant allemand Gerd Müller est meilleur buteur de la compétition. Devant le métronome Gerson, Pelé montre une nouvelle fois son talent avec une tentative de lob de 50 mètres sur Ivo Viktor, un grand pont sur le gardien Ladislao Mazurkiewicz et quatre nouveaux buts dans la compétition39. Il remporte sa troisième Coupe du monde, la troisième du Brésil qui obtient ainsi le droit de garder la Coupe Jules-Rimet. Victoires des pays hôtes (1966-1974-1978) Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1966, 1974 et 1978. Statue représentant les champions du monde anglais de 1966 Geoff Hurst, Martin Peters et Ray Wilson soulevant le capitaine Bobby Moore. La Corée du Nord est la surprise de la Coupe du monde 1966 se déroulant en Angleterre. La sélection asiatique bat en phase de poule l'Italie pour se qualifier en quart de finale. Ils dominent rapidement le Portugal 3-0 avant de perdre pied et d'encaisser cinq buts dont quatre d'Eusébio. À domicile, l'Angleterre est avantagée, d'abord parce qu'elle joue tous ses matchs dans le même stade de Wembley et de plus parce que l'arbitrage lui est favorable. En quart de finale, le capitaine de l'Argentine Antonio Rattín est exclu à la 35e minute contre l'Angleterre, laissant son équipe à 10 contre 1129. Les joueurs anglais s'imposent et se qualifient en finale après un succès 2-1 sur le Portugal grâce à un doublé de Bobby Charlton. En finale, l'Angleterre est opposée à la RFA. Les joueurs anglais encaissent un but rapidement mais égalisent puis prennent l'avantage. À quelques minutes de la fin, la RFA égalise et les deux équipes doivent jouer deux périodes de 15 minutes supplémentaires. À la 100e minute, l'arbitre de la rencontre accorde un but litigieux à Geoffrey Hurst. Hurst marque à nouveau à la dernière minute de la rencontre alors que des supporters sont sur le terrain. L'Angleterre remporte sa première Coupe du monde. Sur cette action, Johan Cruijff provoque un penalty dès la première minute mais la RFA gagne. Après que le Brésil remporte l'épreuve en 1970, la compétition a lieu quatre années plus tard en Allemagne de l'Ouest. Haïti crée la surprise en se qualifiant aux dépens du Mexique. L'Australie fait également ses débuts dans la compétition. Lors du premier tour, la RFA joue la RDA avec pour enjeu la première place du groupe I. Le 22 juin 1974, la RDA bat le pays organisateur 1-0 d'un but de Jürgen Sparwasser40. Non sans difficultés, les Pays-Bas, le Brésil et l'Italie, qui est même menée 1-0 par Haïti, se qualifient également pour la deuxième phase de poule. Lors de ce tour, les Pays-Bas dominent le Brésil lors d'un dernier match décisif alors que la RFA bat la Pologne sur un terrain inondé pour s'adjuger une place en finale. Les Pays-Bas, emmenés par Johan Cruijff, développent un football total. En finale de l'édition, la RFA, à domicile, l'emporte 2-1 contre les Pays-Bas41. Malgré la défaite de son équipe en finale, Cruijff est désigné meilleur joueur de la compétition. Les qualifications de la Coupe du monde 1978 s'annoncent difficiles. La RFA et l'Argentine étant directement qualifiées, il ne reste que 14 places à attribuer entre les 97 équipes jouant les tours préliminaires. Le Brésil, l'Italie et Pays-Bas font également figures de favoris. L'équipe de France se qualifie, contrairement à l'URSS, l'Uruguay, la Yougoslavie et l'Angleterre, une nouvelle fois absente42. L'Iran et la Tunisie sont également présents pour la phase finale se déroulant en Argentine43. La compétition se déroule à nouveau en deux phases de poules. La RFA et les Pays-Bas se retrouvent et font match nul. Bien placée, l'Italie affronte les Pays-Bas pour la place de finaliste du groupe A. Les Néerlandais sortent vainqueurs de la confrontation et se qualifient pour la finale. Alors qu'elle doit battre le Pérou par quatre buts pour se qualifier en lieu et place du Brésil, l'Argentine remporte la rencontre 6-0 et atteint son objectif42,44. Lors de la finale, Mario Kempes ouvre le score peu avant la mi-temps. Dominée par les Pays-Bas, la deuxième mi-temps se conclut par un but de Dick Nanninga pour les joueurs néerlandais à huit minutes de son terme45. À égalité à 1-1, les deux équipes se dirigent vers la prolongation. Lors de celle-ci, les joueurs argentins marquant à deux reprises par Kempes, meilleur joueur et buteur de la compétition46, puis Daniel Bertoni. L'Argentine remporte la compétition à domicile47,48. Troisième sacre italien (1982) Article détaillé : Coupe du monde de football de 1982. Le président de la République italienne Sandro Pertini avec Dino Zoff, Franco Causio et Enzo Bearzot dans l'avion du retour vers Rome avec le trophée de la compétition. La 12e Coupe du monde se déroulant en Espagne voit, pour la première fois, 24 équipes participer à la phase finale. Les Pays-Bas, finaliste de l'édition précédente ne parviennent pas à passer les phases de qualification. Le premier tour est marqué par la victoire historique de la Hongrie sur le Salvador par 10 à 1 et par le non match entre l'Allemagne et l'Autriche qualifiant les deux pays aux dépens de l'Algérie. L'Italie se qualifie de peu après trois matchs nuls en trois rencontres. Après deux tours de poule, les demi-finales opposent quatre équipes européennes. La Pologne, sans son maître à jouer Boniek suspendu, s'incline face à l'Italie sur deux buts de Paolo Rossi. L'autre demi-finale oppose la France et la RFA à Séville. Le match très intense connait de nombreux rebondissements et voit l'Allemagne s'imposer aux tirs au but49,50. En finale, l'Italie s'impose 