Influence dans les groupes : principes fonctionnalistes classiques

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Processus d'influence « fonctionnalistes » - explication de Cartwright et Zander 1968

« In order to understand the functionning of groups, it is necessary to understand the nature of social influence ». Le fonctionnement des groupes dépend des interactions et celles-ci dépendent de l'influence.

De la similarité à la constitution des groupes - Sélection a priori sur la couleur de peau - explication avec Chicago

À Chicago, certaines zones contiennent les blancs (+ latinos + asiatiques) tandis que d'autres contiennent les afro-américains. La distribution dans cette ville est complètement différente de ce qu'on attendrait aléatoirement. On voit un signe de regroupement fort sur la base de la couleur de la peau. Il y a un clustering qui se fait.

De la constitution de groupe à la similarité - expérience de Cullum et Harton 2007

1. Des attitudes et des opinions (politiques, sociales et sur la vie du campus) sont mesurées sur un campus américain auprès des étudiants selon la maison et le groupement de maisons (« halls »). Les contenus sont soit importants (ex. Les USA doivent utiliser la force en Iraq) soit peu importants (ex. le gouvernement retient des informations sur les extraterrestres). On mesure la distance et l'interaction. § Résultats : Il y a plus de discussion et plus d'amitié avec les personnes du même hall, de la même maison. 2. Mesures de clustering (similarité d'opinion dans une maison par opposition aux autres) avec le temps (4 périodes durant le semestre) dans les différentes maisons en tenant compte dans l'analyse de l'effet des halls (les maisons sont dans un hall ensemble ou pas). Le clustering est non nul au départ, puis on regarde le changement. § Résultats : il y a une homogénéisation des attitudes et opinions au sein des maisons pour tous les contenus, mais l'effet est plus fort lorsque les contenus sont importants. Il y a des pressions communicatives. On forme des groupes avec les gens avec qui on communique. Il y a une homogénéisation progressive.

Festinger (1950) : théorie des communications sociales informelles - Déterminants de la magnitude à communiquer

1. Hypothèse 1a : La pression à communiquer avec les autres dans le groupe concernant « le contenu x » s'accroit de façon monotone avec l'augmentation de la divergence perçue dans les opinions à propos du contenu entre les membres du groupe. Plus les membres d'un groupe perçoivent de la difformité, plus ils vont réduire/éliminer la divergence. 2. Hypothèse 1b : La pression sur une membre à communiquer avec les autres sur le « contenu x » s'accroît de façon monotone avec l'augmentation de l'importance du contenu pour le fonctionnement du groupe. (Religion (contenu important pour le groupe) vs couleur du poussin (pas important pour le groupe)). 3. Hypothèse 1c : La pression à communiquer avec les autres dans le groupe concernant le « contenu x » s'accroit de façon monotone avec l'augmentation de la cohésion dans le groupe. On a l'impression de former un groupe avec les autres. → Lorsqu'il n'y a pas d'uniformité, plus il est nécessaire pour le groupe d'obtenir l'uniformité (définition d'une réalité sociale nécessaire), plus la pression à communiquer s'accroît.

Festinger (1950) : théorie des communications sociales informelles - Choix de la cible des communications

1. Hypothèse 2a : Plus la divergence entre un membre particulier du groupe et le communiquant est grande à propos du « contenu x » et plus la tendance qui pousse à communiquer avec ce membre à propos du contenu augmentera. (Plus il y a une différence avec l'autre, plus on va communiquer pour le changer). 2. Hypothèse 2b : La tendance qui pousse à communiquer avec une personne particulière à propos du « contenu x » diminuera avec le fait que cet individu n'est pas perçu comme membre du groupe ou dans la mesure où il n'est pas désiré comme membre du groupe. (Si l'individu ne fait pas partie du groupe, on ne va pas communiquer). → Les pressions à l'uniformité sont exercées vers ceux qui doivent impérativement produire l'uniformité : les membres du groupe divergeant.

Festinger (1950) : théorie des communications sociales informelles - Déterminant du changement dans la relation entre les membres du groupe

1. Hypothèse 4a : La tendance à changer la composition du groupe (en éjectant certains membres du groupe) s'accroît avec l'augmentation de la divergence. 2. Hypothèse 4b : Lorsqu'il existe de la non-conformité, la tendance à changer la composition du groupe s'accroit avec la cohésion du groupe et avec l'importance du « contenu x » et de ses conséquences pour le groupe. (Plus on a besoin d'avoir de l'uniformité, plus on va éliminer les gens qui ont des opinions qui divergent). → S'il n'y a pas d'uniformité, on redéfinit le groupe de façon à exclure ceux qui brisent l'uniformité de façon à ce que l'absence d'uniformité ne soit plus problématique.

