Julien Sorel

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Quels sont les soubassement doxiques de votre discours ? Que faire si votre auditoire ne les partage pas ?

Afin de répondre à cette question, je vais expliquer ce qu'est la doxa. Elle correspond à tous les éléments de la croyance, elle n'est pas prouvée, elle n'est que vraisemblable. On peut soit partir de la doxa dominante, donc des croyances de ce que les gens pensent en général sur une cause ou soit affronter ces croyances, ou encore l'élargir. Mes soubassement doxiques sont qu'un être tel que Julien Sorel est un être froid, ivre d'ambitieux et manipulateur. Ainsi, je ne suis pas du côté de la doxa dominante. Si mon auditoire ne les partages pas, alors je peux partir de la doxa dominante, puis ensuite peut à peu de manière insinuation argument dans un autre sens, essayer de faire voir les choses d'un autre point de vue. Lorsque je ne suis pas du côté de la doxa dominante, le fait d'utiliser par exemple des arguments relevant du pathos peut aider.

En quoi votre discours relève-t-il de l'argument et non de la démonstration ?

Aristote distinguait deux logiques : celle de la démonstration et celle de l'argumentation. La démonstration est une logique formelle, elle se base sur les sciences dures. Je pars d'une prémisse certaine pour arriver à une conclusion. Le discours démonstratif est un discours qui vise à démontrer une vérité. Alors que l'argumentation, je vais partir de prémisses qui sont vraisemblables pour arriver à une opinion qui n'est pas fixe, mais discutable, il n'y a pas qu'une seule conclusion qui est admise. Mon discours relève clairement de l'argumentation car je pars de prémisses qui sont vraisemblables et que je déduis de certains faits, mes déductions peuvent d'ailleurs être elles-mêmes discutables. D'autant plus que je défend Julien Sorel, et qu'il y a plusieurs points de vus, le fait qu'il soit manipulateur est très discutable, même si j'ai essayé de convaincre, ce que je dis n'est pas une vérité absolue, mais ma vérité à moi, mon point de vue. Je fais ainsi reposer mon discours sur une logique argumentation et non démonstrative.

Formulez l'un de vos arguments sous forme de prétérition ?

C'est un procédé mensonger qui tend à dire qu'on ne va pas dire ce que l'on veut dire, on feint. Donc on va dire qu'on ne parlera pas d'une chose mais dont on parlera tout de même. Je pourrais dire : "Je ne cherche pas à expliquer ou justifier les raisons pour lesquelles Julien a tiré sur Madame de Rénal, mais il est opportun en compte les circonstances.

Introduisez une concession rhétorique dans votre argumentation. Quelle est son utilité ?

L'anaphore est un procédé qui consiste à faire commencer chaque phrase ou paragraphe par le même mot ou la même expression. Celle-si est souvent employée pour marquer de manière plus forte une gradation. Il y en a une dans le discours d'André Malraux lors du transfert des cendre de Jean Moulin au Panthéon : "Avec les huit milles françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbruck pour avoir donné l'asile à l'un des nôtres. Ici il y a l'accentuation sur le "avec", c'est une anaphore ici Malraux voulait faire visualiser de plus en plus le cortège. Il y en a également une autre dans le discours de Martin Luther King : lorsqu'il dit : "I have a dream" : il décrit ses rêve tout au long du discours afin de faire un parallèle avec la vie réelle, l'objectif étant de les réaliser. D'ailleurs cette anaphore donne également un rythme car elle est très mélodique, on en a même fait une chanson. Dans mon discours : Julien n'est pas un être insensible, froid et calculateur. Je peux dire. Julien n'est pas un être froid, un être calculateur et un être insensible. Ici je mets lancent sur le fait que c'est un être et non un monstre, et j'apporte de la force à chacun des adjectifs qui qualifient Julien en mettant le mot être devant, cela lui donne plus d'humanité.

Expliquez en quoi votre exorde échappe aux catégories d'exordes défectueux posées par Cicéron ?

