VOC SCIENCE POLITIQUE avec Baudouï

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Vivre pour la politique

(le «but de sa vie»)

Vivre de la politique

(son revenu) L'homme politique doit être économiquement indépendant des revenus que l'activité politique pourrait lui procurer. Les couches dirigeantes se recrutent de façon« ploutocratique » (du grec ploutos: richesse ; kratos : pouvoir)

la régulation sociale

-> rôle de société = modeler les comportements (=autorité morale) -> hiérarchie sociale et de règles convenus et adoptées

Marxisme : 1.1 Karl Marx (1818-1883)

-Etudie le droit, l'histoire et la philosophie à l'Université de Bonn et de Berlin -1841: soutient sa thèse de doctorat sur la philosophie d'Epicure. -1842: devient rédacteur en chef la Gazette rhénane (journal d'opposition à tendance démocratique révolutionnaire). -1848: rencontre Engels à Paris. Ils élaborent ensemble la théorie du socialisme prolétarien révolutionnaireet rédigent le célèbre Manifeste du Parti communiste. -1867: Marx publie Le Capital Karl Marx: -analyste économique -proletariat et contre riches -dénigre politique (nation/prusse/courses éco)

la plus-value

-La valeur doit être investie de façon à s'accroître d'une quantité déterminée. Cette quantité constitue la plus- value. -La plus-value se dissout dans les différentes formes d'accroissement du capital : intérêt, bénéfice commercial, profit industriel. -selon Marx: capitalisme doit produire valeur ( sinon left out) (ex: investir dans recherche technologique). bourgeois: but investir pour produire de la valeur.

capital

-Le capital, dans la pratique de l'économie bourgeoise, est la mise en valeur d'une quantité de valeur donnée. -capitalisme exploitation sauvage: > ≠assurance sociale > on s'en fou de la main d'oeuvre.

STRUCTURALISME 2.1 Claude Lévi-Strauss (1908-2009)

-Le structuralisme est un ensemble de courants de pensée holistes apparus principalement en sciences humaines et sociales au milieu du xxe siècle -terme de structure entendue comme modèle théorique (inconscient, ou non empiriquement perceptible) organisant la forme de l'objet étudié pris comme un système, l'accent étant mis moins sur les unités élémentaires de ce système que sur les relations qui les unissent. -à partir de la fin du xixe siècle dans la filiation positiviste ; elle reste l'apanage de la linguistique et de la phonologie jusqu'à sa généralisation après 1945. Claude Lévi-Strauss: -Philosophe, ethnologue et sociologue -1935: Professeur de sociologie àl'Université de São Paulo. Etudie les tribus indiennes de l'Amazonie. -1949: Thèse sur Les structures élémentaires de la parenté. -Il acquiert une influence considérable et devient le théoricien du structuralisme L'ethnologue: -observe et analyse des groupes humains considérés dans leur particularité. Il établit des documents qui peuvent servir à l'historien. L'ethnographe: -décrit et analyse les différences qui apparaissent dans la manière dont ils se manifestent dans les diverses sociétés. Il recueille les faits, et les présente conformément à des exigences qui sont les mêmes que celles de l'historien.

Structuralisme et linguistique

-ex: religieux subsiste dans nos esprits même si ≠ religion. -réflexion sur continuité, + ou - perspectives/invisibles -Pour lévi-Strauss: sociologie = trop social et donc pas un vecteur d'analyse de structure. Ce qui l'intéresse c'est la dimension historique (ethnographie/ethnologie. -les sociétés primitives askip sans histoire/ pas historique. alors que Lévi pense que tout peuple a une histoire donc histoire doit être prise en compte. >comprendre l'individu dans son comportement conscient ou pas. -va s'opposer aux sciences coloniales du non historique. -importance de la linguistique: >découvertes structuralistes: 1)langage (car pour communication ensemble) 2) structure de la parole = forme / contenant. (blk du sens) >langage considéré comme produit de la culture. ( lien linguiste (forme) et sociologie (connaissance coutumes) >peuple primitif ≠ arriéré ou attardé --> très révolutionnaire de penser cela -croit aux pratiques magiques. toute société, pouvoir de la symbolique. Leçon de Lévi : comment nos société modernes conservent la religion, magie symbolique. Mythes: est de l'ordre du langage. Histoire (réelle ou pas), toute société a besoin d'une histoire. L'analyse structurale en linguistique et en anthropologie: Le linguiste: -peut apporter au sociologue, dans l'étude des problèmes de parenté, une assistance qui permet d'établir des liens qui n'étaient pas immédiatement perceptibles. Le sociologue: -peut faire connaître au linguiste des coutumes, des règles positives et des prohibitions qui font comprendre la persistance de certains traits de langue D'un point de vue théorique: -le langage apparaît comme condition de la culture qui possède une architecture similaire à celle du langage. -Selon Lévi-Strauss: les méthodes rigoureuses des linguistes peuvent être appliquées aux sciences sociales. -L'analyse de Lévi-Strauss porte sur les sociétés "primitives" -Un peuple « primitif » n'est pas un peuple arriéré ou attardé -Un peuple « primitif » n'est pas un peuple sans histoire, bien que le déroulement de celle- ci nous échappe souvent. Le sorcier et sa magie -Lévi-Strauss croit en l'efficacité de certaines pratiques magiques: -Mais l'efficacité de la magie implique la croyance en la magie: -La croyance du sorcier dans l'efficacité de ses techniques -La croyance du malade dans le pouvoir du sorcier dans l'efficacité de ses techniques 2.2 Le structuralisme marxiste dans le champ du politique: Selon Poulantzas: L'Etat capitaliste est une « condensation matérielle de rapports de forces » entre les classes. Il propose le concept d'Etat national social : L'Etat participe de la constitution des rapports sociaux. Bien qu'il soit le moteur de l'action sociale, l'Etat ne fait qu'entériner les rapports sociaux conçus par la classe dominante. Poulantzas parle alors de « crise de l'Etat ». Une sorte de crise permanente. 20 Selon Poulantzas: . L'Etat est donc un champ conflictuel dans lequel s'organisent, se déploient et se recomposent des stratégies de pouvoir. . L'Etat capitaliste cristallise des savoirs/pouvoirs qui s'autonomisent : l'armée, la police, la justice. . L'Etat n'est pas une institution neutre, elle reproduit des structures de domination. . Mais il est marqué par des contradictions d'acteurs, des jeux différents, des antagonismes et fonctionne sur le compromis des rapports de force

Ploutocratie

-gouvernement où l'argent constitue la base principale du pouvoir -gouvernement par les plus riches

Intégration sociale

-groupes sociaux prennent individus sur base de: pratiques/croyances/modalité d'interaction/ but communs (notamment en politique) -sélection: peuvent accepter et refuser pratiques

révolution prolétarienne, conscience de classe

-solution contre contradictions du capitalisme -« la première étape dans la révolution ouvrière est la constitution du prolétariat en classe dominante, la conquête de la démocratie. Le prolétariat se servira de sa domination politique pourarracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l'Etat » Mesures pour l'Etat du prolétariat: 1. Expropriation de la propriété foncière 2. Impôt fortement progressif 3. Abolition de l'héritage 4. Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles 5. Centralisation du crédit entre les mains de l'Etat 6. Centralisation de tous les moyens de transport, entre les mains de l'Etat 7. Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production 8. Travail obligatoire pour tous 9. Combinaison du travail agricole et du travail industriel 10. Education publique et gratuite de tous les enfants Trois notions fondamentales du « Manifeste » 1. L'Etat 2. L'organisation du prolétariat en classe dominante 3. La transformation des rapports de production

Luttes des classes

-« L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes. » Le Manifeste -pas de société sans conflits -n'existe pas de société sans classes. groupes sociaux avec identités et différence avec autres groupes. pour exister: sentiment collectif (conscience d'identité) --> conflits, révolte, revendications --> organisation --> sentiment collectif. (ex: gilets jaunes) -le capitalisme a besoin de de main d'oeuvre -« La société bourgeoise moderne [...] n'a pas aboli les antagonismes (lutte différence) de classes. Elle n'a fait que substituer de nouvelles classes, de nouvelles conditions d'oppression, de nouvelles formes de luttes à celles d'autrefois. »

LA GUERRE 2. LES GUERRES DES PARTISANS III. DES GUERRES AUJOURD'HUI

2. LES GUERRES DES PARTISANS 2.1 Une nouveauté >Aymon de Gingins-La Sarraz (1823-1893) >La guerre des partisans renvoie à l'organisation de petits corps irréguliers composés de volontaires qui disputent à l'ennemi la libre et paisible disposition du pays qu'il occupe ou qu'il traverse. > cas suisse: comment défendre suisse (sans moyens financiers) -new armée ≠massive mais = irrégulière de partisans. -maintenir neutralité -agresser militairement ceux qui veulent crash -topographie (guerre lieux) 2.2 La théorisation de la guerre des partisans : >Carl Schmitt (1888-1985) >Théorie du Partisan, 1962 >« Le partisan combat en s'alignant sur une politique et c'est précisément le caractère politique de son action qui remet en évidence le sens originel du mot partisan. >Ce terme vient en effet de parti et implique le rattachement à un parti ou à un groupe combattant. -armée régulier VS irrégulier : Une armée régulière est l'armée officielle d'un État ou pouvoir légalement constitué. Elle contraste avec les forces irrégulières, tels que guérillas, armées privées, mercenaires, etc. 2.3 Le concept des guerres révolutionnaires >La guerre des Partisans sur un modèle paysan >Mao, la Longue Marche >Fidel Castro, la Sierra Maestra >Le Che, la guerre en Bolivie >leaders de groupes politiques qui visent à la subversion(=Qui renverse ou menace l'ordre établi, les valeurs reçues) du pouvoir existant par moyens d'actions de guérilla. (tous communistes) III. DES GUERRES AUJOURD'HUI >guerres subversives: -techniques plus "dures": violer femmes pour qu'elles aient le sida. ( génocide) -détruire richesses / ressources pour que l'ennemi ne puisse plus se défendre. -des guerres sans fin (destruction de tout basically) 3.1 De nouvelles incidences >Des guerres diffuses, plus meurtrières et plus radicales. (ex: Yougoslavie) >Les outrages causés à la nature par la guerre: -La destruction de ressources naturelles La destruction de ressources environnementales -Les génocides (=un crime consistant en l'élimination physique intentionnelle, totale ou partielle, d'un groupe national, ethnique ou religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que ses membres sont détruits ou rendus incapables de procréer en raison de leur appartenance au groupe.) contemporains : ex: Le Rwanda 3.2 Des guerres sans fin >L'Irak >Les réfugiés 3.3 Une nouvelle théorie politique Michael Walzer : Guerres justes et injustes: >Michael Walzer (1935 - ) >Just and Unjust Wars, 1977 >Le paradigme légaliste >Des règles pour conduire la guerre >comment faire pour rendre un objet immoral, moral ? -règles: pour contrôler et paix. -pour justice (causes justes mais moyens injuste ≠ juste pour lui ) "Le bel avenir de la guerre"

capitaux

4 capitaux qui expliquent comment un individu peut se situer. 1) économique: constitué par les différents facteurs de production et l'ensemble des biens économiques 2)culturel (études, savoir parler) 3)social: se définit comme l'ensemble des relations sociales dont dispose un individu ou un groupe 4)symbolique: correspond à l'ensemble des rituels liés à l'honneur et à la reconnaissance.

Capital personnel de notoriété

= capital politique fondé sur le fait d'être connu et reconnu dans sa personne

Habitus primaire et secondaire (BOURDIEU)

>l'ensemble des traits et des propriétés résultant de l'appropriation de certains savoirs et expériences. toujours en mouvement et restructuration, but: occuper certaine place dans société, when old: habitudes trop encrées pour s'adapter. primaire: est constitué des dispositions les plus anciennement acquises et donc les plus durables secondaire: l'habitus scolaire, l'habitus familial, l'habitus professionnel