Préférence générale pour l'ancien - expériences d'Eidelman, Pattersall et Crandall 2010

1. L'acuponcture est vieille de 250, 500, 1000 ou 2000 ans. § Résultats : plus c'est ancien, plus les gens la défendent et la caractérise positivement. Ils aiment ce qui est vieux. 2. Des arbres parmi les plus anciens arbres vivants dans le pays : 500, 1500 ou 4500 ans. § Résultats : plus ils sont vieux, plus les individus les trouvent jolis, encore une fois on voit la préférence pour l'ancien.

Processus d'influence « fonctionnalistes » - Étude des processus d'influence dans les groupes

1. Pressions à l'uniformité et déviance 2. Normalisation 3. Conformisme et soumission à l'autorité 4. Polarisation collective 5. Influence minoritaire

Préférence pour le statut quo - expériences d'Eidelman, Crandall et Pattershall 2009

1. Une entreprise est dans le Wisconsin vs dans le Michigan. Les sujets prennent connaissance d'une information pour déplacer l'entreprise dans l'autre lieu versus la maintenir (statut quo). § Résultats : il y a une préférence pour le maintien, pour ce qui est déjà présent donc pour le statut quo. 2. Il y a 32 crédits versus 38 crédits comme condition pour graduer. Il y a un changement proposé vers l'autre possible versus maintien du statut quo. § Résultats : les gens préfèrent le nombre de crédits actuels. Ils n'aiment pas ce qui change et donc il y a une préférence pour le statut quo.

De la constitution de groupe à la similarité - La culture - La théorie de l'impact social dynamique de Latané 1996

Au-delà des opinions, la construction des normes collectives est faite à partir de la spatialité. Compte tenu que les individus sont différents et qu'ils ont des positions spatiales plutôt stables. L'influence est proportionnée à la force, l'immédiateté et le nombre de sources disponibles autour des individus. Dans une population de personnes qui interagissent et s'influencent, les influences individuelles, itératives (fréquentative) et récursives vont produire une auto-organisation de traits influençables (opinions, pratiques, etc.) sous la forme de clusters culturels.* * Voir cours sur le conformisme

Les pouvoirs dans les groupes - Quelle question se pose-t-on ?

Comment les groupes font-ils pour obtenir du conformisme ?

De la constitution de groupe à la similarité - expérience de Festinger, Schachter et Back 1950

Dans un campus universitaire avec des immeubles et des groupes d'immeubles. On mesure les distances spatiales entre les appartements (combien d'appartements les séparent). Puis on mesure les choix sociométriques. § Résultats : Il y a une préférence sociométrique qui est déterminée par la distance spatiale avec les autres. Plus les gens habitent proches, plus ce sont mes amis, parce qu'en réalité c'est avec eux que j'interagis le plus.

De la constitution de groupe à la similarité - expérience de Harton, Green, Jackson et Latané (1998)

Des étudiants sont en rangs de 15 à 30 dans un amphi. Ils doivent exprimer leurs opinions sur 10 contenus. Pour 5 contenus ils discutent une minute avec leur voisin de droite et leur voisin de gauche. On mesure les opinions avant et après. On mesure la diversité et une mesure de clustering (trasnformée en score z). § Résultats : 1. Diversité : il y a une réduction de la diversité, l'opinion majoritaire s'impose aux individus et les minoritaires ont tendance à rejoindre la majorité. 2. Clustering : les scores Z ne sont pas différents du hasard avant et significativement différents du hasard après. Ce qui implique qu'il y a des blocs spatiaux qui de forment dans la chaîne.

Un test réel grandeur nature de l'homogénéisation des opinions - Une démonstation avec les élections de 2012

Elections de 2012 (Obama vs Romney) Obama : bleu - Romney : rouge Ce que nous observons : tous les points bleus sont proches les uns des autres et tous les points rouges les uns des autres. Les gens se déplacent parce qu'il y ne s'identifie pas aux gens avec qui ils sont. Il y a un cluster qui se fait, par zone.

