QCM Finance
Question n°9/ 10 Le solde net de trésorerie s'améliore lorsque le fonds de roulement diminue et/ou le besoin en fonds de roulement augmente.
FAUX. C'est exactement le contraire : le solde net de trésorerie se détériore lorsque le fonds de roulement diminue et/ou le besoin en fonds de roulement augmente.
Question n°1/ 10 Le besoin en fonds de roulement est négatif lorsque l'entreprise a une trésorerie nette négative.
FAUX. Cela n'a rien à voir, mais lorsque le besoin en fonds de roulement est supérieur au fonds de roulement la trésorerie nette est négative.
Question n°8/ 12 La marge commerciale réalisée par une entreprise dépend essentiellement du prix de vente des marchandises.
FAUX. Elle dépend autant du prix de vente des marchandises que de leur coût d'achat.
Question n°13/ 13 Un banquier apprécie toujours son risque de la même manière quels que soient les crédits sollicités par une entreprise.
FAUX. En cas de demande de crédits de trésorerie, le banquier étudiera surtout l'activité : rotation des stocks, qualité de la clientèle, situation des dettes liées à l'activité (fournisseurs, dettes fiscales et sociales). En cas de demande de crédits d'équipement, il étudiera surtout la rentabilité et l'endettement : évolution et composition du chiffre d'affaires, évolution et composition de la CAF, capacité d'endettement et capacité de remboursement.
Question n°12/ 12 Le résultat exceptionnel doit être comparé d'un exercice sur l'autre.
FAUX. Etant donné son caractère exceptionnel, la comparaison d'un exercice sur l'autre est une absurdité.
Question n°5/ 13 Il est impossible d'étudier le risque des créanciers d'une entreprise en cas de continuité de l'exploitation.
FAUX. Il convient de savoir si l'entreprise peut financer la continuité de son exploitation. Peut-elle faire face à l'augmentation de ses besoins de financement dans des conditions de coût et de risque acceptables. Il faut donc étudier la situation et l'évolution de la trésorerie nette.
Question n°2/ 13 Seuls les éléments financiers servent à l'analyse de la situation d'une entreprise.
FAUX. Il faut prendre en compte les éléments juridiques, économiques et techniques.
Question n°8/ 10 Le besoin en fonds de roulement d'une entreprise doit être entièrement financé par des crédits de trésorerie.
FAUX. Il n'est pas sain qu'une entreprise dépende totalement des banques pour financer son besoin en fonds de roulement. Le ratio FR/ BFR permet de connaître la part du BFR financée par le FR ; il mesure le degré d'indépendance de l'entreprise par rapport aux banques pour financer son BFR. Plus le FR finance le BFR, moins celui-ci est financé par les banques. On considère que la part du BFR financée par le FR doit être au moins de 40 %, sachant que le BFR qui figure au bilan n'est généralement pas représentatif du BFR moyen et encore moins des BFR les plus élevés ou les plus faibles de l'exercice. Pour analyser correctement la part du BFR financée par le BFR, il faudrait connaître le BFR moyen qui peut être calculé à partir de la trésorerie moyenne estimée à partir des charges d'intérêt.
Question n°12/ 12 Le résultat d'exploitation est égal à : excédent brut d'exploitation - autres charges d'exploitation + autres produits d'exploitation.
FAUX. Il ne faut pas oublier de déduire les dotations et de rajouter les reprises et éventuellement les transferts de charges. Le poids des investissements et des risques a donc une influence importante sur le résultat d'exploitation.
Question n°2/ 12 Le cycle d'exploitation se termine à la commercialisation des produits finis.
FAUX. Il se termine lors des règlements clients
Question n°2/ 10 Le bilan reclassé comprend seulement deux grandes catégories de ressources et d'emploi : les ressources et les emplois stables et les ressources et les emplois variables.
FAUX. Il y a aussi la trésorerie figurant à l'actif et la trésorerie figurant au passif.
Question n°1/ 10 Les besoins de financement structurels d'une entreprise sont générés exclusivement par les immobilisations.
FAUX. Ils sont générés par les immobilisations et le besoin en fonds de roulement et sont calculés, en jours de CA, par le ratio "(Immobilisations + Besoin en fonds de roulement) x 360 / Chiffre d'affaires (HT). Ce ratio exprime aussi bien les besoins de financement structurels du haut de bilan que ceux du bas de bilan. Si ce besoin de financement augmente plus vite que le chiffre d'affaires, cela signifie que l'évolution du chiffre d'affaires (souvent sa progression) génère des besoins de financement structurels plus importants que par le passé pour un même volume d'activité ; ces besoins peuvent devenir difficiles à financer si les fonds propres restent inchangés.
Question n°12/ 13 La rentabilité d'une entreprise est facile à apprécier.
FAUX. L'analyse de la rentabilité d'une entreprise dépend beaucoup de son secteur d'activité, de sa taille, de la conjoncture. On étudie le résultat d'exploitation, le résultat courant avant impôts, le résultat exceptionnel, le résultat net et la capacité d'autofinancement.