3 à 1 face à des Allemands marqués physiquement par le match précédent51. L'attaquant italien Paolo Rossi finit meilleur buteur de la compétition52. Sacre de l'Argentine de Maradona et revanche allemande (1986-1990) Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1986 et 1990. Initialement prévue en Colombie, l'édition 1986 de la Coupe du monde se déroule au Mexique. Comme quatre années auparavant, la France est battue en demi-finale de la compétition par la RFA. Les Bleus terminent troisième de l'édition après avoir battu le Brésil en quart de finale dans un match historique terminé par une séance de tirs au but53. La compétition est marquée par la rencontre entre l'Argentine et l'Angleterre en quart de finale. Capitaine de l'équipe argentine, Diego Maradona inscrit à la 51e minute un but de la main. Quatre minutes après le but surnommé plus tard « la main de Dieu », Maradona dribble six joueurs anglais et le gardien Peter Shilton pour inscrire un but historique. Auteur d'un nouveau doublé en demi-finale contre la Belgique, Maradona est élu meilleur joueur du tournoi. Son équipe domine en finale la RFA 3-2 et remporte la Coupe du monde54. Gary Lineker termine meilleur buteur de la compétition avec six buts devant Maradona, Emilio Butragueño et Careca avec cinq buts chacun. Tenant du titre, l'Argentine joue le match d'ouverture de l'édition 1990 contre le Cameroun. Jouée en Italie, la compétition offre une première surprise avec la victoire des Camerounais. Le Cameroun devient même la première nation africaine à se qualifier pour les quarts de finale de la compétition après une victoire sur la Colombie grâce à un doublé de Roger Milla alors âgé de 38 ans. L'équipe camerounaise est éliminée en quart de finale par l'Angleterre après prolongation sur le score de 3-2. Le Brésil et les Pays-Bas éliminés en huitièmes de finale, les deux demi-finales de la compétition sont Italie-Argentine et Angleterre-RFA. La rencontre entre l'Italie et l'Argentine se déroule à Naples, club de Diego Maradona où il est une idole55. Les joueurs italiens ouvrent le score par Salvatore Schillaci. Ils encaissent ensuite leur premier but de la compétition sur une tête de Claudio Caniggia. Les deux équipes vont à la prolongation puis aux tirs au but. Sergio Goycochea arrête les tirs de Roberto Donadoni et Aldo Serena et qualifie l'Argentine pour la finale de la compétition. La deuxième demi-finale doit également se jouer aux penaltys. Stuart Pearce et Chris Waddle manquent leur tentative et permettent à la RFA de prendre une revanche sur la finale de 1966. Franz Beckenbauer est alors sur le banc allemand. Deux joueurs argentins sont expulsés durant la finale qui se conclut par un but décisif d'Andreas Brehme sur penalty à cinq minutes de la fin de la partie56. Après avoir perdu les deux précédentes finales, l'Allemagne remporte son troisième succès dans la compétition au terme d'une finale décevante56. Le capitaine allemand Lothar Matthäus soulève le trophée. Sacres du Brésil et de la France (1994-1998-2002) Articles détaillés : Coupes du monde de football de 1994, 1998 et 2002. Penalty de l'Allemand Lothar Matthäus contre la Bulgarie en quart de finale en 1994 À la suite de la performance du Cameroun, la FIFA décide d'offrir une troisième place qualificative pour le continent africain. La compétition se déroule aux États-Unis. 147 pays participent aux éliminatoires dont ne parviennent pas à sortir l'Angleterre, le Portugal, la France et le Danemark, champion d'Europe en titre. Le début du mondial est marqué par le contrôle antidopage positif de Diego Maradona. Le pays organisateur est éliminé en huitième de finale par le Brésil. Les Brésiliens poursuivent dans la compétition en battant les Pays-Bas puis la Suède, une des surprises du mondial. Également demi-finaliste de la Coupe du monde de 1994, la Bulgarie est l'autre révélation de l'édition57. Qualifiée à la dernière minute aux dépens de la France, la Bulgarie élimine le Mexique et l'Allemagne, tenante du titre. L'équipe bulgare et son attaquant auteur de six buts Hristo Stoitchkov sont éliminés en demi-finale par l'Italie, qualifiée comme dernier meilleur troisième après une défaite contre l'Irlande lors du match d'ouverture. La finale se dispute entre le Brésil et l'Italie au Rose Bowl. Contrairement au reste de la compétition plutôt offensive avec 2,7 buts par match57, la finale est fermée. À la fin du temps réglementaire, le score est toujours 0-0, résultat qui n'évolue pas en prolongation58. La rencontre est la première finale à se décider aux tirs au but58. Les deux premiers tireurs échouent mais ce sont les échecs des Italiens Daniele Massaro et Roberto Baggio qui se révèlent décisifs et permettent aux joueurs brésiliens de devenir champions du monde58. La Coupe du monde de 1998 est la deuxième à se disputer en France, soixante ans après celle de 1938. Les éliminatoires enregistrent une participation record avec 174 pays inscrits. Pour la première fois, les phases finales regroupent 32 équipes. Tenant du titre, le Brésil atteint une nouvelle fois la finale de la Coupe en battant les Pays-Bas aux tirs en but en demi-finale. Après trois victoires en trois matchs dans le groupe C, la France s'impose contre le Paraguay à Lens sur un but en or de Laurent Blanc59. En quart de finale, les Bleus s'imposent aux tirs au but face à l'Italie60. Contre la surprenante équipe de Croatie, l'équipe de France l'emporte 2-1 grâce à un doublé de Lilian Thuram répondant au but du meilleur buteur de la compétition Davor Šuker61. En