Cicéron établit une casuistique des exordes qu'il faut éviter : - L'exorde banal : il s'applique indifféremment à plusieurs cause, il est passe partout Mon exorde n'est pas banal car il ne peut s'appliquer à plusieurs causes, ici mon exorde est insinuatif car ma cause est extraordinaire. Je ne pourrais pas appliquer cette exorde à une cause honnête puisqu'il faudrait plutôt être direct. - Commun : convient aux deux parties, se sont des généralités qui vont tout aussi bien à l'accusation qu'à La Défense Il ne convient pas aux deux parties, l'accusation ne pourrait pas prendre mes arguments, notamment les arguments psychologiques tels que l'enfance de Julien ou le fait qu'il se sent rejeté, ces arguments sont plutôt favorables à La Défense. - D'échange : l'adversaire peut l'utiliser, avec de petits changements peut l'employer contre nous Il n'est pas d'échange, difficile de prendre mes arguments psychologiques - Trop long : il y a plus de mots que de pensées, il faut rentrer assez vite dans le sujet Il n'est pas long, j'y arrive assez vite au sujet. - Etranger : qui ne correspond pas à la cause (par exemple une belle citation mais qui n'a pas de rapport avec ma cause) Il n'est pas étranger car il correspond bien à ma cause, je ne dis pas de choses hors sujet, ligne directrice de mon discours. - D'emprunt : inadaptée à l'auditoire, produit un effet différent de celui qu'exige le genre de la cause, si par exemple il dispose seulement l'auditeur à écouter alors qu'il doit concilier, ou bien s'il est direct alors qu'il faut utiliser un exorde insinuatif. Il n'est pas d'emprunt, je sais que ma cause est extraordinaire. Je nomme dès le départ ce qui est rapproché à Julien sans le cacher, tout d'abord en disant que c'est un homme fier, ambitieux et orgueilleux. (l'orgueil n'est pas une qualité). Ensuite, je dis clairement qu'il a tiré sur Madame de Rénal, et je dis qu'il a commis une vengeance extravagante. LL'exorde que j'utilise est adaptée à mon discours. - Opposé aux préceptes : s'il ne produit rien de ce qu'on attend de l'exorde, je dois pouvoir capter l'attention ou la bienveillance. Il n'est pas opposé aux préceptes car en parlant de sa situation sociale, qu'il est rejeté etc, j'essaie de capter de la bienveillance.

Quelle partie de votre discours correspond à une narration, s'il n'y en a pas, pourquoi n'est-elle pas nécessaire ?

Dans un plan classique, la narration est l'exposition des faits. La narration n'est pas toujours nécessaire, notamment si les faits retenus par le juge sont déjà favorable. Ainsi on pourrait passer des faits sous silence, mais il faut éviter de le faire et surtout lorsque notre cause est extraordinaire par exemple (c'est-à-dire que l'auditoire est hostile), il vaut mieux affronter les faits. Ainsi, dans mon discours, je raconte volontiers ce que Julien a fait, par exemple tirer sur Madame de Rénal ou alors jouer avec le coeur de Mathilde. Si je ne le fais pas, alors cela pourrait sembler malhonnête. Et enfin, la narration ne doit pas être là pour remplir mon discours, il faut juste dire ce qui est utile, ainsi tous les faits que je raconte sont utile pour mon discours, en ce sens où je place le cadre aussi.

Quelle forme d'exorde avez-vous choisi et dans quel but ?

Il existe deux types d'exordes, l'exorde direct et l'exorde insinuatif. Puisque ma cause est extraordinaire, La Défense de Julien n'est pas facile car mon auditoire pourrait se montrer hostile puisqu'il a commis un crime. Ainsi, il est bien mieux d'utiliser l'exorde insinuatif. J'expose dès le départ les faits reprochés à Julien et ce que l'auditoire attend : soit qu'il est fier orgueilleux, ambitieux. Je ne pourrais en aucun cas dire que Julien n'est pas un manipulateur et qu'il est sensible, ça ne fonctionnerais pas. En utilisant l'exorde insinuatif ça me permet de glisser doucement mon argumentation et donner l'impression que je suis nuancée.

Intégrez une division au début de votre discours. Quel en sont les avantages et les risques ?

Il faudrait donc que j'annonce un plan après mon exorde. Je dirais donc Le premier chef d'accusation est celui de ne pas être resté à sa place. Ensuite, je vous expliquerais les circonstances qui entourent le crime que Julien a commis. Puis je vous parlerais de l'importance de l'honneur. Ca c'est d'une manière très scolaire, j'ai quand même fait une division en disant le deuxième chef d'accusation, puis en disant ce sur quoi j'essaie de convaincre. (Cicéron) : Les avantages d'introduire une division sont ceux d'être clairs et que notre auditoire puisse suivre notre argumentation tout au long de notre discours. Elle nous donne une sorte de socle dès le départ, et peu s'avérer opportune car le début d'un discours est très déterminant. (Quintilien) : Les risques sont le manque de spontanéité, le fait que cela peut rendre le discours scolaire et ennuyeux et on perd l'effet de surprise.