FONCTIONNALISME ET SYSTEMISME: -Fonctionnalisme

I.LA THEORIE FONCTIONNALISTE -sociologie américaine de 1920 à 1970. -Cette théorie envisage la société ou le système politique, comme un organisme vivant: un ensemble d'éléments interdépendants dont chacun contribue à l'organisation et au fonctionnement de l'ensemble dont il fait partie. (comparaison avec vélo, ou société = organisme vivant ou parties sont solidaires. interdépendance important: si 1 élément est affecté, l'ensemble est affecté.) -définition: - L'enjeu analytique : Rendre des fonctions qui sont assignées aux groupes sociaux, aux institutions, aux manifestations culturelles, aux conflits. - Théorie d'une biologisme analytique : du biologisme vers le politique (=onditions naturelles et organiques de la vie et de son évolution (gènes, hormones, neurotransmetteurs, lois néodarwiniennes) sont la base de la réalité physique) - La forme se déduit toujours de la fonction. -visions systémique: >Cette théorie propose un modèle d'analyse par la comparaison systématique des sociétés les plus différentes. >un système est un ensemble d'éléments interdépendants, liés entre eux par des relations >Si une de ces relations est modifiée, les autres le sont aussi et par conséquent tout l'ensemble est transformé. 1.1 Le fonctionnalisme anthropologique: >Bronislaw Malinovski (1884-1942) -Malinovski étudie tous les aspects sociaux, culturels et économiques qui se rapportent au système d'échanges inter-tribaux appelés la Kula. -Une activité sociale et économique importante dans les îles Trobriand, réglementée et contrôlée de façon très précise -L'analyse de la Kula permet de constituer le discours sur « l'analyse fonctionnelle » des systèmes politiques. ex: d'activité sociale fonctionnelle: La kola: échange de collier et de coquillages -> ne pas garder l'objet longtemps, valeur symbolique très forte, échanges entretien relations sociales rituel magique. activité sociale controlée, si ≠ échange --> problème, collision = échange, mise en oeuvre théorie fonctionnelle, les structures de société sont fonctionnelles. >Alfred Radcliffe-Brown (1881-1955) -Travaille en Australie sur les systèmes et typologies de parenté et l'organisation sociale des arborigènes. -Inspiré par Durkheim sur le fait social: Rejet de théories évolutionnistes, La vie sociale relève de processus qui résulte d'une multitude d'actions et d'interactions d'êtres humain agissant individuellement et en groupes, il en résulte des traits généraux de la vie sociale, observable selon les régions concernées -Le processus de la vie sociale est un système adaptatif qui se manifeste à trois niveaux: 1) écologique 2) institutionnel 3) culturel. -Les institutions fonctionnent dans une structure sociale constituée d'individus qui sont reliés par des relations sociales à l'intérieur d'un tout. Ainsi, un système social possède une unité fonctionnelle. -. La fonction est du côté de : - l'action - L'adaptabilité -« Le point de vue fonctionnaliste implique que l'on doit analyser en profondeur tous le aspects de la vie sociale, les considérer dans leurs relations réciproques et reconnaître que la tâche essentielle consiste à étudier l'individu, son adaptation à la vie sociale et la façon dont elle le modèle ». 1.2 Talcott Parsons : Le structuro-fonctionnalisme -fonction: ex: police doit assurer sécurité -plus important: comment va se produire la fonction ? -Des actions de groupes collectifs: milieux professionnels, qui agissent par fonctionnalité -Un système d'actions, des unités qui ont entre elles des rapports de à la fois de différenciation et d'intégration -Un système d'action fonctionne et se maintient lorsqu'il sait répondre à ces deux dimensions. -Un système social est donc un réseau de systèmes et de sous-systèmes imbriqués susceptibles de satisfaire des besoins d'autres systèmes. -Tout système d'action différencie les buts du système des moyens du système: >Les activités consommatoires : l'obtention des buts recherchés soit le bien, le bonheur, la satisfaction d'idéaux (comme externe) >Les activités instrumentales : La recherche de moyens pour y accéder et la mobilisation et l'utilisation de ces moyens. -chaque sous-système prends place au travers des valeurs, des normes, des collectivités et des rôles. AGIL: adaptation, goal attainment, Intégration, latent pattern maintenance. 4 fonctions fondamentales: sous-systèmes: 1) adaptation: consiste à puiser dans les systèmes extérieurs les diverses ressources dont le système a besoin. (biologique (organisme biologique), rôles, économie (science économique) 2) Poursuite des buts: capacité de se fixer des buts et de les poursuivre méthodiquement. (=structures politiques) (psychique (personnalité), collectivités, politique (science po)) 3) Intégration: protéger le système contre des changements brusques et des perturbations majeures. (les structures judiciaires) (social (sociétés), normes, communauté sociale (sociologie)) 4) Latence: système de canalisation qui sert à la fois à accumuler de l'énergie sous forme de motivation et à la diffuser. (structures de socialisation comme la famille ou l'école assurent le "maintien des modèles") (culture, valeurs, socialisation (psychologie sociale)) >importance système social >démarche culturaliste (3 niveaux social: personnalité, culture et société) >acteurs= motivés selon tendance à rechercher satisfaction. leur situation= médiatisée par système de symboles, par culture auquel ils appartiennent. >personnalité = rôle, système d'attentes et obligations réciproques. (père, enfant, époux, chef etc) >culture = valeurs de symboles communs aux acteurs, si les acteurs sont contraints, il leur reste quand même un choix. 1.3 Robert King Merton : Le structuralisme de « moyenne portée » >Elève de Talcott-Person >Hypothèse : un système fonctionnel ne peut être absolu et « fonctionner » de manière totalement fonctionnel. >« Toute société, structure sociale et culturelle, peut, tout en favorisant un comportement conforme et organisé, créer, certains comportements distincts de déviation sociale et de désorganisation sociale ». > « Un problème social » : -Ecart entre ce qui est et ce que pensent les gens -Les conditions d'existence ne sont plus conformes aux standards sociaux -Les problèmes sociaux : crime, violences, émeutes, pillages, destructuration de la famille... >Trois processus contribuent à la naissance des « problèmes sociaux » : -Les conflits institutionnels : passage d'une société traditionnelle à une société industrielle. (nouvelles valeurs à acquérir). -La mobilité sociale : mutations qui conduisent à des échecs d'adaptation - L'anomie : Effondrement de la société de référence sans perception de la construction claire d'une nouvelle société. Il s'agit d'une rupture dans la structure socio-culturelle. >L'anomie se caractérise par un état social marqué par l'absence de normes et références pour les individus >La sécurité de l'individu est menacé. Les solidarités s'effondrent. Il est « isolé » dans une foule désorientée. >Conclusion -Lorsqu'un système social ne peut plus produire des régulations et des adaptations, la dysfonction sociale peut l'atteindre. -L'entrée dans la désorganisation sociale Contemporary Social Problems, 1961 (Merton et Nisbet): >Merton et Nisbet tentent d'élaborer une théorie sociologique des problèmes sociaux. >Ils affirment qu'une même structure sociale et culturelle peut, à la fois favoriser un comportement conforme et organisé, et à la fois créer des comportements de déviation et de désorganisation sociale. Quels types de comportements les individus pourraient-ils déployer dans l'anomie ? >Le conformiste : accepte les nouvelles normes et s'y conforme >L'innovateur : Il profite de la situation pour s'échapper des normes passées et se disposer sans normes claires du futur >Le ritualiste : par habitude il se conforme aux normes institutionnelles >Le retiré : Il se retire des normes passées et futures. Il échappe à toute société et devient asocial >Le rebelle : Il s'oppose aux bouleversements qu'il trouve non légitime au nom de valeurs qu'il entend défendre. >Le fonctionnalisme explique les faits sociaux par leur fonction: -le rôle qu'ils jouent dans le système social et la façon dont ils sont reliés entre eux. -Les individus sont considérés « comme les rouages d'un système dont ils servent les fins » >Le fonctionnalisme interroge à travers la question sociale, l'anomie et la régulation la question même du politique et de l'action publique -Quel rôle pour l'Etat en terme de régulation et d' intégration ? -Quelle mission pour le politique ? Accompagner, déterminer, protéger, maintenir, opposer, sanctionner, pardonner....

INTERACTIONNISME ET CONSTRUCTIVISME: I.LA THEORIE INTERACTIONNISTE

I.LA THEORIE INTERACTIONNISTE 1.1. Aux origines : L'Ecole de Chicago >Origine de l'interactionnisme = à l'Université de Chicago >abordent les problèmes liés à la ville:l'immigration, le déracinement culturel et l'insertion par une sociologie empirique >utilisent la notion d'interaction pour désigner une situation sociale ou chacun agit et se comporte en fonction de l'interprétation qu'il a du comportement de l'autre. >Chicago passe De la ville à la métropole: afflux massif d'immigrants étrangers, Conflits raciaux, ghettos, misère, prostitution et délinquance juvénile, violentes émeutes raciales: Les sociologues tentent de comprendre et régler ces problèmes sociaux se plaçant au coeur de la vie des populations déracinées >Les thèmes majeurs: 1) Les minorités raciales et ethniques (Emeutes raciales de 1919) 2)L'homme marginal 3)La ville (Chicago comme « Laboratoire social ») 4) La déviance (Les "hoboes" (sans-abri)) 5)Crime et délinquance ("gangs de quartier", grand banditisme et jeunes délinquants). >Les mots clés de l'interactionnisme: -Socialisation: ensemble des mécanismes par lesquelles les individus font l'apprentissage des rapports sociaux entre les hommes. -Interactionnisme symbolique: l'idée que les individus ne subissent pas les faits sociaux, mais qu'ils les produisent par leur interaction. -Observation participante: l'enquêteur à s'impliquer dans le groupe qu'il étudie -Darwinisme social: Le darwinisme se base sur la théorie de la sélection naturelle de Darwin pour décrire le comportement des individus en société. Dans le darwinisme social, les individus les plus performants triomphent des plus faibles. (qui postule que la lutte pour la vie entre les hommes est l'état naturel des relations sociales. Selon cette idéologie, ces conflits sont aussi la source fondamentale du progrès et de l'amélioration de l'être humain) -Fonctionnalisme: théorie qui considère le système social comme une totalité unifiée dont tous les éléments sont nécessaires à son bon fonctionnement. -Ethnométhodologie: démarche sociologique centrant son intérêt sur le savoir et les capacités de chacun des membres de la société. -Ecologie urbaine: Les sociologues tentent d'expliquer la perpétuelle recomposition à laquelle est soumise la ville de Chicago. -Désorganisation: déclin de l'influence des valeurs collectives sur l'individu ; conséquence de changements rapides dans l'environnement économique. >George-Herbert Mead (1863-1931) >sociologue, philosophe, Université de Chicago, auteur d'une théorie sociale fondée sur l'interaction entre individus à partir du langage.Le langage favorise la socialisation par l'interaction. >«Donner sens, signifier, permet aux individus et aux groupes, non seulement de maîtriser l'environnement dans lequel ils évoluent, mais aussi de comprendre les événements qui les concernent, afin d'agir et d'être socialement visibles et reconnus». Le comportement d'un acteur résulte d'un enchaînement d'actions qui lui offrent les conditions de s'adapter à une situation telle qu'il l'a perçoit et telle qu'il l'interprète au gré de la cognition comme acte de connaissance 1.2. Erwin Goffman (1922-1982): la mise en scène de la vie quotidienne >Travaille sur la maladie et observe dans un hôpital psychiatrique les malades mentaux dans leur relation à l'établissement clinique. >S'intéresse relations interindividuelles de tous les jours et publie La Mise en scène de la vie quotidienne, (1956) >Le questionnement central de Goffman: Qu'est-ce que la réalité ? >2 sens de réalité: -les représentations de la réalité -la réalité des représentations >Pour saisir ce concept de réalité, Goffman construit une sociologie de la vie ordinaire: il conçoit l'espace public comme une scène de théâtre. L'individu y est conçu comme un comédien accomplissant des actes de représentations théâtrales devant son public. Le rôle du spectateurs est étendu à toute personne dans une activité quotidienne. 1.3. L'interactionnisme symbolique: >Dans Les rites d'interaction (1974), Goffman >décrit les interaction naturelles qui s'élaborent dans le cadre du quotidien. >révèle l'ordre rituel de ces interactions. >Goffman identifie plusieurs cas de dérèglement de l'ordre rituel: 1) L'offense et la réparation 2)La profanation 3)L'anormalité

LA RAISON D'ETAT II . ACTUALITE DE L'ETAT D'EXCEPTION

II . ACTUALITE DE L'ETAT D'EXCEPTION 2.1 De l'Etat d'Exception >Agamben: problématique = s'interroger en quoi démocratie moderne on irait vers état d'exception et qu'il devient général. >intéressant car il dit que " démocratie ord sont malade de démocratie mais -> technocratiser, ->ont mal à tenir cap démocratie. et se font dévorer par alternatives à démocratie. ( ->société contrainte) >difficulté: 1) définir état d'exception. jamais bien défini car no man's land ≠défini car qu'est ce que le vide ? hors droit positif. C'est comme définir le terrorisme car problèmes politique. >(Giorgio Agamben, philosphe italien, professeur à l'Université de Venise, Etat d'exception, 2003) >L' Etat d'exception = no mans land : L'Etat d'exception comme « Entre-deux » >L'Etat d'exception relèverait du « négatif » : Ce qui n'est pas ou n'appartient pas. Idée d'une indétermination >Il définit donc un périmètre ou une zone d'incertitude >L'Etat d'exception engage une réflexion sur : -la place ou non du droit et du juridique -le concept de nécessité «La nécessité justifie sa propre loi » donc « la nécessité fait loi » 2.2 Le 11 Septembre et le retour de la raison d'Etat >implications/conséquences en lien avec les droits et le gouvernement. "acte de guerre" -> rentrer dans état d'exception, légitimation application raison d'Etat. Ben Laden considéré comme chef d'Etat. >(Jean-Claude Paye.Sociologue auteur de l'ouvrage La fin de l'Etat de droit, 2004) >Le Président George Bush, définit les attentats du 11 septembre 2001 d'« acte de guerre » >Les attentats du 11 septembre ont été l'occasion d'une accélération des transformations des codes pénaux et des codes de procédure pénale des pays occidentaux. >Lutte antiterroriste aux Etats-Unis : L'USA Patriot Act >surveillance autorisée pour personnes supposées être en rapport avec terroriste. >tout droits etc différent en gros font ce qu'ils veulent sans contrôle judiciaire. >26 octobre 2001, adoption de l'USA Patriot Act : Les autorités peuvent arrêter et retenir, pour une période non déterminée, des étrangers soupçonnés d'être en relation avec des groupes terroristes >Mise en place d'une surveillance du Net, système « Carnivore » du FBI. >L'USA Patriot Act stipule que les délits sont considérés comme terroristes s'ils sont « faits sciemment dans le but d'influencer ou d'affecter le gouvernement par intimidation ou contrainte (...) ou dans le cadre de représailles vis-à-vis d'opérations conduites par le gouvernement » >Des tribunaux d'exception >L'Executive Order du 13 novembre 2001 met en place: Des tribunaux militaires d'exceptions ont chargés de juger les étrangers accusés de terrorisme. >Absence de possibilité de recours. >Guantanamo comme zone de non-droit: > ≠ contrôle judiciaire, ≠ contestations prisonniers. George dit: "guerre contre la terreur", droit de prisonniers de guerre --> doivent répondre à des droits croix rouges etc mais balek la bas. Ces prisonniers n'ont pas d'existence juridique. C'est comme si la prison n'existait pas donc --> torture, extra-territorialité, base militaire sans souveraineté. Car cela permet d'éviter toute contestation et revendications humanitaires et politique. jeu qui crée vide qui autorise gestion terroriste sans démocratie. difficulté à les sortir de la du coup. -Louée au gouvernement cubain échappe à tout contrôle judiciaire des cours américaines. -Les personnes peuvent être détenues pour une durée indéterminée. -Le pouvoir exécutif s'accorde ainsi des pouvoirs extraordinaires qui s'opposent au droit international. >Lutte antiterroriste dans l'Union Européenne >6 décembre 2001: Les ministres européens de la Justice et de l'Intérieur adoptent une décision-cadre pour à harmoniser les législations des Etats membres en ce qui concerne la définition de l'acte terroriste. >L'infraction est considérée comme terroriste si elle -« a pour but de détruire les structures politiques, économiques ou sociales d'un pays » -« a pour objectif de le déstabiliser gravement ». >Conclusion : préface pour sortir de la Raison d'Etat >comment sortir de l'état d'exception? Peut-on sortir de exceptionnel si exceptionnel devient un ordinaire. est-il impossible de sortir de la ? peuple redemande droits du contrat social démocratique. >meilleurs état à avoir pensé à cela = Suisse. guerre= délégation absolue de l'autorité >retour paix≠ forcement à restauration des droits etc -Comment sortir de ce qui est au-delà de la règle et du dépassement du droit ordinaire ? . Comment sortir de l'exception et des arguments de l'exceptionnel ? -Le retour à la situation normale ne peut-elle justifier le retour à l'Etat de droit : question de principe philosophique. Dès lors que le contexte menaçant disparaît, il est logique de demander et exiger un retour à la normalité des règles de gestion publique de la société. >Lorsque la menace ou la guerre comme menace s'éloigne.... -Du point de vue technique : Comment s'y prendre ? -La mobilisation des acteurs politiques et des acteurs de la société civile. Poser l'exigence du retour aux principes de la démocratie - processus de conscientisation des élites et des corps sociaux... Quel apport et bénéfice du retour à la démocratie délibérative dans un processus de reconstruction et redéploiement politique ? >Exemple intéressant de la Suisse: -Le parlement (Assemblée fédérale) convoqué d'urgence le 3 août 1914 vote à l'unanimité et sans véritable débat l'arrêté confiant au Conseil fédéral « le pouvoir illimité de prendre toutes les mesures nécessaires à assurer la sécurité, l'intégrité et la neutralité de la Suisse et à sauvegarder le crédit et les intérêts économiques du pays, et en particulier, à assurer l'alimentation publique ». -Durant quatre années de Guerre mondiale, 1'400 ordonnances sont adoptées par l'exécutif. Sur les questions ordinaires, les deux chambres du parlement poursuivent leur travail législatif propre. -L'Assemblée fédérale parvient, par l'arrêté du 3 avril 1919, à maintenir selon les vœux du gouvernement les pouvoirs extraordinaires pour toutes les mesures indispensables à la sécurité du pays et à la sauvegarde de ses intérêts économiques. C'est en octobre 1921 que le Conseil fédéral supprime le principe des pleins pouvoirs par un arrêté urgent. (voir André Manuel, Les pleins pouvoirs en droit public fédéral suisse, Lausanne, Université de Lausanne, 1953, 22). .