Processus d'influence « fonctionnalistes » - Le fonctionnalisme

Etude des fonctions de l'influence pour le groupe. Pourquoi les individus se font influencer ? Pourquoi les groupes tentent d'influencer les individus ?

De la similarité à la constitution des groupes - Sélection a priori sur la couleur de peau - expérience de Crandall, Schiffauer et Harvey 1997

Etude sur des pairs d'amis sur 3 campus universitaire (Kansas, Oklahoma, Floride). On prend les mesures de masse corporelle, taille, âge, exercice physique et opinions politiques. Puis on teste la ressemblance entre les membres des pairs d'amis sur les différents critères selon le sexe et la race. § Résultats : malgré des variations selon les campus ou les groupes, les individus forment globalement des groupes d'amis avec des gens qui leur ressemble en matière de masse corporelle, taille, âge, exercices et opinions.

Le comportement du déviant - Les conséquences du rejet pour le déviant - expérience d'Eisenberger, Lieberman et Wiliams 2003

Etude sur l'effet neurologique. Le cortex cingulaire antérieur (AAC) est une zone qui est connue pour être activée quand il y a de la douleur physique. Les sujets jouent à un jeu de cyberball. Dans une condition ils sont ostracisés (ils sont empêchés de participer par les autres joueurs) soit pas ostracisés (empêchés de participer en raison de circonstances). Les sujets font ensuite un scan par imagerie de résonnance magnétique fonctionnelle (fMRI). § Résultats : le AAC s'active davantage quand le sujet est ostracisé ou rejeté que lorsqu'il ne l'est pas.

Les contenus d'affiliation des déviants et leurs réactions - explication

Lorsqu'on est déviant, on a tendance à s'affilier aux déviants

La déviance - Le rejet des déviants - expérience de Schachter 1951

Etude sur les communications et comportements face aux déviants. Variables manipulées : 1. Pertinence (importance du contenu dans le groupe 2. Cohésion (volonté d'appartenir au groupe 3. Nature du déviant (divergence) Les étudiants durant le cursus vont rejoindre des clubs. Ils expriment leurs préférences pour des clubs de radio (négatif), journalisme (négatif), cinéma (positif), étude de cas (positif). La tâche dans l'expérience est de décider de niveau de traitement à donner à un jeune délinquant nommé « Johnny Rocco » : 1. Pertinence élevée + cohésion élevée : étude de cas 2. Pertinence élevée + cohésion basse : journalisme 3. Pertinence basse + cohésion élevée : cinéma 4. Pertinence basse + cohésion basse : radio Il y a 10 personnes dans le groupe qui vont discuter et décider. Il y a 7 vrais sujets et 3 compères qui jouent le rôle de déviants. Le compère peut être un : 1. Compère modal (mode, là où il y a le plus de monde) : il est dans la norme. Il regarde où se positionne les sujets et se met au plein milieu du groupe 2. Compère déviant flottant : déviant au début, puis avec le temps revient dans la norme 3. Compère déviant stable : déviant par rapport à la norme du début à la fin On mesure les communications adressées aux différents membres et choix sociométriques (qui ils aiment plus et qui ils aiment moins). Si le déviant ne change pas de position il sera alors rejeté du groupe et du donc il devrait y avoir finalement moins de communications. § Résultats : 1. Communications : les communications augmentent vers le déviant stable uniquement à cause de la pression à l'uniformité pour que le déviant rejoigne la norme du groupe. A un moment donné les communications chutent : dès lors qu'on remarque qu'on ne peut plus le convaincre, le déviant va être rejeté (il ne fait plus partie du groupe du coup on le rejette). 2. Choix sociométrique : Le déviant stable est plus rejeté que le déviant flottant ou le compère modal, qui sont tous deux à égalité. Le déviant stable dans la condition de haute cohésion est plus rejeté que dans la condition de basse cohésion (déviant est encore moins aimé).

Fonctions de l'influence pour le groupe - Définition de la réalité sociale

Il existe une réalité physique et une réalité sociale. Les individus se comparent avec des individus similaires à eux. Ils ont besoin d'avoir une réalité sociale, qui est définie par le groupe. Il faut que le groupe donne une définition de la réalité sociale. (S'il y a une similarité d'opinions, on sait que c'est vision). Il faut que les groupes donnent aux individus une définition d'une vision particulière du monde.