Serait-il opportun d'introduire une hypotypose dans votre discours ?

L'hypotypose est la description détaillée d'une scène, elle peint les choses d'une manière si vive et si énergique qu'elle les fait revivre. Elle nous fait revivre l'instant dû à la précision de la description qui est utilisée. Elle permet de mettre l'accent sur une situation particulière, elle est souvent utilisée pour dramatiser une situation. Vu que mon argumentation se base essentiellement sur des arguments relevant du Pathos, et donc qui expliquent le plus souvent les sentiments de Julien, il ne m'a pas paru opportun de le faire. Je parle de très peu de faits, je n'allais pas non plus par exemple décrire le moment où Madame de Rénal s'est fait tirer dessus car ce serait défavorable à ma cause.

Formulez un de vos arguments sous forme ironique. Quels sont les risques et avantages de cette technique argumentative ?

L'ironie est dire le contraire de ce que l'on pense sous forme caricaturale. C'est un procédé consistant à défendre la thèse inverse, mais de façon outrancière que cela la ridiculise. Les avantages : Cela rend l'opinion ridicule de l'adversaire et je le fais de manière plutôt subtil Les risques : je dois suffisamment être caricatural pour que l'auditoire comprenne que c'est ironique, je ne dois pas être pris au sérieux, ni attiser la malveillance Evidemment, Julien ,manipulateur au coeur froid a pris le risque de tirer sur Madame de Rénal pour tout perdre ensuite.

Quel eût été le risque de recourir à une apomixie dans votre discours ?

L'apodioxie est une procédé qui consiste à conduire le juge à s'interroger sur sa légitimité. Par exemple, on peut essayer de remettre en cause son propre système de valeur. Il y a un exemple dans la plaidoirie de Gisèle Halimi, elle recourt à l'apodioxie lorsqu'elle remet en question le fait que les quatres juges soient des hommes, alors qu'ils vont juger une question féminine. Après l'apodioxie, il y a la théorie du procès de rupture, cette un procédé qui est beaucoup plus fort que l'apomixie car il consiste à nier la qualité de juger (par exemple s'il y a des conflits d'intérêts). Ce n'est pas toujours efficace et c'est assez risqué, mais cela peut être utile lors d'une cause extraordinaire qui semble perdue d'avance. Le risque avec une apomixie est de paraître arrogant et provocant et le procès de rupture lui ne peut s'utiliser que dans des contextes bien particuliers car il remet en cause la position du Tribunal tout entier. Une apodioxie ou un procès de rupture ratés peuvent nous faire perdre toute crédibilité, donc c'est un procédé plutôt dangereux.

Formulez l'un de vos arguments sous forme d'aposiopèse. Quel est l'effet recherché ?

L'aposiopèse est une figure de type par laquelle on interrompt une phrase par un silence. on coupe le discours. Le but est de laisser l'auditeur compléter ce que l'on a insinué. L'effet recherché est de donner une importance au message, justement c'est dans l'absence que se trouve l'importance du message, je donne de la grandeur et interrompant mon discours je force l'auditoire à y penser. Je pourrais par exemple dire, pour l'argument où je parle d'honneur : On sait tout ce qui s'est passé avec l'honneur aujourd'hui..

Introduisez une concession rhétorique dans votre argumentation. Quelle est son utilité ?

La concession est une figure de pensée par laquelle on accorde quelque chose à son adversaire pour en tirer ensuite parti contre lui ; on fait semblant en quelque sorte de reculer ; mais pour mieux avancer. Cette figure donne un avantage dans la discussion puisqu'on anticipe une éventuelle objection. J'ai l'air également plus réfléchi car je prends en compte un argument de la partie adverse et cela permet également de tempérer mon discours. Je pourrais dire : Il est vrai que Julien pourrait être considéré comme un monstre sans coeur lorsqu'il joue avec les sentiments de Mathilde, mais ce n'est pas sans savoir ce qu'elle représente...

Introduisez une métaphore dans votre discours. Cette métaphore peut-elle être filée ?