INTERACTIONNISME ET CONSTRUCTIVISME: II . LA THEORIE CONSTRUCTIVISTE

II . LA THEORIE CONSTRUCTIVISTE >CONSTRUCTIVISME: (1960-70) >Point de départ : Notre cerveau ne possède pas les moyens de comprendre et saisir la réalité qui ne relève pas du visible. Pour l'approcher ou s'y rapprocher, il faut procéder à un travail d'analyse et d'interprétation qui relève d'une opération de « construction » de l'objet réalité. C'est par cette opération intellectuelle qu'il est possible de toucher la réalité, de l'assimiler et ensuite de la projeter et de la transformer. >la connaissance possède un caractère construit et construisant. >la construction de la réalité permet d'accéder à la compréhension des choses et des faits. 2.1 Aux origines : l'épistémologie Alfred Schütz (1899-1959) >(considéré comme le fondateur de l'idée d'une sociologie phénoménologique. La phénoménologie est l'étude de phénomènes, étude dont la structure se fonde sur l'analyse directe de l'expérience vécue par un sujet) >« Les objets de pensée construits par le chercheur en sciences sociales afin de saisir la réalité sociale, doivent être fondés sur des objets de pensée construits par le sens commun des hommes vivant quotidiennement dans le monde social. » >Qu'est-ce que l'action ? -Elle procède de la délibération de chacun d'entre nous par l'analyse des possibilités qui nous sont offertes et du choix de certaines et du rejet d'autres selon les principes de notre situation subjective. -Chacun oriente constamment son action sans accepter en préalable un choix final déterminé. Nous sommes dans un processus de conduites intentionnelles définies selon nos objectifs et intérêts pratiques. Il y a donc imbrication de subjectivité et d'objectivité dans nos conduites. -La société telle que nous la voyons résulte d'une construction de nos actions, de nos représentations et de nos expériences. >La philosophie du langage de John Searle (né 1932) >Analyse du langage en tant qu'objet. Publie The Construction of Social Reality (1995) >« L'une au moins des fonctions du langage est de communiquer des significations de locuteurs à auditeurs, et parfois, ces significations permettent à la communication de se référer à des objets et à des états de choses dans le monde qui existent indépendamment du langage." 2.2 Peter Berger et Thomas Luckmann,« La construction sociale de la réalité » >Peter Berger et Thomas Luckmann publient: The social construction of Reality, 1966. >Dans ce livre, ils posent la question suivante: Comment la réalité se construit-elle ? >Postulats: -Le fondement de la connaissance de la vie quotidienne est le langage. -La société comme réalité objective soumet l'individu au pouvoir. (société s'impose à nous (faits sociaux)) -La société comme réalité subjective est l'identification à l'autre. (doit être subjectif, je vais m'adapter à) 2.3 Le constructivisme dans la théorie des relations internationales -La théorie constructiviste en Relations Internationales conçoit le monde des relations internationales comme: « un projet en construction, comme un processus en devenir plutôt que comme un état de fait ». -Les constructivistes cherchent à comprendre l'origine et le sens des relations internationales en interprétant: « le sens et la signification que les acteurs attribuent aux situations collectives dans lesquelles il se trouvent » >La théorie constructiviste souligne trois aspects de la politique mondiale : -Le rôle des règles, des normes des valeurs culturelles et des idéologies. -L'analyse du processus de construction des identités sociales des acteurs de la politique mondiale. -Les manières par lesquelles les structures et les agents sociaux interagissent, se forment et s'influencent réciproquement. >La théorie contructiviste critiquent quatre aspects de la conception rationaliste des Relations internationales : -la structure et le système international -les acteurs internationaux -les intérêts de l'Etat -l'interaction entre les Etats Conclusion: - L'interactionnisme comme pensée permettant de comprendre dans le champ social des ajustements,des solidarités, des dispositifs mimétiques, le passage de comportements individuels à des comportements collectifs par les interactions comportementales. Exemple l'usage de produits dopants dans certains sport de compétition, l'abstentionnisme électoral.. - Faiblesses : écarte a priori la question du politique dans sa faculté à produire de la réalité sociétale. Toutefois pleinement pertinente pour analyser la relation autorité administrative et groupe social (interactions entre l'énonciation d'un objectif, son appropriation par un groupe et la reformulation de l'objectif.) - Le Constructivisme permet de saisir les subjectivités et les intersubjectivités à l'œuvre dans la construction de la réalité sociale et politique. Il acquiert sa pleine efficacité dans le domaine des relations internationales en permettant de comprendre les ruptures, conflits et désordres nés de perceptions différentes de la réalité construite. - Faiblesses : limite des recherches empiriques. La démarche est jugée trop rationalisante et ne permettant pas de rendre compte de la complexité des Relations internationales et du jeu savant des Etats-nation.

FONCTIONNALISME ET SYSTEMISME: -II . LA THEORIE SYSTEMIQUE

II . LA THEORIE SYSTEMIQUE >Dans la théorie systémique, l'action sociale ou humaine engage quatre systèmes principaux: -Le système biologique: motivation élémentaire de l'individu. (si on ne meurt pas on n'"existe" pas) -Le système de la personnalité: organisation psychique de l'individu -Le système social: ensemble des rapports d'interaction (amis/ennemis) -le système culturel: ensemble des valeurs et des modèles de conduite. >Dans le champ du politique : Quelques principes -Sommes d'activités de différentes natures qui relèvent d'une répartition de ressource entre acteurs sociaux :politiques, associations, syndicats, partis, lobbyistes, des think tank, des acteurs influents, des groupes de pression, des lanceurs d'alerte... -Chaque groupe d'acteurs sociaux possède ses normes et valeurs qui se différencient des autres groupes. -Chaque groupe d'acteurs agit dans une interaction avec les autres. -Postulat systémique : Pour qu'il y ait système et qu'il parvienne à fonctionner il faut qu'il se dégage une cohérence entre les parties du tout. (image de locomotive/trains avec tout les rouages) - Les sous-systèmes existent par relations les uns aux autres. - Il existe des processus de cohérence - Le système fonctionne par des boucles de rétroaction: soit l'action engagée fait effet retour sur le dispositif qui lui a donné naissance: -boucle de rétroaction négative : ou de faible intensité: vers la stabilisation du processus de l'action -boucle de rétroaction positive : forte intensité : vers la déstabilisation du processus d'action. - La rétroaction induit le principe de causalité circulaire- L'effet rétroagit sur la cause qui elle même détermine les conséquences qui redeviennent cause 2.1 David Easton (1917-2014): la théorie systémique en sciences politiques: >Pour Easton, il est nécessaire de construire la théorie politique pour l'avancement de la science politique. >Les principales fonctions de la théorie politique selon Easton : 1. Proposer des critères pour identifier les variables à analyser 2. Etablir les relations entre ces variables 3.Expliquer ces relations 4. Elaborer un réseau de généralisations 5.Découvrir de nouveaux phénomènes >Le modèle du système politique selon Easton : (voir image) >critiques/limites: -L'idée de l'universalité de son système politique détaché de toute pratique sociale et culturelle -La dimension abstraite de son modèle de système politique -L'impensé culturaliste de l'action publique et politique -« Le politique existe parce qu'il y a une multiplicité d'exigences en désordre, et qu'il faut y mettre de l'ordre.. » 2.2 Jean-William Lapierre, (1921-2007): l'analyse des systèmes politiques: >Lapierre se conforme au cadre théorique de David Easton. >Il distingue la société globale : la totalité des systèmes sociaux que le chercheur découpe dans la société globale pour les analyser. >Définition des systèmes politiques selon Lapierre: -Les systèmes politiques sont des systèmes qui reçoivent et produisent des inputs et des outputs, faits d'énergie et d'information. -La transformation des inputs et des outputs est réalisée par des processus politiques. ex d'inputs: Les demandes politiques (formulées au système politique par les partis politiques, les manifestations de rue, etc.), Les demandes relèvent de la formulation. Elles se forment dans le cas d'insatisfactions de citoyens, de blocages ou de processus internes de régulation pour sauvegarder l'équilibre instable propre aux sociétés. Elles sont analysées, documentées et filtrés dans une «machinerie politique» (qui les légitime ou délégitime). Toutes les demandes ne sauraient donc être satisfaites. Le refus d'entrer en matière peut provoquer frustrations et conflits. Ex d'outputs : les lois, les normes, la production de richesses etc... Elles participent pleinement de la construction de la société, de son maintien dans son instabilité structurelle. Conclusion Les limites de ces deux approches? La politique peut-elle se réduire un système d'acteurs et de dispositifs d'action fonctionnels et répétitifs (système) ? La politique est-elle toujours un espace de logiques et processus de rationalité ? La politique ne peut-elle faite intervenir des variables extérieures au système et aux fonctions nécessaires à sa survie ?

