gens connus

Lakukan tugas rumah & ujian kamu dengan baik sekarang menggunakan Quizwiz!

kim jong un

Dans ce nom coréen, le nom de famille, Kim, précède le nom personnel. Kim Jong-un 김정은 - 金正恩 Représentation de Kim Jong-un. Représentation de Kim Jong-un. Fonctions Premier secrétaire du Parti du travail de Corée En fonction depuis le 11 avril 2012 (3 ans 11 mois et 7 jours) Prédécesseur Kim Jong-il (Secrétaire général) Président du Comité de la défense nationale de Corée du Nord En fonction depuis le 13 avril 2012 (3 ans 11 mois et 5 jours) Prédécesseur Kim Jong-il Chef suprême de la République populaire démocratique de Corée En fonction depuis le 17 décembre 2011 (4 ans 3 mois et 1 jour) Président Kim Yong-nam Premier ministre Choe Yong-rim Pak Pong-ju Prédécesseur Kim Jong-il Commandant suprême de l'Armée populaire de Corée En fonction depuis le 8 octobre 2011 (4 ans 5 mois et 10 jours) Prédécesseur Kim Jong-il Biographie Date de naissance 8 janvier 1983 (33 ans) Lieu de naissance Pyongyang (Corée du Nord) Nationalité Nord-coréen Parti politique Parti du travail de Corée Père Kim Jong-il Mère Ko Young-hee Fratrie Kim Jong-nam Kim Jong-chol Kim Sul-song Conjoint Ri Sol-ju Profession Militaire Signature de Kim Jong-un김정은 - 金正恩 Kim Jong-un Chefs d'État nord-coréens modifier Consultez la documentation du modèle Kim Jong-un Hangeul 김정은 Hanja 金正恩 Romanisation révisée Gim Jeong-eun McCune-Reischauer Kim Chŏngŭn modifier Consultez la documentation du modèle Kim Jong-un, prononcé [ɡ̊imd͜zɔŋɯn], (hangeul : 김정은, hanja : 金正恩, parfois retranscrit Kim Jong-eun), né le 8 janvier 19831,2,3,4,5,6,7,8 à Pyongyang, est le dirigeant actuel de la Corée du Nord et Premier secrétaire du Parti du travail de Corée. Il a succédé à son père Kim Jong-il, dont il est le troisième fils. Le 28 septembre 2010, lors de la réunion du Parti du travail de Corée, Kim Jong-un, successeur présumé de Kim Jong-il, est nommé général quatre étoiles et vice-président du Comité de la défense nationale9. Le 30 décembre 2011, à la suite de la mort de Kim Jong-il, il est proclamé « commandant suprême » de l'Armée populaire de Corée (fonction qu'il exerçait depuis le 8 octobre 2011 sur ordre de Kim Jong-il, selon les médias nord-coréens)10,11,12. Le 29 décembre, lors des funérailles de son père, le président de l'Assemblée populaire suprême (chef de l'État de facto), Kim Yong-nam, le qualifie de « leader suprême de notre parti et de l'armée »13. Il prend officiellement ses fonctions de secrétaire général du Parti du travail de Corée le 11 avril 2012 et de président du Comité de la défense nationale le 13. Le 18 juillet 2012, sa nomination en tant que maréchal est rendue publique14 et le 25 juillet, son mariage avec Ri Sol-ju est annoncé. Le 1er janvier 2013, lors du premier discours télévisé d'un dirigeant nord-coréen depuis dix-neuf ans, il appelle à « cesser la confrontation entre le Nord et le Sud » et annonce « un virage radical afin de construire un géant économique »15, mais il se lance ensuite dans une escalade verbale, menaçant de guerre nucléaire les États-Unis, le Japon et le voisin sud-coréen. Sommaire 1 Biographie 1.1 Enfance et adolescence 1.2 Prétendant au pouvoir 1.3 Chef suprême de la République populaire et démocratique de Corée 1.4 Culte de la personnalité 1.5 Vie privée 1.6 Arbre généalogique de la famille Kim 2 Bibliographie 3 Filmographie 4 Références 5 Annexes 5.1 Articles connexes 5.2 Liens externes Biographie Enfance et adolescence Kim Jong-un est né en 1983 (ou 198416,17). Cependant le régime nord-coréen indiquerait l'année 198218 qui coïnciderait avec l'année de naissance de son grand-père Kim Il-sung né en 1912. Ce procédé a déjà été utilisé avec Kim Jong-il né en 1941 mais dont la biographie officielle mentionne 194219. Kim Jong-un est le fils de Kim Jong-il et de Ko Young-hee, née à Osaka en juin 1953, qui arrive en Corée du Nord en 1961 avec sa famille, dans le cadre d'un programme de rapatriement de masse des résidents coréens du Japon20. La propagande officielle prétend qu'il est né dans la villa de Kim Jong-il à Samjiyon au pied du mont Paektu, lieu historique considéré comme sacré par les Nord-Coréens21. D'autres sources prétendent qu'il aurait vu le jour à Changsong dans la province du Pyongan du Nord22, ou à Wonsan dans la province de Kangwon ou encore dans la province de Chagang23. Il passe son enfance dans une maison au centre de Pyongyang24, entouré de domestiques, de gardes du corps et de milliers de jouets25. Selon les médias nord-coréens, il apprend à conduire dès l'âge de trois ans26,27. Dans les jardins de la résidence, il est au volant d'une Mercedes-Benz, équipée de pédales et d'un siège spécialement adaptés. Le 12 mai 1991, il se rend au Japon en utilisant un vrai passeport brésilien avec une fausse identité (« Joseph Pak »28) pour visiter, avec sa mère, Tokyo Disneyland29,30 (Kim Jong-un est en effet un grand passionné de dessins animés Walt Disney). Il ne séjourne qu'onze jours sur le territoire nippon. En 1994, il voyage en Europe. Kim Jong-un étudie de 1996 à 1998 à l'International School of Berne à Gümligen, dans le canton de Berne en Suisse31, où son frère Kim Jong-chol est scolarisé depuis 1992 sous le nom de Pak Chol32,33. De 1998 à 2000, Kim Jong-un est élève de 7e, de 8e puis de 9e (soit 5e, 4e et 3e dans le système scolaire français)34 à l'école publique de Liebefeld35,36, sous l'identité de Pak Un. Il obtient de bons résultats en mathématiques et en arts plastiques37 mais il se distingue surtout par ses talents de joueur de basketball38. Il se passionne pour les matchs de la NBA39, admire Michael Jordan40 et montre avec fierté des photographies où il pose en compagnie de Toni Kukoč des Bulls de Chicago et de Kobe Bryant des Lakers de Los Angeles41. Il possède plusieurs paires de baskets Nike à 200 $ la paire42. Il apprécie par ailleurs les films d'action de Jean-Claude Van Damme43,44 et de Jackie Chan45. Pendant tout son séjour en Suisse, il est placé sous la surveillance de Ri Tcheul, né en 194046, représentant permanent de la Corée du Nord auprès des agences de l'ONU à Genève et ambassadeur à Berne de 1988 à 200147, un homme de confiance de Kim Jong-il48,49, chargé notamment de recruter des médecins français50 et de gérer la fortune placée à l'étranger par le régime51,52. Selon les médias sud-coréens, le fils de Kim Jong-il ne quitte guère son domicile, un appartement sur deux étages53, 10 Kirchstrasse à Liebefeld54,55, afin de ne pas « succomber à l'influence du capitalisme »56. Il est toujours entouré de deux femmes qui s'occupent de lui et d'un homme qui lui sert de chauffeur. Il interrompt ses études en Suisse sans avoir obtenu de diplôme57,58. De retour en Corée du Nord, il reçoit l'enseignement de Kang Sok-sung, directeur de l'Institut d'histoire du Parti du travail de Corée mort le 11 mai59 200160. De 2002 à 2007, il suit la formation de trois ans des officiers d'infanterie à l'Académie militaire Kim-Il-sung à Pyongyang61 et un programme de recherche de deux ans62,6 à l'école d'artillerie63,64,65. À l'université, il dispose de professeurs particuliers et n'a pas de contact avec les autres étudiants66. Il aurait enfin reçu des leçons d'informatique d'un « brillant » diplômé de l'Université Paris-X qui dirigeait le département d'informatique de l'Université de Technologie Kim Chaek à Pyongyang67. Durant cette période, il eut comme petite amie Hyon Song-wol (en), la chanteuse de Pochonbo Electronic Ensemble68,69,70. Prétendant au pouvoir La question de la succession est évoquée depuis au moins 2004, lorsque Kim Jong-un et son frère Kim Jong-chol accompagnent Kim Jong-il dans ses inspections d'installations militaires71. Le 27 janvier 2005, la radio d'État nord-coréenne rapporte que Kim Jong-il veut respecter les instructions de son père Kim Il-sung selon lesquelles la révolution devait être conduite par son fils puis par son petit-fils72,73. En 2006, des badges à l'effigie de Kim Jong-un sont distribués aux officiels et aux haut gradés de l'armée74,75,76 et la même année, il dirige la construction de l'Université de Musique de Pyonyang77. En 2007, il aurait été affecté soit au département administratif du Parti du Travail de Corée, soit au Bureau politique général de l'armée populaire de Corée71. Les préparatifs s'accélèrent après que Kim Jong-il a été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) en août 200878. Le 8 janvier 2009, celui-ci annonce aux dirigeants du parti qu'il avait choisi Kim Jong-un pour successeur79,80,81. Le 26 avril 2009, lors d'une tournée d'inspection au Wonsan Kim Jong-il exige que les cadres du parti de Wonsan lui demandent de prendre soin de Kim Jong-un82. Le 25 mai 200983, il informe les responsables de l'Armée populaire de Corée, le præsidium de l'Assemblée populaire suprême, les ministres et les diplomates nord-coréens en poste à l'étranger que son plus jeune fils lui succéderait84,85,86. Kim Jong-il leur demande « de promettre fidélité » à Kim Jong-un87,88. Dès lors la carrière de celui-ci progresse rapidement. Directeur et auteur de la Société de production de littérature du 15 avril (Chosongul : 4•15문학창작단 단장), il est élu à l'Assemblée populaire suprême le 8 mars 200989 dans la 216e circonscription électorale située dans le Pyongan du Nord en référence à la date de naissance de son père né un 16 février (2•16), mais l'information est gardée secrète jusqu'en juin 2010 90,91,92,93,94. En mars 20096,95,96,97,98,99,100 (selon d'autres sources fin 2009101), il est en outre placé à la tête du département de la Sécurité d'État102,103,104. Nommé en avril 2009105 au Comité de la défense nationale de la RPDC106,107 et directeur adjoint du département administratif du parti64, il est élu par l'armée délégué au Congrès du Parti du Travail de Corée le 25 août 2010108 et promu général quatre étoiles (대장 Daejang) le 27 septembre 2010109,110. Le 28 septembre 2010 il est élu membre du comité central du Parti du Travail de Corée111 et vice-président de la Commission centrale militaire112. Des photographies de lui sont alors publiées dans la presse113. La première apparition publique de Kim Jong-un a lieu lors d'un défilé militaire organisé en l'honneur du 65e anniversaire de la fondation du Parti du Travail de Corée, à Pyongyang, le 10 octobre 2010114,115. Sa sœur, l'époux de cette dernière, et leur père Kim Jong-il sont également présents lors de ce rassemblement116. Depuis le 10 février 2011, il est vice-président du Comité de la défense nationale de la RPDC117,118,119,120, « l'organe suprême du pouvoir d'État pour la direction de la défense nationale » d'après l'article 106 de la constitution nord-coréenne121. La presse sud-coréenne rapporte que, pour essayer d'affermir sa position politique, Kim Jong-un fait arrêter des proches de son demi-frère Kim Jong-nam en Corée du Nord122 puis essaye de faire assassiner ce dernier en juin 2009, à Macao. Cette dernière opération aurait été déjouée par les services de sécurité chinois123,124. Kim Jong-nam dément par la suite publiquement l'information125,126. Selon plusieurs experts, il est le commanditaire de la cyber attaque contre plusieurs sites internet sud-coréen le 7 juillet 2009127, du torpillage du Cheonan, un navire de guerre sud-coréen, le 26 mars 2010128,129,130,131,132,133, et du bombardement de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong le 23 novembre 2010134,135. Ces actes auraient été commis avec le soutien de son père dans le but d'asseoir la légitimité de Kim Jong-un dans l'armée. En août 2010, il accompagne son père en Chine pour rencontrer le président Hu Jintao136,137,138,139. Le 10 octobre 2010, il se tient aux côtés de Kim Jong-il lors de l'entretien avec Zhou Yongkang poids lourd du bureau politique chinois en visite en Corée du Nord à l'occasion du 65e anniversaire du Parti du Travail de Corée136. En novembre 2010, son nom venant juste après celui de son père sur la liste de la commission chargée de l'organisation des funérailles de Jo Myong-rok (1928-2010)140, il fait figure de numéro 2 du régime141. En janvier 2011, Kim Jong-un aurait personnellement supervisé l'exécution du directeur adjoint du département de la sécurité d'État, Ryu Kyong et la purge d'une centaine de partisans de celui-ci142,143,144,145. En mai 2011, il se rend de nouveau en Chine146 et en septembre 2011 il participe aux discussions avec le président laotien Choummaly Sayasone à Pyongyang147. Selon Goodfriends, une association de défense des droits de l'Homme en Corée du Nord, Kim Jong-un prend les rênes du régime nord-coréen dès octobre 2011148. Chef suprême de la République populaire et démocratique de Corée Avant même l'annonce du décès de Kim Jong-il survenue le 17 décembre 2011149, Kim Jong-un donne son premier ordre aux militaires en les plaçant en alerte dans leurs casernes150. Ce dernier se met en avant lors des obsèques de son père. Le 19 décembre 2011151, il est nommé à la tête de la commission d'organisation des funérailles152. Le 20 décembre 2011, aux côtés de plusieurs dirigeants du régime, il se rend au mausolée de Kumsusan pour rendre publiquement hommage au corps de son père153,154. Il vient saluer une deuxième fois la dépouille de Kim Jong-il le 23 décembre155, puis le 24156,157 et encore le 27158. Enfin, le 28 décembre 2011, lors de la cérémonie officielle, il est placé en tête et à droite de la limousine noire qui transporte le corps de son père à travers Pyongyang159. Kim Il-sung et Kim Jong-il, en 2012 Parallèlement il se fait attribuer les fonctions qui étaient celles du défunt. Le Rodong Sinmun le qualifie le 24 décembre 2011 de « commandant suprême » de l'armée160,161,162, le 26 décembre 2011, ce même journal le présente comme le « chef du comité central »163. Le 30 décembre 2011, le Bureau politique du Parti du Travail de Corée le nomme officiellement commandant suprême de l'Armée populaire de Corée conformément aux recommandations données le 8 octobre 2011 par Kim Jong-il164. Pour sa première sortie officielle, il inspecte, le 1er janvier 2012, la 105e division cuirassée des gardes de l'APC « Seoul Ryu Kyong Su », l'unité que Kim Il-sung et Kim Jong-il avaient le plus inspectée165,166. Néanmoins, les analystes considèrent que, du fait de son jeune âge, des membres de la proche famille devraient assurer un rôle de « régents » auprès de lui167. Au nombre de ces membres, on compte sa tante Kim Kyong-hui, sœur de Kim Jong-Il née le 30 mai 1946168, membre du comité central depuis 1988169, membre du bureau politique du Parti du Travail de Corée depuis le 28 septembre 2010170, général quatre étoiles depuis le 27 septembre 2010171, et le mari de celle-ci, Jang Song-taek, né en janvier 1946172, membre du comité central du Parti du Travail de Corée depuis décembre 1992173, directeur du département administratif du comité central du Parti du Travail de Corée à partir de décembre 2007172, vice-président du Comité national de défense depuis le 7 juin 2010174, Le 1er janvier 2013, Kim Jong-un a formulé le vœu de la fin de la confrontation avec la Corée du Sud et un « virage radical » permettant l'émergence d'un « géant économique », tout en réaffirmant les ambitions militaires du régime communiste. « Pour mettre fin à la division du pays et parvenir à sa réunification, il est important de cesser la confrontation entre le Nord et le Sud », a annoncé Kim Jong-un dans un communiqué diffusé par la télévision d'État175. En décembre 2013, la mise à l'écart de Jang Song-taek, puis son exécution - des médias ont annoncé qu'il aurait été dévoré par des chiens176 mais cela demeure peu crédible 177- , sont analysées comme étant le parachèvement de la transition politique entre le « règne » de Kim Il-Sung et celui de Kim Jong-un et de sa mainmise sur le pouvoir178,179. Début octobre 2014, alors que Kim Jong-un n'a plus été vu en public depuis un mois (probablement pour ne pas paraître affaibli après une opération des tendons d'Achille liée à son surpoids180), la presse fait état de contacts informels entre le numéro deux du régime Hwang Pyong-so et Ryoo Kihl-jae ministre de l'unification en Corée du Sud à l'occasion de la cérémonie de clôture des jeux asiatiques à Incheon181. Culte de la personnalité Kim Jong-un est resté longtemps méconnu en Corée du Nord. Pour lui permettre d'accéder au pouvoir, un culte de la personnalité a été mis en place par la propagande. Ainsi le titre de « brillant camarade » (영명한 동지) lui a-t-il été décerné, puis de 2008 à 2010, celui de « jeune général »182 et, après la mort de son père, il est présenté le 19 décembre 2011 par l'agence de presse nord-coréenne KCNA comme une personnalité exceptionnelle : « À l'avant-garde de la révolution coréenne se trouve à présent Kim Jong-un, grand successeur de la cause révolutionnaire du Juche et chef remarquable de notre Parti, de notre armée et de notre peuple »183,184. Une chanson intitulée Du même pas (발걸음, Balgeoleum) écrite en son honneur par le compositeur Ri Jong-o185 et jouée pour la première fois le 8 janvier 1992186 a été largement diffusée à partir de février 2009187 et interprétée par un chœur du théâtre provincial de la province de Hwanghae du Nord en présence de Kim Jong-il le 9 octobre 2009188. En mai 2009, la propagande officielle présente le lancement du missile longue portée « Kwangmyungsung 2 » le 5 avril 2009 (en violation de la résolution 1718 du Conseil de Sécurité de l'ONU adoptée le 15 juillet 2006189,190) et l'essai nucléaire du 25 mai 2009191 comme ses réussites personnelles192. En décembre 2009, une publication intitulée « La Grandeur du respecté général Kim Jong-un » est distribuée aux responsables du Parti des travailleurs de Corée6. Depuis 2010, le 8 janvier, date de son anniversaire, est célébré en Corée du Nord64,193. En septembre 2011, un film à son sujet (Un an sous le drapeau du leader suprême) est projeté aux militaires194. Des plaques sont apposées pour commémorer son passage en certains lieux (usines, unités militaires, écoles) visités en compagnie de son père195. L'édition du 22 décembre 2011 du Rodong Sinmun, le journal du Parti, consacre sa une à un éditorial intitulé « le grand camarade Kim Jong-un vivra éternellement dans le cœur de nos militaires et de notre peuple »196. Le 3 janvier 2012, une manifestation de soutien à sa personne réunit plusieurs dizaines de milliers de Nord-Coréens à Pyongyang197,198. À l'occasion de son anniversaire, la télévision d'État nord-coréenne diffuse le 8 janvier 2012 un documentaire à sa gloire où il apparaît aux commandes d'un tank de la 105e Division Blindée Ryu Kyong Su et donnant des ordres à des soldats des armées de l'air, de terre et de la marine199,200 pendant que le commentaire précise « notre grand général Kim Jong-il (...) l'appelait le génie des génies en science militaire »201,202. Il aurait rédigé sa première thèse en stratégie militaire203 à l'âge de 16 ans204. Vie privée Kim Jong-un est le fils le plus jeune et le préféré205 de Kim Jong-il. Sa mère, Ko Young-hee206, née en juin 1953 à Osaka207,208 au Japon209, retournée en Corée du Nord en mai 1961210, diplômée de l'Université de Musique et de Danse de Pyongyang en 1970, danseuse dans la Troupe d'Art de Mansudae en 1971, est décédée d'un cancer du sein à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif en mai 2004211,212. Elle avait surnommé son fils « Le roi de l'étoile du matin »213. Kim Jong-un est le frère de Kim Jong-chol (né le 25 septembre 1981214) et de Kim Yo-jong (née en 1987215,216), le demi-frère de Kim Jong-nam (né le 10 mai 1971217) et de Kim Sul-song (née en 1974218,219). Selon diverses sources diplomatiques, Kim Jong-un s'est fiancé en 2008 puis marié en 2010 à une jeune femme originaire de Chongjin, diplômée en 2010220 de l'Université Kim Il-sung de Pyongyang221, née en 1981222 et dont l'identité est tenue secrète223. Le beau-père serait professeur d'université et la belle-mère, gynécologue224. Le jeune couple aurait un enfant225,226,227. Le 25 juillet 2012, les médias officiels nord-coréens annoncent son mariage avec Ri Sol-ju après que le couple est apparu ensemble en public au cours des semaines précédentes228,229. Kim Jong-un aurait été victime d'un accident de la route en août 2008211,230,231,232 et souffrirait, comme son père, de diabète87 et d'hypertension233,234. Il serait fumeur et amateur de whisky depuis l'âge de 15 ans142,235. Il pèserait environ 90 kg et mesurerait près de 175 cm236,237,238,239,6,240. Il parlerait anglais, français et allemand79 et serait féru d'informatique241. Kenji Fujimoto qui a été le cuisinier japonais attitré de Kim Jong-il de 1988 à 2001242 décrit Kim Jong-un comme « fait du même bois que son père, son portrait craché, en ce qui concerne le visage, la corpulence et la personnalité »243. Mais Kim Jong-un cultive surtout sa ressemblance physique avec son grand-père Kim Il-sung, en imitant ses gestes et sa démarche244, en adoptant la même coupe de cheveux que lui et en s'habillant en costume Mao noir245,246. La presse sud-coréenne prétend qu'il aurait eu recours entre 2007 et 2010 à six opérations chirurgicales pour accentuer la ressemblance247,248,249,250,251. Les responsables du renseignement américain le décrivent comme instable dans sa prime jeunesse et ayant une tendance sadique, appréciant torturer les animaux252. Arbre généalogique de la famille Kim Kim Hyong-jik (en) Kang Pan-sŏk Kim Sŏng-ae Kim Il-sung Kim Jong-suk Kim Young-sook Song Hye-rim Kim Jong-il Ko Young-hee Kim Ok Kim Sul-song Kim Jong-nam Kim Jong-chol Kim Jong-un Ri Sol-ju Arbre généalogique parental paternel de la famille Kim : Kim Bo-hyon ♂ († 1955) Kim Hyŏng-jik ♂ († 1926) Kim Il-sung ♂ († 1994) Kim Pyong-il ♂ Kim Jong-il ♂ († 2011) Kim Sul-song ♀ Kim Jong-nam ♂ Kim Han-sol ♂ Kim Jong-chul ♂ Kim Jong-un ♂ Kim Yo-jong ♀ Kim Yong-ju ♂ Bibliographie Pascal Dayez-Burgeon, La dynastie rouge, Perrin, 2014 Filmographie Dans la peau de Kim Jong-un, documentaire de 61 minutes diffusé sur Arte en 2014253. L'Interview qui tue !, film américain centré sur Kim Jong-un et sa mort, dont la diffusion a suscité une vive réaction du régime nord-coréen. Références ↑ Ilmin International Relations Institut Working Paper Series, December 2010, p. 3 [archive] ↑ (en) « Three sons of Kim Jong Il(North Korean leader) » [archive], sur Global Times.cn (consulté le 31 décembre 2011) ↑ (en) « N.Korea Heir Apparent 'Given More Auspicious Birthday' » [archive], sur english.chosun.com,‎ 1er janvier 2012 (consulté le 1er janvier 2012) ↑ (zh) « 金正恩 » [archive] (consulté le 1er janvier 2012) ↑ (en) « North Korea's Heir Apparent Remains a Mystery » [archive],‎ 14 juin 2009 (consulté le 30 décembre 2011) ↑ a, b, c, d et e (en) « North Korea after Kim Jong Il » [archive] [PDF], sur kas.de (consulté le 31 décembre 2011) ↑ http://www.lefigaro.fr/international/2009/07/02/01003-20090702ARTFIG00275-coree-du-nord-le-petit-prince-rouge-de-pyongyang-.php [archive] ↑ « http://www.cbsnews.com/8301-501712_162-57354381/key-dates-in-the-rise-of-north-koreas-kim-jong-un/ » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ « De nouvelles fonctions pour le successeur désigné de Kim Jong-il » [archive], Courrier international, 29 septembre 2010. ↑ Nouveau signe du pouvoir de Kim Jong-un à Pyongyang : son nom paraît en gras [archive], L'Express, 27 décembre 2011. ↑ http://www.naenara.com.kp/fr/news/news_view.php?19+951 [archive] ↑ http://www.naenara.com.kp/fr/news/news_view.php?19+952 [archive] ↑ « La Corée du Nord intronise son nouveau chef devant une foule de militaires » [archive], Le Monde, 29 décembre 2011. ↑ http://lci.tf1.fr/monde/asie/coree-du-nord-nomme-marechal-kim-jong-un-renforce-son-pouvoir-7420990.html [archive] ↑ Pierre Prier, « Kim Jong-un tend la main à la Corée du Sud » [archive] sur Le Figaro.fr, 1er janvier 2013. ↑ http://koreajoongangdaily.joinsmsn.com/news/article/article.aspx?aid=2926514 [archive] ↑ http://french.yonhapnews.co.kr/news/2010/01/10/0200000000AFR20100110000900884.HTML [archive] ↑ « Kim Jong-un serait comme son père : ambitieux, agressif et impitoyable » [archive], Libération, 5 octobre 2010. ↑ (en) « Profile: Kim Jong-il » [archive], BBC ↑ Kokita Kiyohito, Tessa Morris-Suzuki et Mark Selden, Ko Tae Mun, Ko Chung Hee, and the Osaka Family Origins of North Korean Successor Kim Jong Un, The Asia-Pacific Journal 9, 1, 2, 3/1/2011 [archive]. ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk01500&num=5249 [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk00100&num=6907 [archive] ↑ http://asiancorrespondent.com/53675/the-legend-of-kim-jong-un-mom-was-from-japan/ [archive] ↑ http://asiancorrespondent.com/45168/nk-heir-gets-new-palaces/ [archive] ↑ http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Kim-Jong-un-le-nouveau-visage-de-la-Coree-du-Nord-215316/ [archive] ↑ http://www.mysanantonio.com/news/article/For-Kim-Jong-Un-a-Choreographed-Rise-2448397.php [archive] ↑ http://www.inquisitr.com/178196/north-korea-kim-jung-un-was-able-to-drive-at-age-3/ [archive] ↑ http://coree.aujourdhuilemonde.com/quand-kim-jong-un-visitait-secretement-le-japon-et-disneyland-0 [archive] ↑ « Kim Jong-Un aurait secrètement visité le Japon » [archive], sur 7sur7.be (consulté le 1er janvier 2011) ↑ « Corée du Nord : Kim Jong-Un a visité secrètement le Japon dans son enfance » [archive], sur La dépêche,‎ 22 décembre 2011 (consulté le 1er janvier 2011) ↑ (en) « Report Unveils NK Heir Apparent`s Time in Switzerland date=15 juin 2009 » [archive] (consulté le 31 décembre 2011) ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/06/15/2009061500666.html [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/07/20/2009072000541.html [archive] ↑ « http://www.koreatimes.co.kr/www/news/nation/2009/10/113_46783.html » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ « Kim Jong-un : une éducation suisse entourée de mystères » [archive], Le Figaro, 6 septembre 2010. ↑ (en) « NK Leader`s Daughter Attended School in Swiss Capital` » [archive], sur Sinobreaker.com,‎ 17 juin 2009 (consulté le 31 décembre 2011) ↑ « Kim Jong-un, un ado presque comme les autres » [archive], sur Le Figaro (consulté le 31 décembre 2011) ↑ (en) « Classmates Recall Kim Jong-un's Basketball Obsession » [archive], sur english.chosun.com (consulté le 31 décembre 2011) ↑ (en) « Kim Jong-il's Son Met Kobe Bryant? » [archive], sur rokdrop.com (consulté le 1er janvier 2012) ↑ http://www.theatlanticwire.com/global/2011/12/strangest-things-weve-learned-about-kim-jong-un/46408/ [archive] ↑ (en) « Kim Jong Il Dead: Who is Kim Jong Un, Father's Successor? [PHOTOS] » [archive], sur uk.ibtimes.com (consulté le 31 décembre 2011) ↑ http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20111219_00095833 [archive] ↑ (en) « Northeast Asian Regional Security after the Cheonan Incident A North Korean Perspective* » [archive] [PDF], sur Asian Foundation ↑ (en) « Kim Jong-un: North Korea's enigmatic heir apparent » [archive], sur koreaherald,‎ 19 décembre 2011 (consulté le 31 décembre 2011) ↑ Marc-Henri Jobin, « Le sport était le principal centre d'intérêt de Kim Jong-Un » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), 19 décembre 2011 (17h18), sur Le matin (Suisse), consulté le 1er janvier 2011 ↑ http://nkleadershipwatch.wordpress.com/leadership-biographies/ri-chol/ [archive] ↑ (en) « Kim Jong-il's Man in Geneva 'to Retire' » [archive] (consulté le 31 décembre 2011) ↑ « Suisse-Corée du Nord, les amitiés particulières » [archive] (consulté le 1er janvier 2012) ↑ « Le «petit prince» rouge Kim Jong-un prend les commandes » [archive], sur Le Figaro (consulté le 1er janvier 2012) ↑ http://www.lefigaro.fr/international/2008/12/11/01003-20081211ARTFIG00047-ces-medecins-francais-au-chevet-de-kim-jong-il-.php [archive] ↑ http://www.hebdo.ch/suissecoreacutee_du_nord_une_amitieacute_tregraves_speacuteciale_28646_.html [archive] ↑ http://french.yonhapnews.co.kr/news/2010/03/10/0200000000AFR20100310000900884.HTML [archive] ↑ http://archives.tdg.ch/actu/suisse/kim-jong-etudes-suisse-dictature-2011-12-19 [archive] ↑ http://www.mirror.co.uk/news/top-stories/2011/12/22/north-korea-leader-kim-jong-un-s-schooldays-in-switzerland-revealed-115875-23652562/ [archive] ↑ http://coree.aujourdhuilemonde.com/qui-se-cache-derriere-le-futur-successeur-de-kim-jong-il [archive] ↑ http://fr.rian.ru/photolents/20111219/192775872_3.html [archive] ↑ http://www.dailymail.co.uk/news/article-2077506/Kim-Jong-Il-dead-Heir-Kim-Jong-Uns-Swiss-school-days-revealed.html [archive] ↑ http://english.donga.com/srv/service.php3?biid=2011122446208 [archive] ↑ http://www.kcna.co.jp/item/2001/200105/news05/12.htm [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/06/08/2009060800766.html [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk02300&num=4466 [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/10/07/2009100700500.html [archive] ↑ (en) « Swirling Rumors Cast Doubt on Propaganda » [archive], sur Daily NK (consulté le 1er janvier 2012) ↑ a, b et c http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk00100&num=6849 [archive] ↑ « http://www.koreatimes.co.kr/www/news/nation/2011/04/116_76997.html » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ http://ajw.asahi.com/article/asia/korean_peninsula/AJ201112190044 [archive] ↑ http://www.workingus.com/v2/gnu/bbs/board.php?bo_table=politics&wr_id=295 [archive] ↑ Kim Jong-un : son ancienne petite amie Hyon Song-wol fusillée [archive] ↑ L'ex-petite amie de Kim Jong-un aurait été exécutée sur lefigaro.fr [archive] ↑ Kim Jong-un aurait fait fusiller son ex sur lalibre.be [archive] ↑ a et b http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=103701253 [archive] ↑ http://www.globalsecurity.org/military/world/dprk/leadership-succession-2004.htm [archive] ↑ (en) « North Korea Is Said to Plan for Dynasty's Next Generation » [archive], sur NY Times (consulté le 1er janvier 2012) ↑ (en) « Succession in North Korea: Kim Jong Un Promoted to 4-Star General » [archive], sur Cogitasia (consulté le 31 décembre 2011) ↑ « Longue vie au Grand Successeur » [archive], sur Blog.mondediplou.net (consulté le 31 décembre 2011) ↑ http://www.atimes.com/atimes/Korea/ML21Dg01.html [archive] ↑ http://www.kpajournal.com/storage/KPAJ-2-02.pdf [archive] ↑ « Pyongyang dément la maladie de Kim Jong-Il » [archive], sur Le Figaro (consulté le 31 décembre 2011) ↑ a et b « N Korea 'names Kim's successor' » [archive], BBC, 2 juin 2009. ↑ « Corée du Nord : Kim Jong-il aurait choisi son troisième fils pour successeur » [archive], Le Monde, 15 janvier 2009. ↑ « Le mystérieux Kim Jong-un, tout jeune dauphin en Corée du Nord ? » [archive], Reuters, 26 mai 2009. ↑ (en) « Idolization of Kim Jong Eun Began in January 2009 » [archive], sur Dailynk.com (consulté le 31 décembre 2011) ↑ http://coree.aujourdhuilemonde.com/kim-jong-un-succede-kim-jong-il-pyongyang-selon-les-renseignements-sud-coreens [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/06/02/2009060200712.html [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/06/03/2009060300330.html [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/06/08/2009060800701.html [archive] ↑ a et b « La Corée du Nord met le visage de Kim Jong-un à la Une » [archive], L'Express, 30 septembre 2010. ↑ « http://www.koreatimes.co.kr/www/news/nation/2009/06/113_46095.html » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/02/18/2009021861002.html [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk00100&num=6547 [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2010/09/15/2010091501114.html [archive] ↑ « Le fils de Kim Jong-il élu au parlement » [archive], Le Figaro, 29 juin 2010. ↑ « Résultats de l'élection des représentants à la 12ème Assemblée populaire suprême» [archive], KCNA, 9 mars 2009. ↑ (en) « Man without a face or birthday » [archive] (consulté le 31 décembre 2011) ↑ (en) « Report: Kim Jong-il's Son Appointed as Head of Spy Agency » [archive], sur Chosunilbo (consulté le 31 décembre 2011) ↑ http://www.rfa.org/english/news/korea/powershift-01042010112643.html [archive] ↑ http://nkleadershipwatch.wordpress.com/2010/01/05/the-ghost-of-the-morningstar-general-haunts-the-new-year/ [archive] ↑ http://www.kinu.or.kr/upload/neoboard/DATA03/IJKUS20-1.pd [archive] ↑ http://intelligencebriefs.com/?p=744 [archive] ↑ « http://www.nkeconwatch.com/2011/04/21/nic-kim-jong-un-in-charge-of-intelligence/ » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2011/04/13/2011041300546.html [archive] ↑ (en) « Kim Jong Un » [archive], sur nkleadershipwatch.wordpress.com (consulté le 1er janvier 2012) ↑ http://books.google.fr/books?id=S7ZJm9EOG4cC&pg=PA68&lpg=PA68&dq=%22kim+jong+un%22+%22state+security+department%22&source=bl&ots=SfGt0_VViJ&sig=hQytWOkCrBRwmB-NeqkY0Ul4jmM&hl=fr&sa=X&ei=PH4BT8z5J8yq-gbe0q23AQ&ved=0CF4Q6AEwBjge#v=onepage&q=%22kim%20jong%20un%22%20&f=false [archive] ↑ http://koreajoongangdaily.joinsmsn.com/news/article/article.aspx?aid=2935144 [archive] ↑ http://www.npr.org/blogs/thetwo-way/2009/06/north_korea_the_land_of_the_ri.html [archive] ↑ (en) « Kim Jong-un (Kim Jong Woon) - Leadership Succession "The Great Successor" » [archive] (consulté le 31 décembre 2011) ↑ (en) « Young Mystery General Spotted Trailing Kim Jong-il » [archive], sur Chosunilbo (consulté le 1er janvier 2012) ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2010/09/27/2010092700811.html [archive] ↑ « La Corée du Nord attend Kim Jong-un » [archive], Le Figaro, 28 septembre 2010. ↑ (en) « Kim Jong Il Issues Order on Promoting Military Ranks » [archive],‎ 27 septembre 2010 (consulté le 1er janvier 2012) ↑ (en) « Members and Alternate Members of WPK Central Committee » [archive], sur kcna.co.jp [archive] (consulté le 31 décembre 2011) ↑ (en) « Central Military Commission Organized » [archive], sur kcna.co.jp [archive] (consulté le 31 décembre 2011) ↑ « Une nouvelle photo du mystérieux Kim Jong-un » [archive], Le Monde, 30 septembre 2010. ↑ (en) « Thousands gather in snow to mourn Kim Jong Il » [archive], sur chron.com (consulté le 1er janvier 2012) ↑ (en) « Military Parade Held » [archive] (consulté le 31 décembre 2011) ↑ « Corée du Nord : première apparition publique de Kim Jong-un » [archive], lemonde.fr, 10 octobre 2010. ↑ http://www.nytimes.com/2011/02/17/world/asia/17korea.html?ref=kimjongun [archive] ↑ (en) « Kim Jong-un » [archive], sur NY Times (consulté le 31 décembre 2011) ↑ (en) « Kim Jong-un Gets Promoted » [archive], sur english.chosun (consulté le 31 décembre 2011) ↑ (en) « Kim Jong-un Nonplussed by Binoculars » [archive], sur english.chosun (consulté le 31 décembre 2011) ↑ http://www.naenara.com.kp/fr/great/constitution.php?9 [archive] ↑ (en) « Kim Jong-il's Eldest Son 'in the Dark but Not in Exile' » [archive], sur english.chosun.com (consulté le 1er janvier 2012) ↑ (en) « N.Korean Heir Apparent Linked to Assassination Plot » [archive], sur english.chosun.com (consulté le 1er janvier 2012) ↑ (en) « The Tenuous Position of Kim Jong-il's Eldest Son » [archive], sur english.chosun.com (consulté le 1er janvier 2012) ↑ http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/01/97001-20120101FILWWW00002-kim-jong-nam-s-est-rendu-a-pyongyang.php [archive] ↑ http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/northkorea/8987105/Kim-Jong-ils-eldest-son-in-secret-visit-to-North-Korea.html [archive] ↑ (en) « Why Kim Jong-un's Birthday Passed Without Fanfare » [archive], sur english.chosun.com,‎ 11 janvier 2011 (consulté le 1er janvier 2012) ↑ http://world.kbs.co.kr/french/event/nkorea_nuclear/news_01_detail.htm?No=14453 [archive] ↑ (en) « Inside the mind of North Korea's Kim Jong-il » [archive], sur Telegraph.uk (consulté le 1er janvier 2012) ↑ (en) « Kim's coming out is prime-time drama » [archive] (consulté le 1er janvier 2012) ↑ (en) « Kim Jong-un 'Masterminded Attacks on S.Korea' » [archive],‎ 3 août 2011 (consulté le 1er janvier 2012) ↑ http://www.eai.or.kr/type/panelView.asp?bytag=p&catcode=&code=eng_report&idx=9292&page=1 [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk03600&num=748 [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk01500&num=7069 [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk01500&num=8436 [archive] ↑ a et b http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2011/12/22/2011122200598.html [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk00400&num=6740 [archive] ↑ http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-pacific-11388628 [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2010/09/14/2010091400462.html [archive] ↑ http://koreajoongangdaily.joinsmsn.com/news/article/article.aspx?aid=2928093 [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2010/11/08/2010110800351.html [archive] ↑ a et b http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/28/01003-20111228ARTFIG00411-pyongyang-les-coulisses-de-la-transition.php [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2011/12/27/2011122700527.html [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2011/09/22/2011092200990.html [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2011/05/20/2011052000884.html [archive] ↑ http://coree.aujourdhuilemonde.com/kim-jong-un-en-chine-0 [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2011/09/27/2011092701123.html [archive] ↑ http://french.yonhapnews.co.kr/northkorea/2011/12/22/0500000000AFR20111222001200884.HTML [archive] ↑ com/article/SB10001424052970204791104577107350219610874.html Yonhapnews.co.kr [archive] ↑ WSJ.com [archive] ↑ KCNA.co.jp [archive] ↑ 20minutes.fr [archive] ↑ [1] [archive] ↑ KCNA.co.jp [archive] ↑ KCNA.co.jp [archive] ↑ Journalmetro.com [archive] ↑ KCNA.co.jp [archive] ↑ KCNA.co.jp [archive] ↑ English.chosun.com [archive] ↑ Le Figaro.fr [archive] ↑ L'Express.fr [archive] ↑ Radio Canada.ca [archive] ↑ Lemonde.fr [archive] ↑ AFP [archive] ↑ [2] [archive] ↑ Chine Informations.com [archive] ↑ « La Corée du Nord se prépare à la succession de Kim Jong-il » [archive], Euronews, 21 septembre 2010. ↑ http://www.dailystar.com.lb/Opinion/Commentary/Sep/16/A-ruthless-sister-risks-becoming-North-Koreas-next-ruler.ashx#axzz1jSun2GxT [archive] ↑ http://www.rfa.org/english/news/korea/general-09272010175817.html?searchterm=None [archive] ↑ http://www.kcna.co.jp/item/2010/201009/news28/20100928-26ee.html [archive] ↑ http://nkleadershipwatch.wordpress.com/kji-2/kim-kyong-hui/ [archive] ↑ a et b http://nkleadershipwatch.wordpress.com/kji-2/jang-song-thaek/ [archive] ↑ « http://nknews.org/wp-content/uploads/2011/09/Kim-Jong-il-Appearances-Guide-August-2011.pdf » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ http://nkleadershipwatch.wordpress.com/2010/06/18/jang-song-taek-biographical-sketch/ [archive] ↑ http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/01/01/pyongyang-prone-la-fin-de-l-affrontement-avec-la-coree-du-sud_1811721_3216.html [archive] ↑ [3] [archive] ↑ [4] [archive] ↑ Sébastien Falletti, « Kim Jong-un écarte son oncle pour dominer la Corée du Nord » [archive], in Le Figaro, mercredi 4 décembre 2013, page 9. ↑ [5] [archive] ↑ Pascal Dayez-Burgeon, « La Corée du Nord, royaume ermite ou État chattemite ? » [archive], sur Le Huffington Post,‎ 25 octobre 2014 ↑ North and South Korea 'agree to talks' [archive], BBC News, 4 octobre 2014 ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk01500&num=8484 [archive] ↑ http://www.francetv.fr/info/ce-que-l-on-sait-de-kim-jong-un-le-grand-successeur_40717.html [archive] ↑ http://www.kcna.co.jp/item/2011/201112/news19/20111219-04ee.html [archive] ↑ http://www.koreaherald.com/national/Detail.jsp?newsMLId=20091029000034 [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk00100&num=5181 [archive] ↑ « Corée du Nord. La succession en marche » [archive], Le Télégramme, 28 septembre 2010. ↑ http://world.kbs.co.kr/french/event/nkorea_nuclear/news_01_detail.htm?No=10935 [archive] ↑ http://french.korea.net/actualites/View.asp?serial_no=20090316001&part=103 [archive] ↑ http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/04/05/fusee-nord-coreenne-condamnation-et-reunion-du-conseil-de-securite_1176880_3216.html [archive] ↑ http://www.thejakartapost.com/news/2009/06/13/north-korean-leader039s-son-039brilliant-comrade039.html [archive] ↑ http://www.mkdays.com/bbs/board.php?bo_table=03_5&wr_id=166&sfl=wr_subject%7C%7Cwr_content&stx=North&sop=and&page=2 [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2010/01/06/2010010602263.html [archive] ↑ One Year under the Banner of the Supreme Leader' ↑ http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/12/19/un-nouveau-dirigeant-meconnu-jong-un-le-troisieme-des-kim_1620395_3216.html [archive] ↑ http://english.hani.co.kr/arti/english_edition/e_northkorea/511549.html [archive] ↑ http://articles.boston.com/2012-01-07/news/30602481_1_kim-jong-kumsusan-memorial-palace-national-defense-commission [archive] ↑ http://www.naenara.com.kp/fr/news/news_view.php?0+34679 [archive] ↑ http://www.francetv.fr/info/coree-du-nord-kim-jong-un-celebre-en-genie-militaire-le-jour-de-son-anniversaire_47841.html [archive] ↑ http://query.nytimes.com/search/sitesearch?query=Kim+Jong-un&date_select=full&srchst=cse [archive] ↑ http://www.liberation.fr/depeches/01012382006-kim-jong-un-celebre-en-genie-militaire-le-jour-de-son-anniversaire [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk00400&num=8663 [archive] ↑ http://www.lepoint.fr/monde/kim-jong-un-celebre-en-genie-militaire-le-jour-de-son-anniversaire-08-01-2012-1416520_24.php [archive] ↑ http://www.lefigaro.fr/international/2012/01/11/01003-20120111ARTFIG00408-kim-jong-un-en-phase-de-legitimation.php [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2010/12/20/2010122001136.html [archive] ↑ « North Korea's secretive 'first family' » [archive], BBC, 15 février 2007. ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk01500&num=8309 [archive] ↑ http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/northkorea/8965123/Kim-Jong-il-dead-family-tree.html [archive] ↑ http://japanfocus.org/-Kiyohito-Kokita/3465 [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2011/11/24/2011112401133.html [archive] ↑ a et b http://english.yonhapnews.co.kr/northkorea/2009/06/23/17/0401000000AEN20090623000900325F.HTML [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk00400&num=4047 [archive] ↑ http://www.jolpress.com/article/kim-jong-un-le-grand-heritier-302148.html [archive] ↑ http://nkleadershipwatch.wordpress.com/kim-family/kim-jong-chol/ [archive] ↑ http://english.yonhapnews.co.kr/northkorea/2009/03/23/0/0401000000AEN20090323010000325F.HTML [archive] ↑ « http://www.koreatimes.co.kr/www/news/nation/2011/12/116_101397.html » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ http://nkleadershipwatch.wordpress.com/kim-family/kim-chong-nam-kim-jong-nam/ [archive] ↑ http://www.nytimes.com/2003/02/16/world/act-iii-a-son-begins-to-rise-in-north-korea.html [archive] ↑ http://nkleadershipwatch.wordpress.com/kji-2/kim-sol-song-kim-sul-song/ [archive] ↑ « http://www.koreatimes.co.kr/www/news/nation/2012/01/116_103279.html » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk01500&num=8344 [archive] ↑ http://nkleadershipwatch.wordpress.com/2012/01/24/kim-jong-un-hosts-new-years-banquet/ [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2011/10/31/2011103100499.html [archive] ↑ http://coree.aujourdhuilemonde.com/lheritier-nord-coreen-kim-jong-un-se-serait-marie-lannee-derniere [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2011/02/18/2011021800520.html [archive] ↑ http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/23/01003-20111223ARTFIG00337-la-femme-mystere-dans-l-ombre-de-kim-jong-un.php [archive] ↑ http://coree.aujourdhuilemonde.com/coree-du-nord-la-famille-kim-sagrandit [archive] ↑ (en) « North Korea leader Kim Jong-un married to Ri Sol-ju », BBC News,‎ 25 juillet 2012 (lire en ligne [archive]) ↑ (en) Choe, Sang-hun, « North Korean Leader Marries », The New York Times,‎ 25 juillet 2012 (lire en ligne [archive]) ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/02/20/2009022061034.html [archive] ↑ http://asiasecurity.macfound.org/images/uploads/blog_attachments/wp09_IIRI_Youngkey_Cho.pdf [archive] ↑ http://coree.aujourdhuilemonde.com/kim-jong-il-ou-les-mysteres-dune-dynastie-rouge [archive] ↑ http://www.huffingtonpost.com/2009/06/01/kim-jongun-north-koreas-k_n_210065.html [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk00100&num=4087 [archive] ↑ « http://www.koreatimes.co.kr/www/news/nation/2012/01/116_102883.html » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk00300&num=4594 [archive] ↑ http://www.time.com/time/world/article/0,8599,1901758,00.html [archive] ↑ http://english.yonhapnews.co.kr/northkorea/2009/01/22/62/0401000000AEN20090121007400325F.HTML [archive] ↑ « http://en15.rian.ru/analysis/20090603/121855303.html » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ http://coree.aujourdhuilemonde.com/bataille-pour-le-pouvoir-pyongyang [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2010/10/01/2010100100886.html [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2011/12/27/2011122701216.html [archive] ↑ http://tempsreel.nouvelobs.com/mort-de-kim-jong-il/20111219.OBS7049/portrait-kim-jong-un-dans-les-pas-de-son-pere.html [archive] ↑ « http://www.koreatimes.co.kr/www/news/nation/2012/01/120_102285.html » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-09 ↑ http://www.smh.com.au/world/father-knows-best-son-to-maintain-status-quo-20111223-1p8r4.html [archive] ↑ http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2010/10/01/2010100100469.html [archive] ↑ http://english.nkradio.org/link/kim-jong-euns-6-plastic-surgery-procedures:-the-making-of-a-mini-kim-il-sung [archive] ↑ http://www.dailynk.com/english/read.php?cataId=nk00400&num=7574 [archive] ↑ http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/northkorea/8042865/Kim-Jong-un-rumoured-to-have-undergone-plastic-surgery.html [archive] ↑ http://english.yonhapnews.co.kr/news/2011/06/28/29/0200000000AEN20110628003300315F.HTML [archive] ↑ http://french.yonhapnews.co.kr/news/2011/06/28/0200000000AFR20110628001200884.HTML [archive] ↑ « Portrait of New Leader Takes Shape » [archive], The Wall Street Journal, 20 décembre 2011 ↑ http://www.arte.tv/guide/fr/052390-000/dans-la-peau-de-kim-jong-un [archive] Annexes Sur les autres projets Wikimedia : Kim Jong-un, sur Wikinews Articles connexes Corée du Nord Kim Jong-il Politique en Corée du Nord Liens externes (en) Kim Jong-un sur nkleadershipwatch.wordpress.com (en) Kim Jong-un sur DPRK news (en) North Korea's Young Leader on Show - reportage par The New York Times Notices d'autorité : Fichier d'autorité international virtuel • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • WorldCat