Un test réel grandeur nature de l'homogénéisation des opinions - Expérience corrélationnelles de Sussel 2013

Il mesure les votes et regarde le changement de clustering à travers le temps à 3 niveaux géographiques différents (agrégats d'immeuble (block groups), zone de cens électoral (tracts) et comtés (counties)). § Résultats : il y a une augmentation du cluster et de l'isolation au travers du temps (1992 à 2010) : les individus augmentent leur similarité d'opinion politique. Il y a une chute de 2004 à 2008 pour le vote (probablement lié aux candidats) mais pas pour l'enregistrement. § Conclusion : il y a bien un phénomène correspondant à l'homogénéisation par groupes sur des données réelles à grande échelle. On se met avec les gens qui nous ressemblent et on finit par ressembler à ceux avec qui on se met.

Ancien + Statut quo - expérience

Il y a une obligation de remplir un certain nombre de crédits depuis 10 ans versus 100 ans. La règle était d'avoir 38 crédits et ça change vers 32 versus l'inverse (règle était 32 puis on passe à 38). § Résultats : plus la règle est ancienne, plus la référence pour le statut quo est forte.

Fonctions de l'influence pour le groupe - Pression à l'uniformité (A. + B.)

Il y a une pression contre les membres qui ne fournissent pas l'uniformité (pression à l'uniformité). Les groupes tentent d'influencer les individus parce que les groupes nécessitent l'uniformité pour atteindre leurs objectifs ou définir la réalité sociale utile aux membres du groupe. Cela se fait par un processus de communication. Ce qui fait qu'une opinion a une valeur de vérité c'est que le groupe la partage, ce n'est pas qu'objectivement vrai.

Les pouvoirs dans les groupes - Les bases du pouvoir selon French et Raven 1959

L'uniformité s'obtient dans les groupes par pression et nécessite un pouvoir effectif sur les individus. Il y a 5 pouvoirs : 1. Pouvoir de récompense : approbation 2. Pouvoir de coercition : exclusion, punition 3. Pouvoir d'expertise : source crédible (les individus du groupe ont des informations ou des savoirs qui les rendent crédibles (source et cible d'influence crédible) et les autres individus peuvent les désirer, veulent y accéder. 4. Pouvoir référentiel : source attractive 5. Pouvoir de légitimité : droit reconnu d'exercer une influence (certains dans le groupe ont une capacité d'exercer un pouvoir, une influence (institutionnellement)).

La déviance - explication

La déviance n'est pas un attribut « universel » pour un comportement particulier en tant que tel : la déviance est une conséquence de la différence à a norme du groupe. Les groupes n'aiment pas les déviants. Ceux-ci empêchent de définir et d'atteindre les objectifs. La déviance se définit au sein des groupes selon les normes du groupe. La différence vient d'une différence avec la norme du groupe et peu importe la norme du groupe. Il n'y a pas un contenu où l'individu est en soi, déviant. Par l'implication de la théorie des communications sociales informelles de Festinger : La déviance est problématique car elle empêche la définition d'une réalité sociale homogène par le groupe. Cela amène donc à la stigmatisation, au rejet des déviants, à l'ostracisme, à la persécution des déviants.

Besoins et dépendance - Qu'apporte l'échange entre les groupes et individus ?

Le groupe permet de satisfaire ces différents besoins. Comme les individus dépendent des groupes, ils vont facilement donner l'uniformité en échange et ils se feront facilement influencés.

Le comportement du déviant - Les conséquences du rejet pour le déviant - explication

Le rejet social en général amène à une baisse de l'estime de soi, à une insatisfaction de besoin (comme le besoin d'affiliation « need to belong ») et à réduire le sens du contrôle. Ces 3 conséquences assemblées créent des problèmes de santé et de bien être psychologique : stress, dépression.

Besoins et dépendance - Quels sont les types de dépendance qui existent ?

Les besoins ont des dépendances de l'individu vis-à-vis du groupe. 1. Dépendance informationnelle : La réduction de l'incertitude génère au contraire une dépendance informationnelle. 2. Dépendance normative. L'affiliation, l'approbation sociale et les récompenses génère une dépendance normative. La dépendance normative correspond à la dépendance à la relation aux autres, au fait d'être avec les autres, à tout ce qui renvoi au groupe.