Morphologie des contestations: II . LE RENOUVEAU CONTEMPORAIN DE LA CONTESTATION

II . LE RENOUVEAU CONTEMPORAIN DE LA CONTESTATION 2.1 Oskar Negt contre Jürgen Habermas >question de l'espace publique. Habermas : -en gros pense que espace public bourgeois est un espace de mise en scène de soi. que c'est l'épicentre de notre société et qui nous permet d'exister publiquement, de discuter de débattre. cela permet la fabrication d'opinion publique et de l'image de la société de l'état. - L'espace public moderne est créé par la bourgeoi- sie au tournant du XVIII-XIXème siècle. - L'espace public bourgeois se retrouve à l'épicentre de notre démocratie libérale. - Il offre les conditions de se réunir, de discuter, débattre à la fois comme lieu de notre vécu et réalité mais aussi par la médiatisation - publicisation/publicité - du rôle des acteurs et des citoyens. >Schéma habermassien du fonctionnement de l'espace Public bourgeois et de la naissance de l'opinion publique : - La presse et les médias participent de la constitution de l'espace public bourgeois en permettant la diffusion de l'information, des explications et commentaires sur la société, le bon gouvernement et le bon vivre. - L'émergence d'une presse d'opinion et d'opposition relève de la construction de l'espace public libéral bourgeois. presse contemporaine: -diffusion connaissance, -bien vivre bourgeois (art) Negt: -pense que c'est un espace publique ou la bourgeoisie commande. et que cet espace impose des normes à la population. Pour lui il faudrait créer un espace publique prolétarien qui condamnerait l'espace bourgeois. cela se joue sur l'appropriation de l'espace publique. - L'espace public bourgeois habermassien est un espace en réalité de domination de la bourgeoisie qui cherche à déployer ses propres normes sociales et normes du vivre Collectif. - L'espace public bourgeois ne peut être à même d'intégrer les aspirations et revendications du peuple dans ses aspirations au changement social et productif. - Contre cet Etat social et la démocratie de masse, émerge de nouveaux désirs et aspirations sociales et collectives. - Il se constitue un espace public prolétarien de contestation des modalités de fonctionnement exclusif de l'espace public bourgeois. - Cet espace public prolétarien revendique une alternative aux mutations du monde du travail, à la mondialisation capitaliste par un retour à l'écologie humaine, la limitation du profit financier, le retour à la dignité humaine, une nouvelle économie de partage et d'échange des savoirs et expériences -« Il s'agit de créer un espace public approprié, une Öffentlichkeit, ce qui représente un acte fondamental, car personne ne peut sortir du cercle fermé de la situation actuelle de ses propres forces individuelles. La constitution d'un espace public propre est l'un des éléments décisifs de la résistance et de la formulation d'alternatives. J'attribue à l'espace public le rôle clé dans la production d'une conscience de notre temps ». -->Ne serions-nous pas aujourd'hui en plein bouleversement de mode de contestation de différents pouvoir ? Utopistme changement de paradigme. Mais au fond notre génération s'est trompée de lutte, engagé dans l'état (subvention par le haut). L'état nous à pervertit. La nouvelle génération est le militantisme de l'action, la reprise du terrain. rentrer par le haut ne peut pas changer la mégastructure. Il faut par le bas. 2.2 Le concept de contre-pouvoir >Miguel Benasayag, Diego Sztulwarkal, Du Contre-pouvoir, 2000 >transformation contestation depuis une 20 d'années. Le fond de l'enjeu: -étudier l'ensemble des problèmes essentiels dans les sociétés mondialisées. -la revendication cosmopolitique. -la modification des règles des groupes sociaux ne passe pas par l'état. >L'émergence des nouvelles formes de contestation: ATTAC, le DAL, les mouvements des sans terre au Brésil ou l'insurrection zapatiste au Mexique. >Ces nouvelles formes de contestation: -situent la violence contestataire du côté d'une réponse légitime face à une autre violence institutionnelle, militaire, étatique, sociale ou économique 2.3 Les nouveaux mouvements civils de contestation Ulrich Beck (1944-) >montre: que les nouvelles contestations sont par des minorités militantes cosmopolites. qui luttent la pauvreté. NMS vs syndicats (=structure ancien monde (classes)) >Le concept de "cosmopolitisme méthodologique" -Vise à étudier l'ensemble des problèmes essentiels dans les sociétés mondialisées -La politique devient, au XXIème siècle, une sorte de "méta-jeu" >Le paysage recomposé des minorités actives: -Militantisme associatif et les Nouveaux Mouvements Sociaux (NMS) -L'émergence des mobilisations de « sans »(chômeurs, sans abris, sans papiers) >Les instruments de la contestation: -Les nouveaux mouvements contestataires rassemblent 3 types de population: • Les personnes en situation de souffrance • Les militants des associations de « sans » (individus politisés) • Les « personnes-ressources »: militants ou sympathisants requis par l'organisation en raison de leurs compétences individuelles ou de ce qu'ils représentent. >facebook: très subversif et mobilisateur. >Coups de force et lobbying : un répertoire d'action original >Deux registres d'action: -Le coup de force (squats et autres occupations de locaux, les réquisitions de logements) -Le lobbying (pétitions, manifestations, contacts avec des partis politiques).. ne peut rien faire Conclusion >création de démocratie directe instantanée sans structure, très réactive, loin des structures parallèles structurées du politique. >conflits: nouvelle forme de subversion ? -Les conflits à venir: Vers une nouvelle forme de subversion ? -« Je suis convaincu que nous sommes aujourd'hui dans une situation de guerre permanente. Cette situation naît du fait que, de plus en plus, la fonction du bio-pouvoir est une fonction purement répressive, parasitaire de ce point de vue. La guerre est donc en train de devenir, dans cette transition du moderne au post-moderne, l'élément ordinatif fondamental. Il n'y a plus la possibilité de considérer la valeur à la manière des classiques : la valeur c'était un certain temps mis au travail, et sur ce temps on pouvait extorquer des richesses. Aujourd'hui tout cela est terminé : l'innovation est produite par l'invention, par la science. On se situe de plus en plus sur le terrain bio-politique - je pense à la production informatique, à la production du vital, aux industries de la vie, aux techniques et aux technologies de la vie -, et sur ce terrain le contrôle et la participation des gens deviennent absolument fondamentaux. Tout cela nous laisse dans une situation où, justement, la forme du fondement traditionnel est en crise, une crise radicale : on est en train de vivre un autre monde. Un autre monde est déjà là ; c'est le monde de la coopération, de la désappropriation du capital et de ses moyens de production, donc de la récupération des forces productives. - « Mais c'est un monde aussi tragique, car il est évident que les patrons, les exploiteurs, bref le capital ne se laissent pas faire. Dans ce monde tragique, la reprise de la vertu, de l'éthique de la part du sujet est fondamentale. La résistance, la militance, l'exercice d'amour social en tant que force ontologique de construction de rapports et de langage sont des choses fondamentales ; comme la production de soi en tant que sujet et en tant que collectif. On est au milieu de cet énorme passage dans lequel le bio-politique, le bio-pouvoir exercent la guerre en tant que forme d'ordre ».

L'ACTION DANS LA THEORIE POLITIQUE II . LES THEORIES DE L'ACTION DANS UN SYSTÈME COMPLEXE

II . LES THEORIES DE L'ACTION DANS UN SYSTÈME COMPLEXE 2.1 La théorie des effets pervers >Les « effets non voulus » et les « effets pervers » déplacent notre regard sur les « conséquences de l'action humaine » >Machiavel est un des premiers a avoir affirmé que des effets indésirables peuvent surgir des actions volontaires des hommes -Exemple: L'effet pervers de l'Etat Providence: On veut lutter contre la pauvreté mais on l'entretien par des dispositifs et des politiques sectorielles On veut moins de pauvreté, donc on cible plus les pauvres: agences immobilières à vocation sociales -> logement du plus pauvre du plus pauvre. réduire prestations, compteurs électriques à pièce. DONC ici les effets pervers sont les marginaliser >Exemple des politiques de rigueur budgétaire : -Enjeu : Baisse des dépenses publiques -> Baisse des déficit publics -> confiance-> Relance économique -> Croissance - > Plein emploi -> augmentation des recettes publiques Résultat : Baisse des dépenses publiques-> Baisse des ressources fiscales -> Déficit public aggravé -> augmentation du chômage->accentuation de la récession >Albert Hirschman (1915) -Selon Hirschman, la rhétorique de la pensée conservatrice et réactionnaire se base sur les effets involontaires >Cette rhétorique se construit selon 3 arguments: -L'argument de l'effet pervers (perversity) -L'argument de l'inanité (futility): soutient que les projets de transformation de l'ordre existant sont stériles -L'argument de la mise en péril (jeopardy): l'action politique progressiste constitue une menace contre des acquis, des avantages ou des droits obtenus par la lutte 2.2 Edgar Morin ou l'action dans un système complexe >caractérisé par hétérogénéité. problème: agir dans monde complexe ≠ même théorie, on doit comprendre comment les choses sont en relations (Interconnexions/Interdépendances/Interopérabilités) >Edgar Morin (-Sociologue du contemporain,Directeur de recherche au CNRS,Penseur des problèmes fondamentaux des sciences de l'homme, Pour sortir du XXe siècle, 1981.Introduction à la pensée complexe, Paris, Le seuil, 1990.) >Définition du concept de 'la complexité du réel': >Selon Morin: -La complexité est un tissu (complexus: ce qui est tissé ensemble) de constituants hétérogènes inséparablement associés. -L'action doit prendre en compte le complexe pour réussir Il compare l'entreprise avec une tapisserie: On ne peut concevoir une entreprise sans ses ouvriers et ses machines, ni sans ses produits, ni sans le marché qui l'entoure et qu'elle crée -« l'entreprise s'auto-éco-organise sur son marché. Phénomène à la fois ordonné, organisé et aléatoire » >Un système complexe: . Interconnexions . Interdépendances . Interopérabilités -Nécessités : . Repenser l'action au-delà de son domaine d'action . Prendre en considération les logiques d'interaction agissantes à partir de la simple action dans un domaine . Se saisir de l'environnement de son action comme une contrainte et une somme de données à analyser >Le principe de l'action en système complexe: -entrée ------> sorties -rétroaction = sorties --> entrées -La boucle de rétroaction a pour objet d'évaluer l'action en cours ; d'en mesurer ses forces et ses faiblesses -De reformuler au vu des risques potentiels des effets pervers -La nécessaire reformulation des objectifs pour les réadapter au gré des évolutions du contexte du processus décisionnel >Dans tout processus décisionnel, il peut y avoir X boucles de rétroaction >Conclusion -Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique,Callon Michel, Lascoumes Pierre et Barthes Yannick, Paris, Edition du seuil, 2001. >Cet ouvrage nous fait réfléchir sur des problèmes insolubles de la planète, sur la remise en question du fonctionnement de la vie politique, de faire dialoguer nos dirigeants avec nos profanes et plus largement de démocratiser la démocratie.

WELFARE STATE: II. LA CONSTITUTION DE L'ETAT PROVIDENCE III : CONCLUSION : VERS UN NOUVEAU CONCEPT, LE BIO- POUVOIR

II. LA CONSTITUTION DE L'ETAT PROVIDENCE >ramène individuel dans social. (ex: famille) >conditions de l'homme par Hannah Arendt. 2.1 L'avènement du social: >Le social et le privé: L'avènement du social coïncide historiquement avec la transformation en intérêt public de ce qui était autrefois une affaire individuelle concernant la propriété privée. 2.2 Le contrôle social. La folie et le crime: >les fous = intégrés car Dieu l'a voulut. mais avec le contrôle social: fous = maladie, irrationalité, danger, institution pour enfermer les fous. >Foucault remarque que cela entraine enfermement/répression, pour conditionner les individus. (->pour ceux qui ne rentrent pas dans le moule) >il va inventé le savoir disciplinaire des corps et des esprits. justice purifie au nom de la société. classe populaire est considérée comme dangereuse (a.k.a les misérables de Victor Hugo) >Michel Foucault (1926-1984) >s'intéresse à la constitution de la société moderne entre le XVIème et le XIXème siècle à partir de ses institutions répressives : l'hôpital et la prison. >2 œuvres de Foucault: -Histoire de la folie à l'âge classique, 1961 -Surveiller et punir, Naissance de la prison, 1975 >La racine de la pathologie mentale ne peut se trouver que "dans une réflexion sur l'homme lui- même", plus exactement dans les structures sociales. 2.3 Les théories de la solidarité et le paradigme assurantiel >inventions: logements sociaux, chômages, assurance travail pour structurer la société. >paradigme assurancanciel = cohérence pour solidarité élargie. Droit détermine le rapport entre citoyens et société. >L'invention de la solidarité: La solidarité demeure selon Durkheim, la loi constitutive de la société. -> Interdépendance de tous les membres de la société. >La promotion du social: Le droit social est la mise en pratique de la théorie de la solidarité. -> Réparer les carences de la société, la corriger et non la réorganiser. >Le paradigme assuranciel : -La méthode assurantielle s'applique à toutes les catégories sociales et les contributions sont calculées en fonction des revenus. -L'Etat, à l'aide de cette méthode assurantielle, peut ainsi créer ce lien entre les individus et les classes sociales : il gère la contribution de tous pour l'amélioration de l'ensemble de la société. >François Ewald (né 1946): -L'Etat-providence, 1986. -Dans l'État providence, l'homme et la société constituent la mesure de toute chose. Pour mesurer, il faut faire appel à la norme: ->Place centrale du droit dans l'organisation et le fonctionnement des politiques assurantielles de l'État providence. En quoi l'homme moderne va être non-seulement politique/pensant mais aussi un être biologique ? III : CONCLUSION : VERS UN NOUVEAU CONCEPT, LE BIO- POUVOIR >Foucault définit le terme biopolitique comme: « La manière de rationaliser les problèmes posés à la pratique gouvernementale par les phénomènes propres à un ensemble de vivants constitués en population. » >Thibault Bossy et François Briatte. « Les formes contemporaines de la biopolitique », Revue Internationale de Politique comparée 2011. : -« Ce phénomène s'observe dans la constitution de politiques de santé publique qui prêtent attention à la fois au contrôle collectif des populations et à la mise en discipline des comportements individuels. En conséquence, l'action des pouvoirs publics sous l'influence du libéralisme exprime une double métamorphose : d'une part, le pouvoir politique a modifié sa focale d'observation en la déplaçant de la mort vers la vie ; d'autre part, le pouvoir politique a modifié ses instruments d'action, qui abordent désormais le gouvernement des autres dans les mêmes termes que le « gouvernement de soi » -« Un aspect particulièrement intéressant de la biopolitique contemporaine semble ainsi se situer dans son architecture rhétorique et opératoire à géométrie variable, oscillant entre l'autocontrôle et l'autoritarisme : la diffusion de messages incitant les individus à se distancier par eux- mêmes des comportements à risque se superpose aujourd'hui à des mesures prohibitives ou stigmatisantes de ces comportements ». -« Michel Foucault nous semble en effet avoir élaboré un agenda de recherche authentiquement intersectoriel, permettant de rapprocher différents domaines de l'action publique à partir d'une conceptualisation de la rationalité politique qui les traverse. À titre d'exemple, la notion de discipline, initialement...Cette possibilité semble toutefois sous-exploitée dans la littérature scientifique, alors même que l'emploi fréquent du terme de « risques » ou de « facteurs de risque » dans le champ scientifique comme dans la rhétorique gouvernementale devrait inciter à mobiliser cette faculté de la notion de biopolitique. À cet égard, l'analyse politique comparée semble presque prédestinée à remédier à cet écueil, dans la mesure où ses objets et ses méthodes insistent sur l'hétérogénéité de l'action publique menée dans différents contextes politiques et institutionnels ». >Le biopouvoir est un type de pouvoir qui s'exerce sur la vie : la vie des corps et celle de la population. Selon Michel Foucault, il remplace peu à peu le pouvoir monarchique de donner la mort1. L'exercice de ce pouvoir constitue un gouvernement des hommes ; avant de s'exercer à travers les ministères de l'État, il aurait pris racine dans le gouvernement des âmes exercé par les ministres de l'Église. Les sujets du pouvoir exercé par les pasteurs de l'Église apprenaient à se considérer comme des brebis conduites par un berger. Le berger exerçait un pouvoir sur un troupeau de brebis, qu'il avait pour mission de sauver, plutôt que sur la population de corps de l'État-nation. Mais le fonctionnement de cette manière de pouvoir, proprement gouvernementale, restera la même, à travers l'Église ou l'État moderne : il est à la fois globalisant (le troupeau, la population) et individualisant (la brebis, le corps >La biopolitique est un néologisme utilisé par Michel Foucault pour identifier une forme d'exercice du pouvoir qui porte, non plus sur les territoires mais sur la vie des individus, sur des populations, le biopouvoir. DES INTERROGATIONS DE GENRE SUR LE WELFARE STATE: Mary Daly et Katherine Rake, Gender and the Welfare State.Care, Work and Welfare in Europe in the USA, 2003. >De quelles manières les Etats providences affectent-ils les relations de genre ? >Hypothèse sous-jacente : les lois, les normes et les politiques de l'Etat-Providence déterminent des relations de genre dans la société. Les ressources, les positions sociales, symboliques et institutionnelles sont déterminées par le genre et ses représentations sociales et politiques. >L'Etat providence distribue son aide et ses modalités de prise en charge des individus selon des logiques d'appartenance et de valorisation de la masculinité au détriment du féminin. -Domaines d'analyse retenus : Le soin aux autres - Le care - le travail - work - et le bien-être - Welfare.