La métaphore est une figure par laquelle une image est utilisée pour illustrer un concept. la signification naturelle d'un mot est modifiée pour faire passer un message. La métaphore filée elle, est une métaphore que l'auteur reprend sur plusieurs lignes, c'est un développement de la métaphore. Par exemple, dans le procès Ranucci, L'avocat Paul Lombard utilise la triple métaphore en disant : "Le sang se lave avec les larmes et non avec le sang". Le sang fait allusion au crime, les larmes au deuil, et le sang également à la peine de mort. Rajouter la métaphore :

Dans la préparation de votre discours, quelle partie correspondait à l'invention ? Et comment avez-vous procédé ?

La partie qui correspondait à l'invention était surtout celle où je parlais des sentiments de Julien, tant lorsqu'il essaie de tirer sur Madame de Rénal que lorsqu'il joue avec Mathilde. Disons que j'ai surtout essayé de me mettre à la place de Julien, voir de m'identifier à lui, car vu que je propose des arguments essentiellement psychologiques ça m'a aidé. Ensuite évidemment, je suis allée chercher ce que l'on pouvait reprocher à Julien, même si cela semblait évident. Par contre, je n'arrivais pas à trouver de vérité absolue, tout était une question de point de vue, alors j'ai cherché également d'autres oeuvres tel que Bel ami de Maupassant qui pouvait ressembler au destin de Julien Sorel

Comment avez-vous composé votre péroraison, et celle-ci correspond-t-elle aux préceptes d'Aristote ?

La péroraison correspond à la conclusion du discours. Le but est de finir en beauté et de convaincre durablement que l'on a raison et que l'adversaire se trompe . On peut : - Récapituler les arguments - Etablir un jugement de valeur comme l'aboutissement de ce que l'on apporte à travers une évaluation - Ajouter une dernière phrase qui viendra conclure le tout, avec qu'une phrase forte comme une estocade. Dans ma péroraison j'ai tout d'abord...

Formulez l'un de vos arguments sous forme de question rhétorique. Quelle suite donner à la question ?

La question rhétorique est une fausse interrogation, c'est un processus par lequel on pose une question sans réellement rechercher de réponse. Fonction : permet de délimiter le discours et de se poser les bonnes questions, c'est une figure de style très stratégie car elle amène l'auditeur à réfléchir à une question qu'on a nous même rédigé et pensé. Je contrôle un peu le cheminement de la pensée de l'auditeur. Je peux utiliser la technique de la dubitation après, donc je pose ma question puis j'y répond Je peux également utiliser la technique de la délibération, qui consiste à laisser la question sans réponse afin que l'auditoire y réponde par lui même. (un peu risqué, il faut être sur de ce que l'auditoire va penser) . Lorsque je dis : Il n'a donc pas voulu subir l'injustice et a refusé la vie de son rang Et quel mal y-a-t-il à cela ? c'est une question rhétorique. Je ne dis pas ensuite : aucun, je laisse la question en suspend mais je suis assez certaine de ce que peut penser l'auditoire.

Commencez votre discours par un chleuasme. Quel est le but de cette formule rhétorique ?

Le chleuasme est une figure par laquelle l'orateur se déprécie soi-même. C'est une dépréciation. En me dénigrant, j'espère par ce biais attiser la sympathie, l'empathie pour ensuite mieux me mettre en valeur. Disons que c'est un moyen efficace de se glorifier, car on adopte une attitude humble pour ensuite revenir de plus belle. Je pourrais dire : Si j'ai eu une certaine aisance lors de mon discours : Veuillez pardonnez moi manque d'aisance ou bien je ne suis pas présentable aujourd'hui ou encore je ne suis personne pour juger Julien Sorel. Je peux me dénigrer autant mon physique que ma personne.

Expliquer dans quel ordre vous avez placé vos arguments, et si cet ordre correspond à l'ordre nestorien ?

Nestor avait compris que l'ordre dans lequel les arguments étaient énumérés pouvait avoir des conséquences différentes, et pour lui il y avait un choix stratégique à faire. Selon lui, il faut commencer donc par un argument fort, continuer avec un argument plus faible pour ensuite finir par un argument plus fort. Je pense avoir suivi l'ordre Nestorien, le fait que Julien opprimé et rejeté par la société aspire à une vie meilleure est un argument fort, car pour moi tout humain aspire à sortir d'une situation sociale basse, surtout si l'on vivait au temps de la restauration. Ensuite, j'essaie d'expliquer les circonstances dans lesquelles Julien a tiré sur Madame de Rénal, disons que cet argument est un peu plus faible car Julien a tout de même tenter de tuer sa maitresse, et a clairement commis un crimes. les circonstances que j'utilise peuvent expliquer mais pas justifier, du coup je pense que c'est un argument faible car cela dépend vraiment du point de vue de chacun etc. Finalement, je termine avec l'argument social et l'honneur en expliquant le comportement de Julien face à Mathilde, celui se recoupe avec mon premier argument, à mon sens il est fort car l'honneur est une chose importante, et justement Mathilde incarne la société, c'est comme si j'avais fais une (personnification) de mon premier argument, ainsi pour moi c'est un argument fort.