La déviance - Le rejet des déviants - explication

Les comportements qui ne correspondent pas à la norme du groupe sont qualifiés comme déviants. Le rejet des déviants peut aller jusqu'à leur internement ou leur élimination. Selon la théorie des communications sociales informelles, on devrait observer des pressions communicatives dans le groupe, adressées aux déviants pour les faire changer d'autant plus fortes que les groupe est cohésif ou que le contenu est pertinent, ainsi qu'un rejet des déviants s'ils ne se conforment pas.

Les contenus d'affiliation des déviants et leurs réactions - Une autre expérience

Les déviants et non-déviants sont connus versus inconnus des autres. Les sujets doivent dire s'ils préfèrent en travail collectif ou un travail en boxes séparés. § Résultats : les déviants inconnus choisissent davantage de travailler seuls que les déviants connus qui préfèrent travailler en groupe. Il y a une variation d'affiliation.

Fonctions de l'influence pour le groupe - Locomotion du groupe

Les groupes ont des objectifs qui sont associés à des moyens, etc. Pour définir les objectifs et les moyens il faut une cohésion et une structure. Par cohésion, il faut entendre un sentiment d'appartenir ensemble au groupe, et par structure, il faut qu'il y ait une organisation, gestion logistique etc. (une structure du groupe, valeurs du groupe, des principes qui disent comment on s'organise pour définir les objectifs). Et il faut une uniformité : il faut un accord sur les objectifs entre les membres, sur les moyens, etc. Les individus du groupe doivent être d'accord entre eux.

Les contenus d'affiliation des déviants et leurs réactions - expérience de Freedman et Doob 1968

Les sujets participent à une expérience avec des tests de personnalités. On manipule la déviance du sujet (déviant versus non-déviants). On mesure la recherche d'affiliation. § Résultats : par rapport aux non-déviants, les participants déviants choisissent plus de s'affilier avec les autres déviants.

Une conséquence de la nécessité de maintenir les normes : la préférence pour le statut quo et l'ancien - explication

On a tendance à défendre le statut quo. Avant même les réactions face aux déviants, les individus évitent la production de déviance. Une conséquence indirecte c'est la défense des normes du groupe dans lequel ils sont nés ou dans lequel ils évoluent quelques que soient les normes. Au-delà des pressions sur les déviants, pour qu'ils rentrent dans le rang, il existe une stabilité de la norme en raison de préférence pour le statut quo (maintien de ce qui est présent et donc le non-changement) et de préférence pour l'ancien.

Conséquences : préférence normative et ancienneté de la norme - expérience de Crandall, Eidelman, Skitka et Scott 2009

On explique aux individus que l'utilisation de la torture est nouvelle versus déjà utilisée depuis 40 ans. § Résultats : il y a plus de supporte et de justification de la torture si elle est ancienne. Les sujets la rejettent d'autant moins si elle est ancienne.

Le comportement du déviant - Les conséquences du rejet pour le déviant - expérience de Leary, Tandor, Terdal et Downs 1995

Par groupe de 5, les participants répondent à des questions sur le soi et indiquent qui ils pensent qu'ils sont et qui ils aimeraient être. Ils reçoivent ensuite les prétendues réponses des autres participants et doivent formuler un avis sur eux. Ils apprennent qu'ils vont devoir résoudre des problèmes et qu'il y aura un groupe de 3 personnes et que les deux autres personnes travailleront seules. Les sujets sont donc soit un inclus dans le groupe versus exclus du groupe. Il y a une manipulation de la raison. Dans une condition on dit que la composition du groupe dépend du hasard. Dans l'autre condition on dit qu'elle dépend des préférences exprimées par les individus relativement aux autres. On mesure sur des items de « ressenti du soi » issus de mesures d'estime de soi. § Résultats : L'estime de soi est plus basse lorsque l'individu a été exclu du groupe et que cela résulte du choix du groupe. Le fait d'avoir été exclu sur la base d'un choix a un impact sur l'estime de soi. Les 3 autres conditions sont égales (inclus selon le hasard, exclu selon le hasard, inclus selon le choix du groupe).

Fonctions de l'influence pour le groupe - Définition de la réalité sociale - Que faut-il pour disposer d'une réalité définie par le groupe ?