Question n°1/ 13 Une analyse financière permet seulement de savoir si une entreprise se porte bien ou mal.
FAUX. L'analyse financière permet de constater et d'apprécier la situation d'une entreprise, d'expliquer son évolution passée, d'imaginer sa situation future et de prendre position sur ses demandes de financement.
Question n°6/ 10 Le fonds de roulement augmente lorsque le chiffre d'affaires augmente.
FAUX. L'augmentation du chiffre d'affaires n'a pas de rapport direct avec le fonds de roulement.
Question n°2/ 10 Le besoin en fonds de roulement augmente toujours lorsque le chiffre d'affaires augmente.
FAUX. L'augmentation du chiffre d'affaires n'a pas forcément d'incidence sur la variation du besoin en fonds de roulement ; en effet, les ressources variables peuvent évoluer différemment des emplois variables.
Question n°4/ 12 La marge commerciale augmente toujours lorsque le chiffre d'affaires augmente.
FAUX. L'augmentation du chiffre d'affaires n'a pas forcément de conséquence sur le niveau de la marge commerciale qui peut rester stable, augmenter ou diminuer.
Question n°6/ 12 L'augmentation du chiffre d'affaires réalisé par une entreprise correspond automatiquement à plus de quantités vendues.
FAUX. L'augmentation du chiffre d'affaires peut aussi correspondre à une augmentation des prix.
Question n°6/ 12 L'excédent brut d'exploitation est fonction de la politique d'amortissements et de provisions de l'entreprise.
FAUX. L'excédent brut d'exploitation ne prend en compte que les charges externes, les impôts et taxes et les charges de personnel.
Question n°10/ 13 L'étude du compte de résultat permet de connaître seulement la rentabilité d'une entreprise.
FAUX. L'étude du compte de résultat permet d'apprécier l'activité et la rentabilité.
Question n°9/ 12 La capacité d'autofinancement est égale au résultat net.
FAUX. La capacité d'autofinancement comprend ¥ le résultat + les dotations aux amortissements, dépréciations et provisions ¥ - les reprises sur dépréciations et provisions et les résultats sur cessions d'immobilisations. Elle correspond à la trésorerie excédentaire potentielle dégagée par l'activité hors cessions d'immobilisations.
Question n°5/ 12 La cotation "Banque de France" des dirigeants personnes physiques ou des entrepreneurs individuels donne des informations sur le patrimoine du ou des dirigeants.
FAUX. La cotation "Banque de France" des dirigeants des personnes morales ou des entrepreneurs individuels donne des informations sur leurs qualités de gestionnaires (par exemple, ont-ils ou non des fonctions dirigeantes dans des entreprises en liquidation ou été obligés de supporter les dettes d'une personne morale).
Question n°3/ 12 La cote d'activité exprime le volume de chiffres d'affaires d'une entreprise et sa bonne santé financière.
FAUX. La cote d'activité donne seulement des informations sur le volume de chiffres d'affaires d'une entreprise.
Question n°4/ 12 La cote de crédit donne des informations sur l'endettement d'une entreprise.
FAUX. La cote de crédit donne des informations sur la capacité d'une entreprise à honorer ses engagements financiers.
Question n°4/ 10 Contribue à l'augmentation du besoin en fonds de roulement une diminution des crédits accordés aux clients.
FAUX. La diminution des crédits aux clients entraîne une réduction du poste clients et par conséquent une diminution des emplois variables et donc du BFR.
Question n°8/ 12 La marge brute est égale à production de l'exercice - consommations de l'exercice.
FAUX. La marge brute est égale aux ventes de marchandises plus la production vendue et la production stockée moins les consommations de marchandises et de matières premières. Elle exprime la marge sans tenir compte de la production immobilisée et des autres achats et charges externes.
Question n°5/ 12 La marge commerciale réalisée par une entreprise se calcule ainsi : chiffre d'affaires - achats de marchandises.
FAUX. La marge commerciale est égale à : ventes de marchandises - consommation des marchandises.
Question n°7/ 12 La marge commerciale réalisée par une entreprise exprime la rentabilité d'une entreprise commerciale.
FAUX. La marge commerciale réalisée par une entreprise exprime la différence entre les ventes de marchandises et la consommation de marchandises.
Question n°9/ 12 La production de l'exercice ne comprend que la production vendue.
FAUX. La production de l'exercice comprend aussi la production stockée et la production immobilisée (production effectuée par l'entreprise pour elle-même au titre d'investissements).
Question n°10/ 12 La production de l'exercice ne concerne que les entreprises industrielles.
FAUX. La production de l'exercice comprend la production de biens mais aussi la production de services.
Question n°10/ 10 La rentabilité financière représente le rendement des placements effectués par une entreprise.
FAUX. La rentabilité financière représente la rentabilité d'une entreprise pour les associés.