finale, la France s'impose 3-0 au stade de France grâce à un doublé de Zinédine Zidane et un but d'Emmanuel Petit62. C'est la sixième fois que l'épreuve est remportée par le pays hôte. L'attaquant brésilien Ronaldo est élu meilleur joueur de la compétition. Organisée au Japon et en Corée du Sud, la Coupe du monde de 2002 voit le Brésil s'imposer pour la cinquième fois, signant ainsi la « Penta ». L'adversaire des Brésiliens en finale est l'Allemagne, vainqueur des sud-coréens en demi-finale. Ronaldo, déjà décisif en demi-finale contre la Turquie, inscrit un doublé en finale, les deux seuls buts du match63,64. Il termine meilleur buteur de la compétition avec huit buts. Pays hôte entraîné par Guus Hiddink, la Corée du Sud est la surprise de cette édition. Après avoir battu le Portugal en phase de poule, la Corée du Sud élimine l'Italie en huitièmes de finale sur un but en or de Ahn Jung-hwan puis l'Espagne au tour suivant après séance de tirs au but64. La France, tenante du titre, est éliminée au premier tour de la compétition sans inscrire le moindre but. Également éliminés au premier tour, le Portugal, l'Argentine et le Cameroun sont les autres déceptions du premier mondial asiatique65. Domination européenne (2006-2014) Articles détaillés : Coupe du monde de football de 2006, 2010 et 2014. Zidane frappant un penalty lors du match France - Portugal La Coupe du monde 2006 se déroule en Allemagne. À domicile, la Nationalmannschaft atteint les demi-finales notamment grâce aux 5 buts de Miroslav Klose qui termine meilleur buteur de l'édition. Elle est battue par l'Italie, future nation vainqueur de la compétition. Dans l'autre demi-finale, la France affronte le Portugal. Après un premier tour difficile avec notamment une qualification acquise à la troisième journée, les joueurs français battent l'Espagne puis le Brésil. Le Portugal élimine les Pays-Bas et l'Angleterre. Grâce à un penalty de Zinédine Zidane, la France bat les Portugais et se qualifie pour la finale de la Coupe du monde. Après l'ouverture du score de Zidane d'une panenka, Marco Materazzi égalise d'un but de la tête sur corner. Les deux équipes ne marquent plus et après que Zinedine Zidane, élu meilleur joueur de la compétition, est expulsé pour un coup de tête sur Materazzi, la France et l'Italie se départagent aux tirs au but. Les Italiens inscrivent tous leurs tirs, David Trezeguet rate le sien, l'Italie remporte la compétition. La vuvuzela est omniprésente dans les stades sud-africains. La Coupe du monde 2010 se déroule pour la première fois sur le continent africain, en Afrique du Sud. La phase finale oppose 32 sélections nationales. Tous les précédents vainqueurs de la Coupe du monde sont présents. Championne d'Europe, l'Espagne est favori alors que la Nouvelle-Zélande, le Honduras ou encore la Corée du Nord sont les équipes les moins redoutées. Le premier tour est marqué par plusieurs surprises, les équipes favorites sont tenues en échec ou s'inclinent face à des équipes supposées plus faibles telles l'Angleterre tenue en échec par les États-Unis puis l'Algérie ou l'Espagne, championne d'Europe en titre, qui est battue par la Suisse. Cette édition voit l'élimination des deux finalistes de la précédente édition au premier tour, ce qui est une première. Le pays organisateur, l'Afrique du Sud, est le premier pays hôte à ne pas dépasser le premier tour de la Coupe du monde. Alors que le Brésil et l'Argentine impressionnent, ils sont éliminés au stade des quarts de finale. L'Uruguay atteint les demi-finales de la Coupe du monde après avoir battu le Ghana, troisième équipe africaine à atteindre les quarts de finale, à la suite d'une fin de prolongation houleuse. Les Pays-Bas dominent la dernière nation sud-américaine en demi-finale et retrouvent la finale de la compétition, 32 ans après celle contre l'Argentine. Surpris respectivement par la Serbie et la Suisse en phase de poule, l'Allemagne et l'Espagne se rencontrent dans la deuxième demi-finale. Les Espagnols l'emportent et atteignent pour la première fois la finale d'une Coupe du monde. Pour la deuxième édition consécutive, la finale de la Coupe du monde oppose deux nations européennes, ce qui entraîne à coup sûr une première victoire européenne dans une coupe du monde hors d'Europe. L'Espagne est victorieuse (1-0) sur un but marqué à la 116e minute par Andrés Iniesta, pendant les prolongations. Cette finale est la plus prolifique en termes d'avertissements, avec 14 cartons jaunes donnés par l'arbitre66. La Coupe du monde 2014 se déroule au Brésil pour la deuxième fois de l'histoire de la Coupe du monde. Deux résultats surprises ont lieu lors des phases de groupe, l'Espagne, le tenant du titre, est éliminée dès le premier tour, et le Costa-Rica termine premier du groupe D devant trois anciens vainqueurs du titre mondial, l'Uruguay, l'Italie et l'Angleterre. L'équipe d'Amérique centrale atteint pour la première fois de son histoire les quarts de finale de la compétition où elle est éliminée aux tirs aux buts par les Pays-Bas. Autre sélection à atteindre pour la première fois ce niveau, la Colombie menée par James Rodriguez, meilleur buteur de la compétition avec six buts inscrits, est éliminée à ce stade par le pays organisateur, le Brésil. En demi-finale, les Allemands s'imposent facilement sur le Brésil, sept buts à un, un résultat jamais vu à ce stade de la compétition. C'est la plus lourde défaite du Brésil en Coupe du monde. L'autre demi-finale voit les Argentins battre les Pays-Bas quatre tirs aux buts à deux après un