ikea

IKEA4,5 est une entreprise suédoise dont le siège social se trouve aux Pays-Bas, spécialisée dans la conception et la vente de détail de mobilier et objets de décoration prêts à poser ou à monter en kit. Créé en 1943, par Ingvar Kamprad, le groupe IKEA est sous la tutelle d'une fondation de droit néerlandais, Ingka Holding, depuis 19826. Les meubles IKEA sont tous dessinés par des designers dans la ville du premier magasin, Älmhult et 60% des produits vendus par IKEA proviennent de l'Union européenne7. Dans ses 345 magasins répartis dans 42 pays, l'entreprise a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 27,9 milliards d'euros pour un bénéfice de 3,3 milliards3, contre respectivement 27,6 et 3,2 milliards d'euros l'année précédente8. Sommaire 1 Histoire 2 Concept et image 3 Organisation 4 Services 5 Politique sociale 6 Structure juridique et financière 7 Les personnes et l'environnement 8 Implantations 8.1 Belgique 8.2 Canada 8.2.1 Province de Québec (2 magasins, 1 centre de collecte) 8.2.2 Province de l'Ontario 8.2.3 Province du Manitoba 8.2.4 Province de l'Alberta 8.2.5 Province de la Colombie-britannique 8.3 États-Unis 8.4 France 8.5 Allemagne[46] 8.6 Israël 8.7 Maroc 8.8 Royaume-Uni 8.9 Suisse 9 Scandales 9.1 Optimisation fiscale 9.2 Publicités sans femmes en Arabie Saoudite 9.3 Scandale alimentaire 9.4 Espionnage des salariés 10 Notes et références 11 Voir aussi 11.1 Bibliographie 11.2 Articles connexes 11.3 Liens externes Histoire Ingvar Kamprad ici en 2005, fondateur d'Ikea. L'acronyme IKEA a été créé à partir des premières lettres du nom du fondateur de la marque (Ingvar Kamprad), du nom de la ferme de ses parents (Elmtaryd) et du nom de son village (Agunnaryd)5. Ingvar Kamprad débute par la vente de papeterie et autres petits produits par correspondance, le laitier déposant les paquets chez ses clients lors de sa tournée. Le premier mobilier est proposé en 1947 et, en 1955, l'entreprise a fait le pari de le concevoir et de se lancer dans son propre design. Le premier magasin ouvre dans la ville voisine d'Älmhult où se trouve toujours le centre stratégique du groupe, à savoir la conception des collections. Le premier en dehors de la Suède est celui d'Asker, près d'Oslo, en Norvège. Concept et image Section d'éclairage d'un magasin en Russie, avec les noms des produits en russe. Le concept d'IKEA repose sur le libre-service de la grande distribution et sur le meuble en kit, emballé depuis 1956 dans un « paquet plat », moins cher à produire et à transporter et plus simple pour le client à rapporter lui-même à son domicile. Cette chasse aux coûts est synthétisée dans le Testament d'un négociant en meubles écrit par Kamprad et remis à tous les nouveaux employés9. Les produits sont présentés dans un catalogue distribué à 220 millions d'exemplaires. Il s'agit du troisième ouvrage le plus publié au monde après la Bible et le Petit Livre rouge. Le premier catalogue IKEA est publié en 195110. Distribué à 250 000 exemplaires, ce n'est alors qu'une insertion publicitaire de 9 pages dans un journal suédois. Les légendes des photos sont écrites par le fondateur lui-même. Dans le magasin, les clients se voient imposer un parcours, qui les oblige à découvrir l'ensemble des produits mis en situation pour susciter l'achat impulsif11. IKEA développe parmi les premiers en Europe les services autour du magasin pour prolonger la durée de la visite. Ainsi, une cafétéria est implantée dans chaque magasin, et sert des plats suédois qui sont également proposés dans une boutique alimentaire après les caisses, réalisant une part importante du chiffre d'affaires des magasins11. L'image de la marque d'une offre à bas prix s'appuie sur la communication autour d'un fondateur dépeint comme économe et simple12, qui s'allie à un design suédois au bois blond et aux lignes épurées. L'identité suédoise d'IKEA est affirmée dans la reprise des couleurs nationales par le logo, par les noms des produits, composés d'un seul mot et pour la plupart d'origine suédoise, danoise, finnoise ou norvégienne13. Bien qu'il y ait des exceptions, il existe un système de nomenclature reposant sur des noms de lieux ou fleuves scandinaves par exemple. Duktig (« bien élevé ») est une ligne de jouets pour enfants, Oslo est le nom d'un lit, Jerker (un nom suédois masculin) est un bureau, Kassett est un meuble de rangement. Une variété de meubles de bureaux est nommée Effektiv (« efficace »). Skärpt (« aiguisé ») est une ligne de couteaux de cuisine. Comme la conception des meubles, le suivi des tendances est internalisé. Des sociologues salariés identifient les modes de vies émergents (allongement du temps de résidence des enfants chez leurs parents, diversité des structures familiales, diminution des espaces de résidence, etc9). Les designers s'appuient par ailleurs sur l'utilisation de boîtes à idées mises à disposition dans les magasins. Ils s'attachent à faire écho à la culture de différentes régions de la planète et sont issus d'origines différentes (Kenya, Suède, Suisse, Japon...)14. Ainsi les Italiens, férus de chaussures, ont poussé les Suédois à proposer des meubles ad hoc de rangement, donnant naissance aux célèbres armoires à chaussures10. Organisation Au niveau hiérarchique il existe huit niveaux entre le PDG du groupe et un employé de magasin. Au sein d'un magasin, l'organisation est la suivante : le directeur du magasin, des responsables de département: ressources humaines, administratif (Business Navigation Operational Manager), restaurant (IKEA FOOD Manager), l'équipe commerciale (responsables des départements vente, logistique, communication et aménagement et relations client). Dans chaque département, des responsables de services sont assistés par des collaborateurs. Dans le département vente, les responsables des différentes familles de produits (les shopkeepers) sont présents dans chacun des rayons. [réf. souhaitée]. L'espace de vente des magasins est divisé en trois zones distinctes : L'exposition, où tous les meubles sont présentés en situation au sein de pièces types (séjour, chambre, cuisine, etc.) ; Le libre service marché, où se trouve tout ce qui peut compléter l'ameublement : du petit objet de décoration au tapis, en passant par les lampes ; Le libre service meuble, où sont à retirer la plupart des meubles vus à l'exposition. Services IKEA propose des services pour aménager sa cuisine, notamment IKEA HomePlanner, un logiciel de modélisation tridimensionnelle qui permet de dessiner sa cuisine en trois dimensions à partir de modèles de meubles proposés par l'enseigne. Dans la plupart des magasins, une épicerie suédoise appelée en interne "Swedish Food Market" propose une gamme de produits alimentaires à connotation suédoise (saumon, vin chaud, boulettes de viande surgelées), et quelques produits grand public. Bière Pile IKEA de format LR14 Politique sociale Le groupe vante un management proche du salarié, à travers la collaboration et la solidarité entre employés, le respect et le tutoiement, la parité11, etc. Des salaires les plus bas supérieurs de 11 % au SMIC15 et des avantages comme un treizième mois, une mutuelle et des restaurants d'entreprise permettent à IKEA de présenter un taux de 79 % de salariés satisfaits de leur travail dans son rapport sur le développement durable de 20099. Mais plusieurs mouvements sociaux, notamment en France et en Turquie, des accusations de violations des droits syndicaux dans plusieurs pays par l'UNI global union, et en France la surveillance des salariés et des clients16, s'opposent à l'image du « modèle suédois »17. L'accord-cadre signé en mai 1998 avec l'International Federation of Building and Wood Workers (IFBWW) prévoit qu'en cas de problèmes constatés, leur résolution doit se faire en interne18. IKEA est très vite devenue une entreprise mondialisée puisqu'elle s'est tournée dès 1961 vers la Pologne pour la fabrication en série. Les fonctions stratégiques de la multinationale sont en revanche toujours à Älmhult (Suède). IKEA compte aujourd'hui 1 220 fournisseurs dans 55 pays, dont un tiers environ se trouvent en Asie19. En 2001, la Chine devient le premier fournisseur de l'enseigne avec 18 % des produits du groupe. La marque peut pourtant avancer le « Design and Quality - IKEA of Sweden » puisque les meubles sont dessinés en Suède, où 7 % d'entre eux sont fabriqués18,9. En 1994, à la suite de l'achat de tapis fabriqués par des enfants au Pakistan, IKEA a entamé une large réflexion sur ses collaborations avec ses sous-traitants. Cela aboutira à la création d'un code de conduite applicable à tous ses fournisseurs, excluant notamment le travail des enfants20. S'il existe un code de conduite dans les domaines de l'environnement et du travail (l'IWAY), qui s'appuie en grande partie sur les législations locales, ses garanties ne sont pas toujours respectées, notamment le droit de s'associer en syndicat18. Structure juridique et financière La holding propriétaire (Inter IKEA Systems BV) est basée aux Pays-Bas comme une fondation charitable qui n'a pas l'obligation de publier ses résultats complets. C'est une société à but lucratif12. C'est à cette holding qu'appartiennent la marque et la propriété intellectuelle de tous les produits IKEA. Cette holding est elle-même détenue par Inter IKEA Holding, enregistrée au Luxembourg. Des royalties de 3 % du prix de vente de tous les produits lui sont reversées directement. Cette holding est détenue par Interogo, une fondation basée au Liechtenstein dont le propriétaire est la famille Kamprad elle-même21. Les magasins franchisés sont gérés par IKEA Group qui appartient à Ingka Holding, une société néerlandaise. Celle-ci est à son tour la propriété de Stichting Ingka Foundation, une fondation à but non lucratif et exemptée d'impôts21. Les personnes et l'environnement En 2012, IKEA dévoile sa nouvelle stratégie de développement durable : People and Planet Positive22. Cette stratégie se base sur 3 piliers : favoriser un mode de vie plus durable, acquérir une indépendance énergétique à l'horizon 2020 et améliorer le quotidien du plus grand nombre23. IKEA est le troisième plus gros consommateur de bois au monde derrière Home Depot et Lowe's24. En 2012, l'entreprise a utilisé 13,56 millions de m3 de bois dont 23 %25 répondant au label FSC, garantissant une gestion durable des forêts. En 2013, plus de 30 % du bois utilisé par IKEA était certifié par ce même label26. IKEA a développé des partenariats dans les années 1990 avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) et Greenpeace27. Swedwood, une filiale d'IKEA a ainsi pour objet la reforestation28. En France, le centre de distribution de Saint-Quentin-Fallavier dispose de 15.000 panneaux photovoltaïques installés sur le toit ainsi qu'une chaudière à bois qui couvre 60 % de ses besoins en chauffage. Plus récemment, une station de distribution d'hydrogène a été installée et permet d'alimenter plusieurs chariots élévateurs en énergie propre29. Toujours dans le cadre de son engagement pour l'environnement, IKEA propose plusieurs dispositifs d'éco-mobilité, comme en France, un service de location de véhicules Hertz 24/7, des bornes de rechargement rapide gratuites pour voitures électriques dans la majorité de ses magasins, des bornes Autolib' dans les magasins parisiens et à Saint-Priest, ainsi que des navettes gratuites depuis le centre-ville à Strasbourg et Thiais30. Par ailleurs, IKEA France a créé le programme "Donnez une seconde vie à vos meubles". L'enseigne propose à ses clients de reprendre leurs anciens meubles IKEA en échange d'une carte cadeau à dépenser dans ses magasins. Après avoir testé ce concept avec succès au printemps 2013, ce programme a été déployé de façon permanente dans l'ensemble de ses magasins français dès janvier 201431. En 2014, IKEA est classé 19e des "Best Global Green Brands" d'Interbrand (+ 14 places par rapport à 2013)32. En 2014 également, IKEA et La Fondation IKEA, en partenariat avec le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), lancent une campagne de solidarité mondiale intitulée "Eclairons la vie des réfugiés" pour améliorer les conditions de vie des réfugiés au sein des camps, notamment grâce à un meilleur éclairage et un accès à l'éducation. En France par exemple, durant cette opération, pour chaque ampoule LED achetée dans un magasin IKEA France ou sur le site IKEA.fr, 1€ était reversé au HCR33. Implantations En vert, les pays où IKEA est implanté. IKEA possède également des magasins en Europe, Amérique du Nord, Moyen-Orient, Asie et Océanie. Implanté depuis 1978 aux Pays-Bas, IKEA Netherlands y a ouvert douze magasins. En Belgique depuis 1984, IKEA Belgium en a six autres. En Italie depuis 1989, IKEA Italia en a ouvert quinze. Au Canada, on compte 12 magasins, le plus grand IKEA de l'Amérique du Nord est situé à Montréal (Québec), dans l'arrondissement de Ville-St-Laurent. Le plus grand magasin d'Europe est implanté à Stockholm (55 200 m²). Il a ouvert ses portes en 1965. IKEA ouvre son premier magasin en Croatie en 2014 et ambitionne d'ouvrir cinq magasins en Serbie voisine34. IKEA possède un magasin en Thaïlande, à Bang Na dans la banlieue de Bangkok35. IKEA a ouvert son premier magasin en Afrique en 2013 en Égypte au Caire. IKEA a ouvert son premier magasin au Maroc le 16 mars 2016 à Casablanca. Belgique Magasins Année d'ouverture Implantation Surface de vente Notes 1984 Zaventem 29 100 m² Premier magasin en Belgique 1985 Anvers (Wilrijk) 18 600 m² 1985 Awans (Hognoul) 32 500 m² 2005 Arlon (Sterpenich) 33 000 m² 2005 Anderlecht 28 600 m² 2008 Gand 36 000 m² 2016 Hasselt 39 000 m² Plus grand magasin belge 2016 Mons 35 000 m2 + Retail Park