Les théories de l'anthropologie politique II. POUR UNE ANTHROPOLOGIE POLITIQUE DE LA MODERNITE

II. POUR UNE ANTHROPOLOGIE POLITIQUE DE LA MODERNITE 2.1 Georges Balandier (1920-2016) -Diplômé ès Lettres et Ethnologie -Part en Afrique en 1946 -Mène des recherches au Sénégal, en Mauritanie et en Guinée, au Gabon et au Congo -Fonde et dirige la section de sociologie de l'Institut d'études centrafricaines à Brazzaville jusqu'à son retour en France 1951 >distingue trois champs où les sociétés africaines expriment le mieux leur nature propre et leurs réactions les plus significatives : 1. Les ensembles et les espaces culturels : permettent d'identifier les critères selon lesquels s'expriment les parentés et les exclusions culturelles 2. Les religions et les innovations religieuses: révèlent les transformations de l'univers social et culturel africain, et surtout les nouvelles configurations du politique. 3. Les systèmes politiques traditionnels: sont menacés par l'ensemble des processus de modernisation. >Les notions de dépendance, de domination et de soumission: -La dépendance est propre aux situations coloniales -La domination produit de la dépendance (matérielle et spirituelle) par le processus de déculturation (perte de toutes ses valeurs et ses références par la mise en contact brutal avec une autre culture) ou parfois, par un phénomène d'acculturation (construction plus dynamique entre les deux cultures). 2.2 Les domaines de l'anthropologie politique de la modernité: >La ritualisation du politique: dans les sociétés primitives, pour préserver l'ordre et la cohésion, il existe des rituels qui ont pour but de : -lutter contre l'usure (répétitivité message, fabriquer rites pour relancer. (ex: "le roi est mort, vive le roi." -->royaume existe malgré lui) -introniser un nouveau chef (roi 86 ans.. efficacité ? réalité sociale?) -expulser la maladie et les catastrophes naturelles (rituels de purification, sacrifice ? pour baisser la colère des dieux) -réinstaller le pouvoir mystique ( lignée d'ancêtres à ancêtres: dimension mystique pouvoir = respect ≠ contestation ) -Intégrer la communauté par un lien mémoriel. (guerres = détruire culture de l'autre = détruire passé culturel + futur (car passé commun permet de se projeter pour le futur) >La structure du rituel fonctionne selon les mêmes principes dans les sociétés modernes. chaque société = rites mémoriels. >sociétés laïques: "liturgie civiques" ex: Suisse - rassemblement Grütli annuel qui montre adhésion suisse. ou ex: France - 14 juillet défilé militaire. >contre-rites: société civile peuvent créer rites qui échappent au contrôle politique. >Les rites politiques assument plusieurs fonctions : -L'intégration -La légitimation -La hiérarchisation -La moralisation (action ou réunion de masse Emotion, séduction, valorisation) >si société désintègre/désacralisation ≠ survie donc fabrication intégration (séduire et valoriser). >héros : = +hiérarchisation +moralisation (valeurs). ex: médailles. >images inversées: mises en scène (théâtralisation) -->on voit la mise en scène des présidents (avec vaches/chevals -symbolique) >image: macron trop content (position vainqueur) lorsque bleus jouent et gagnent. >le discours politique: -discours relève du rite politique. langue = origine pouvoir. -La difficulté qui réside dans l'analyse du discours c'est l'écart qui existe entre la prononciation du discours et la fabrique du discours. -L'homme politique qui prononce le discours n'est pas l'auteur du discours Conclusion: L'anthropologie politique ?Une manière renouvelée de comprendre le politique

Les théories de l'anthropologie politique

INTRODUCTION: >Le métissage culturel correspond, soit à une acculturation (emprunt d'éléments culturels allogènes par des individus appartenant à une culture donnée), soit à la fusion de deux ou plusieurs cultures, indépendamment du mélange des individus qui la composent >L'altérité : L'altérité est la reconnaissance de l'autre dans sa différence. C'est une valeur essentielle de la laïcité qui privilégie le métissage des cultures comme source d'enrichissement et de paix. >Le concept d'altérité a mis plusieurs siècles pour se construire. On peut recenser deux phases : 1) Les voyages savants: >La réflexion anthropologique naît avec la découverte du Nouveau Monde >Des espaces jusqu'alors inconnus sont explorés, on commence à élaborer des discours sur les habitants qui les peuplent. >Le critère essentiel pour savoir s'il convient de leur attribuer un statut humain est, à cette époque, religieux: Le sauvage a-t-il une âme ? Est-il concerné par le péché originel ? esclave = chose/objet >La controverse de Valladolid, 1550: qu'est ce qu'un sauvage ? -oppose le dominicain Las Casas et le juriste Sepulveda. Las Casas: La figure du bon sauvage (car état nature = Dieu) et du mauvais civilisé. Sepulveda : La figure du mauvais sauvage et du bon civilisé (=culture =identité =good) >Le 18e siècle : L'invention du concept d'homme -Les expéditions conduiront peu à peu à la véritable recherche scientifique: Le projet anthropologique suppose alors: a) La construction du concept même d'homme b) La constitution d'un savoir de réflexion et d'observation, c'est-à-dire un nouveau mode d'accès à l'homme >Ce projet d'une connaissance positive de l'homme est un événement considérable dans l'histoire de l'humanité. idée que la société est mieux que société non-avancée et mission apporter civilisation aux sauvages. 2) L'anthropologie évolutionniste: (19e siècle) >Période de la conquête coloniale L'acte de Berlin (1885) règle le partage de l'Afrique entre les puissances européennes et met fin aux souverainetés africaines. >L'anthropologie moderne se constitue dans le mouvement de ces conquêtes et suit de près les pas du colon. >Un principe majeur est posé pour l'interprétation des faits socio-culturels : le concept d'évolution. 1 ere année que scientifique occidentaux vont essayer de comprendre ces cultures (mais toujours pleins de pré-jugés) I. LES APPORTS DE L'ANTHROPOLOGIE AMERINDIENNE ET AFRICANISTE: 1.1 L'anthropologie africaniste et la découverte des systèmes d'organisation politique: >Evans-Pritchard (1902-1973) et Meyer Fortes (1906-1983) publient African Political Systems (1940), qui rassemble huit études anthropologiques sur des tribus africaines pour rendre compte de la place du politique dans les sociétés traditionnelles. >Deux systèmes politiques sont distingués dans l'histoire de l'humanité: (selon le livre) -Une organisation sociale fondée sur les gentes, les phratries, les tribus (le plus ancien) -Une organisation politique fondée sur le territoire et la propriété (le plus récent) >Comme les sociétés traditionnelles ne sont pas dépourvues de structures, de rites et de règles comparables aux sociétés occidentales elles ne peuvent être considérées comme « arriérées ». >Lévis-Strauss: allé plus loin pour comprendre société française. Comment les groupes premiers (tribus) font société ? Ces tribus ont de la politique et organisation sociale. Quand il y a société, obligé politique même si "primaires". société existe car gouvermentalité assure règles sociales. ce n'est pas parce que société pas règles écrites que forcement pas une société. --> découverte FONDAMENTALE. 1.2 Les « rudiments » des structures politiques occidentales: >Quelles sont les structures élémentaires qui fondent « les rudiments » des structures plus sophistiquées des sociétés occidentales ? >Elles sont analysées progressivement par de nombreux anthropologues: a. La parenté dans la politique b. Le pouvoir comme symbolique c. Le langage comme pouvoir politique d. Les rituels d'inversion sociale A. LA PARENTE DANS LA POLITIQUE: >Dans les sociétés traditionnelles: -La citoyenneté est fonction de la parenté. -Le système lignager (=groupe de filiation unilinéaire, ligne agnatique (patrilignage) soit ligne utérine (matrilignage) d'un ancêtre commun connu) gère les inégalités de statut. L'autorité politique est donc fonction du système de filiation et de résidence. Dans les sociétés occidentales: -Certains clans familiaux ont un poids important en raison des alliances nouées à travers les systèmes matrimoniaux (Kennedy, Carnot etc.). -Le système familial imprègne le vocabulaire politique (Staline est le « petit père des peuples ») B. LE POUVOIR COMME SYMBOLIQUE >L'accession au pouvoir politique représente: -l'accès à la force des institutions -l'accès à la force des symboles >Toutes les pratiques et les rituels qui sont centrés sur le souverain imposent la mise en œuvre d'un vaste ensemble de symboles. C. LE LANGAGE COMME POUVOIR POLITIQUE >Legba, Figure mythique du Bénin, dieu de la communication >Le détenteur de pouvoir contrôle lelangage et le savoir. >Il n'envisage plus seulementles mots du pouvoir, mais aussi le pouvoir des mots. D. LES RITUELS D'INVERSION SOCIALE >Les moyens du pouvoir pour provoquer la conformité sont: -La loi Les appareils réprimant la déviance -Les dispositifs symboliques et rituels -Les pratiques de relâchement des tensions sociales opèrent dans toutes les sociétés.

L'ACTION DANS LA THEORIE POLITIQUE I. LES THEORIES DE L'ACTION

INTRODUCTION: >kant: action peut ne pas être bonne mais restent action. >grecques: action = mouvement >Aristote: action (pensée action) si finalité = Bien. >époque moderne: action = concentrer énergie sur objectif. >rapport entre action et décision: a) permettre d'agir: amélioration conditions vie b) manage monde, acteur monde. fragmenter actes: séquencer territoires. c) acteur dans champ déterminé. champ déterminé car monde complexe = différents fragment. d) permettre à la société de continuer d'exister. préservation sociale, continuer exister, système ouvert. >Origine du concept d'action: -Chez Aristote et Platon: L'action (praxis) s'oriente vers une fin: le Bien Le principe de l'action, c'est l'homme -Chez Kant: Le concept d'action morale: Une action n'est pas automatiquement, moralement bonne -A l'époque moderne: L'action est au cœur de la philosophie politique (Marx, Pareto, Durkheim) >Action/Décision: Dans les théories du développement politique: -L'action n'a de sens que par rapport au principe de la décision -La décision remplit quatre fonctions: • Permettre à l'acteur d'agir • Permettre au citoyen de supporter le monde • Fragmenter les actes en compétences respectives • Assurer la préservation sociale >L'action/décision est forcément présente aujourd'hui à une époque où l'action apparaît plus difficile, plus improbable ou plus aléatoire I. LES THEORIES DE L'ACTION 1.1 Hannah Arendt et l'action comme condition de l'homme moderne >renoncer d'agir = renoncer à sa condition d'être humain. >condition existence (natalité/mortalité) = pluralité = richesse, offre principe spontanéité, prendre responsabilités (survie/transmission société) >"action sans penser, c'est de l'inaction" (très belle phrase askip) car sans penser = sans but/finalité >Selon Arendt: « c'est la possibilité d'action qui fait de l'homme un être politique » >Pour cerner l'essence du politique, H. Arendt cherche à identifier les traits les plus durables de la condition humaine. >Les conditions de l'existence humaine sont: la vie en elle-même, la natalité et la mortalité, la pluralité, l'appartenance au monde >Pourquoi l'action ? Pourquoi agir ? -Arendt énonce: Le principe de spontanéité qui vient de la condition humaine de natalité- -L'avenir de l'humanité n'est possible que parce que des hommes nouveaux naissent, et qu'avec eux naît: « la possibilité qu'advienne quelque chose d'entièrement nouveau et d'imprévisible » >La condition humaine de la pluralité: -Arendt défini la « condition humaine de pluralité » par le fait que: «ce sont les hommes et non pas l'homme qui vivent sur terre et habitent le monde» -La pluralité a un double caractère d'égalité et de distinction -Elle est la condition fondamentale de l'action et de la parole et donc, de toute vie politique >L'appartenance au monde commun: -Le monde commun est produit par la diversité liée à la condition humaine de pluralité -La parole et l'acte n'existent que s'ils s'insèrent et interviennent dans le monde commun -Le langage « fait de l'homme un animal politique » >Les hommes ont donc la capacité de changer le monde s'ils parlent ensemble pour comprendre leur monde commun et si, doués de spontanéité, ils agissent pour transformer ce monde commun. >Aphorismes d'Hannah Arendt -«Agir c'est prendre une initiative, entreprendre, mettre en mouvement». -"L'action en tant que commencement correspond au fait de la naissance, elle est l'actualisation de la condition humaine de natalité ». -"C'est la possibilité d'action qui fait de l'homme un être politique ; elle lui permet d'entrer en contact avec ses semblables, d'agir de concert, de poursuivre des buts et de forger des entreprises ». -"Nous sommes libres de changer le monde et d'y introduire de la nouveauté. Sans cette liberté mentale de dire oui ou non - en exprimant notre approbation ou notre désaccord au réalités telles qu'elles nous sont données... il n'y aurait aucune possibilité d'action». -"L'action est la seule faculté miraculeuse thaumaturgique » -"Seule l'expérience totale de cette capacité peut octroyer aux affaires humaines la foi et l'espérance, ces deux caractéristiques essentielles de l'existence que l'Antiquité grecque complètement méconnues ». 1.2 L'action dans le monde rationnel >Max weber est le premier à parler d'action rationnelle et définit quatre types d'action: • L'action émotionnelle (irréfléchie et spontanée) •L'action traditionnelle (l'habitude) • L'action rationnelle par rapport à des valeurs(valeurs morales qui conditionnent l'action) • L'action rationnelle en finalité (l'action permet d'atteindre un but que l'on se fixe) >Théorie du choix rationnel (TCR) -John L. Campbell (Professeur d'Economie politique et de Sciences politiques) >>THEO ECONOMIQUE DE BASE -Pour Campbell: « la réalité politique est déterminée par des individus qui agissent selon une logique utilitaire de coûts et bénéfices » -La logique mixte : idées versus intérêts. « En premier lieu, lorsque nous nous demandons si une décision politique est motivée par des idées ou par des intérêts, nous posons mal la question. Nous disposons aujourd'hui de deux corpus importants ; l'un démontre l'importance des idées et l'autre celle des intérêts. On peut donc penser que les deux camps ont des aperçus intéressants à offrir et, dans ce cas, il vaudrait peut-être mieux nous demander de quelle façon les idées et les intérêts interagissent pour influer sur les prises de décisions politiques ». Pour convaincre les sceptiques... >James B. Rule (1943) -Professeur, Nuffield College, Oxford, Université de Bordeaux, Cambridge et Université d'Etat de New York -Pour Rule: L'action humaine est essentiellement instrumentale et les acteurs calculent rationnellement ce qui peut maximiser leurs récompenses globales. Les deux notions d'instrumentalisme et d'analyse coût-avantage distinguent la théorie du choix rationnel de toutes les autres théories. >La version moderne de cette théorie comporte trois grandes prémisses : 1. L'action humaine est essentiellement instrumentale, si bien que la plupart des comportements sociaux peuvent être interprété comme des efforts pour atteindre des fins à long terme relativement durables. Pour les individus, comme pour les groupes sociaux élargis, ces fins ou ces valeurs forment des hiérarchies relativement stables de préférences ou d'utilités. 2. Les acteurs décident de leur conduite à l'aide de calculs rationnels de la ligne d'action qui, parmi d'autres, est la plus susceptible de maximiser leurs récompenses globales. L'accès de l'acteur à une information pertinente joue un rôle important dans les résultats de ces calculs. 3. Ultimement, on peut expliquer de vastes processus et arrangements sociaux, notamment des choses aussi différentes que des taux, des institutions et des pratiques, comme étant les résultats de ces calculs. Des explications convaincantes peuvent exiger une description de la deuxième, troisième ou nième conséquence (souvent non intentionnelle et non intuitive) du choix qui a été fait. » (In Les leçons du choix rationnel) -« La TCR peut nous dire comment des acteurs politiques influencent ou suivent les idées de leurs électeurs, par exemple sur « les intérêts des femmes ». -« Par contre, elle ne peut rien nous dire au sujet des processus clés qui permettent de redéfinir ou d'élaborer ces intérêts, si bien que les intérêts des femmes à un moment donné n'ont plus aucune ressemblance avec ce qu'ils deviennent par la suite. -« Tout homme politique qui ne tient pas compte de cette dynamique risque de graves conséquences, comme ces sénateurs américains qui, en 1991, au moment des audiences pour confirmer la nomination de Clarence Thomas à la Cour suprême, n'ont pas saisi quelles redéfinitions étaient en cause ». -Clarence Thomas afro-américain nommé par George Bush en 1991 fut hostile à la discrimination positive en faveur des minorités ethniques et opposé au droit d'avortement. Sa nomination a suscité l'opposition de la National Organization for Women. >La TCR : une efficacité dans un processus de décision linéaire: -Processus de décision linéaire: { A(impulsion) --> B (systèmes de transmission B/C) C --> D (résultat attendu) } => Entre le A et le D, il s'établit une chaîne continue d'activités destinées à enrichir et satisfaire aux enjeux de la réussite en D. 1.3 L'action dans la théorie des jeux >= interactionnisme, joueurs/règles, cohésion autres joueurs (alliés etc) (concepts important) >John Von Neumann (1903-1957), Mathématicien et Oskar Morgenstern (1902-1977), Economiste => Conceptualiseurs de la théorie des jeux: Theory of Games and Economic Behavior (1944) >La théorie des jeux étudie les interactions entre des protagonistes à travers des modèles appelés jeux. => Tout jeux comporte une liste de joueurs, un ensemble de stratégies possibles pour chacun et des règles qui donnent les gains des joueurs. >Théorie des jeux évolutionnistes: >La théorie des jeux évolutionnistes - survivre dans un milieu hostile - a été développée par: Robert Axelrod, professeur en sciences sociales et John Maynard Smith, généticien. >Dans les jeux évolutionnistes, l'idée de choix stratégique et d'anticipation - et donc de rationalité - est abandonnée. >Les joueurs sont les organismes vivants d'une même espèce qui sont en compétition pour des ressources naturelles limitées.