match nul sans buts. Le Brésil connaît, lors de la rencontre pour la troisième place, une nouvelle défaite face aux Pays-Bas sur le score de trois buts à zéro. La finale se déroule au Stade Maracanã de Rio de Janeiro entre l'Allemagne et l'Argentine. L'Allemagne s'impose un but à zéro en prolongations grâce à un but de Mario Götze. L'Allemagne décroche ainsi son quatrième titre, vingt-quatre ans après son dernier trophée. Palmarès Article détaillé : Palmarès des nations à la Coupe du monde de football. Par édition Bilan des finales de Coupe du monde de football67 Année No Vainqueur Finaliste 3e place 4e place Meilleur buteur Organisateur Capitaine vainqueur Sélectionneur vainqueur 1930 1er Drapeau : Uruguay Uruguay Drapeau : Argentine Argentine Drapeau : États-Unis États-Unis68 Drapeau : Royaume de Yougoslavie Yougoslavie Guillermo Stábile Drapeau : Argentine (8) Drapeau de l'Uruguay Uruguay José Nasazzi Alberto Suppici 1934 2e Drapeau : Italie Italie Drapeau : Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie Drapeau : Troisième Reich (1933-1935)Drapeau : Allemagne Allemagne Drapeau : Autriche Autriche Oldřich Nejedlý Drapeau : Tchécoslovaquie (5) Drapeau : Italie Italie Giampiero Combi Vittorio Pozzo 1938 3e Drapeau : Italie Italie (2) Drapeau : Royaume de Hongrie Hongrie Drapeau : États-Unis du Brésil Brésil Drapeau : Suède Suède Leônidas Drapeau : États-Unis du Brésil (7) Drapeau de la France France Giuseppe Meazza Vittorio Pozzo 1950 4e Drapeau : Uruguay Uruguay (2) Drapeau : États-Unis du Brésil Brésilnote 5 Drapeau : Suède Suède Drapeau : Espagne Espagne Ademir Drapeau : États-Unis du Brésil (9) Drapeau : États-Unis du Brésil Brésil Obdulio Varela Juan López 1954 5e Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l'Ouest Drapeau : République populaire de Hongrie Hongrie Drapeau : Autriche Autriche Drapeau : Uruguay Uruguay Sándor Kocsis Drapeau : République populaire de Hongrie (11) Drapeau de la Suisse Suisse Fritz Walter Sepp Herberger 1958 6e Drapeau : États-Unis du Brésil Brésil Drapeau : Suède Suède Drapeau : France France Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l'Ouest Just Fontaine Drapeau : France (13) Drapeau de la Suède Suède Hilderaldo Bellini Vicente Feola 1962 7e Drapeau : États-Unis du Brésil Brésil (2) Drapeau : Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie Drapeau : Chili Chili Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie Garrincha Brésil (4) Vavá Brésil (4) Leonel Sánchez Chili (4) Flórián Albert Drapeau : Hongrie (4) Dražan Jerković Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie (4) Valentin Ivanov Drapeau de l'URSS (4) Drapeau du Chili Chili Mauro Ramos Aymoré Moreira 1966 8e Drapeau : Angleterre Angleterre Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l'Ouest Drapeau : Portugal Portugal Drapeau : URSS Union soviétique Eusébio Drapeau : Portugal (9) Drapeau de l'Angleterre Angleterre Bobby Moore Alf Ramsey 1970 9e Drapeau : Brésil Brésil (3) Drapeau : Italie Italie Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l'Ouest Drapeau : Uruguay Uruguay Gerd Müller Drapeau : République fédérale d'Allemagne (10) Drapeau du Mexique Mexique Carlos Alberto Torres Mário Zagallo 1974 10e Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l'Ouest (2) Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas Drapeau : Pologne Pologne Drapeau : Brésil Brésil Grzegorz Lato Drapeau : Pologne (7) Drapeau : République fédérale d'Allemagne RFA Franz Beckenbauer Helmut Schön 1978 11e Drapeau : Argentine Argentine Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas Drapeau : Brésil Brésil Drapeau : Italie Italie Mario Kempes Drapeau : Argentine (6) Drapeau de l'Argentine Argentine Daniel Passarella César Luis Menotti 1982 12e Drapeau : Italie Italie (3) Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l'Ouest Drapeau : Pologne Pologne Drapeau : France France Paolo Rossi Drapeau : Italie (6) Drapeau de l'Espagne Espagne Dino Zoff Enzo Bearzot 1986 13e Drapeau : Argentine Argentine (2) Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l'Ouest Drapeau : France France Drapeau : Belgique Belgique Gary Lineker Drapeau : Angleterre (6) Drapeau du Mexique Mexique (2) Diego Maradona Carlos Bilardo 1990 14e Drapeau : République fédérale d'Allemagne Allemagne de l'Ouest (3) Drapeau : Argentine Argentine Drapeau : Italie Italie Drapeau : Angleterre Angleterre Salvatore Schillaci Drapeau : Italie (6) Drapeau de l'Italie Italie (2) Lothar Matthäus Franz Beckenbauer 1994 15e Drapeau : Brésil Brésil (4) Drapeau : Italie Italie Drapeau : Suède Suède Drapeau : Bulgarie Bulgarie Oleg Salenko Drapeau : Russie (6) Hristo Stoitchkov Drapeau : Bulgarie (6) Drapeau des États-Unis États-Unis Dunga Carlos Alberto Parreira 1998 16e Drapeau : France France Drapeau : Brésil Brésil Drapeau : Croatie Croatie Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas Davor Šuker Drapeau : Croatie (6) Drapeau de la France France (2) Didier Deschamps Aimé Jacquet 2002 17e Drapeau : Brésil Brésil (5) Drapeau : Allemagne Allemagne Drapeau : Turquie Turquie Drapeau : Corée du Sud Corée du Sud Ronaldo Drapeau : Brésil (8) Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud Drapeau du Japon Japon Cafu Luiz Felipe Scolari 2006 18e Drapeau : Italie Italie (4) Drapeau : France France Drapeau : Allemagne Allemagne Drapeau : Portugal Portugal Miroslav Klose Drapeau : Allemagne (5) Drapeau de l'Allemagne Allemagne (2) Fabio Cannavaro Marcello Lippi 2010 19e Drapeau : Espagne Espagne Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas Drapeau : Allemagne Allemagne Drapeau : Uruguay Uruguay Thomas Müller Drapeau : Allemagne (5) David Villa Drapeau : Espagne (5) Wesley Sneijder Drapeau : Pays-Bas (5) Diego Forlán Drapeau : Uruguay (5) Drapeau de l'Afrique du Sud Afrique du Sud Iker Casillas Vicente del Bosque 2014 20e Drapeau : Allemagne Allemagne (4) Drapeau : Argentine Argentine Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas Drapeau : Brésil Brésil James Rodríguez Drapeau : Colombie (6) Drapeau du Brésil Brésil (2) Philipp Lahm Joachim Löw 2018 21e Drapeau de la Russie Russie 2022 22e Drapeau du Qatar Qatar Statistiques et records Article détaillé : Statistiques et records de la Coupe du monde de football. Nations Article détaillé : Apparition des équipes dans la Coupe du monde de football. Deux continents dominent historiquement la Coupe du monde : l'Amérique du Sud et l'Europe. Ils ont remporté toutes les éditions depuis la création en 1930. Les huit vainqueurs différents inscrits au palmarès de la Coupe du monde de la FIFA sont sud-américains ou européens. De plus, entre la victoire du Brésil en 1962 et la victoire de l'Italie en 2006, les équipes européennes et sud-américaines se sont succédé mutuellement au palmarès tous les quatre ans. L'organisation de l'épreuve dans d'autres continents, d'abord en Amérique du Nord (1970, 1986 et 1994), ensuite en Asie (2002) et enfin en Afrique (2010) a mondialisé la compétition qui est aujourd'hui un évènement universel. Meilleure performance des équipes nationales : Vainqueur Finaliste/deuxième Troisième Quatrième Quart de finale (ou phase de poule du second tour en 1974, 1978 ou 1982) Huitième de finale/second tour Premier tour Aucune qualification pour la phase finale Pays organisateurs La carte en encart en haut à droite montre d'anciens pays : URSS, Yougoslavie, Tchécoslovaquie et Allemagne de l'Est. Les records sont détenus principalement par les nations historiques de la compétition. Seule sélection à avoir participé à toutes les phases finales de la Coupe du monde, le Brésil détient le record de victoires dans la compétition en étant le seul quintuple vainqueur (5 victoires). Le Brésil et l'Allemagne sont les seules équipes à avoir gagné la Coupe du monde sur leur propre continent et sur un autre continent que le leur. Le Brésil ne s'est pas imposé à domicile. À l'exclusion de la finale sud-africaine de 2010 ayant mis en scène les équipes d'Espagne et des Pays-Bas, chacun des 19 autres matchs décisifs aura vu la présence d'une au moins des deux nations historiquement les plus titrées des continents européen et sud-américain ; à savoir : les sélections d'Italie (participante en 1934, 1938, 1970, 1982, 1994 et 2006), d'Allemagne (en 1954, 1966, 1974, 1982, 1986, 1990, 2002 et 2014), du Brésil (en 1950, 1958, 1962, 1970, 1994, 1998 et 2002) et d'Argentine (1930, 1978, 1986, 1990 et 2014). Cette tendance s'accroît depuis le dernier tiers du XXe siècle. En effet, à sept reprises, respectivement en 1970, 1982, 1986, 1990, 1994, 2002 et 2014, deux de ces pays "majeurs" se sont rencontrés. Cependant seule l'Allemagne a affronté ses trois opposants. De fait, ces confrontations se sont ainsi déclinées : 3 rencontres Allemagne - Argentine (1986, 1990 et 2014), 1 opposition Allemagne - Italie (1982), une finale Allemagne - Brésil (2002) et 2 parties Brésil - Italie (1970, 1994). Le Brésil (1958, 1962) et l'Italie (1934, 1938) sont les deux seuls pays à avoir gagné deux fois de suite. Avec seulement deux buts encaissés, la France en 1998, la sélection italienne en 2006 et l'équipe d'Espagne en 2010 réalisent la meilleure performance défensive. Pays Titres Drapeau : Brésil Brésil 5 Drapeau : Italie Italie Drapeau : Allemagne Allemagne 4 Drapeau : Argentine Argentine Drapeau : Uruguay Uruguay 2 Drapeau : Angleterre Angleterre Drapeau : France France Drapeau : Espagne Espagne 1 Au terme de la 20e Coupe du monde, l'Allemagnenote 6 est l'équipe ayant disputé le plus grand nombre de finales, 8 au total. L'équipe allemande est la plus régulière dans le dernier carré avec 13 demi-finales. L'Allemagne, alors RFA, inscrit 25 buts lors de sa victoire au mondial 1954, ce qui constitue la meilleure performance d'une équipe victorieuse. Lors de cette édition est aussi établi le record de buts marqués lors d'une phase finale : 27, par l'équipe de Hongrie. Cinq nations ont organisé à deux reprises la Coupe du monde : l'Italie, la France, le Mexique, l'Allemagne et le Brésil. À l'exception du Mexique, chacune a remporté la Coupe du monde au moins une fois. L'Uruguay en 1930, l'Italie en 1934, l'Angleterre en 1966, l'Allemagne en 1974, l'Argentine en 1978 et la France en 1998 sont devenus champions à domicile (soit 6 fois sur 20). Sur les onze finales de Coupe du monde qui se sont déroulées après l'instauration de la règle des tirs au but, deux se sont jouées après les prolongations : celle de 1994 entre le Brésil et l'Italie remportée 3 tirs au but à 2 par le Brésil et celle de 2006 entre l'Italie et la France que les joueurs italiens remportent 5 tirs au but à 3. Lors des qualifications pour une Coupe du monde, l'Espagne est le seul pays à avoir remporté dix matchs sur dix, en 2010. En 1970, le Brésil remporte six rencontres sur six. Respectivement en 1982 et 2010, la RFA et les Pays-Bas ont gagné huit matchs sur huit. En phase de qualifications, le succès le plus large revient à l'Australie, avec sa victoire 31-0 sur les Samoa américaines en 2001, 13 des buts sont marqués par Archie Thompson ce qui constitue le record du nombre