de 10.000 m² Faits et chiffres IKEA Belgique36. Un nouveau magasin devrait prochainement ouvrir ses portes à Mons, le 10 février 201637. Canada Au début des années 2000, IKEA Canada possédait seulement 5 grands magasins de meubles. Les ventes connurent un essor incroyable, donc en 2001 la compagnie décida d'ouvrir 7 nouveaux magasins pour atteindre un total de 12: Province de Québec (2 magasins, 1 centre de collecte) Montréal. Le premier magasin IKEA de Montréal a ouvert ses portes en décembre 1982 dans le centre commercial Place Alexis-Nihon, au centre-ville, occupant alors le 3e étage.C'est un succès instantané. À la suite d'un manque de places de stationnement et face à la popularité croissante d'IKEA, le magasin a déménagé en mai 1986 sur le boulevard Cavendish dans l'arrondissement de Ville Saint-Laurent, en bordure de l'autoroute 40 (Transcanadienne). Entre 2012 et 2013, il fut entièrement rénové et agrandi (passant de 22 062m² à 43 636m²) pour ainsi devenir le plus grand magasin IKEA d'Amérique du Nord, dépassant celui d'Ottawa, qui détenait le titre depuis 2011. Le restaurant est passé de 200 à 600 places assises, et on y compte plus de 1400 places de stationnement38. Boucherville. Le 2e IKEA du Québec y a ouvert ses portes en mars 2003. Il est également situé dans la région métropolitaine de Montréal, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, dans le Carrefour de la Rive-Sud en bordure de la très achalandée autoroute 20. Ce centre commercial extérieur doit son existence à IKEA, qui fut le premier à s'y installer. Des travaux d'agrandissements de l'entrepôt furent réalisés fin 2012 et début 2013 -en même temps que les travaux faits à la succursale de Montréal- afin de contenir plus de marchandises en stock. Ce magasin est très achalandé, en plus d'accueillir un très grand nombre de clients de la région de la ville de Québec et de l'est du Canada, qui ne possèdent pas de magasins IKEA. Québec (Ste-Foy). Il y avait un magasin IKEA à Québec dans le centre commercial Lebourgneuf (démoli en 2001) jusqu'en juillet 1996. Depuis, plusieurs rumeurs circulaient quant à un éventuel retour. Le premier centre de collecte IKEA pour les commandes faites en ligne a ouvert à Québec dans le secteur Ste-Foy le 1er décembre 2015, dans un ancien supermarché Maxi. Cependant, il ne s'agit pas d'un vrai magasin IKEA avec tous les services que l'on retrouve normalement dans un magasin IKEA complet. Dans ce centre de collecte, on y retrouve seulement une sélection de 99 produits sélectionnés parmi les plus populaires, et des stations de commandes en ligne avec des ordinateur sont disponibles pour placer les commandes.On n'y retrouve pas de restaurant IKEA, ni de bistro, ni d'épicerie Suédoise, ni la plupart des accessoires tels que chandelles, cadres, tissus, etc. donc le déplacement vers Boucherville est encore indispensable, (pour certains!). http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/12/01/001-ikea-quebec-ouverture-centre-cueillette-avenue-watt.shtml Province de l'Ontario Région de Toronto: Vaughan (Ouvert en 2003) Etobicoke (Ouvert en 2001) North York (Ouvert en 1977) Ailleurs en Ontario: Burlington (Ouverture en 1991) Ce magasin est situé près du siège social d'IKEA Canada. Ottawa Le IKEA d'Ottawa fut ouvert en 1979 au centre commercial Pinecrest. Il a été entièrement relocalisé et modernisé dans le même centre commercial. Il a rouvert ses portes le 7 décembre 2011. Il était alors devenu le plus grand du Canada jusqu'à ce que la succursale de Montréal le dépasse en superficie avec les rénovations majeures et l'agrandissement de 2012. Province du Manitoba Le tout dernier magasin IKEA du Canada a ouvert dans la ville de Winnipeg en novembre 2012. Cette ouverture était très attendue des gens de la région, qui n'était pas encore desservie par IKEA. Province de l'Alberta Edmonton (Ouvert en 1978) Calgary (Ouvert en 1979) Le IKEA Calgary fut relocalisé en 2004 dans un bâtiment plus grand et plus moderne. Province de la Colombie-britannique Coquitlam (Ouvert en 2002) Richmond (Ouvert en 1976) Le tout premier IKEA en sol Canadien. La filiale a atteint le milliard de dollars pour l'exercice 2005. Le centre de distribution d'IKEA pour l'est du Canada est situé à Brossard, au Québec, près de l'autoroute 10 et 30, pas très loin de la succursale de Boucherville. En 2012, une rumeur voulant que le magasin Ikea de la ville de Québec, qui a fermé ses portes en 1996, rouvre dans le secteur de Lévis/St-Romuald, à proximité des autoroutes 20 et 73, a fait beaucoup jaser, car plusieurs habitants de la région de Québec et de l'est du Canada doivent se déplacer jusqu'à Boucherville. Pour cette raison, plusieurs souhaitent son retour dans la région de Québec mais malheureusement ce n'est pas prévu pour le moment, selon une porte-parole 39. Le 14 mai 2015, IKEA Canada annonce que d'ici la fin de 2015, deux centres de collecte pour les marchandises commandées en ligne seront implantés à London (Ontario) et à Québec, dans le secteur Ste-Foy (Québec). Il s'agit d'un projet pilote pour la compagnie40. Actuellement, il n'y a aucun magasin IKEA dans l'est du Québec et dans les maritimes. Le 22 janvier 2016, IKEA Canada annonce qu'un magasin authentique -avec tous les services réguliers normalement offerts dans un magasin IKEA traditionnel- sera construit à Darmouth, en banlieue d'Halifax en Nouvelle-Écosse. http://www.ikea.com/ca/fr/about_ikea/newsitem/2016_ikea_canada_halifax États-Unis Le magasin IKEA de Bloomington. On trouve seulement 38 magasins IKEA aux États-Unis : Arizona : Tempe Californie : Burbank, Carson, Costa Mesa, Covina, East Palo Alto, Emeryville, San Diego, West Sacramento Caroline du Nord : Charlotte Colorado : Centennial Connecticut : New Haven Floride: Orlando, Sunrise et Tampa Géorgie : Atlanta Illinois : Bolingbrook, Schaumburg Massachusetts : Stoughton Maryland : Baltimore, College Park Missouri : Canton Minnesota : Bloomington New Jersey : Elizabeth, Paramus New York : Brooklyn, Long Island Ohio : West Chester Oregon : Portland Pennsylvanie : Conshohocken, Pittsburg, South Philadelphia Texas : Dallas, Houston, Round Rock Utah : Draper Virginie : Woodbridge Washington : Seattle Dans la série télévisée "The Simpsons", dans la 11e saison, la famille Simpson magazine dans un magasin 'SHOP', qui est fortement inspiré de IKEA. (Épisode BABF03, 1999)La mascotte du magasin est une clé allen grandeur nature. France Article connexe : Liste des magasins Ikea en France. Les entrailles de l'IKEA de Roques (Haute-Garonne). La filiale française MEUBLES IKEA FRANCE SAS41 (anciennement Meubles IKEA France SNC) possède 32 magasins ouverts en France (Avignon et Reims en 2009, Caen en 2011, Clermont-Ferrand en 2014, Mulhouse et Bayonne en 2015). En 2009, la FNAEM a confirmé qu'IKEA était devenu le numéro 1 du meuble en France42 avec une part de marché de 15,7 %. En 2013, IKEA possède une part de marché de 17,9 % et un chiffre d'affaires de 2,39 milliards d'euros43. Les principaux concurrents de IKEA dans le secteur du jeune habitat en France sont Conforama, BUT, Maisons du Monde, Fly et Alinéa. IKEA France prévoit d'investir plus de 600 millions d'euros pour financer sa stratégie d'expansion. Deux magasins ont ouvert leurs portes en 2015 à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et à Mulhouse (Haut-Rhin). En 2016, un magasin ouvrira ses portes à Orléans (Loiret). 7 autres ouvertures sont prévues en France d'ici 202044. L'objectif de l'entreprise est de compter 40 magasins en France d'ici 2020 pour être à moins d'une heure de 80% des français45 Allemagne46 Année d'Ouverture Implantation Surface de Vente Notes 1974 Munich Eching 32 300 m² 1976 Brème Brinkum 21 700 m² Hanovre Burgwedel 24 600 m² 1977 Wiesbaden Wallau 34 300 m² 1978 Dortmund Kamen 29 100 m² 1979 Berlin Spandau 36 300 m² Düsseldorf Kaarst 13 000 m² Le plus petit magasin en Allemagne 1980 Kassel 25 300 m² 1981 Fribourg 26 800 m² Heidelberg Walldorf 25 000 m² Nuremberg Fürth 34 600 m² Saarlouis 24 600 m² 1989 Hamburg Schnelsen 31 200 m² 1993 Berlin Waltersdorf 25 000 m² Braunschweig 27 000 m² Essen 22 800 m² 1994 Chemnitz 20 400 m² Leipzig 23 100 m² 1996 Bielefeld 26 300 m² 1997 Frakfurt Hanau 22 300 m² Stuttgart Sindelfingen 34 300 m² 1998 Stuttgart Ludwigsburg 32 200 m² 1999 Dortmund Kley 29 500 m² Düsseldorf 29 600 m² 2001 Dresden 27 500 m² Ratisbonne 24 300 m² 2002 Hamburg Moorfleet 35 600 m² Kiel 29 300 m² 2003 Berlin Tempelhof 37 000 m² Munich Brunnthal 37 700 m² Ulm 30 700 m² 2004 Mannheim 34 600 m² 2005 Duisburg 31 700 m² Erfurt 28 200 m² Osnabrück 28 000 m² Siegen 24 900 m² 2006 Augsburg 31 000 m² Hanovre Expo Park 36 000 m² Koblenz 29 300 m² 2007 Frankfurt Nieder-Eschbach 35 000 m² Oldenbourg 37 000 m² Rostock 28 000 m² 2009 Cologne Am Butzweilerhof 42 700 m² Le plus Grand Magasin Ikea en Allemagne Wützburg 35 000 m² Depuis 2009, Ikea Compte 45 Magasins en Allemagne Israël Magasin IKEA de Nethanya. IKEA s'écrit איקאה en hébreu. L'entreprise possède trois magasins (franchises) en Israël : Inauguré en avril 2001, à Netanya, les 2 000 m2 de surfaces commerciales, accueillant jusqu'à 7 000 clients par jour, ont été entièrement détruit par un gigantesque incendie, au matin du samedi 5 février 201147. Celui de Rishon LeZion a été ouvert en 2010. Celui de Kiryat-Ata (banlieue de Haifa) ouvert depuis le 11 mars 201448. Maroc IKEA a prévu d'ouvrir son premier magasin au Maroc à Casablanca en octobre 2015, mais le projet est incertain à cause de tensions politiques entre la Suède et le Maroc. En effet la Suède reconnaît le Front Polisario, en conflit avec le Maroc pour le Sahara marocain. « La Suède ne reconnaîtra pas le Sahara occidental », a annoncé à la télévision suédoise STV le 14 janvier la ministre des Affaires étrangères, Margot Wallström. Royaume-Uni Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Magasins Implantation Ville proche Notes Tottenham Londres Situé dans le district londonien d'Enfield Wembley Londres Croydon Londres L'un des plus grands IKEA d'Angleterre, avec 37 000 m2 Lakeside Londres L'un des plus grands IKEA d'Angleterre, avec 37 000 m2 Belfast Belfast Ouvert en 2007 Wednesbury Birmingham Ouvert en 1991 Bristol Bristol Ouvert en 1999 Coventry Coventry Ouvert en 2007 Édimbourg Édimbourg Ouvert en 1999 Glasgow Glasgow Ouvert en 2001 Gateshead Newcastle Ouvert en 1992 Leeds Leeds Ouvert en 1995 Ashton-under-Lyne Manchester Ouvert en 2006 Milton Keynes Milton Keynes Ouvert en 2005 Nottingham Nottingham Ouvert en 1997 Southampton Southampton Ouvert en 2009 Cardiff Cardiff Ouvert en 2003 Warrington Warrington Premier IKEA ouvert au Royaume-Uni, en 1987 Le principal concurrent d'Ikea au Royaume-Uni est Argos. Suisse Le premier magasin IKEA hors de Scandinavie ouvre ses portes près de Zurich en 1973. Magasins Année d'ouverture Implantation Surface de vente49 Notes 1973 Spreitenbach (AG) 34 500 m² Premier magasin en Suisse, et premier magasin en Suisse alémanique. Le magasin a été agrandi en 2007. Passant de 27 695m² à 34 500m², il devient ainsi le plus grand magasin de Suisse. 1979 Aubonne (VD) 22 500 m² Premier magasin en Suisse romande. Le magasin est actuellement en transformation jusqu'en 2016. Il sera agrandi d'environ 6 000m²50. 1991 Grancia (TI) 14 600 m² Premier magasin en Suisse italienne 1996 Lyssach (BE) 28 200 m² 1997 Dietlikon (ZH) 25 200 m² 2000 Pratteln (BL) 24 700 m² 2007 Saint-Gall (SG) 26 300 m² 2010 Vernier (GE) 17 400 m² 2011 Rothenburg (LU) 23 600 m² Scandales Optimisation fiscale En 2011, un documentaire met en évidence les montages financiers qui permettraient au groupe IKEA d'échapper aux impôts, notamment via une fondation basée au Lichtenstein51. En France, la filiale du groupe utilise la loi Girardin permettant de déduire de ses impôts les investissements effectués en outre-mer52. En novembre 2014, des documents obtenus par un consortium de journalistes montrent qu'un dispositif existant depuis les années 1970 permet au groupe d'être exonéré d'impôts sur tous les revenus liés à la propriété intellectuelle d'IKEA53. À la suite de ces révélations, le fondateur d'IKEA, Ingvar Kamprad, a déclaré que l'entreprise a néanmoins toujours été respectueuse des lois54. Publicités sans femmes en Arabie Saoudite En octobre 2012, la direction d'IKEA a été contrainte de s'excuser après la publication de son catalogue saoudien, dans lequel les femmes sont volontairement retirées des photographies où sont présentées les produits à vendre, alors que les hommes restent présents. Cette mesure, destinée à s'adapter à la culture du pays, a d'autant plus suscité la polémique qu'IKEA est un groupé suédois, pays réputé pour l'égalité des sexes55. Scandale alimentaire En mars 2013, l'entreprise a reconnu que les tartes aux chocolat vendues dans 23 pays étaient potentiellement contaminées56. Les analyses ont montré qu'elles contenaient des bactéries d'une contamination fécale. L'entreprise est également touchée par le scandale de la découverte de viande chevaline. Néanmoins ce scandale n'a nullement affecté les magasins du Canada et des États-Unis. Espionnage des salariés Le 19 novembre 2013, trois dirigeants d'IKEA France sont mis en examen. À cette occasion IKEA France en tant que personne morale est également mise en examen. Stefan Vanoverbeke, l'ex-PDG de la société57, Jean-Louis Baillot, son prédécesseur, et Dariusz Rychert, directeur financier, ont été mis en examen pour "complicité de collecte de données à caractère personnel" et "complicité de violation du secret professionnel". Ces événements ont eu lieu dans le cadre d'une enquête plus vaste pour soupçons d'espionnage illicite de salariés et de clients58. Notes et références ↑ a et b (fr)"IKEA annonce des ventes en hausse de 3,1 %" [archive], Lematin.ch, 14 octobre 2013 Erreur de référence : Balise <ref> non valide ; le nom « RA_2013 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents ↑ a et b (fr)"Les ventes d'IKEA reprennent des couleurs en Europe. Et en France ?" [archive], LSA-conso.fr, 09 septembre 2014 ↑ a et b (fr)"IKEA publie un bénéfice annuel record" [archive], Tempsreel.nouvelobs.com, 31 janvier 2014 ↑ Sigle de Ingvar Kamprad Elmtaryd Agunnaryd. ↑ a et b Que signifie IKEA? [archive] sur www.ikea.com ↑ « La vie IKEA » [archive], Télérama.fr, 24 octobre 2009. ↑ [1] [archive] ↑ "IKEA : bénéfice annuel en hausse" [archive], LeFigaro.fr, 23 janvier 2013 ↑ a, b, c et d Nathalie Brafman, « Le système Ikea : l'obsession des économies [archive] », Le Monde du 30 août 2007. ↑ a et b "IKEA, la mondialisation vue de l'intérieur" [archive], LeMonde.fr, 28 juillet 2013 ↑ a, b et c Bruno Askenazi, « Ikea, l'entreprise en kit » [archive], Slate.fr, 26 février 2012. ↑ a et b Olivier Bailly, Jean-Marc Caudron et Denis Lambert, « Entre silence et mythe » [archive], Le Monde diplomatique,‎ décembre 2006. ↑ "Mais d'où viennent les noms des meubles IKEA ?" [archive], 20minutes.fr, 4 juillet 2014 ↑ "Tendance eco-design pour la nouvelle collection IKEA PS" [archive], Bomemagazine.wordpress.com, 24 janvier 2009. ↑ "IKEA Clermont-Fd : ouverture en