Question n°4/ 12 La rentabilité financière représente le rendement des placements effectués par une entreprise.
FAUX. La rentabilité financière représente la rentabilité d'une entreprise pour les associés.
Question n°12/ 12 La valeur ajoutée permet de connaître la rentabilité d'une entreprise.
FAUX. La valeur ajoutée n'exprime que la différence entre la production au sens large (ventes comprises) et la consommation.
Question n°8/ 10 La valeur ajoutée permet de connaître la rentabilité d'une entreprise.
FAUX. La valeur ajoutée n'exprime que la différence entre la production au sens large (ventes et production) et les consommations externes.
Question n°9/ 10 Le besoin en fonds de roulement (BFR) exprime l'insuffisance du fonds de roulement.
FAUX. Le besoin en fonds de roulement exprime l'excédent des emplois variables (stocks, créances clients et autres créances non bancaires à court terme) sur les ressources variables (fournisseurs, dettes fiscales et sociales et autres dettes non bancaires à court terme).
Question n°5/ 10 Le fonds de roulement (FR) permet de financer les dettes.
FAUX. Le fonds de roulement permet de financer tout ou partie du besoin en fonds de roulement.
Question n°10/ 10 Le solde net de trésorerie se détériore lorsque le poste emprunts auprès des établissements de crédit augmente au bilan comptable.
FAUX. Le poste emprunts auprès des établissements de crédit comprend des dettes à moyen ou long terme et des concours bancaires à court terme ; seule l'augmentation des concours bancaires à court terme a pour conséquence une augmentation de la trésorerie passif.
Question n°3/ 10 Le ratio de rotation des stocks de matières premières permet de connaître le délai de fabrication des produits.
FAUX. Le ratio de rotation des stocks de matières premières permet de connaître le délai d'attente des matières premières avant prise en charge en fabrication. Il peut sensiblement varier en fonction du rythme des approvisionnements qui peuvent être assez irréguliers et dépendant de facteurs très divers.
Question n°3/ 12 Le résultat de l'exercice est égal à : résultat d'exploitation + ou - résultat financier + ou - résultat exceptionnel.
FAUX. Le résultat de l'exercice doit prendre en compte aussi la participation des salariés et l'impôt sur les bénéfices.
Question n°2/ 12 Le résultat exceptionnel est égal à : produits exceptionnels - charges exceptionnelles - impôts sur les bénéfices.
FAUX. Le résultat exceptionnel est égal à : produits exceptionnels - charges exceptionnelles.
Question n°1/ 11 Le tableau de financement permet de connaître l'endettement d'une entreprise.
FAUX. Le tableau de financement sert à prévoir l'évolution du fonds de roulement, du besoin en fonds de roulement et de la trésorerie en cas d'investissement.
Question n°11/ 11 Le tableau des flux permet de connaître l'évolution des charges et des produits d'un exercice sur l'autre.
FAUX. Le tableau des flux permet de comprendre pour quelle raison la trésorerie d'une entreprise s'améliore ou se dégrade. La trésorerie a pour origine trois catégories d'opérations : l'activité courante, les investissements et désinvestissements, les opérations financières. Conduite d'une analyse financière
Question n°6/ 12 La capacité d'autofinancement permet de financer les agios bancaires.
FAUX. Les agios bancaires sont comptabilisés en charges.
Question n°6/ 12 Une augmentation des charges de personnel diminue la valeur ajoutée.
FAUX. Les charges de personnel font partie des charges internes et n'ont donc aucune influence sur la valeur ajoutée.
Question n°3/ 12 Les charges de personnel diminuent la valeur ajoutée.
FAUX. Les charges de personnel sont des charges internes et n'ont pas d'incidence sur la valeur ajoutée.
Question n°9/ 12 Le résultat d'exploitation est, entre autres, fonction du coût des concours bancaires.
FAUX. Les charges financières n'ont pas d'influence sur le résultat d'exploitation ; seuls les services bancaires sont comptabilisés dans les charges d'exploitation en charges externes.
Question n°8/ 12 Les charges financières ont une influence sur la valeur ajoutée.
FAUX. Les charges financières ne sont pas considérées comme des charges externes quoique réglées à des tiers que sont les établissements de crédit.
Question n°6/ 10 Il est très utile de comparer les délais de règlement clients et les délais de règlement fournisseurs, car ils peuvent se compenser.
FAUX. Les comparer n'a aucune signification, car ils portent rarement sur les mêmes valeurs : un jour de crédit clients n'a pas la même valeur qu'un jour de crédit fournisseurs surtout lorsqu'une entreprise a une forte valeur ajoutée.
Question n°1/ 12 Les documents comptables de synthèse que doivent produire toutes les sociétés sont le bilan, le compte de résultat et un état du patrimoine des dirigeants.
FAUX. Les documents comptables de synthèse que doivent produire toutes les sociétés sont : le bilan et le compte de résultat.