Pour disposer d'une réalité définie par le groupe, il faut : 1. Cohésion : sentiment d'appartenir ensemble à un groupe de référence qui indique comment concevoir la réalité (sentiment d'appartenir au groupe). 2. Structure : organisation, gestion logistique, hiérarchie, etc. 3. Uniformité : accord du groupe sur la réalité. Il doit y avoir un consensus sur une norme sociale qui définit la réalité : c'est parce que les membres du groupe opinent de manière similaire qu'il y a une réalité définie. Le consensus définit la réalité

Fonctions de l'influence pour le groupe - Quelle est la question principale que l'on se pose ?

Pourquoi les groupes tentent-ils d'influencer les individus ?

Besoins et dépendance - Quelle question se pose-t-on ?

Pourquoi les individus se conforment-ils (aux normes) ?

Le comportement du déviant - Les conséquences du rejet pour le déviant - expérience de Van Beest et Williams 2006

Quand on est ostracisé, le coût n'est pas seulement celui de ne pas participer aux gains associés au fait d'être membre du groupe, mais aussi celui de ne pas avoir un accès facilité à certaines ressources matérielles, récompenses, etc. Il y a un coût intrinsèque au fait d'être rejeté par les autres. Les sujets jouent à un jeu de balle informatisé, avec des passes. Le participant est soit ostracisé par les autres (il reçoit la balle au début une fois et puis plus du tout) soit inclus (il reçoit la balle autant que les autres. Les participants ont un montant de départ et le jeu est construit de façon à ce que : 1. Chaque passe reçue est une perte de 50 cents en commençant avec 6 euros (si inclus, perte d'argent) 2. Chaque passe reçue est un gain de 50 cents en commençants avec 0 euros. On mesure le ressenti des personnes sur des questions d'affect et sur leur sentiment d'appartenance au groupe. § Résultats : 1. Sentiment d'appartenance au groupe : On se sent plus appartenir au groupe quand on est inclus, indépendamment de la perte ou du gain. 2. Mesure d'affect : l'affect est impacté par l'exclusion indépendamment de la perte ou du gain.

De la constitution de groupe à la similarité - explication

Qui s'assemble se ressemble ? Interactions → Constitution de groupe ou de relation → Influence → Similarité L'homogénéité des comportements (opinions) doit se produire en raison d'interactions (= processus d'influence). Du coup, c'est la possibilité des interactions qui détermine leur fréquence et c'est la fréquence des interactions qui détermine l'homogénéité. Donc cela veut dire que la pure dimension spatiale joue un rôle. Lorsque les individus sont spatialement proches les uns des autres, cela favorise l'homogénéité. Exemple : la constitution des groupes dépend des possibilités spatiales d'interaction : Kennedy (1943) → 76% des mariages à New Haven ont lieu à l'époque à moins de 20 blocs (rues) et que 35% d'entre eux à moins de 5 blocs (rues).

De la similarité à la constitution des groupes - explication

Rappel : 1. Théorie des communications sociales informelles : à Exclusion des déviants + production de similarité dans le groupe. 2. Comparaison sociale : comparaison avec des individus similaires pour évaluer ses opinions, notamment les membres des groupes d'appartenance, parce qu'en vertu de la similarité sur l'appartenance catégorielle il y a une attente de similarité d'opinion. Qui se ressemble s'assemble ? Il y a une exclusion de ceux qui ne sont pas similaires. La similarité peut aussi s'obtenir par une sélection a priori de ceux avec qui on s'associé. La constitution de groupe se fait de façon à avoir une homogénéité sur des pratiques, des opinions, des traits, de couleur de peau, d'ethnicité, etc. En conséquence, les individus auront tendance à s'organiser socialement de façon à éviter ceux qui ne leur ressemblent et pas et à s'associer avec ceux qui leurs ressemblent.

La déviance - Le rejet des déviants - expérience de Wesselmann et al. 2014

Réplication de l'expérience de Schachter (1951). Les auteurs retrouvent des effets comparables sur les choix sociométriques mais ne retrouvent pas les effets sur les communications.

Besoins et dépendance - Quels sont les besoins des individus ?