août 2014 !" [archive], Philauvergne.fr, 26 novembre 2013. ↑ La révélation des agissements de l'entreprise dans ce domaine ont contraint la société à se séparer en 2012 de quatre dirigeants de la branche française. Cf. « Affaire d'espionnage chez Ikea : trois personnes en garde à vue » [archive], LeMonde.fr avec l'AFP, 17 juin 2013. ↑ Flora Genoux, « Ikea, accusé de "violations des droits syndicaux" dans de nombreux pays [archive] », lemonde.fr, 8 mars 2012 ↑ a, b et c Olivier Bailly, Jean-Marc Caudron et Denis Lambert, « Ikea en Inde, un emploi démontable » [archive], Le Monde diplomatique, décembre 2006. ↑ "IKEA : un modèle low cost" [archive], Alternatives-economiques.fr ↑ « Le kit moral d'IKEA » [archive], Libération.fr, 26 août 2002. ↑ a et b (en) « The secret of IKEA's success » [archive], The Economist, 24 février 2011. ↑ "People & Planet Positive, la nouvelle stratégie développement durable d'IKEA" [archive], LSA-conso.fr, 23 octobre 2012. ↑ "IKEA: quelle stratégie durable ? : Carole Brozyna-Diagne, dans Green Business" [archive], Lefigaro.fr. ↑ (en) « House Perfect. Is the IKEA ethos comfy or creepy? » [archive], The New Yorker, 3 octobre 2011. ↑ "IKEA absorbe 0,7 % de la production mondiale de bois" [archive], LSA-conso.fr, 12 juillet 2013. ↑ (en)"IKEA Reports Great 2013 Sustainability Progress" [archive], Cleantechnica.com, 5 février 2014. ↑ "Suède : le fabuleux destin de Monsieur IKEA" [archive], LeJournalInternational.fr, 4 février 2013 ↑ (en)"Swedwood.fr" [archive], site officiel ↑ http://www.20minutes.fr/planete/1177379-20130620-20130620-comment-aller-chez-ikea-polluer [archive] ↑ Comment aller chez IKEA sans polluer, http://www.20minutes.fr/planete/1177379-20130620-20130620-comment-aller-chez-ikea-polluer [archive] ↑ IKEA reprend ses anciens meubles pour stimuler l'achat de nouveaux, http://www.lefigaro.fr/conso/2013/09/17/05007-20130917ARTFIG00383-ikea-reprend-ses-anciens-meubles-pour-stimuler-l-achat-de-nouveaux.php [archive] ↑ 50 Best Global Green Brands 2014, http://fortune.com/2014/06/24/50-best-global-green-brands-2014/ [archive] ↑ IKEA éclaire la vie des réfugiés, http://www.portail-humanitaire.org/news/actu/2014-02-10-IKEA-eclaire-la-vie-des-refugies [archive] ↑ http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/08/21/97002-20140821FILWWW00212-ikea-ouvre-son-premier-magasin-en-croatie.php [archive][2] [archive]], Lefigaro.fr, 21 août 2014. ↑ (en)"IKEA opens first store in Thailand - Bangkok" [archive], Demotix.com, 3 novembre 2011. ↑ Années d'ouverture des sites belges d'Ikea [archive], Ikea.com ↑ Ikea à Mons [3] [archive] ↑ "Le plus grand IKEA en Amérique du Nord à Montréal" [archive], Canoe.ca, 3 mai 2012. ↑ "IKEA nie vouloir revenir à Québec" [archive], Lesaffaires.com, 23 janvier 2013. ↑ « Commerce de détail - IKEA revient à Québec » [archive], sur tvanouvelles.ca (consulté le 15 mai 2015) ↑ Statuts juridiques [archive] ↑ "Janvier 2009, IKEA devient le numéro un français du meuble avec 15,7 % de parts de marché" [archive], LSA-conso.fr, 18 juin 2014 ↑ "IKEA va ouvrir 6 magasins en France et embaucher 1200 personnes" [archive], Lexpansion.lexpress.fr, 10 octobre 2013 ↑ http://www.lefigaro.fr/societes/2013/10/10/20005-20131010ARTFIG00415-ikeava-ouvrir-six-magasins-de-plus-d-ici-2016-en-france.php [archive][4] [archive], Lefigaro.fr, 10 octobre 2013 ↑ http://www.usinenouvelle.com/article/comment-ikea-optimise-sa-production-francaise.N328625 [archive][5] [archive], UsineNouvelle.com ↑ « Allemagne - IKEA » [archive], sur www.ikea.com (consulté le 10 juillet 2015) ↑ "IKEA brûle à Netanya" [archive], Mishauzan.com, 6 février 2011 ↑ "Ouverture d'un troisième magasin IKEA en Israël" [archive], Lemondejuif.info, 26 février 2014 ↑ Inter IKEA Systems B.V. Facts and Figures [archive]. ↑ http://www.ikea.com/ms/fr_CH/media/Newsroom/aubonne/Communique_Renovation_Aubonne_V2_fdef.pdf [archive] ↑ « IKEA échapperait à des impôts grâce à une fondation secrète » [archive], La-Croix.com, 27 janvier 2011 ↑ « Comment IKEA réduit ses impôts en France » [archive], BFMbusiness.bfmtv.com, 14 février 2013. ↑ « Évasion fiscale : IKEA, champion de l'optimisation » [archive], LeMonde.fr, 5 novembre 2014. ↑ « IKEA aurait une fondation secrète pour échapper aux impôts » [archive], Lexpansion.lexpress.fr, 21 janvier 2011. ↑ http://www.liberation.fr/monde/2012/10/01/ikea-s-excuse-d-avoir-gomme-les-femmes-en-arabie-saoudite_850171 [archive] ↑ Le Figaro, "Ikea: matières fécales dans des tartes ?" [archive], le 5 mars 2013 ↑ Olivier Baraille, nouveau PDG d'Ikea France à partir du 1er mai 2015, 16 avril 2015 http://www.lsa-conso.fr/olivier-baraille-nouveau-pdg-d-ikea-france-a-partir-du-1er-mai-2015,207460 [archive] ↑ Le PDG et deux autres responsables d'Ikea France font l'objet de soupçons d'espionnage [archive] Libération, 19 novembre 2013 Voir aussi Sur les autres projets Wikimedia : Ikea, sur Wikimedia Commons Bibliographie Bertill Torekull, Un design, un destin : La saga Ikéa, Michel Lafon, 2000. Olivier Bailly, Jean-Marc Caudron et Denis Lambert, Ikea : un modèle à démonter, Renaissance du livre, 2006. Catherine Vuillermot et Michel Villette, Portrait de l'homme d'affaires en prédateur, La Découverte Poche, 2007, p. 126-133. (en) Johan Stenebo, The Truth About IKEA: How IKEA Built Its Global Furniture Brand, Gibson Square Books Ltd, 2010. La Success story IKEA, une vision de la croissance, Éditions Diateino, 2012. Articles connexes Ikea Kungens Kurva Billy (meuble) Catalogue Ikea Liste d'entreprises suédoises Liens externes (mul) Site officiel

football

Le football /futbol/ (dans la langue orale, par apocope, le foot), ou soccer /sɔkœːʀ/ (en Amérique du Nord) est un sport collectif qui se joue principalement au pied avec un ballon sphérique. Il oppose deux équipes de onze joueurs dans un stade, que ce soit sur un terrain gazonné ou sur un plancher. L'objectif de chaque camp est de mettre le ballon dans le but adverse, sans utiliser les bras, et de le faire plus souvent que l'autre équipe. Codifié par les Britanniques à la fin du XIXe siècle, le football s'est doté en 1904 d'une fédération internationale, la FIFA. Pratiqué en 2006 par environ 264 millions de joueurs à travers le monde, le football possède le statut de sport numéro un dans la majorité des pays. Certains continents, comme l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Europe, sont même presque entièrement dominés par cette discipline. La simplicité du jeu et le peu de moyens nécessaires à sa pratique expliquent en partie ce succès. Le calendrier est dominé par deux types d'épreuves : celles concernant les clubs et celles des équipes nationales. La Coupe du monde est l'épreuve internationale la plus prestigieuse. Elle a lieu tous les quatre ans depuis 1930 (sauf entre 1938 et 1950). Pour les clubs, championnats nationaux et autres coupes sont au programme des compétitions. En compétition de clubs, la Ligue des champions de l'UEFA, disputée en Europe mais qui possède des équivalents sur les autres continents, est le trophée le plus convoité de ce sport, malgré la mise en place récente d'une Coupe du monde des clubs, encore à la recherche de prestige. Sommaire 1 Histoire 1.1 Genèse du jeu 1.2 Exemple britannique 1.3 Football international 1.4 Genèse du football féminin 2 Pratique du football 2.1 Règlement 2.1.1 Premières règles 2.1.2 Principes du jeu 2.1.3 Lois du jeu 2.1.4 Arbitre 2.2 Les équipements 2.2.1 L'équipement du joueur 2.2.2 Le stade 2.2.2.1 Du terrain de jeu au stade 2.2.2.2 Confort et sécurité 2.3 Les joueurs et le jeu 2.3.1 Jouer au football 2.3.2 Pédagogie du football 2.3.3 Caractéristiques du jeu 2.3.4 Évolutions tactiques 2.3.5 Joueurs emblématiques 2.4 Environnement des joueurs 2.4.1 Statut des joueurs 2.4.2 La pratique des transferts 2.4.3 Le rôle des agents de joueurs 2.4.4 L'entraîneur 2.4.5 Le remplaçant 2.5 Économie du football 2.5.1 Recettes aux guichets 2.5.2 Les droits de retransmission 2.5.3 La contribution publicitaire 2.5.4 Le budget des clubs 2.5.5 Les paris et les dérives 3 Compétitions 3.1 Compétitions de clubs 3.1.1 Compétitions nationales 3.1.2 Compétitions internationales 3.2 Compétitions d'équipes nationales 4 Expansion et diversification du football 4.1 Football féminin moderne 4.2 Dérivés sportifs du football 4.2.1 La guerre des codes 4.2.2 Futsal 4.2.3 Football de plage 4.2.4 Autres variantes 5 Le football phénomène social 5.1 Élément de la culture populaire 5.1.1 Culture du football 5.1.2 Les supporters 5.2 Le rôle des médias 5.2.1 Presse écrite 5.2.2 Médias audiovisuels 5.3 Football et politique 5.3.1 Enjeux locaux 5.3.2 Enjeux internationaux 5.3.2.1 Football et nationalisme 5.3.2.2 Football et diplomatie 5.3.2.3 Droits de l'homme 5.4 Oppositions et opposants au football 6 Notes et références 7 Voir aussi 7.1 Bibliographie 7.2 Liens externes Histoire Article détaillé : Histoire du football. Genèse du jeu Article détaillé : Origines du football. Football dans un livre de colportage anglais du XVIIIe siècle. Les jeux de balle au pied existent dès l'Antiquité. Ce sont des jeux et non des sports. Les Grecs connaissent ainsi plusieurs jeux de balle se pratiquant avec les pieds aporrhaxis et phéninde à Athènes et épiscyre à Sparte2. La situation est identique chez les Romains où l'on pratique la pila paganica, la pila trigonalis, la follis et l'harpastum3. Les Chinois accomplissent également des exercices avec un ballon qu'ils utilisent pour jongler et effectuer des passes ; cette activité pratiquée sans buts et en dehors de toute compétition sert à l'entretien physique des militaires (蹴鞠, cuju). Les premiers textes concernant le cuju datent de la fin du IIIe siècle av. J.-C. et sont considérés comme les textes les plus anciens liés au sport chinois4. À la fin du XVe siècle, le calcio florentin apparaît en Italie. Il s'agit d'un lointain cousin du football, qui disparaît totalement en 17395. Croquis crayonné d'une foule jouant à la soule dans un village normand. Soule en Basse-Normandie en 1852. Le football trouve ses racines réelles dans la soule (ou choule) médiévale. Ce jeu sportif est pratiqué dans les écoles et universités mais aussi par le peuple des deux côtés de la Manche. La première mention écrite de la soule en France remonte à 11476 et son équivalent anglais date de 11747. Dès le XVIe siècle, le ballon de cuir gonflé est courant en France7. Longtemps interdite pour des raisons militaires en Angleterre8 ou de productivité économique en France9, la soule, malgré sa brutalité, reste populaire jusqu'au début du XIXe siècle dans les îles britanniques et dans un grand quart nord-ouest de la France. Le jeu est également pratiqué par les colons d'Amérique du Nord et il est notamment interdit par les autorités de la ville de Boston en 165710. Nommée football en anglais, la soule est rebaptisée folk football (« football du peuple ») par les historiens anglophones du sport afin de la distinguer du football moderne11. Cette activité est en effet principalement pratiquée par le petit peuple comme le signale un ancien élève d'Eton dans ses Reminiscences of Eton (1831) : « I cannot consider the game of football as being gentlemany; after all, the Yorkshire common people play it12 ». (« Je ne peux pas considérer le football comme un sport de gentlemen ; après tout, le petit peuple du Yorkshire y joue. ») Le Highway Act britannique de 1835 interdisant la pratique du folk football sur les routes12 le contraint à se replier sur des espaces clos. Des variantes de la soule se pratiquent déjà, de longue date, sur des terrains clos13. C'est là, sur les terrains des écoles d'Eton, Harrow, Charterhouse, Rugby, Shrewsbury, Westminster et Winchester, notamment, que germe le football moderne. Les premiers codes de jeu écrits datent du milieu du XIXe siècle (1848 à Cambridge14). Chaque équipe possède ses propres règles, rendant les matches problématiques. La Fédération anglaise de football (Football Association) est créée en 1863. Son premier objectif est d'unifier le règlement. Exemple britannique Article détaillé : Débuts du football. Photo en noir et blanc d'une équipe de football posant autour de son blason et de ses trophées au centre. Aston Villa en 1899. Les Britanniques codifient et organisent le football en s'inspirant des exemples du cricket et du baseball, ces deux sports collectifs étant déjà structurés avant l'émergence du football. Des ligues professionnelles aux championnats et autres coupes, le football n'innove pas. Le premier club non scolaire est fondé en 1857 : le Sheffield Football Club. Le Sheffield FC dispute le premier match inter-club face au Hallam FC (fondé en 1860) le 26 décembre 1860 à seize contre seize15. Ces deux clubs pionniers se retrouvent en décembre 1862 pour le premier match de charité15. La Youdan Cup est la première compétition. Elle se tient en 1867 à Sheffield et Hallam FC remporte le trophée le 5 mars16. La première épreuve à caractère national est la FA Challenge Cup 1872. Le professionnalisme est autorisé en 1885 et le premier championnat se dispute en 1888-1889. La Fédération anglaise tient un rôle prépondérant dans cette évolution, imposant notamment un règlement unique en créant la FA Cup, puis les clubs prennent l'ascendant17. La création du championnat (League) n'est pas le fait de la Fédération mais une initiative des clubs cherchant à présenter un calendrier stable et cohérent. L'existence d'un réseau ferroviaire rend possible cette évolution initiée par William McGregor, président d'Aston Villa18. Ce premier championnat est professionnel, et aucun club du Sud du pays n'y participe. L'Angleterre est alors coupée en deux : le Nord acceptant pleinement le professionnalisme et le Sud le rejetant. Cette différence a des explications sociales. Le Sud de l'Angleterre est dominé par l'esprit classique des clubs sportifs réservés à une élite sociale. Dans le Nord dominé par l'industrie, le football professionnel est dirigé par des grands patrons n'hésitant pas à rémunérer leurs joueurs pour renforcer leur équipe, de la même façon qu'ils recrutent de meilleurs ingénieurs pour renforcer leurs entreprises19. Pendant cinq saisons, le championnat se limite aux seuls clubs du Nord. Le club londonien d'Arsenal passe professionnel en 189120. La ligue de Londres exclut alors de ses compétitions les Gunners d'Arsenal21 qui rejoignent la League en 1893. La Southern League est créée en réaction (1894)22. Cette compétition s'ouvre progressivement au professionnalisme mais ne peut pas éviter les départs de nombreux clubs vers la League. Les meilleurs clubs encore en Southern League sont incorporés à la League en 192023. Photo noir et blanc d'un but marqué dans le petit filet, hors de portée du gardien lors d'un match de football. Finale de la FA Cup 1905. Concernant le jeu, le passage du dribbling game (dribbles individuels) au passing game (jeu de passes) est une évolution importante. À l'origine, le football est très individualiste : les joueurs, tous attaquants, se ruent vers le but balle au pied, c'est-à-dire en enchaînant les dribbles. C'est le dribbling. Mais comme