Question n°7/ 12 Le résultat d'exploitation augmente toujours lorsque les dotations aux amortissements, dépréciations et provisions diminuent.
FAUX. Les dotations aux amortissements, dépréciations et provisions étant des charges d'exploitation, financières ou exceptionnelles selon le cas, leur diminution n'a pour effet d'augmenter le résultat d'exploitation que dans la mesure où elles figurent en charges d'exploitation.
Question n°2/ 11 Les emplois stables du tableau de financement représentent seulement des immobilisations.
FAUX. Les emplois stables d'une entreprise comprennent les investissements à réaliser, la distribution des dividendes, les remboursements des comptes courants et les remboursements des crédits.
Question n°2/ 12 Les informations fournies sur les entreprises par la banque de données FIBEN gérée par la Banque de France indiquent seulement le volume d'activité d'une entreprise.
FAUX. Les informations fournies sur les entreprises par la banque de données FIBEN gérée par la Banque de France donnent les cotes d'activité et de crédit.
Question n°7/ 12 Les redevances de crédit-bail sont comptabilisées en charges financières.
FAUX. Les redevances de crédit-bail sont comptabilisées en autres achats et charges externes ; pour affiner l'analyse, elles doivent être retraitées pour partie en amortissements et pour partie en charges financières.
Question n°3/ 10 Les ressources stables sont seulement les capitaux propres.
FAUX. Les ressources stables dont dispose une entreprise comprennent : ¥ les capitaux propres et ressources assimilées (comptes courants d'associés stables), ¥ les emprunts à moyen ou long terme. ¥ et, dans une certaine mesure, les provisions pour risques et charges.
Question n°11/ 12 Pour une entreprise individuelle, la capacité d'autofinancement nette est égale à la capacité d'autofinancement - le bénéfice distribué.
FAUX. Pour une entreprise individuelle, ce sont les prélèvements effectués par le dirigeant qui amputent la capacité d'autofinancement.
Question n°10/ 10 Le besoin en fonds de roulement est généralement financé en totalité par le fonds de roulement.
FAUX. Sauf s'il varie peu, le besoin en fonds de roulement est financé en partie par le fonds de roulement (normalement au moins 40 %) et en partie par la trésorerie.
Question n°7/ 11 Toutes les augmentations de capital ont une influence sur le montant des ressources stables.
FAUX. Seules les augmentations de capital à titre onéreux représentent des ressources nouvelles.
Question n°7/ 10 Le solde net de trésorerie est positif lorsque : BFR > FR.
FAUX. Si le besoin en fonds de roulement est supérieur au fonds de roulement, la différence est financée par la trésorerie et on a donc un solde net de trésorerie négatif.
Question n°1/ 10 Un ratio est toujours calculé en pourcentage.
FAUX. Un ratio est un rapport de deux grandeurs extraites des documents comptables (valeurs retraitées ou non) permettant une approche du risque que représente une entreprise pour ses partenaires (associés, banquiers, fournisseurs). Certains ratios sont exprimés en pourcentage et d'autres le sont en nombre de jours.
Question n°9/ 13 La situation de la trésorerie est souvent un bon indicateur de la santé d'une entreprise.
VRAI. Analyser la trésorerie d'une entreprise consiste à analyser la situation de cette trésorerie et son évolution passée : sens, régularité, évolution et composition en cas de trésorerie passive. La dégradation de la trésorerie peut avoir des causes multiples : baisse du chiffre d'affaires, difficulté à se faire payer, charges trop importantes, etc.
Question n°10/ 11 Le tableau de trésorerie prévisionnel permet de connaître l'évolution des besoins de financement à court terme d'une entreprise.
VRAI. Calculé à partir du solde de trésorerie, des entrées et des sorties de fonds prévues, le tableau de trésorerie prévisionnel permet de prévoir l'évolution de la trésorerie d'une entreprise pour l'avenir et donc ses besoins de financement à court terme.
Question n°2/ 12 La sous-traitance diminue la valeur ajoutée.
VRAI. Car il s'agit d'une charge externe.
Question n°1/ 10 Pour analyser un bilan, il faut en reclasser certains postes.
VRAI. Car le bilan comptable n'est pas adapté totalement à une analyse financière.
Question n°8/ 10 Le solde net de trésorerie est nul lorsque : FR = BFR.
VRAI. Car le fonds de roulement finance en totalité le besoin en fonds de roulement ; situation idéale, mais rarement durable.
Question n°2/ 10 Le ratio de rotation des stocks de marchandises permet de connaître le délai de vente des marchandises.
VRAI. Ce ratio a donc une influence sur le BFR ; son allongement peut signifier des difficultés à vendre des produits et, donc, des pertes potentielles à venir.
Question n°5/ 10 Le ratio de rotation des stocks de produits finis permet de connaître le délai de commercialisation de ces produits. VRAI : ce ratio de rotation des stocks de produits finis doit donc être le plus court possible et tout allongement d'un exercice sur
VRAI. Ce ratio de rotation des stocks de produits finis doit donc être le plus court possible et tout allongement d'un exercice sur l'autre sous-entend des difficultés à vendre.