WELFARE STATE =(L'État-providence (ou État-social en Suisse)) I. LES THEORIES CLASSIQUES DU CONTRAT SOCIAL

INTRODUCTION: >Comment s'est construit l'état moderne? -lien politique dans société. >base théorie politique classique: polis (=lieu symbolique politique, =politique en tant que tel.) >Textes fondamentaux de la théorie politique classique: -Les politiques, Aristote -La République, Platon >Polis définit affaires publiques? Les 2 sphères du citoyen grec: -sphères publiques: gérer de façon collective affaires de la cité et biens communs. destin collectif, ce qui nous relie = politique -sphère privée: ta vie en dehors du commun. (ex:esclaves prostitués pour gagner argent) (éducation peut être publique ou privée) >lien entre les 2 = tangible et va changer selon espace-temps (=tiers espace) -À l'époque moderne nait un tiers espace, la sphère sociale. (ex: moyen-âge, enfants = choses, car taux très important de mortalité donc on ne peut pas s'attacher à lui. (on s'attache plus tard). = objet social car armée a besoin de pleins d'enfants pour faire la guerre par exemple. (si beaucoup d'enfants très productif pour la société.) I. LES THEORIES CLASSIQUES DU CONTRAT SOCIAL >théories politiques: réfléchir aux liens à instituer entre états et citoyens. Quelle est la nature du contrat le plus juste ? Un contrat social est un pacte social clair entre individus et gouvernement. (≠juste pour les 2 parts) >droit naturel: pas état= droit naturel (puisque Dieu) (≠chaos). Comment fixer les relations ? >état : structure, limites, consenties ≠ imposées. singularité de la nation. >Trois éléments forgent les théories du contrat social : >Les théories du droit naturel : l'ensemble des droits qui sont propres aux hommes indépendamment de leur appartenance à telle ou telle société politique >Le contrat social : un outil technique à portée juridique qui fixe le cadre des conditions et des régulations du vivre ensemble >Le principe de souveraineté : L'Etat est une forme et structure, il possède des limites qui fixent le cadre de l'autorité. 1.1 Grotius et le contrat social: >ne peut pas échappé à droit naturel. >contrat social pour lui est le concept de servitude volontaire (=paradoxe). volontaire car facilite bien commun/sécurité collective. >droit individus naturel à droit gouvernemental (ex: droit de vengeance = définition de Grotius) >Chez Grotius le contrat est le moyen de relier le droit naturel à la question de la souveraineté. >Ce contrat se met en place par ces deux concepts: -l'association librement consentie. -l'assujettissement (=prestation financière au profit d'une caisse publique) consenti. 1.2 Hobbes et le contrat social: >desservir partie droit naturel vers droit gouvernemental. état nature = état de guerre. Donc très chaud pour contrat social. paix = objectif légitime. >création intérêt général ou on peut avoir droit individuel. Est-ce qui nous reste encore des droits naturels ? >Chez Hobbes, le contrat social présuppose un dessaisissement d'une partie du droit naturel de chacun vers la collectivité ou vers le gouvernement. >Deux modèles de dessaisissement : -le consensus -l'union 1.3 Pufendorf (1632-1694) et le contrat social: >pour que cela fonctionne: il faut dépasser les lois naturelles pour les lois positives. -serveture volontaire. -processus politique doit être clair et limpide. >pour cité parfaite: il faut un double contrat (théorie): -pacte d'union= accepter collectivement que chaque individu rentre dans des corps sociaux collectifs (effort mental) unifié. -pacte de soumission: délégation de notre responsabilité: choix du souverain en échange de protection/bien collectif: droit promettre obéissance. >Il évacue tout discours théologique de la Révélation en distinguant: -lois révélées -lois naturelles -lois positives >Ils fondent l'autorité souveraine sur un ciment d'obligations réciproques entre gouvernants et gouvernés. 1.4 Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) et le contrat social: >livre sur contrat social. >inégalité naturelle ? Oui, mais prudent = innocence ne pas faire le mal ni le bien. Seule vertu = pitié. >inégalité arrive car appropriation d'un bien (=propriété), du coup différenciation statut possédé ou dépossédé. société inégale car imposture terre à personne. Pour lui, le contrat social que l'on établit est en fait un contrat d'inégalités. (richesse entraine pauvreté) >comment établir un vrai contrat social ? revenir régime politique pour servitude volontaire. >Rousseau distingue deux types d'inégalités : - l'inégalité naturelle ou physique - l'inégalité morale ou politique >Le pacte fondamental ou contrat social: - Par le contrat social l'individu perd sa liberté naturelle et gagne la liberté civile et la propriété de tout ce qu'il possède. - Le contrat substitue à l'égalité naturelle une égalité morale et légitime.

LA GUERRE: I. LA GUERRE : UN OBJET DE LUTTE ENTRE PUISSANCES ETATIQUES

INTRODUCTION: >La guerre au 20 ème siècle atteint des formes jusqu'ici totalement inégalées: «guerre mondiale», «guerre révolutionnaire», «guerre nucléaire», «guerre froide», guerres d'alliances planétaires sous système onusien (=ONU) (première guerre du Golfe ou la guerre en Afghanistan) >LA REALITE DES GUERRES: -Bataille de Solférino : une journée 40 000 morts militaires et 1 mort civil. -Seconde guerre mondiale :50% morts militaires et 50% morts civils. -Guerre aujourd'hui: 10% morts militaires et 90% morts civils. >La guerre est une inversion, elle met en cause le concept de normalité, Georges Bataille définit la guerre comme: un jeu suprême, un jeu tragique, un jeu dans lequel on met sur le tapis vert absolument tout ce que l'on a, sa vie compris.... >Guerre: important but = retour à la paix. rationalité: aller à la guerre si sur de gagner. I. LA GUERRE : UN OBJET DE LUTTE ENTRE PUISSANCES ETATIQUES 1.1 Un phénomène ancien versus la guerre moderne inter-étatique >Phénomène ancien: Egypte ancienne, Empire Romain, Grèce antique >La guerre moderne: La guerre de Trente ans (1618-1648), guerres napoléonniennes... >Guerres "absolues" : engagent des armées et des civils, une véritable économie de guerre au sens moderne du terme. 1.2 La théorisation de la guerre: >Gaston Bouthoul, Le phénomène-guerre, 1962 : il s'agit, dans ce cas non pas d'une science proprement dite, mais plutôt d'une technique, et même d'un art, celui de l'organisation des armées, de la tactique et de la stratégie et de l'emploi des outils et des machines de destruction et de la pratique des combats >ex: Napoléon décrit comme un voyou car: détruit règles de l'art de la guerre et crée ruse. (sortir soldats par derrière: ≠art ≠morale Philosophie politique: >philosophie: état ≠faire guerre =prospérité >mais question fondamentale: guerre juste selon Dieu ? Sous quelles conditions puis-je faire la guerre ? >Selon ONU: le nombre de conflits étatiques (interétatiques = entre états) aurait diminué mais le nombre de conflits dans état eux même aurait augmenté. >Hugo Grotius (1583-1645) >La notion de guerre défensive dont la fonction est de protéger ses populations contre une agression extérieure. >La notion de guerre coercitive destinée à punir ceux qui détournent et s'opposent au droit. >dit que guerre défensive est ok car il faut protéger la population. >Thomas Hobbes (1588-1679) >(Le Léviathan, ou Traité de la matière, de la forme et du pouvoir d'une république ecclésiastique et civile, 1651) >L'état de nature engendre une guerre de chacun contre chacun en raison des passions humaines et des désirs de pouvoir et des « désirs de gloire ». >Emmanuel Kant (1724-1804) >La paix ne se fonde pas sur des sentiments moraux ou sur des émotions mais elle est strictement juridique. >Construire une «paix perpetuelle » : trois niveaux de la réalisation juridique de la paix: 1. Le niveau du droit politique interne 2. Le niveau du droit international 3. Le niveau du droit cosmopolite >pour paix = rationalité >fabriquer droit international de la paix, construire paix à l'intérieur de l'état et ensuite niveau relation entre peuple et then droit cosmopolite. (=a conscience d'appartenir à l'ensemble de l'Humanité et non pas à sa seule patrie d'origine. Il consiste à se comporter comme un membre de la communauté mondiale et non comme le citoyen d'un État.) >guerre "utile" car provide/instaure paix politique et idéologie interne à état. >utopique >Georges Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) >La Phénoménologie de l'esprit, 1806 >La guerre: -assomption subjective de l'être naturel -en tant que nécessité, permet à un peuple de surmonter ses contradictions internes et ses oppositions les plus solidifiées Stratégie: >celui qui ruse = celui qui profite du décalage (situé dans l'espace temps) entre ce qu'il dit et ce que les gens attendent qu'on fait. >ruse = dure le temps du décalage (instrument important à comprendre) >dépassement morale: si mon objectif est morale mais que mon moyen est amoral, peut-être que finalité morale. >Nicolas Machiavel (1469-1527) >Le discours sur l 'art de la guerre, 1519-1521 >L'Etat doit se fixer une fin quels que soient les moyens pour l'atteindre >Antoine-Henri de Jomini (1779-1869) >Précis de l'Art de la guerre, 1838 >Méthode d'analyse stratégique : Le positionnement des troupes L'analyse in situ des forces en présence Les modalités de l'attaque des points faibles Les conditions tactiques de la poursuite de l'ennemi Les conditions de la maîtrise du mouvement L'intégration du concept de mobilité et de surprise La ruse comme les fausses attaques, l'apparence de décrochements et les contre-attaques. >ruse et surprise >Karl Von Clausewitz (1780-1831) >De la guerre, 1833 >Mesurer le degré d'adéquation entre la fin politique (Zweck) et le but de la guerre (Ziel) >La subordination de la guerre à la politique >guerre = relation entre but politique et entre moyens qu'on y met. = mains politique. le plus dangereux cest laisser main aux militaires = n'est qu'un moyen pour le politique pour faire la politique. Anthropologie: >société première: -survie -religion -vengeance de sang -gloire, vertus symbolique >Maurice R. Davie >La Guerre dans les sociétés primitives, 1931 >La guerre comme concurrence vitale pour la survie du groupe >Le différend religieux comme cause de la guerre >La vengeance de sang pour un outrage commis >La guerre pour la gloire >Marvin Harris (1927-2001) >Patterns of Race in the Americas, 1964The Rise of Anthropological Theory : A History of Theories of Culture, 1968.The Origins of Cultures, 1977 >4 grandes théories sur l'origine de la guerre -La guerre comme solidarité (devoir politique/économique) -La guerre comme jeu (sport et guerre) -La guerre comme nature humaine -La guerre comme continuation de la politique 1.3 La guerre et la paix : un objet juridique et de gouvernance internationale >Le droit de la guerre ou droit de La Haye: -droits de la guerre (pour régulation). violation droit guerre: 1) sans déclaration de guerre 2) interdiction de toucher civilisation civile 3) ≠jouets, mines (ex) -fixer les droits et devoirs des belligérants dans la conduite des hostilités -limiter leurs moyens afin de les protéger des comportements les plus meurtriers -définir un certain nombre de règles applicables au combat -prévoir des sanctions en cas de non-respect >Le droit international humanitaire ou droit de Genève: - 1) ne pas tuer prisonnier 2) ne pas touché personnes pas affectées par guerre --> doivent être protégés. -protéger le personnel militaire qui ne participe plus aux combats ainsi que les personnes qui ne participent pas activement aux combats (populations civiles) >rupture: guerre des partisans (infra-étatique) --> qui échappent au droit international de la guerre. >Un objet de la gouvernance internationale: -Principe d'universalité -Principe d'humanité -SOCIETE DES NATIONS fondée en 1919 pour éradiquer définitivement l'hypothèse d'une guerre mondiale -Constitution de l'ONU en 1945. Un Conseil de sécurité chargé du maintien de la paix (Peace keeping) et l'établissement de la paix (Peace making)