de buts marqués dans un match international69,70. La victoire la plus large en phase finale de la Coupe du monde est le succès 10-1 de la Hongrie sur le Salvador le 15 juin 1982 lors du premier match du groupe 3 comptant pour le premier tour. Lors de cette rencontre, le remplaçant László Kiss réalise le triplé le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde en marquant aux 70e, 73e et 78e minutes, le premier coup du chapeau d'un joueur entrant. D'autres matchs se sont soldés par une victoire avec neuf buts d'écart, la démonstration de la Yougoslavie contre le Zaïre le 18 juin 1974 qui se conclut sur un résultat de 9-0 et la victoire sur ce même score de la Hongrie contre la Corée du Sud le 17 juin 1954. Joueurs Pelé marque la Coupe du monde en étant le plus jeune buteur et vainqueur de la Coupe de monde. Le Français Lucien Laurent est le premier buteur de l'histoire de la Coupe du monde en marquant lors du match d'ouverture de la Coupe du monde en Uruguay contre le Mexique71, sur une passe décisive d'Ernest Libérati72,73. Le 1000e but de la compétition est inscrit par le néerlandais Robert Rensenbrink lors d'une défaite des Pays-Bas contre l'Écosse le 11 juin 197874. L'Allemand Miroslav Klose détient le record de buts marqués en Coupe du monde avec 16 buts, suivi du Brésilien Ronaldo (15 buts) et de l'Allemand Gerd Müller qui en compte 1475. Le Français Just Fontaine reste le meilleur buteur sur une seule édition avec 13 buts en 1958. Il n'a pas marqué lors d'une autre édition. Pelé est le cinquième meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde avec 12 buts. Le Russe Oleg Salenko reste le meilleur buteur en un seul match de Coupe du monde avec 5 buts lors du match Russie-Cameroun gagné par la Russie 6-1 en 199476. Lors de ce match, un autre record a été battu par Roger Milla. Il devient le plus vieux buteur de la compétition à 42 ans et 39 jours77,57, il est également le joueur de champ le plus âgé à une phase finale78. En 2014, le gardien colombien Faryd Mondragon devient le joueur le plus âgé à participer à une Coupe du monde à l'âge de 43 ans et 3 jours. Le plus jeune est le Nord-Irlandais Norman Whiteside âgé de 17 ans et 41 jours lors du premier match contre la Yougoslavie de la Coupe du monde 198277. Le joueur qui a remporté le plus grand nombre de victoires en Coupe du monde est le Brésilien Pelé avec trois succès en 1958, 1962 et 1970, il ne dispute cependant pas la finale en 1962. Pelé détient également des records de précocité, il est le plus jeune buteur et vainqueur de la Coupe du monde79. À l'opposé, le gardien de la sélection italienne Dino Zoff est le joueur le plus âgé à avoir remporté la compétition80. Avec 16 buts, Miroslav Klose est le meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde. Les joueurs Antonio Carbajal et Lothar Matthäus sont les seuls joueurs à avoir disputé cinq phases finales de Coupe du monde77. Lothar Matthäus est celui qui a disputé le plus grand nombre de rencontres avec vingt-cinq matchs entre 1982 et 199877. Le Brésilien Cafu est le seul joueur à avoir disputé trois finales de Coupe de monde : vainqueur en 1994, finaliste en 1998 et vainqueur en 2002, cette dernière en tant que capitaine. Luis Monti a disputé deux finales pour deux pays différents. Il perd en 1930 avec l'Argentine et gagne en 1934 avec l'Italie. Les Allemands Fritz et Ottmar Walter puis les Anglais Bobby et Jack Charlton sont les deux seules fratries à avoir été champions du monde dans la même équipe respectivement en 1954 et 1966. Jairzinho est le seul joueur à avoir marqué lors de chaque match d'une phase finale de Coupe du monde, performance qu'il réalise lors de la Coupe du monde 1970 disputée au Mexique et remportée par sa sélection, le Brésil36. Le record du but le plus rapide marqué en phase finale de Coupe du monde est actuellement détenu par le turc Hakan Şükür avec une réalisation inscrite 10,8 secondes après le coup d'envoi81. Ce but est marqué lors du match de la 3e place entre la Turquie et la Corée du Sud lors de la Coupe du monde 2002 remporté 3-2 par la Turquie82. En phase de qualifications, le but le plus rapide est inscrit au bout de 8,3 secondes par le saint-marinais Davide Gualtieri dans un match, contre l'Angleterre, qualificatif à la Coupe du monde 199483. En 1986, José Batista est expulsé par l'arbitre français Joël Quiniou lors du match Uruguay-Écosse après seulement 56 secondes pour un tacle par derrière, carton rouge le plus rapide de la Coupe du monde29,84. Sélectionneurs Mario Zagallo a soulevé la Coupe du monde à quatre reprises Vittorio Pozzo est le sélectionneur le plus titré avec les victoires de l'Italie en 1934 et 1938 Le plus titré des sélectionneurs est Vittorio Pozzo avec les victoires de l'Italie lors des Coupes du monde 1934 et 193810. Le Brésilien Mario Zagallo détient le record global de titres en Coupe du monde. Déjà victorieux en tant que joueur en 1958 et 1962, il remporte la compétition au poste de sélectionneur en 1970 puis comme adjoint en 199485. L'Allemand Franz Beckenbauer est le second à avoir réalisé ce doublé avec sa victoire en 1974 comme joueur et en 1990 comme sélectionneur. Également de nationalité allemande, Helmut Schön est le sélectionneur ayant dirigé le plus de rencontres sur le banc avec vingt-cinq matchs entre 1966 et 1978 pour la RFA. Le brésilien Luiz Felipe Scolari détient lui deux records. Il est invaincu douze rencontres de suite, sept avec le Brésil, avec qui il remporte le titre en 2002, et cinq avec le Portugal en 2006, les onze premières