Question n°5/ 10 Le ratio suivant : ressources propres / dettes à moyen ou long terme permet d'évaluer le niveau d'endettement structurel d'une entreprise.
VRAI. Ce ratio doit rester supérieur à 1 pour envisager normalement la possibilité d'obtenir un financement externe pour un nouvel investissement.
Question n°6/ 10 Le ratio suivant : dettes à moyen ou long terme / CAF permet d'évaluer la capacité d'une entreprise à rembourser ses emprunts à moyen ou long terme.
VRAI. Ce ratio doit, en principe, rester inférieur à 3 (voire 4), faute de quoi l'entreprise aura du mal à s'endetter pour financer un nouvel investissement.
Question n°11/ 12 Le risque liquidatif est le risque que courent les créanciers de ne pas être payés en cas de liquidation de l'entreprise.
VRAI. Ce risque dépend donc de la valeur réelle des actifs, de l'importance des dettes et de la hiérarchie entre créanciers.
Question n°10/ 10 Il est utile d'exprimer le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette en jours de chiffre d'affaires.
VRAI. Cela permet de comparer en valeur relative ces valeurs structurelles fondamentales. Le calcul et l'interprétation de ces ratios sont sous-tendus par le principe suivant : toute croissance de l'activité d'une entreprise, activité mesurée par son CA (HT), suppose des besoins en financement nés de l'exploitation (stocks et montant du crédit clients notamment), besoins appelés "besoin en fonds de roulement" (BFR), qui peuvent être accrus. Ces besoins devant être financés pour assurer la continuité de l'exploitation, la part des ressources stables (le fonds de roulement) qui contribue à leur financement partiellement ou totalement devrait, elle aussi, augmenter dans les mêmes proportions afin de ne pas accroître la dépendance de l'entreprise vis-à-vis de ressources de trésorerie peu sûres (car instables) et coûteuses.
Question n°1/ 12 Le résultat exceptionnel est souvent fonction de cessions d'immobilisations.
VRAI. Ces dernières permettent parfois de masquer un résultat courant insuffisant voire négatif.
Question n°3/ 13 L'analyse de la situation économique d'une entreprise est primordiale pour la compréhension de sa situation.
VRAI. Cette analyse consiste à étudier son activité, ses produits, ses marchés, ses fournisseurs, ses clients et ses concurrents.
Question n°4/ 13 Il est très difficile d'évaluer le risque de perte en capital des créanciers d'une entreprise en cas de liquidation de cette dernière.
VRAI. Cette étude consiste à savoir si le produit de la cession de ses actifs lui permettrait de rembourser intégralement ses créanciers.
APPROFONDISSEMENT 2 Question n°1/ 12 La valeur ajoutée permet de rémunérer l'ensemble des facteurs de la production.
VRAI. Elle permet de rémunérer le travail, de financer les investissements et les risques, de payer les charges financières et de rémunérer les capitaux propres.
Question n°9/ 10 La valeur ajoutée permet de rémunérer l'ensemble des facteurs de la production.
VRAI. Elle permet de rémunérer le travail, de financer les investissements et les risques, de payer les charges financières et de rémunérer les capitaux propres.
Question n°10/ 12 Les consommations de l'exercice en provenance des tiers sont égales à : achats de marchandises + ou - variation des stocks de marchandises + achats de matières premières et autres approvisionnements + ou - variation des stocks de matières premières et aut
VRAI. Elles prennent donc en compte tout ce que l'entreprise achète à l'extérieur (biens et services) sauf ce qui est financier et exceptionnel.
Question n°12/ 12 La capacité d'autofinancement permet de financer les investissements.
VRAI. En effet, les emprunts seront remboursés grâce à la capacité d'autofinancement.
Question n°7/ 10 Le niveau des charges financières dépend fortement de la structure du bilan.
VRAI. En effet, un besoin en fonds de roulement élevé accompagné d'un fonds de roulement faible voire négatif nécessite de faire appel à des concours bancaires de trésorerie coûteux qui peuvent mettre en péril la pérennité de l'entreprise.
Question n°1/ 12 Le cycle d'exploitation commence à l'achat des matières premières ou des marchandises.
VRAI. Et d'une façon générale, lors de tout achat de biens ou de service quel qu'il soit sauf celui d'une immobilisation.
Question n°4/ 10 Le ratio de solvabilité exprime le poids des ressources propres dans le bilan.
VRAI. Exprimant le montant des ressources propres (capitaux propres et assimilés) en pourcentage du bilan, ce ratio mesure la part des actifs de l'entreprise financée par les associés ; il indique par-là le taux maximum de moins-value sur cession des actifs tolérable pour que les créanciers de la société ne soient pas lésés (c'est-à-dire soient intégralement remboursés des prêts consentis). On considère habituellement que le ratio de solvabilité doit être supérieur ou égal à 20 %, voire beaucoup plus dans certaines activités où les risques de dépréciation des actifs sont élevés.