Selon l'approche motivationnelle, les individus ont différents besoins : 1. Besoin d''affiliation : ils ont besoin d'appartenir à un groupe (besoin d'être accepté par les autres) à Need to belong. 2. Besoin d'approbation sociale, de valorisation de soi : ils ont besoin que les autres aient une bonne image d'eux-mêmes. à La valorisation de soi dans le regard des autres. 3. Besoin de réduction de l'incertitude (entre le soi et la réalité) : ils ont besoin d'avoir des informations qui viennent des autres sur la réalité et sur le soi. 4. Besoin de récompenses : le groupe donne accès à des ressources et les individus ont besoin d'accéder à ces ressources matérielles. Le groupe a la main sur les ressources et nous permet d'y accéder.

Les contenus d'affiliation des déviants et leurs réactions - Explication des résultats de l'expérience de Freedman et Doob 1968

Un choix d'être ensemble (pour réduire l'incertitude) ou une volonté de ne pas être visible par la majorité et de se cacher ? Se cacher de la majorité est important quand la déviance est mal vue ou persécutée. 1. Exemple 1 : l'homosexualité : J'essaie de me cacher, est-ce que c'est bien ou pas bien ? Se cacher de ses parents par exemple (groupe non-déviant). Il y a des bars homos : c'est éviter le contact avec les non-déviants et permet aux gens d'être entre eux. 2. Exemple 2 : les « Marranos » : « Marranos » : nom donné aux juifs pendant l'inquisition en Espagne au moyen-âge. En Espagne sous l'inquisition au Moyen-Âge, il était obligatoire d'être catholique. Après une conversion, les juifs faisaient semblant d'être catholiques en public pour échapper aux persécutions, mais célébraient les rites judaïques en secret, parce qu'ils étaient restés juifs. - Une affiliation en fonction de la similarité indiquerait une explication basée sur la réduction de l'incertitude. - Une affiliation en fonction de la déviance indiquerait une explication basée sur la volonté de se cacher de la majorité. - Les déviants choisissent de s'affilier avec d'autres déviants, plus que les non-déviants, qu'ils soient similaires ou non. Il n'y a pas de différence selon le type de déviant. Si se cacher de la majorité est une motivation déterminante de l'affiliation chez les déviants : 1. Interagir avec la majorité comporte un risque, la déviance peut être découverte par la majorité (amène à un évitement de relations avec la majorité pour cacher la déviance) 2. Être connu comme déviant par la majorité comporte un risque si on refuse l'interaction car on souligne la différence on suggère qu'on veut rester différent/déviant.

De la constitution de groupe à la similarité - Stimulation informatique - expérience

Une localisation spatiale est donnée à chaque individu sur une matrice NxN. Il y a deux traits-opinions avec deux possibilités par trait-opinion. Chaque individu est caractérisé par une des possibilités et chacun a une force persuasive qui lui est propre. On calcul l'impact de chaque individu en fonction de la distance et de la position. Prédictions : 1. Les traits vont se clustériser 2. Une majorité et une minorité vont apparaître : les deux contenus vont varier dans le même sens. 3. Les traits vont former un ensemble culturel et donc se corréler. § Résultats : 1. Avant l'influence les valeurs des deux traits-opinions sur 20x20 personnes varient en force et en position spatiale et ne sont pas corrélés. Ils sont répartis aléatoirement. 2. Après 30 rounds d'influence, les attributs sont en clusters et corrélés avec la minorité réduite en taille mas qui persiste. La majorité la plus forte se construit. § Conclusion : il y a un clustering qui apparait sur l'ensemble des traits : on a une culture et une sous-culture.

Un test réel grandeur nature de l'homogénéisation des opinions - Quelle question se pose-t-on ?

Y-a-t-il une construction d'ensemble sociétaux idéologiquement et politiquement homogènes à partir des déplacements des personnes (sélection a priori) et de leurs relations interpersonnelles (influences réciproques) ?

Le comportement du déviant - explication

Étant donné qu'on a un besoin d'affiliation qui nous pousse à être avec les autres et à être accepté par les autres, être rejeté a donc des implications négatives sur le soi (estime, stress, dépression, etc.). Il y a donc deux solutions pour éviter la déviance : 1. La première est de chercher à éviter sa déviance* (se conformer). 2. La deuxième est de chercher à pallier sa déviance (affiliation avec d'autres déviants) pour éviter le contact avec les non-déviants et ainsi améliorer son image auprès de soi-même (on construit un nouveau groupe dans lequel tout le monde est déviant par rapport à la majorité mais à l'intérieur du groupe même personne n'est déviant). * Cf cours sur le conformisme


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