rencontres se concluant par des victoires, c'est la plus longue série de victoires dans le temps réglementaire en Coupe du monde. Le Brésilien Carlos Alberto Parreira est également un sélectionneur historique de la Coupe du monde. Il conduit le Koweït en 1982, les Émirats arabes unis de football en 1990, devient champion du monde avec le Brésil en 1994, puis dirige l'Arabie saoudite quatre ans plus tard. Il revient à la tête de la sélection brésilienne en 2006 et atteint les quarts de finale avant de devenir sélectionneur de l'Afrique du Sud en 2010, pays hôte. Bora Milutinović a lui aussi participé à cinq Coupes du monde avec cinq sélections différentes. Il a dirigé le Mexique en 1986, le Costa Rica en 1990, les États-Unis en 1994, le Nigeria en 1998 et la Chine en 2002. Le sélectionneur le plus jeune est l'Argentin Juan José Tramutola en 1930 à 27 ans et 267 jours, alors que le plus âgé est l'Allemand Otto Rehhagel qui dirige une rencontre depuis le banc à 71 ans et 317 jours pendant la Coupe du monde 2010. Distinctions individuelles Article détaillé : Récompenses de la Coupe du monde de football. À la fin de chaque tournoi de la Coupe du monde, plusieurs trophées sont attribués aux joueurs et aux équipes qui se sont distingués par rapport aux autres dans différents aspects du jeu. En 1938, la FIFA édite une équipe type à la fin de la compétition. L'absence de l'Italien Silvio Piola dans cette équipe type provoque un tel tollé que la FIFA se refuse ensuite de renouveler ce type de désignation. Entre 1982 et 2002, il existe un trophée du but inscrit le plus rapidement récompensé par un chronomètre en or. Actuellement cinq trophées officiels sont décernés86 : le Soulier d'or est décerné depuis 1982 au meilleur buteur ; le Ballon d'or pour le meilleur joueur de la Coupe du monde (premier trophée en 1982) ; le Gant d'or pour le meilleur gardien de but depuis la Coupe du monde de football de 1994 ; le Meilleur jeune joueur est un prix qui récompense le meilleur joueur ayant moins de 21 ans au début de l'année depuis la Coupe du monde de football de 2006 ; le Trophée du Fair-Play de la FIFA pour l'équipe qui fait preuve du plus bel esprit sportif et du meilleur comportement, sur le terrain comme en dehors depuis la Coupe du monde de football de 1978. Organisation Sélection des pays hôtes Article détaillé : Désignation du pays organisateur de la Coupe du monde de football. Pays organisateurs de la compétition : Une fois Deux fois Jamais Lors du congrès de la FIFA tenu à Barcelone le 18 mai 1929, l'organisation de la première Coupe du monde est confiée à l'Uruguay pour fêter le centenaire de son indépendance mais aussi parce que le pays est double champion olympique en titre. Pour la deuxième édition en 1934, l'Italie s'impose comme le pays hôte après avoir apporté les conditions financières nécessaires. La Suède, bien engagée, se retire devant la candidature italienne. La désignation, prévue d'abord en mai 1932 au congrès de Stockholm, est finalement décalée en décembre à la suite des demandes de reports de la compétition. L'Autriche et d'autres pays européens souhaitent en effet repousser la compétition en 1936 à cause du contexte économique marqué par la Grande Dépression87. En 1938, Jules Rimet souhaite que la compétition se déroule dans son pays, la France. L'Argentine et l'Allemagne se présentent également comme candidats à l'organisation. La FIFA se questionne sur la capacité de la France à disposer d'installations suffisantes pour accueillir la compétition88. Finalement, la FIFA donne le 15 août 1936 la responsabilité de la compétition à la France par un vote. Choisi pour accueillir la Coupe du monde 1942 qui a dû être annulée à cause de la Seconde Guerre mondiale, le Brésil est finalement désigné pour organiser la première compétition d'après-guerre en 1950 le 26 juillet 1946 à Luxembourg. Lors de ce même congrès, il est annoncé que la Suisse est l'hôte de la Coupe du monde 1954. Une nouvelle fois sans vote, l'organisation de l'édition 1958 est confiée à la Suède le 23 juin 1950 à Rio de Janeiro, soit près de huit ans avant le début de l'épreuve. Pour la compétition de 1962, trois pays sont candidats à l'organisation : l'Argentine, le Chili et la RFA. L'Allemagne de l'Ouest se retire et la FIFA doit procéder à un vote le 10 juin 1956 à Lisbonne pour désigner dans lequel des deux pays sud-américains la Coupe du monde 1962 se dispute. Le Chili est finalement désigné par 32 voix à 11. Un nouveau vote à un tour a lieu à Rome le 22 août 1960 pour l'édition suivante et l'Angleterre obtient la responsabilité d'être l'hôte de la compétition en 1966. Pour 1970, le congrès de la FIFA continue l'alternance entre l'Europe et l'Amérique du Sud. Il se réunit le 8 octobre 1964 à Tokyo et désigne le Mexique dès le premier tour des votes. Le 6 juillet 1966 à Londres, le Congrès de la FIFA choisit les trois pays hôtes de la compétition suivants. La RFA et l'Espagne sont les seuls candidats pour l'Europe pour les éditions 1974 et 1982, la première revient à la RFA, la seconde à l'Espagne. Battue pour 1962 et 1970, l'Argentine obtient enfin l'organisation de la Coupe du monde en 1978. Le scrutin change alors, un vote du Comité Exécutif de la FIFA remplace les congrès. Choisi en 1974 à Stockholm, la Colombie fait face à des problèmes financiers et doit renoncer en 1982 à accueillir l'épreuve quatre ans plus tard. La candidature mexicaine pour la Coupe du monde 1986 est alors votée à l'unanimité par les membres du comité exécutif. L'Italie est ensuite préférée