Question n°4/ 10 Le ratio de rotation des stocks des produits en cours permet de connaître le délai de fabrication des produits
VRAI. Il dépend donc de la complexité des produits fabriqués et de l'organisation de la production.
Question n°5/ 12 L'excédent brut d'exploitation prend en compte toutes les charges d'exploitation.
VRAI. Il ne prend pas en compte les dotations, les reprises, les autres charges et les autres produits.
Question n°4/ 11 La distribution des dividendes représente un emploi.
VRAI. Il s'agit de la distribution des dividendes sur le bénéfice réalisé au cours de l'exercice précédent.
Question n°3/ 11 Les investissements à réaliser ont une incidence sur le fonds de roulement prévisionnel.
VRAI. Ils comprennent tous les investissements prévus qu'ils soient acquis auprès des tiers ou produits par l'entreprise elle-même (production immobilisée).
Question n°5/ 12 La capacité d'autofinancement permet d'évaluer la capacité de l'entreprise à investir.
VRAI. La capacité d'autofinancement permet d'évaluer la capacité de l'entreprise à investir ; elle permet aussi de financer la rémunération des associés.
Question n°9/ 11 La capacité d'autofinancement a une influence sur l'évolution du fonds de roulement.
VRAI. La capacité d'autofinancement représente les ressources internes dégagées par l'entreprise au cours d'un exercice. Ces ressources font obligatoirement mouvementer le fonds de roulement.
Question n°10/ 12 Pour une société, la capacité d'autofinancement nette est égale à la capacité d'autofinancement - bénéfice distribué.
VRAI. La distribution de bénéfice diminue d'autant la capacité de l'entreprise à s'autofinancer.
Question n°7/ 12 La production de l'exercice est égale à : production vendue + ou - production stockée + production immobilisée.
VRAI. La production vendue comprend les biens et les services. La production stockée représente la différence entre le stock final et le stock initial de produits. La production immobilisée représente la production effectuée par l'entreprise pour elle-même (biens de production ou frais de recherche).
Question n°5/ 10 Contribue à la diminution du besoin en fonds de roulement une réduction des stocks.
VRAI. La réduction des stocks entraîne une diminution des emplois variables et donc une diminution du BFR.
Question n°6/ 10 Le solde net de trésorerie est égal à : fonds de roulement - besoin en fonds de roulement.
VRAI. La trésorerie finance donc la part du besoin en fonds de roulement qui n'est pas financée par le fonds de roulement.
Question n°9/ 12 La valeur ajoutée est égale à : ventes de marchandises + production de l'exercice - toutes les consommations de l'exercice en provenance des tiers.
VRAI. La valeur ajoutée exprime donc la transformation effectuée par l'entreprise dans le circuit de production. Elle est très variable selon le secteur d'activité (industrie, commerce ou services), la taille de l'entreprise, les produits fabriqués ou vendus, le marché sur lequel se trouve l'entreprise et l'organisation de la production et de la commercialisation (sous-traitance ou non, production fortement automatisée ou non, etc.). Elle est généralement élevée dans les services, moyenne dans l'industrie et plus faible dans le commerce.
Question n°11/ 12 La valeur ajoutée prend en compte la marge commerciale.
VRAI. La valeur ajoutée prend en compte l'ensemble de la production plus les ventes et l'ensemble des consommations y compris celle de marchandises.
Question n°6/ 13 Il y a toujours une relation entre le besoin en fonds de roulement, le fonds de roulement et la trésorerie.
VRAI. Le besoin en fonds de roulement est financé par le fonds de roulement et la trésorerie. On peut donc dire que : FR - BFR = trésorerie.
Question n°7/ 13 L'étude du besoin en fonds de roulement est l'étude du "bas de bilan".
VRAI. Le besoin en fonds de roulement est la différence entre les emplois variables (actif d'exploitation plus actif hors exploitation) de l'entreprise et ses ressources variables (dettes d'exploitation plus dettes hors exploitation). Il faut donc constater son niveau et son évolution à travers l'étude de ses principales composantes : stocks, crédit clients et crédit fournisseurs.
Question n°3/ 12 Les soldes intermédiaires de gestion sont établis à partir du compte de résultat.
VRAI. Le calcul des soldes intermédiaires de gestion permet de déterminer les principales étapes de constitution du résultat.
Question n°4/ 10 Le fonds de roulement est représenté par les ressources stables moins les emplois stables.
VRAI. Le fonds de roulement est représenté par les ressources stables moins les emplois stables (actif immobilisé).
Question n°9/ 12 Le fonds de roulement peut parfois être négatif.
VRAI. Le fonds de roulement peut être négatif si l'entreprise a toujours un besoin en fonds de roulement négatif ; on rencontre cette situation notamment dans les entreprises du secteur de la grande distribution.