Michel Platini aime à le rappeler, « le ballon ira toujours plus vite que le joueur ». C'est sur ce principe simple qu'est construit le passing game. Cette innovation apparaît à la fin des années 1860 et s'impose dans les années 1880. Dès la fin des années 1860, des matches entre Londres et Sheffield auraient introduit le passing au Nord24. C'est la version de Charles Alcock, qui situe en 1883 la première vraie démonstration de passing à Londres par le Blackburn Olympic. Entre ces deux dates, la nouvelle façon de jouer trouve refuge en Écosse25. Sur le modèle de la Football Association, des fédérations nationales sont fondées en Écosse (1873)26, au pays de Galles (1876)27 et en Irlande (1880)28. Des rencontres opposant les sélections des meilleurs joueurs de ces fédérations ont lieu dès le 30 novembre 1872 (Écosse-Angleterre), soit quelques mois avant la fondation officielle de la Fédération écossaise29. Des matches annuels mettent aux prises ces différentes sélections, et à partir de 1884, ces matches amicaux se transforment en une première compétition internationale : le British Home Championship. En pratiquant le passing plutôt que le dribbling, les Écossais dominent les premières éditions30. Football international Article détaillé : Football dans le monde. Photo d'un terrain pendant un match prise d'une tribune latérale. Au centre un fan porte le drapeau du Canada sur son dos. Match de football au stade BMO Field de Toronto au Canada. Contrairement aux sports « nobles » comme le cricket, le tennis, le hockey sur gazon et le rugby, le football n'est pas très développé au sein des clubs sportifs installés dans l'Empire britannique. Ainsi, cette discipline est aujourd'hui encore peu prisée en Inde, au Pakistan, en Amérique du Nord ou en Australie, notamment. En Afrique du Sud, les colons britanniques y importent le football dès 186931 puis une coupe du Natal est organisée dès 188432, mais le football, sport roi dans les townships33, reste très mal perçu par les tenants blancs de l'apartheid qui lui préfèrent le rugby, le tennis et le cricket. Le football fut, il est vrai, en pointe pour dénoncer l'apartheid et dès le 9 avril 1973, une équipe mêlant joueurs noirs et blancs représente l'Afrique du Sud lors d'un match international non officiel face à la Rhodésie34. Les Britanniques jouent pourtant un rôle important dans la diffusion du football, notamment grâce aux ouvriers dépêchés aux quatre coins du monde pour mener à bien des chantiers. Le football est par exemple introduit en Amérique du Sud par les ouvriers travaillant sur les chantiers des lignes ferroviaires. Ils montent des équipes et mettent en place des compétitions d'abord réservées aux seuls joueurs britanniques, et qui s'ouvrent progressivement aux joueurs puis aux clubs locaux. Le cas sud-américain est complexe. Il existe également des clubs britanniques qui pratiquent cette discipline et des étudiants originaires d'Angleterre jouent un rôle important dans l'introduction du football entre Montevideo et Buenos Aires35. Ainsi, le football s'installe durablement dans des nations comme l'Uruguay ou l'Argentine dès les années 1870-80. En Amérique du Nord, des compétitions sont créées dans les années 1880 (1884 aux États-Unis sur la côte Est)36. Photo d'un match de football prise depuis la tribune basse derrière le côté droit des buts. Match de football en Belgique (Royal Excelsior Mouscron-Standard de Liège). La Belgique, où les universités anglaises jouent un rôle moteur37, les Pays-Bas (premier club fondé en 187937), la Suisse (introduction du football dès les années 1860 et premier club en 187938) et le Danemark (premier club en 187639) figurent parmi les premiers pays de l'Europe continentale touchés par le football. L'expansion du football est également due à des voyageurs de diverses nationalités ayant effectué des séjours au Royaume-Uni où ils furent initiés au jeu. En France, l'introduction du football se fait ainsi principalement par l'action des professeurs d'anglais qui ramènent de leurs voyages linguistiques outre-Manche règles et ballons dans les cours d'écoles40. Les Britanniques sont également déterminants dans l'introduction du football en France. L'action des clubs britanniques parisiens des White-Rovers et du Standard AC fait plier l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) le 9 janvier 1894, qui, dans la droite ligne des clubs britanniques guindés, redoutait une expansion du football et de ses vices, comme le professionnalisme, les transferts et les paris et se refusait à reconnaître cette discipline41. En Allemagne, le football est d'abord clairement perçu comme un corps étranger à la nation et est dédaigneusement surnommé le « sport des Anglais » par les nationalistes42. Toutefois, le football prend racine dans les villes (premier club fondé en 1887 : SC Germania Hambourg) où ouvriers et cols blancs se rassemblent autour d'une passion commune42. L'Europe du Nord est ainsi progressivement contaminée entre les années 1870 et le début des années 1890, puis l'Europe du Sud (Sud de la France inclus) connaît le même sort entre les années 1890 et le début du XXe siècle. Photo de la présentation des équipes en début de match, les rouge et jaune à gauche contre les blancs à droite. Match de football amateur à Rodez (France). La Fédération internationale de football association (FIFA) est fondée à Paris en 1904 malgré le refus britannique de participer à une entreprise initiée par les dirigeants français de l'USFSA43. Le but premier de l'Union est de réduire au silence les autres fédérations sportives françaises pratiquant le football, et elle impose dans les textes fondateurs de la FIFA qu'une seule fédération par nation soit reconnue par l'organisme international. Le piège se retourne contre l'USFSA en 1908. L'Union claque la porte de la FIFA, laissant à son principal concurrent, le Comité français interfédéral (ancêtre direct de l'actuelle Fédération française de football), son siège à la FIFA44 ; l'USFSA se retrouve isolée mais son état d'esprit contre le professionnalisme demeure la règle jusqu'à la fin des années 1920. Le racingman Frantz Reichel prophétise ainsi en 1922 que « le football professionnel anglais périra s'il reste cantonné sur le sol britannique45 ». À la fin des années 1920 et au début des années 1930, plusieurs nations européennes et sud-américaines autorisent le professionnalisme afin de mettre un terme aux scandales de l'amateurisme marron qui touchent ces pays depuis les années 1910. Le gardien de but international français Pierre Chayriguès refuse ainsi un « pont d'or » du club anglais de Tottenham Hotspur en 1913 ; il admettra dans ses mémoires que les joueurs du Red Star étaient grassement rémunérés malgré leur statut officiel d'amateur46. L'Autriche (1924), la Tchécoslovaquie et la Hongrie (avant 1930), l'Espagne (1929), l'Argentine (1931), la France (1932) et le Brésil (1933) sont les premières nations (hors du Royaume-Uni) à autoriser le professionnalisme dans le football47. En Italie, la Carta di Viareggio, mise en place par le régime fasciste en 1926, assure la transition entre le statut amateur et professionnel, définitivement adopté en 194648. Carte stylisée du monde sur laquelle chaque zone continentale possède sa propre couleur. Les confédérations membres de la FIFA. CAF en Afrique CONCACAF en Amérique du Nord CONMEBOL en Amérique du Sud AFC en Asie et Australie UEFA en Europe OFC en Océanie Au niveau continental, des confédérations gèrent le football. La première confédération créée est celle d'Amérique du Sud, la CONMEBOL, fondée le 9 juillet 1916. Placées sous l'autorité hiérarchique de la FIFA, les confédérations veillent toutefois à préserver leur indépendance. Elles ont toutes libertés, par exemple, pour organiser à leur convenance les qualifications pour la Coupe du monde et pour mettre en place des calendriers spécifiques, malgré des tentatives d'harmonisation sans grande portée de la FIFA. Les cas africains et sud-américains sont significatifs. La Coupe d'Afrique des nations (CAN), par exemple, se dispute tous les deux ans en pleine saison européenne posant des problèmes pour les clubs employant des joueurs africains. La FIFA n'a pas autorité pour fixer ces calendriers, et seule la Confédération africaine maîtrise cette question. Selon un comptage publié par la FIFA le 31 mai 20071, le football est pratiqué dans le monde par 270 millions de personnes dont 264,5 millions de joueurs (239,5 millions d'hommes et 26 millions de femmes). On compte environ 301 000 clubs pour 1 700 000 équipes et 840 000 arbitres. 113 000 joueurs évoluent sous statut professionnel. Ce dernier chiffre est à manier avec précaution car il existe des différences considérables entre les nations à propos de la définition d'un joueur professionnel. L'Allemagne est ainsi absente du classement des vingt premières nations à ce niveau tandis que d'autres nations, moins strictes dans la définition du statut professionnel, avancent des données artificiellement élevées. Au niveau des nations, la Chine est en tête avec 26,166 millions de joueurs pratiquants. Derrière la Chine, on trouve les États-Unis (24,473 millions), l'Inde (20,588), l'Allemagne (16,309), le Brésil (13,198), le Mexique (8,480), l'Indonésie (7,094), le Nigeria (6,654), le Bangladesh (6,280), la Russie (5,803), l'Italie (4,980), le Japon (4,805), l'Afrique du Sud (4,540), la France (4,190) et l'Angleterre (4,164). Ces chiffres prennent en compte les licenciés et les pratiquants non licenciés. Concernant les joueurs licenciés, le tableau ci-dessous présente les données des douze fédérations nationales comptant le plus de joueurs licenciés. À noter qu'après la participation en finale de la Coupe du monde 2006 de l'équipe de France, le nombre des joueurs licenciés a dépassé le cap des 2 millions en France (2 020 634)49. Joueurs licenciés (en milliers, masculins et féminines au 1er juillet 2006) Genèse du football féminin Article détaillé : Débuts du football féminin. Photo en noir et blanc d'une rencontre féminine au début du XXe siècle. Rencontre de football féminin en France en février 1923. Les femmes jouent au football depuis la fin du XIXe siècle en Angleterre et en Écosse50. La France met en place le premier championnat national juste après la Première Guerre mondiale51. Les recettes sont telles que les joueuses sont rémunérées via la pratique de l'amateurisme marron52. Le tir de barrage contre la pratique du football par les femmes s'intensifie53 et le décès d'une joueuse, Miss C.V. Richards, en plein match en 1926 renforce les tenants de l'interdiction. Henri Desgrange (L'Auto) est plus radical encore dès 1925 : « Que les jeunes filles fassent du sport entre elles, dans un terrain rigoureusement clos, inaccessible au public : oui d'accord. Mais qu'elles se donnent en spectacle, à certains jours de fêtes, où sera convié le public, qu'elles osent même courir après un ballon dans une prairie qui n'est pas entourée de murs épais, voilà qui est intolérable54 ! ». Les instances masculines refusent déjà d'admettre depuis le début des années 1920 des licenciées féminines et elles doivent s'organiser en fédération indépendante des deux côtés de la Manche. Le championnat de France de football féminin, où brilla notamment le Fémina Sport, s'arrête en 193355. Pourtant favorable au sport féminin, le Régime de Vichy « interdit rigoureusement » la pratique dans l'Hexagone en 1941. Le football est jugé « nocif pour les femmes56 ». Presque anecdotique, la pratique perdure après la Seconde Guerre mondiale mais il faut attendre la seconde moitié des années 1960 pour assister au renouveau du football féminin : en 1969-1970, les fédérations anglaise, française et allemande reconnaissent ainsi le football féminin57. On recense 2 170 licenciées à la FFF pour la saison 1970-71, puis 4 900 la saison suivante58. Au niveau international, une première Coupe d'Europe est organisée en 196959. Elle met aux prises l'Angleterre, le Danemark, la France et l'Italie. Le football féminin n'étant pas reconnu officiellement par la FIFA et l'UEFA, cette compétition est « non officielle ». Au niveau mondial, la première Coupe du monde est jouée dès juillet 197060. C'est encore une compétition « non officielle ». Après de multiples organisations de ce type, l'UEFA (1984)61 puis la FIFA (1991)62 conviennent qu'il faut mettre en place des compétitions « officielles », Coupe du monde de football féminin et Championnat d'Europe de football féminin notamment. Pratique du football Règlement Premières règles Articles détaillés : Règles de Cambridge et Règles de Sheffield. Le premier code de jeu date de 1848 : les Cambridge Rules14. D'autres universités suivent l'exemple de Cambridge et édictent leurs propres règlements. Harrow met ainsi en place un code autorisant l'usage des mains qui donnera naissance au rugby et à ses déclinaisons, comme le football américain et le football canadien. Le football se base exclusivement sur les règles de Cambridge, qui s'imposent comme les plus simples. Cette notion de simplicité est fondatrice du football lui-même, comme l'indique clairement le sous-titre des règles de J.C. Thring qui affinent le règlement de Cambridge en 1862 : The Simplest Game63 (« Le jeu le plus simple »). Composition de 9 croquis crayonnés présentant différentes actions d'un match de football. Angleterre-Écosse en 1872. Quand la Football Association (FA) est fondée à Londres le 26 octobre 1863, E.C. Morley est chargé de faire une synthèse des différentes règles en usage64. Blackheath RC qui suivait les règles d'Harrow, était alors membre de la FA et le débat devient houleux quand un premier code de 14 règles s'inspirant des Cambridge Rules est présenté le 24 novembre 186364. Après plusieurs jours de débats et de modifications, un règlement de 13 règles est adopté le 1er décembre par 13 voix contre 465. Le 9 janvier 1864, le premier match disputé sous ses nouvelles lois du jeu est joué64. Elles sont assez floues, notamment dans les domaines du nombre de joueurs et des dimensions du terrain ou des buts car un accord n'a pas pu être trouvé sur ces points. Les équipes comptent alors de treize à quinze joueurs puis passent à onze progressivement, malgré les résistances de nombre d'équipes à la fin des années 1860. En 1867, quand la Surrey FA propose un match à onze contre onze au Cambridge University FC, ce dernier répond par courrier : « nous jouons au minimum à quinze par équipe et nous ne pouvons pas jouer avec moins de treize joueurs par équipe66 ». La loi 11 précise que l'usage des mains est interdit. De fait, il s'agit dans les grandes lignes de la reprise des Cambridge Rules et des règles de J.C. Thring, saluées par tous comme les plus simples67. Le 1er décembre 1863, le Sheffield FC demande son affiliation à la FA67. Les clubs de Sheffield suivent alors un code de jeu particulier mais proche des Cambridge Rules et qui se joue à onze contre onze15. Pendant plus d'une décennie, les deux codes coexistent et s'influencent tandis que certains clubs édictent des règlements internes stipulant que seul leur règlement interne est applicable. Cette situation très hétérogène n'empêche pas la FA de peaufiner son règlement. Le poste du gardien de but est ainsi créé en 187066. De même, entre 1867 et 1870, les règles de Sheffield connaissent quelques modifications comme l'abandon en 1868 du rouge68 (forme de points semblable au football australien, avec deux poteaux supplémentaires situés à 4 yards des buts). Les clubs de la région de Nottingham, qui avaient également un règlement inspiré des Cambridge Rules, adoptent les règles de la FA en 186769. La FA Cup est fondée en 1871 sur le principe « une coupe, deux codes70 ». L'espoir de la FA est de pousser les clubs de Sheffield à adopter ses règles. C'est presque l'inverse qui se produit. En fait, les deux codes fusionnent en 187771. Depuis lors, les règles sont unifiées puis confiées à la garde de l'International Board, créé le 6 décembre 1882. Principes du jeu Le football met aux prises deux équipes de onze joueurs sur un terrain rectangulaire de 90 à 120 mètres de long sur 45 à 90 mètres de large. Pour les matches internationaux, les dimensions du terrain sont ramenées entre 100 à 110 mètres de long pour 64 à 75 mètres de large. L'objectif est de faire pénétrer un ballon sphérique de 68 à 70 cm de circonférence pour un poids de 410 à 450 grammes dans un but long de 7,32 m sur 2,44 m de hauteur. Le but est considéré marqué quand le ballon a entièrement franchi la ligne de but tracée au sol entre les deux poteaux.