à l'URSS pour la Coupe du monde 1990. Pour la désignation de l'organisateur de l'édition 1994, un nouveau vote est organisé à Zurich en 1988. Les États-Unis battent le Maroc de trois voix, rompant l'alternance entre l'Europe et l'Amérique du Sud. Le Maroc est une nouvelle fois battu quatre ans plus tard avec le choix de la France pour la compétition de 1998. Le 31 mai 1996, une candidature conjointe du Japon et de la Corée du Sud est proposée et votée à main levée par le Comité Exécutif de la FIFA. La première phase finale ayant lieu en Asie se déroule donc dans ces deux pays en 2002. Cette première candidature conjointe de l'histoire de la Coupe du monde n'est pas concluante et la FIFA semble réticente à une éventuelle nouvelle candidature multiple, sauf si elle est supervisée par un Comité d'organisation unique (ce qui n'avait été le cas en Corée du Sud et au Japon). Après trois tours de vote, l'Allemagne est désignée organisateur de la Coupe du monde 2006 en devançant d'un vote la candidature de l'Afrique du Sud. Cette dernière est désignée pour organiser l'édition suivante aux dépens du Maroc, une nouvelle fois battu. L'Afrique du Sud devient le premier pays africain à accueillir la compétition. Avec le système de rotation de la FIFA, la Coupe du monde 2014 doit être organisé sur le continent sud-américain. Le Brésil est désigné après le retrait des autres candidatures. Le 2 décembre 2010, l'organisation des éditions 2018 et 2022 sont respectivement attribuées à la Russie et au Qatar, ce qui constitue une première pour les deux pays89. Format de la compétition Alors que la première édition ne rassemble que 13 équipes invitées, la mise en place de tours préliminaires s'impose dès 1934 afin de ne retenir que 16 formations parmi les 30 nations inscrites. Ce nombre d'équipes qualifiées en phase finale restera inchangé jusqu'en 1982, où il passera de 16 à 24, puis évoluera encore de 24 à 32, pour l'édition 1998. Dès la seconde édition, même le pays organisateur l'Italie doit participer aux phases qualificatives. En revanche, l'Uruguay décide de ne pas défendre son titre. De 1938 et jusqu'en 2002, les pays tenant du titre et organisateur sont tous les deux qualifiés d'office. Depuis, seul le pays organisateur est retenu pour la phase finale. Ainsi, le Brésil, champion du monde en 2002 doit passer par le tour préliminaire pour participer à la compétition de 2006. Tour préliminaire Article détaillé : Tours préliminaires à la Coupe du monde de football. Depuis la Coupe du monde de 1934, un tournoi de qualification se déroule avant la phase finale du tournoi afin de réduire le nombre d'équipes disputant la compétition dans le pays organisateur de la phase finale. Le tour préliminaire de qualification est divisé entre les six zones continentales de la FIFA (Afrique, Asie, Amérique du Nord, centrale et Caraïbes, Amérique du Sud, Océanie et Europe), chacune représentée par leur confédération. Pour chaque édition, la FIFA décide d'accorder le nombre de places pour chacun des zones continentales. Le système de qualification commence après la tenue de la phase finale du tournoi précédant jusqu'au tirage au sort de la compétition. Les formats de qualification varient selon les confédérations. Il y a également des barrages entre équipes de confédérations. Phase finale La phase finale de la compétition se joue d'abord selon deux systèmes : un système de poules d'où sortent les demi-finalistes en 1930 puis par élimination directe en 1934 et 1938. On sépare les équipes en groupes et les tableaux par tirage au sort. En 1950, les demi-finales et la finale sont même remplacées par une poule finale. De 1954 à 1970, quatre poules de quatre équipes dégagent huit quarts de finalistes. La fin du tournoi se dispute alors par élimination directe. Les éditions 1974 et 1978 se jouent toujours à seize équipes, mais un second tour de poules remplace les quarts de finale et les demi-finales. Avec l'augmentation du nombre d'équipes qualifiées en phase finale, passant de 16 à 24 en 1982, la formule de la compétition comprend désormais 6 poules de quatre équipes au premier tour, suivi du second tour de 4 poules de trois équipes. Demi-finales et finale concluent alors l'épreuve. De 1986 à 1994, la formule comporte 6 poules de quatre équipes au premier tour qui dégagent 16 formations qualifiées en huitièmes de finale. La fin de la compétition se joue désormais par élimination directe. Depuis 1998, 32 équipes participent à la phase finale avec huit poules de 4 équipes au premier tour dégageant 16 équipes qualifiées en huitièmes de finale90. Récapitulatif Années Equipes Poules 1° tour Poules 2° tour Huitièmes Quarts Demies 3°4°Place Finale 1930 13 4 poules de 3 ou 4 : 1° qualifiés. - - - Oui ? Oui 1934 et 1938 16 - - Oui Oui Oui Oui Oui 1950 16 4 poules de 4 : 1° qualifiés. 1 poule de 4 : classement final - - - - - 1954 à 1970 16 4 poules de 4 : 1° et 2° qualifiés. - - Oui Oui Oui Oui 1974 et 1978 16 4 poules de 4 : 1° et 2° qualifiés. 2 poules de 4 : 1° en finale, 2° en petite finale. - - - Oui Oui 1982 24 6 poules de 4 : 1° et 2° qualifiés. 4 poules de 3 : 1° qualifiés. - - Oui Oui Oui 1986 à 1994 24 6 poules de 4 : 1° et 2° qualifiés + 4 meilleurs 3°. - Oui Oui Oui Oui Oui Depuis 1998 32 8 poules de 4 : 1° et 2° qualifiés. - Oui Oui Oui Oui Oui Évolution du règlement Depuis 1930, le règlement de la compétition évolue. Les joueurs portent des numéros sur leur maillot à partir de la Coupe du monde de 1938 disputée en France


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