LA RAISON D'ETAT I .L'INVENTION DE LA RAISON D'ETAT

Introduction: >Qu'est ce que la Raison d'Etat? -mode d'intervention du pouvoir politique qui dépasse aux droits commun du droit positif. (=ensemble des lois en vigueur) -concept pas strictement défini, administré selon propre interprétation du coup. -structure étatique: morceau non-droit qui accompagne l'art de diriger et contourner quelque chose. pouvoirs au de la de droit positif= non-droit. pas d'argumentation à l'opposé de la raison d'état car exceptionnel. hors du commun. dépasse limites démocratie, rapports classique autorité, l'égalité juridique. au nom d'une raison supérieure: démocratie = frein quand Etat veut faire truc pour raison supérieure. car Etat muni d'une vérité immanente. -« La raison d'État est le principe au nom duquel un État s'autorise à violer le droit au nom d'un critère supérieur. C'est avant tout un principe d'action politique, dont le concept philosophique est caractérisé par un flou définitionnel, et qui donne lieu à des pratiques très variées ». (Définition Wikipedia) -La Raison d'Etat comme « part obscure de l'exercice du pouvoir » : Ce qui serait de l'ordre de l'inavouable, du secret et du non-droit qui accompagne l'art de Gouverner. -« Raison d'Etat » : mode d'intervention du pouvoir politique qui déroge au droit commun ou droit dit positif. -Décrit un Etat d'action exceptionnel = Concept d'un agir spécifique -On associe souvent le concept d'Etat d'exception à celui de de Raison d'Etat. >Le « no-man's land de la raison d'Etat »: >statut fragile, conflictualité. terrain zone conflit. ≠juridicité, droits, démocratie. -"La démocratie s'arrête là où commence l'intérêt de l'Etat. » Charles Pasqua, Libération, 13 décembre 1994. -« En matière de crime d'Etat, il faut fermer la porte à la pitié et mépriser les plaintes des Personnes intéressées et les discours d'une populace ignorante qui blâme quelque fois Ce qui lui est plus utile ». Cardinal Richelieu, lettre à Louis XIII -« Régime oblige : le pouvoir absolu a des raisons que la République ne connaît pas » François Mitterrand, Le Coup d'Etat permanent, 1964. raisons justifie état sauf que individus ne peuvent pas comprendre. I .L'INVENTION DE LA RAISON D'ETAT >GENEALOGIE DE LA RAISON D'ETAT: >Machiavel parle le premier de « Raison politique ». Il n'utilise pas le mot de « Raison d'Etat ». car 1) il n'existe pas 2) Car il situe les rapports de domination politique dans une logique de rapports de force et/ou de stratégies personnelles. >Machiavel pense la ruse en dehors de tout contexte divin. L'action de l'homme politique peut échapper au divin. raison politique= privée peut échapper au divin. russe ou force pour gagner temps. (ex: guerre religion, désagrégé état au nom du bien collectif. Etat divin donc gère ressources naturelles etc et doit défendre tout le monde.) 1.1. Giovani BOTERO (1544 - 1617) > VS Machiavel car pense que les lois positives sont rationnelles et donc fonctionnent bien. Il se méfie donc de l'exceptionnel ( genre le prince qui voudrait s'enrichir) >Dieu recommande quelque chose, prince doit être à l'écoute de Dieu. prince = vertueux car chrétien. Dieu = moral, rationalité et donc gouverne sous raison d'état. et c'est le mode normal de gouvernement. >Premier théoricien de la Raison d'Etat Penseur jésuite italien, diplomate et poète. Partisan des pouvoirs économiques étendus pour les acteurs et populations et s'interroge aussi sur l'extension des pouvoirs politiques de la population. >Auteur de Della ragione di Stato, 1589: centrée sur la notion de Raison d'Etat. >thèse première de Botero : -combattre la pensée de Machiavel: premier principe du Machiavélisme : L'action de l'homme politique peut chapper au divin -Chez Botero: Retour nécessaire à Dieu: Le Prince est soumis à Dieu et gouverne par la Raison d'Etat. >Selon Botero: -Le prince est celui qui se donne les moyens de la domination au service de Dieu -Car Dieu et la loi de Dieu permet d'accéder à la morale. -La morale est du côté de la raison et de la rationalité -La raison d'Etat est la connaissance de ces moyens -« Car la raison d'État suppose le prince et l'État ; le premier comme ouvrier ; le second comme matière » -Le Prince doit être au service de ses sujets -Le Prince chrétien doit bien gouverner par raison d'Etat qui n'est pas un mode extraordinaire de justification de l'action politique. -La vertu du Prince est donc chrétienne et il applique la raison d'Etat dans les buts et objectifs fixés. >La raison d'Etat selon Botero n'est pas du côté d'un Extraordinaire du mode de gouvernement. >il s'agit d'un ordinaire de rationalité d'exercice du pouvoir en conformité avec le message divin >Les qualités du Prince selon Botero : - La vertu chrétienne - La sagesse - La compassion chrétienne - L'obéissance à la loi divine - Le souci de la prospérité collective - La recherche de la concorde et de la paix Intérieure - La tempérance, une avidité limitée, - Le souci de tous 1.2 La Guerre comme support à la raison d'Etat >Quand utiliser raison état ? (autre définition) -guerre! élever citadelle et prendre troupes plus fortes. état exceptionnel pour répondre à la guerre. société prend à son compte la guerre: citées militaires, villes militaires, administration militaires. --> guerres extra-ordinaires. >Le basculement de l'ordinaire à l'extraordinaire Selon Michel Senellart, Professeur à l'Ecole Normale Supérieure: -Le première d'application de la Raison d'Etat est la guerre. >Senellart donne une définition moderne de la Raison d'Etat : « La raison d'État n'est autre chose qu'une contravention aux raisons ordinaires pour le respect du bien public, ou pour le respect d'une plus grande et plus universelle raison ». >Scipione Ammirato (1531-1601) >Ecrit sur la guerre et l'usage de la raison d'Etat dans des situations de conflits militaires. >La guerre est considérée comme extraordinaire ou justifiant l'extraordinaire. >Son message : Lutter contre le péril turc : « L'observation des choses politiques, nous enseigne qu'en l'espace de cent ans, le Turc se peut faire maître de l'Italie s'il n'y est pourvu ». >Faire la guerre : -L'art politique doit être au service de la guerre -Les fortifications des cités doivent être renforcées -Il faut « imiter l'ordre de la guerre » en imposant aux villes de devenir des camps Militaires -La lutte contre la famine justifie la fin des relations civiles ordinaires- Il faut imposer des règles collectives militaires pour le salut de la collectivité -La Raison d'Etat est désormais synonyme de mesures relevant de l'Extraordinaire. -La guerre définit donc la raison d'Etat comme ensemble de mesures extraordinaires dépassant l'ordinaire de la paix -La guerre est une situation de l'extraordinaire.... Elle requiert des solutions extraordinaires -Le Prince est renvoyé à l'exigence de gagner la guerre par des moyens qui ne peuvent plus être limités dans le temps et l'espace. >Carl Schmitt >Pour lui, souveraineté = exceptionnel, guerres; capacités stratégiques. décision à prendre, décision guerre, et les conflits créent: superflu au dela des compétences et les capacité de mobilisation de l'unité nationale. >théorie et rhétorique de la guerre, 2004 >Dans Théologie politique, Carl Schmitt pose les fondements du décisionnisme: -« Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle » >Qu'est ce qu'une situation exceptionnelle ? -«Il est impossible d'établir avec une clarté intégrale les moments où l'on se trouve dans un cas de nécessité (Notfall) mi de prédire, dans son contenu, ce à quoi il faut s'attendre dans ce cas, si véritablement, il s'agit du cas de nécessité extrême ou de son élimination. La présupposition comme le contenu de la Compétence sont ici nécessairement illimités ». -Au registre des situations exceptionnelles résident la guerre et la sédition (la menace de la disparition de l'Etat) -Mais l'exceptionnel va au-delà d'un objet. Elle est liée plus globalement À l'opposition sémantique décisionnelle « Ami ou ennemi ». -« La distinction spécifique du politique à laquelle peuvent se ramener Les actes et les mobiles politiques, c'est la discrimination de l'ami et De l'ennemi. Elle fournit un principe d'identification qui a valeur de Critère, et non une définition exhaustive ou compréhensive ». >Le virage vers la « guerre totale »: -La confrontation avec l'ennemi total appelle la guerre totale une mobilisation totale au sein de l'État total. -L'État total abolit la distinction entre combattants et non-combattants, guerre militaire et non militaire. -Il conduit à l'engagement de toutes les ressources, physiques et morales d'une nation dans la lutte pour l'ennemi. >Qu'est-ce que le Politique selon Carl Schmitt ? -Le politique est au service de la guerre. Mais la guerre est aussi au service du politique -La politique comme la guerre est affaire d'intensité et de puissance -La guerre offre les conditions d'atteindre à cette intensité par l'exceptionnel de la situation offerte à la nation en armes -« La politique désigne seulement le degré d'intensité d'une unité »

Morphologie des contestations: I. DU CONFLIT À LA SUBVERSION

Introduction: >morphologie sociale = formes visibles ou invisibles qui définissent l'objet. --> morphologie de contestation: chaque type, forme sociale ou déroulé d'événements propres. >différents types de contestation et répression de la contestation (actualité) = ambitions politique remise en cause de l'autorité. A partir de quand peut un état s'en mêler (ex: Algérie/Liban) >Etymologie du mot « protestation »: Du latin protestari qui signifie « témoigner ». Une protestation, c'est une déclaration par laquelle on s'oppose à quelqu'un ou à quelque chose. proclamer publiquement sa différence (attire les problèmes. ce n'est pas comme rager tout seul dans sa chambre) >Le protestantisme: religion en opposition à catholisme. forme sacrée à autre forme sacrée. 3 caractéristiques • Religieuse et humaniste • Effort de compréhension et d'interprétation des textes bibliques (Ce n'est pas l'église qui contrôle donc tourner textes) • Création d'institutions: (réformer moeurs, renouveler relation Dieu et nommer nouveaux concepts (ex: libre arbitre)) >très révolutionnaire, tentation de renverser ordre religieux. pour nouveau ordre religieux, paradigme qui change: --> violence -->symbolique pacifique (Gandhi= défendeur de non violence comme moyen révolutionnaire) >contestation: problème d'organisation, besoin de leadership. >Les morphologies sociales des protestations La protestation revêt des formes : -Des mots d'ordre spécifiques -Des conditions de mobilisation spécifiques -Des leaders spécifiques -Un déroulé original de la protestation -Des conditions de négociation et de sortie également singulières. I. DU CONFLIT À LA SUBVERSION 1.1 Le conflit >Julien Freund (1921-1995) >Julien Freund et la théorie du conflit: >typologie: lien entre politique et violence. toute société porte en elle le conflit. question politique est de réguler ce conflit. l'espace publique est l'espace de mise en scène pour médiatiser ma revendication. -Toute société est par essence conflictuelle -Le conflit est éminemment propre à la conception de l'espace public -Il est l'une des formes possibles des relations sociales >n'est donc pas négatif: anime société, interroge, bouscule le politique (pression de la rue) >conflit social: syndicat conteste le gouvernement et l'ordre social. >résistance au changement (si trop rapide), discordance des conscience intéressant à analyser. ex: conflit familial: adolescent rejette modèle des parents. se construit bien alors car contrairement eux. En politique le problème est qu'on ne saisit pas la nature du conflit. On voit pas de potentialité de changement. >Deux types de conflits: -La lutte: -forme indéterminée du conflit, imprévisible, groupe, foule, morts, ignore limites. -la violence directe et les procédés dissimulés pour un objectif à long terme (Par exemple: la lutte des classes, organisé, conscientisation des classes lutte contre oppression) Le combat: type de conflit soumis à des règles ou des conventions plus ou moins précises. (armée, règles, effort contrôler violences, limites, conventions militaires, guerre subordonnée (en théorie), contre germa ou terrorisme) >combat ritualisé. -Substitution de la règle du combat à la violence désordonnée de la lutte. -L'état polémique: violence ouverte et directe ou combat réglé. le rival est un ennemi. (révolution monopole légitime de la violence) -L'état agonal: compétition, concurrence ou concours: le rival est un adversaire (sport, compétivité industualisation,études) >problème: fragile car fabrique violence sociale, ne peut pas durer. 1.2 L'émeute >du latin émouvoir = émotions, se nourrir de l'émotionnel >émotions vs rationnalités >commence par rumeur (bruit qui circule, apocalyptique), touché par rapport à une histoire. s'objectiviser = devenir objectif sans être objectif. perçu comme fait objectif, donc individus descendent dans la rue et cassent tout (même si son quartier) >L'émeute est la dégénérescence du conflit: • La violence se déchaîne brutalement en dépit des interdits sociaux, des conventions juridiques ou morales. • Elle se fixe à elle-même ses limites, tout est possible, tout est permis. Elle se développe sans calcul des moyens. >ex: Banlieues françaises, émeutes d'octobre- novembre 2005 1.3 Subversion et révolution >géopolitique internationale >Objectifs de la subversion: -L'encerclement idéologique: modifier les doctrines de référence d'une nation ou d'une culture donnée. -L'encerclement politique: modifier la perception des porteurs de décisions et restreindre ainsi leur liberté de décision. >Roger Mucchielli (1919-1981) >3 enjeux de la subversion: -Démoraliser la nation visée et désintégrer les groupes qui la composent (ex: guerre froide) -Discréditer l'autorité -Neutraliser les masses, fracturer cohésion sociale, politique d'embargo (=objectif est de contraindre un Etat à abandonner certaines politiques ou décisions.) --> Une notion essentielle: l'utilisation des médias. pour fabriquer des émotions.