Considérez-vous que votre cause est honnête, extraordinaire, honteuse ou douteuse, selon les catégorie proposées par Cicéron ? Quelle est l'utilité de ces catégories ?

Si l'on prenait un auditoire composé d'écrivains, alors ma cause serait peut être honnête car très souvent Julien Sorel est cité dans le petit questionnaire de Proust. Objectivement ma cause est extraordinaire, puisque je défend une personne ayant tenté de tuer sa maitresse, et qui à première vue est prêt à tout pour avoir une réussite sociale. Les gens seraient plutôt hostile à Julien. Ces catégories sont utiles car je choisirait mon exorde en fonction de ma cause. Elle m'aide à choisir quel type. Pour ma cause qui est extraordinaire, il ne serait pas opportun d'utiliser un exorde direct. Très important pour la préparation de mon discours.

Quels sont les arguments de votre discours qui relèvent du Pathos, de l'ethos ou du logos ?

Tout d'abord je vais définir les termes suivant : Le logos s'adresse à la raison de l'auditoire grâce à des arguments logiques. Le logos est nécessaire pour convaincre en amenant des arguments raisonnables. Il faut d'ailleurs distinguer les antymèmes et les exemples. L'anthymème est un raisonnement déductif sophistiqué, on le définit donc comme un syllogisme dont les bases ne sont que vraisemblables et parfois implicites. C'est comme un syllogisme avec une majeure, mineur et conclusion, mais avec une part d'implicite car chaque élément peut être discuté. Ainsi, les argument qui relèvent de l'éthos sont surtout lorsque je me base sur les faits, par exemple les derniers mots que Julien dit à madame de rénal, ici je prends une phrase, mais j'essaie de l'interpréter quand même. Sans ethos, je prends le risque de tenir un discours qui ne convainc pas. Le Pathos parle aux émotions, il essaie d'émouvoir le public avec des arguments psychologiques. J'en utilise beaucoup, notamment lorsque je parle de Julien et du fait qu'il ne peut pas tout le temps se contrôler, je l'utilise également lorsque je parle de la trahison qu'il a ressenti de la part de Madame de Rénal. Lorsque la cause est défavorable, je pense que s'appuyer sur le pathos peut aider, car on enlève les faits pour tenter d'apporter de l'émotion. L'Ethos consiste en la façon dont se présente l'orateur, le respect qu'il inspire. Et bien, je ne sais pas ce que je vous inspire, mais peut être que la seule légitimité que j'ai c'est d'être étudiante en droit. Sans ethos, je suis discrédité.

Formulez l'un de vos arguments sous forme de prolepse

Tout d'abord, je vais définir la prolepse : la prolepse est une figure par laquelle je vais au devant des objections de l'adversaire, je commence récapituler/rapporter les arguments de la partie adverse avant de les réfuter. Elle a l'avantage de poser le problème correctement et de faire en sorte que l'auditoire écoute le discours, vu qu'on expose un débat. Je pourrais donc dire : On me dit que Julien est un être immoral, qu'il est un manipulateur au coeur froid, car il a joué avec le coeur des femmes uniquement par soif d'ambition. (Alors que non comme j'essaie de le démontrer, que c'est un passionné). L'argument de la partie adverse serait justement de dépeindre Julien de cette manière. D'ailleurs je le fais presque en début de discours mais de manière implicite.

Reprenez l'un des termes et proposez une métonymie

Une métonymie est une association d'idées sous entendues qui ont une relation claire entre ces termes, je désigne un objet par le nom d'un autre et qui ont un lien. Elle a comme fonction d'être originale, créative mais également frappante. Par exemple : Paris a froid : ne désigne pas la ville mais les habitant ou "la salle applaudit" : elle désigne les personnes présentes dans la salle. Lorsque je dis : Méprisé par une société, je pourrais dire, méprisé par la France. Ou encore : Lorsqu'on n'a pas grand chose dans la vie, je le remplace par : "Lorsqu'on n'a à peine de quoi se payer le pain".


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