Question n°8/ 13 L'étude du fonds de roulement est l'étude du "haut de bilan".
VRAI. Le fonds de roulement représente la différence entre les ressources stables de l'entreprise et ses emplois stables. Il faut donc constater son niveau et son évolution à travers l'étude de ses principales composantes : ressources propres, provisions pour risques et charges, dettes à moyen ou long terme et immobilisations.
Question n°9/ 10 Il est possible d'évaluer, dans une certaine mesure, la capacité d'une entreprise à faire face à ses dettes à court terme.
VRAI. Le ratio " (créances + disponibilités) / dettes à court terme " x 100, exprimé en pourcentage, appelé ratio de liquidité, mesure la capacité de l'entreprise à faire face à ses engagements à court terme (avances et acomptes reçus, fournisseurs, dettes fiscales et sociales, autres dettes et concours bancaires de trésorerie) avec les créances à court terme dont elle est détentrice et ses disponibilités. Dans l'absolu, il faut que ce ratio soit au moins égal à 1 pour assurer la capacité de l'entreprise à honorer ses engagements à court terme et donc, plus ce ratio est élevé, plus l'entreprise est en théorie à même de faire face à ses engagements à court terme. Toutefois, ce ratio est à interpréter avec prudence, car les échéances précises d'encaissement ou de décaissement n'apparaissent pas ici.
Question n°7/ 10 Il est souvent possible de savoir à la lecture du bilan si une entreprise a des immobilisations récentes ou anciennes.
VRAI. Le ratio "degré d'amortissement des actifs immobilisés" exprimé en pourcentage par le rapport entre les amortissements inscrits à l'actif et les immobilisations amortissables brutes mesure le degré d'usure de l'outil de production, permettant ainsi d'évaluer la nécessité ou non d'investissements de renouvellement ainsi que leur ampleur. Il peut parfois être utile d'isoler les constructions des autres immobilisations corporelles amortissables pour le calcul du degré d'amortissement : en effet, un bâtiment, même si il est fortement amorti, peut, s'il est bien entretenu, être parfaitement "opérationnel", ce qui ne saurait être le cas de la plupart des autres moyens de production qui peuvent devenir assez rapidement obsolètes.
Question n°6/ 11 Le remboursement des crédits à moyen ou long terme diminue les ressources stables.
VRAI. Le remboursement des emprunts à moyen ou long terme obtenus auprès des établissements de crédit, des dettes à moyen ou long terme diverses et des emprunts participatifs diminue les ressources stables.
Question n°10/ 12 Le résultat courant avant impôts est, entre autres, fonction du coût de l'ensemble des emprunts y compris les crédits bancaires à court terme.
VRAI. Le résultat courant avant impôts est fonction du coût de l'ensemble des emprunts y compris les crédits bancaires à court terme puisque ceux-ci génèrent des intérêts.
Question n°8/ 12 Le résultat d'exploitation est, entre autres, fonction de la politique d'amortissement des immobilisations et de la politique de provisionnement des risques.
VRAI. Le résultat d'exploitation peut être, entre autres, faussé par une prise en compte excessive ou insuffisante des risques.
Question n°3/ 12 Le résultat de l'exercice dépend du régime d'imposition auquel est soumise l'entreprise.
VRAI. Le résultat de l'exercice dépend du régime fiscal auquel est soumise une entreprise ; les sociétés de personnes ne sont pas soumises à l'IS, mais chaque associé est assujetti à l'IR pour sa part de bénéfice ; les SARL de famille et les sociétés de capitaux non cotées créées depuis moins de 5 ans peuvent aussi opter pour l'IR. Les entreprises individuelles ne sont évidemment pas soumises à l'IS.
Question n°7/ 12 Le taux de marge brute d'exploitation exprime l'excédent brut d'exploitation en pourcentage du chiffre d'affaires.
VRAI. Le taux de marge brute d'exploitation exprime l'excédent brut d'exploitation en pourcentage du chiffre d'affaires ; il permet, entre autres, à une entreprise de supporter le coût de ses investissements.
Question n°8/ 11 Les cessions d'éléments de l'actif immobilisé représentent une ressource.
VRAI. Les cessions d'éléments de l'actif immobilisé, Produits exceptionnels sur opérations en capital, augmentent les ressources stables.
Question n°8/ 12 Une augmentation des charges financières diminue le résultat courant avant impôts.
VRAI. Les charges financières ont une influence directe sur le résultat courant.
Question n°5/ 11 La variation des comptes courants d'associés bloqués a une influence sur les ressources stables.
VRAI. Les comptes courants d'associés bloqués peuvent figurer dans les dettes financières diverses ou dans les autres dettes. Leur variation augmente ou diminue les ressources stables de l'entreprise.
Question n°12/ 12 Les fonds propres nets sont égaux à la valeur de réalisation de l'actif moins les dettes.
VRAI. Les fonds propres nets représentent donc les sommes qui reviendraient aux associés en cas de liquidation de l'entreprise.