concentration du capital

L'accumulation du capital produit un double résultat : -La concentration du capital sous ses différentes formes -La création d'une surpopulation de travailleurs, qui est la « loi de population » de la société capitaliste. -Marx dit que: la solution est de casser le rapport entre bourgeois (capital financier) et la massification / aliénation (=Transformation (d'un groupe humain, d'une activité humaine) en masse indifférenciée) des travailleurs isolés. Pour casser cela, ≠ lutte économique mais lutte politique. et pour cela on a besoin de solidarité sociale et politique pour prendre conscience "on est pas tout seuls". révolution socialiste. -La notion de contradiction est un élément clé du matérialisme dialectique développé par Karl Marx et Friedrich Engels. C'est l'idée que tout réalité est faite de "contradictions", dans un sens très large, sans lesquelles tout serait figé. L'inverse serait une vision métaphysique de la nature, immuable et faite de lois qui la font se reproduire à l'identique. -capitalisme = système de contradiction (capital et travail) (Il n'y a donc pas d'autre moyen que d'abolir ce rapport en transformant la lutte économique de classe en une lutte politique de classe, une lutte organisée pour la transformation des rapports sociaux) Les contradictions du capitalisme: la contradiction fondamentale du capitalisme est la contradiction des classes sociales antagonistes, du capital et du travail. -Toutes les contradictions du capitalisme s'expliquent par la nécessité de l'extorsion de plus-value et de surtravail. -Elles ont toujours pour conséquences d'aggraver l'antagonisme de classes -Dans tout mode de production où existent des rapports d'exploitation, on trouve deux groupes sociaux antagoniques, les exploiteurs et les exploités -capitalisme a besoin de paix sociale ≠ haine transféré charge sociale à l'état. Les bourgeois étaient innovants avec aider/lois sociales car besoin de la paix pour créer plus valeurs. Mais aujourd'hui : bourgeois en retard car ne remplissent pas leurs rôle et laisse un état faible.

la plus-value absolue et plus-value relative

Le capital productif se divise en deux parties : ◦ Capital constant: qui s'investit en moyens de production(machines, matières premières) ◦ Capital variable: qui s'investit en salaires (prix de la force de travail que le capital achète pour un temps déterminé) La plus-value « absolue » : est obtenue par l'allongement de la durée du travail, de telle façon que le travailleur ne puisse reproduire sa force de travail qu'en travaillant plus longtemps. La plus-value « relative » : est obtenue par la réduction du travail, en faisant baisser la valeur de la force de travail.

Spoil system

Le système des dépouilles (spoils system) est un principe selon lequel un nouveau gouvernement, devant pouvoir compter sur la loyauté partisane des fonctionnaires, substitue ceux qui sont en place par des fidèles. Il est mis en place aux États-Unissous la présidence d'Andrew Jackson (1829-1837) qui, après son élection, remplace la quasi-totalité des membres de l'administration fédérale. Il considère en effet que le peuple donne mandat au gagnant pour choisir les fonctionnaires dans ses rangs. De plus, il croit le service public ne doit pas être réservé à une élite mais accessible à tous. Dans le spoil system: tous les postes fédéraux sont attribués aux partisans du candidat victorieux Des partis s'opposent les uns aux autres et fabriquent pour chaque campagne électorale un programme en fonction des chances électorales

Direction administrative bureaucratique

Le type pur de la domination légale. La direction administrative bureaucratique se compose de fonctionnaires individuels : personnellement libres, ils n'obéissent qu'aux devoirs objectifs de leur fonction : -dans une hiérarchie -avec des compétences -en vertu d'un contrat Du point de vue social, la domination bureaucratique signifie: 1) La tendance au nivellement, dans l'intérêt du recrutement universel, de ceux qui sont les plus qualifiés dans leur spécialité 2) La tendance à la ploutocratisation, dans l'intérêt de laformation spécialisée la plus longue possible 3) La domination de l'impersonnalité la plus formaliste. Je dois agir en relation avec ma fonction et ses attendus. ≠sentiments

Ethique de responsabilité

Les enjeux éthiques : Où situer l'éthique (comment se comporter et agir) dans le politique ? La politique est violence, elle requiert donc de l'éthique Deux éthiques coexistent mais s'opposent : - L'éthique de conviction : j'agis par convictions L'action doit s'engager par convictions qui elles-mêmes garantissent la finalité et la réussite. passionnel et religieux. éthique = essentiel. - L'éthique de responsabilité : c'est ma responsabilité qui doit engager et guider mon action. Les conséquences de mes actes sont imputables à ma propre action. Je suis responsable au nom de la rationalité de mes actes Limites perçues par Weber : Sur l'éthique de responsabilité : -je peux mettre en péril le salut de mon âme. Je peux prendre au nom de la rationalité des mesures qui peuvent aller à l'encontre de la morale et de la raison. Exemple : Eichmann et l'extermination des juifs d'Europe sous le nazisme. enjeux éthiques: -La politique doit se faire avec la « tête » -Elle est affaire de rationalité mais pas seulement. Elle exige d'autres qualités de jugement, de décision Difficulté fondamentale : -Le choix éthique est au demeurant un choix individuel-choix en conscience et de la conscience. -Il n'est pas réductible à une pensée collective et des choix collectifs « Je me refuse d'agir au nom de..... »Et mon refus d'agir m'amène du côté d'être sanctionné « Je me refuse de... » renvoie à mon « libre-arbitre » soit l'intimité personnelle du choix et de la motivation du refus

Démagogie

Politique, attitude visant à obtenir la faveur de l'opinion publique par la flatterie. prendre le pouvoir et tenir discours attendu. Depuis qu'il existe des démocraties,le « démagogue » a été le type du chef politique en Occident La démagogie moderne fait usage du discours: • les discours électoraux que le candidat moderne est obligé de faire • le mot imprimé (journalisme)

L'entrepreneur

Pour Pareto, l'entrepreneur fait parti de l'élite car le plus importe pour lui c'est la réussite.

L'élite

Que représente l'élite de Pareto ? -Quiconque réussit dans une branche quelconque (l'homme qui fait fortune, l'escroc de haute volée qui sait échapper à la justice, le poète qui réussit à se faire lire, etc.) -Cette notion d'élite est dépouillée de son contenu de valeur définition google: (-Ensemble des personnes les plus remarquables (d'un groupe, une communauté) -Les élites les personnes qui, par leur valeur, occupent le premier rang)

Ethique de conviction

Quelle sont les joies intimes de la carrière politique? Elle procure le sentiment de la puissance Trois qualités déterminantes font l'homme politique: -La passion (dévouement passionné à une « cause ») -Le sentiment de la responsabilité (agir pour faire œuvre responsable- agir témoigne de son sens morale, d'engagements et résultats attendus). -Le coup d'œil (la faculté de laisser les faits agir sur lui dans le calme intérieur de l'âme et par conséquent savoir maintenir à distance les hommes et les choses)

Stratégie de reproduction

Stratégies mises en œuvre par les agents sociaux pour la conservation ou l'appropriation du capital • Les stratégies d'investissement biologique • Les stratégies successorales (mariage arrangés) • Les stratégies éducatives • Les stratégies d'investissement économique • Les stratégies d'investissement symbolique L'efficacité des stratégies de reproduction dépend des instruments de reproduction mis à la disposition des agents, qui se modifient avec l'évolution structurelle de la société

Epargne ascétique forcée

Une personne ascétique est l'opposé d'une personne épicurienne. Elle refuse toute source de plaisir, afin de mener sa vie dans une austérité. L'individu ascétiqueconsomme peu et fréquente peu de monde. Exemple : Jean-Louis vit de façon ascétique, avec juste le strict nécessaire.

Doctrine calviniste de la prédestination

Weber attribue un rôle central aux faits religieux Weber tente d'établir si et dans quelle mesure des influences religieuses ont pris part à l'élaboration qualitative et à l'expansion quantitative de l'esprit du capitalisme. Il se concentre sur la « doctrine calviniste de la prédestination" » libre arbitre de Dieu et va trier les hommes méritants entre les damnés. Donc les hommes vont se surpasser toute leurs vies et subjectivement se convaincre de sa mérite. Par quel moyen ? le TRAVAIL. c'est pas un moyen d'acheté le salut mais c'est une chance de l'avoir.

Scèse intramondaine

Weber dit que les protestants fabriquent cela et que c'est une manière de conduire qui conduit au salut: cela renforce le capitalisme puisque c'est gagner de l'argent sans y profiter. Donc je dois investir tout ce que je gagne. (ex: les riches n'avaient pas le droit d'avoir des tableaux car montre richesse) "la formation du capital par l'épargne ascétique forcée" Effort visant à la perfection spirituelle par une discipline constante de vie. Manière de vivre de quelqu'un qui s'impose certaines privations

Hiérarchie et distinction

agents sociaux se distribuent selon cette double logique: Hiérarchisation des groupes sociaux selon le volume du capital dont ils disposent Distinction selon la structure du capital, c'est-à-dire l'importance respective des deux espèces de capital dans le volume total de leur capital. (cf tableau de bourdieu sur espace social)

Domination légale

ans les sociétés modernes (rationalité) repose sur: 1) Tout droit peut être établi rationnellement par le pacte ou l'octroi. entre états et sujets. 2) Tout droit est dans son essence un cosmos de règles abstraites, normalement décidées intentionnellement: paix collectif 3)Le détenteur légal du pouvoir, lorsqu'il statue, obéit pour sa part à l'ordre impersonnel par lequel il oriente ses dispositions: agir au nom d'un groupe, représente groupe. 4) Celui qui obéit, n'obéit que comme membre du groupe, et seulement « au droit »

ALFREDO PARETO (1848-1923) Aristocratie

mini biographie (-Directeur de la Compagnie des Chemins de fer de Rome -En 1890, il décide de consacrer le reste de sa vie à l'écriture, à la lecture, et aux sciences sociales -Pareto se lance alors dans une croisade solitaire contre l'Etat et l'étatisme -Il succède à Léon Walras en tant que professeur d'économie politique à l'Université de Lausanne ) Aristocratie: -Forme de gouvernement où le pouvoir souverain appartient à la noblesse -Selon Pareto: l'organisation politique est toujours et nécessairement hiérarchique: « classe gouvernante » vs « classe gouvernée ».

Domination charismatique

on obéit au chef en vertu de la confiance personnelle en sa révélation, son héroïsme ou sa valeur exemplaire

Domination statutaire ou rationnelle (WEBER)

on obéit à l'ordre légalement arrêté, et aux supérieurs qu'il désigne.

Domination traditionnelle

on obéit à la personne du détenteur du pouvoir désigné par la tradition. idée religieuse du pouvoir (ex: roi de France et pouvoir thaumaturgie/pouvoir sacré de guérison)

Capital délégué d'autorité politique

produit d'un transfert limité et provisoire (le mandat politique)

dépossession

« Le champ de production politique est le lieu, inaccessible aux profanes, ou se fabriquent, dans la concurrence entre professionnels qui s'y trouvent engagés, des formes de perception et d'expression politiquement agissantes et légitimes qui sont offertes aux citoyens ordinaires, réduits au statut de consommateurs » -inaccessible à ceux qui n'ont pas de capitaux ( concurrentiel )

Espace sociale

« On peut ainsi représenter le monde social sous la forme d'un espace (à plusieurs dimensions) construit sur la base de principes de différenciation ou de distribution constitués par l'ensemble des propriétés agissantes dans l'univers social considéré. Les agents et les groupes d'agents sont ainsi définis par leurs positions relatives dans cet espace. »

Le fait social (DURKHEIM)

Ø C'est une modalité de penser collectif que l'on partage 1. Extériorité (société existe en dehors des humains) 2. Contrainte (relations sociales sont des contraintes imposées, normes comportement) Ø Pour les étudier il faut les traiter comme des choses 1. Représentations individuelles (idées préconcues, stéréotypes) 2. Représentations collectives (acceptées par tout le monde)

Solidarité organique

Ø Différenciation des tâches et des individus qui les accomplissent (division travail) Ø Sensation d'autonomie, société moderne

L'anomie

Ø Phase catastrophique, société/paradigmes change et les gens qui s'adaptent sont cool mais les gens qui n'arrivent pas à s'adapter Ø Rupture d'équilibre qui affecte le lien social

Le fait religieux

Ø Religion comme institutions s'affaiblit mais religieux ne disparait pas Ø Criminalité religieuse : crimes contre choses collectives (importance cruciale des phénomènes religieux)

Solidarité mécanique

Ø Société traditionnelle, individus semblables, partage tous conscience commune, religion (solidarité) (sentiment d'appartenir à la même collective)


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