Question n°4/ 12 Les loyers de crédit-bail diminuent la valeur ajoutée.
VRAI. Les loyers de crédit-bail sont des charges externes et ont donc une incidence sur la valeur ajoutée ; pour affiner l'analyse, il est toutefois souhaitable de répartir les loyers de crédit-bail entre les charges externes et les charges financières.
Question n°4/ 12 Le chiffre d'affaires réalisé par une entreprise comprend les ventes de marchandises et la production vendue.
VRAI. Les ventes sont constituées des ventes de marchandises (sans transformation). La production vendue comprend la production de biens (industrie) et celle de services.
Question n°11/ 12 L'excédent brut d'exploitation est égal à : valeur ajoutée + subventions d'exploitation - impôts et taxes - charges de personnel.
VRAI. On considère généralement que les charges de personnel ne doivent pas excéder 60 à 70 % de la valeur ajoutée.
Question n°3/ 10 Il existe plusieurs catégories de ratios.
VRAI. On distingue : ¥ les ratios de structure, ¥ les ratios d'activité et de rentabilité.
Question n°2/ 12 Le résultat de l'exercice doit, entre autres, être comparé aux capitaux propres.
VRAI. On parle alors de rentabilité financière qui exprime la rentabilité d'une entreprise pour les associés.
Question n°11/ 13 L'étude de la situation de l'activité d'une entreprise peut être faite essentiellement par l'analyse de certains soldes intermédiaires de gestion.
VRAI. On étudie : chiffre d'affaires, production, marge commerciale, marge brute, valeur ajoutée et excédent brut d'exploitation, résultat d'exploitation, résultat courant et résultat net.
Question n°11/ 12 Le résultat courant avant impôts est, entre autres, fonction de la structure du bilan.
VRAI. Par exemple, si le besoin en fonds de roulement est élevé et le fonds de roulement faible, la trésorerie nette sera fortement négative et les concours bancaires élevés.
Question n°10/ 12 Le besoin en fonds de roulement prend en compte l'activité liée à l'exploitation et l'activité hors exploitation.
VRAI. Parfois, si nécessaire, on fait d'ailleurs la distinction entre le BFR lié à l'exploitation et le BFR hors exploitation.
Question n°5/ 12 La valeur ajoutée augmente lorsque la production augmente et/ou les consommations externes diminuent.
VRAI. Pour améliorer sa valeur ajoutée, une entreprise située sur un marché à forte concurrence essayera de réduire ses consommations, alors qu'une entreprise peu soumise à la concurrence pourra éventuellement augmenter ses prix.
Question n°1/ 12 Le résultat courant avant impôts est égal à : résultat d'exploitation + résultat financier + ou - quote-part des opérations faites en commun.
VRAI. Si une entreprise a une structure du bilan trop lourde, elle doit donc supporter d'importantes charges financières qui pèseront sur son résultat courant.
Question n°8/ 10 Le fonds de roulement diminue lorsque l'actif immobilisé augmente sans nouvelles ressources stables.
VRAI. Toute augmentation de l'actif immobilisé détériore le fonds de roulement dans la mesure où les ressources stables n'augmentent pas.
Question n°7/ 10 Le fonds de roulement augmente lorsque les ressources stables augmentent et que l'actif immobilisé reste inchangé.
VRAI. Toute augmentation des ressources stables améliore le fonds de roulement dans la mesure où les emplois stables n'augmentent pas.
Question n°3/ 10 Le besoin en fonds de roulement diminue lorsque les dettes à court terme hors trésorerie augmentent.
VRAI. Toute augmentation des ressources variables a pour conséquence une diminution du BFR.
Question n°6/ 12 La consommation de marchandises est égale à : achats de marchandises + ou - variation de stocks de marchandises.
VRAI. Un déstockage a donc pour effet d'augmenter la consommation. Une augmentation des stocks a, au contraire, pour effet de diminuer la consommation.
Question n°2/ 10 Un ratio doit être interprété avec prudence.
VRAI. Un ratio ne peut être analysé qu'à partir de comparaisons : ¥ dans le temps (sur plusieurs exercices pour la même entreprise), ¥ dans l'espace (comparaisons interentreprises à l'intérieur d'un même secteur d'activité), ¥ et de batteries de ratios convergents (par recoupements). Les normes, quand elles existent, ne sont qu'indicatives ; il importe d'examiner non seulement la position d'un ratio par rapport à la norme, mais aussi son évolution sans oublier de tenir compte des particularités de l'entreprise étudiée (activité, histoire récente, projets, appartenance éventuelle à un groupe, etc.). L'évolution d'un ratio dans le temps dépend de celle de son numérateur et de celle de son dénominateur, lesquelles évolutions peuvent se renforcer l'une et l'autre au sein du ratio considéré ou au contraire se compenser ; expliquer l'évolution d'un ratio oblige donc à s'intéresser à chacune de ses composantes.