[réf. souhaitée] Photo d'un gardien de but en tenue tenant le ballon sous son bras. Gardien de but. Le seul joueur autorisé à utiliser ses mains est le gardien de but dans sa surface de réparation. Dans cette même surface, une faute habituellement sanctionnée par un coup franc direct, l'est par un coup de pied de réparation (penalty). Ce dernier s'exécute sur un point situé à 11 mètres de la ligne de but. Outre les fautes de mains, les autres fautes concernent essentiellement les comportements antisportifs et les contacts entre les joueurs. Le tacle est autorisé, mais réglementé. Un tacle par derrière est ainsi sanctionné d'un carton rouge synonyme d'expulsion. En cas de faute moins grave, un carton jaune peut être donné par l'arbitre au joueur fautif. Si ce joueur écope d'un second carton jaune au cours d'une même partie, il est expulsé.[réf. souhaitée] La règle du hors-jeu force les attaquants à ne pas se contenter d'attendre des ballons derrière la défense. Pour qu'un joueur soit en jeu, il faut qu'il soit devant le dernier défenseur. L'arbitre assistant signale avec un drapeau le hors-jeu qui se juge au départ de la balle, c'est-à-dire au moment où le passeur effectue sa passe, et pas à l'arrivée du ballon dans les pieds de l'attaquant. Le match dure 90 minutes en deux mi-temps de 45 minutes entrecoupées d'une pause d'un quart d'heure. Lors de certains matches de coupe devant désigner un vainqueur ou un qualifié (on peut se qualifier en matches aller-retour sans nécessairement remporter le match retour), une prolongation de deux fois quinze minutes est disputée. Au terme de cette période, en cas d'égalité, les tirs au but départagent les deux formations.[réf. souhaitée] Lois du jeu Article détaillé : Lois du jeu. Le football compte dix-sept « lois du jeu » régies par l'International Board. Le règlement est le même pour les professionnels et les amateurs, en senior ou chez les jeunes. La FIFA veille à l'application uniforme des mêmes lois du jeu partout dans le monde. Les 17 lois du jeu : 1 Le terrain de jeu 2 Le ballon 3 Nombre de joueurs 4 Équipement des joueurs 5 L'arbitre 6 Les arbitres assistants 7 La durée du match 8 Le coup d'envoi et reprise du jeu 9 Ballon en jeu et hors du jeu 10 But marqué 11 Le hors-jeu 12 Fautes et comportement antisportif 13 Coup franc 14 Coup de pied de réparation (penalty) 15 Rentrée de touche 16 Coup de pied de but 17 Coup de pied de coin (corner) Très conservateur, l'International Board modifie rarement le règlement contrairement à nombre d'autres disciplines sportives. Depuis la création du Board, la plus importante réforme fut celle de 1925 qui porte de trois à deux le nombre de joueurs adverses devant se situer entre la ligne de but et celui qui reçoit une passe pour ne pas être hors-jeu72. Cette réforme a d'importantes implications en termes de tactique. Signalons également les réformes liées au gardien de but avec l'interdiction de prendre le ballon à la main sur une passe d'un partenaire73 (1992)74 et de la limitation à l'usage des mains dans la seule surface de réparation (1912)75. D'autres évolutions importantes ont lieu en 1891 : elles concernent l'arbitre. Arbitre Article détaillé : Arbitre de football. Photo de la présentation des trois arbitres en tenue (dont deux femmes) avec un ballon posé au sol. Trio arbitral mixte. Sur le terrain, l'application du règlement est confiée à un corps arbitral qui se met en place définitivement en 189176. Un temps évoqué, le double arbitrage était en usage au début du jeu et un troisième arbitre, situé en tribune, prenait la décision en cas de conflit entre les deux arbitres principaux. Ce système s'avère inefficace et en 1891, le referee, jadis placé en tribune, est désormais positionné sur le terrain, tandis que la doublette d'arbitres (umpires) est mise sur les bords de touche (linesmen). L'arbitre central est rapidement doté de larges pouvoirs afin de diriger pleinement la partie. Avant ces réformes, les penalties n'existent pas et l'arbitre n'a pas le contrôle du temps de jeu. Depuis 1874, les umpires peuvent siffler des coups francs et expulser des joueurs. Avant cette date, les expulsions sont discutées avec les capitaines77. Les cartons jaunes et rouges sont introduits en 1970 à la suite d'un incident au cours du match de Coupe du monde Angleterre-Argentine en 1966. Expulsé, le capitaine argentin Antonio Rattín refuse de quitter le terrain prétextant ne pas comprendre l'arbitre allemand Rudolf Kreitlein ; l'affaire dure sept minutes78. Pour éviter ce genre de problèmes, le Board met en place le système universel de cartons jaunes et rouges. Le corps arbitral est aujourd'hui constitué d'un arbitre principal qui se déplace sur le terrain, ainsi que deux arbitres assistants évoluant le long de chaque ligne de touche et munis de drapeaux. Dans le milieu professionnel, un quatrième arbitre est présent pour assurer un remplacement en cas de blessure de l'un des trois autres ; il sert également à signaler les changements de joueurs et à veiller au maintien de l'ordre dans les zones techniques (bancs des joueurs) et au bord du terrain. Au plus haut niveau, les arbitres subissent des tests physiques réguliers (test de Cooper, notamment). Depuis la fin du XXe siècle, le recours à la vidéo est souvent évoqué pour remédier aux problèmes d'arbitrage. Ce système est toutefois très controversé, notamment car il n'est pas absolument fiable[réf. nécessaire] et n'est pas applicable à tous les niveaux du football, des juniors aux vétérans. Le 8 mars 2008, à l'occasion de sa 122e réunion annuelle, le Board suspend, jusqu'à nouvel ordre, les options technologiques après des essais peu concluants d'arbitrage vidéo testés au Japon et les difficultés techniques rencontrées par les équipes travaillant sur le contrôle de la ligne de but par des moyens électroniques. En revanche, le Board autorise la mise en place de tests avec deux arbitres assistants supplémentaires pour surveiller les surfaces de réparation79. Photo d'un arbitre de touche en jaune levant son drapeau avec les tribunes en fond. Arbitre assistant signalant une sortie de but. Comme dans d'autres disciplines, l'arbitrage est confronté à des problèmes de corruption. Les derniers cas en date en Allemagne80, en Belgique81, en Italie82 et au Portugal83 ont notamment mis en lumière le rôle de certains clubs dans ces affaires mais aussi l'intervention de parieurs. Dans d'autres cas, des joueurs peuvent être également impliqués. Les sanctions (rétrogradation, titre annulé, points retirés et poursuites judiciaires des personnes impliquées) et les précautions (en Allemagne, l'arbitre est désormais désigné 48 heures avant la rencontre) n'empêchent pas la poursuite de ces pratiques. Aussi, de nombreuses voix appellent de leurs vœux la mise en place d'un véritable statut professionnel pour les arbitres. Le statut des arbitres, professionnel ou pas, est un sujet récurrent des dernières années. La plupart des arbitres sont amateurs. La FIFA et son président Sepp Blatter militent pour l'arbitrage professionnel. Pour les matchs de haut niveau, les arbitres sont sous contrat avec leur fédération en Argentine, au Brésil, au Mexique et en France, liés à la Premier League en Angleterre, et sous une sorte de rapport contractuel en Italie84. La féminisation du corps arbitral débute avant la reconnaissance du football féminin. En France, on attend ainsi 1970 pour admettre des licenciées féminines à la FFF mais la première femme certifiée arbitre l'est dès le 10 novembre 1967 (Martine Giron, 21 ans)85. Depuis les années 1990, des femmes (Nelly Viénot, notamment, à partir du 23 avril 199686) accèdent au statut d'arbitre assistant en première division. En 2003, un premier match masculin de l'UEFA est arbitré par une femme, Nicole Petignat87. Les équipements L'équipement du joueur Évolution des chaussures de football de 1930 à 2002. Article détaillé : Loi 4 du football. Réglementés par la Loi 4, les équipements des joueurs comprennent un maillot, un short, une paire de chaussettes, des protège-tibias et des chaussures. Le port des gants et des lunettes est autorisé. Les gardiens arborent parfois des casquettes quand ils font face au soleil. Ils doivent de plus porter un maillot de couleur différente. La possibilité de porter une jupe-short est évoquée pour les équipes féminines depuis 200888, mais le règlement officiel n'en fait pour l'instant aucune mention89. Les équipes disposent de plusieurs jeux de maillots. Habituellement, une équipe évolue avec ses couleurs à domicile et doit s'adapter aux couleurs de l'adversaire en déplacement. L'échange des maillots en fin de partie est une tradition pour les matches importants. Les premiers maillots sont des lainages assez épais. Ils s'allègent durant la première moitié du XXe siècle avec l'adoption de chemises en coton, puis, grâce aux fibres synthétiques à partir des années 1960, ils deviennent très légers. Polyester et polyamide sont principalement utilisés avec des systèmes d'évacuation de la transpiration. Les chaussures sont à l'origine des chaussures montantes courantes auxquelles on fixait des crampons. Il faut attendre les années 1950, et les premières chaussures de football commercialisées par Adidas, pour voir l'apparition de chaussures modernes. Depuis les années 1990, les meilleures chaussures sont généralement en peau de kangourou avec semelle en plastique et crampons en aluminium. Le ballon est codifié par la Loi 2. Ses dimensions sont fixées en 1872. Le ballon doit être sphérique, en cuir ou dans une autre matière adéquate, avoir une circonférence de 70 cm au plus et de 68 cm au moins, un poids de 450 g au plus et de 410 g au moins au début du match et une pression de 0,6 à 1,1 atmosphère (600 - 1 100 g/cm2). Ces dimensions sont plus réduites pour les ballons utilisés par les joueurs de moins de 13 ans. Depuis le 1er janvier 1996, seuls des ballons ayant passé les tests de la FIFA (Fifa Approved) sont utilisables en compétitions internationales organisées par la FIFA ou les confédérations continentales90. Le stade Article détaillé : Stade de football. Du terrain de jeu au stade Dessin en couleur du terrain de football sur lequel les dimensions principales sont inscrites. Le terrain de jeu. Les terrains de cricket restant déserts pendant l'hiver, ils sont utilisés au début de l'histoire du jeu. Ceux qui peuvent disposer d'installations de cricket comprenant également des vestiaires et des tribunes sont toutefois minoritaires. Il faut le plus souvent se contenter de jouer sur un terrain plus ou moins bien tracé et se changer au café du coin. Certains matches drainent toutefois très vite une affluence certaine, et les premières tentatives d'entrées payantes se font en Angleterre dès les années 1860. Sur le continent européen, les vélodromes jouent le rôle des terrains de cricket au Royaume-Uni. Passée l'étape du simple pavillon destiné à accueillir les membres du bureau et leurs invités puis l'installation de praticables couverts ou pas autour du terrain pour les autres spectateurs, les premiers stades sont principalement en bois, mais les dimensions des tribunes, toujours plus imposantes, nécessitent bien vite le recours à une armature métallique. Parmi les principaux architectes initiant cette évolution, citons l'emblématique Archibald Leitch qui opère de 1904 à 1939. Après la Seconde Guerre mondiale, les stades connaissent de nombreuses révolutions, du toit cantilever (sans poteaux de soutien au milieu des tribunes) à la construction de systèmes d'éclairage pour les matches en nocturne. Les premières expériences de matches joués à la lumière des projecteurs datent de 1878, mais ce type de rencontres, interdit en Angleterre de 1930 à 1950, reste marginal jusqu'après la Seconde Guerre mondiale91. L'éclairage est seulement de quelques centaines de lux, mais la télévision exige au moins 800 lux pour filmer correctement les rencontres. Cette demande pressante de la télévision et les progrès réalisés au niveau des systèmes d'éclairage permettent désormais aux meilleurs stades de disposer d'au moins 1 500 lux. Le terrain de jeu connaît également des changements avec la mise en place de systèmes de chauffage pour éviter le gel du terrain ou même l'adoption de surfaces de jeu plus ou moins artificielles. La pelouse naturelle reste toujours la plus courante. Quelques clubs anglais installent des revêtements totalement artificiels comme QPR, Luton, Preston et Oldham dans les années 1980, mais la FA freine ces expériences sans toutefois parvenir à les interdire92. Même remarque au niveau de la FIFA qui ne recommande pas cette surface mais qui ne l'interdit pas. En revanche, ce type de revêtement reste longtemps proscrit par la FIFA en phase finale de Coupe du monde. Lors de la Coupe du monde 1994 disputée aux États-Unis, les stades ont dû tous être dotés de pelouse naturelle, Pontiac Silverdome à Détroit (Michigan) et Giants Stadium (New Jersey) au premier chef. À la suite des modifications des tests de certification de la FIFA (2001)93, il est désormais possible d'utiliser un terrain artificiel en phase finale de Coupe du monde. Toutefois, jamais le cas ne s'est produit. Pourtant équipé depuis 2002 d'une pelouse artificielle certifiée par la FIFA, le Stade Loujniki de Moscou est équipé d'une pelouse naturelle pour accueillir la finale de la Ligue des champions de l'UEFA 2007-200894. Confort et sécurité Vue depuis sous les toits d'une tribune à gauche pleine de supporters debout avec des drapeaux jaunes en plein match. La Südtribüne du Signal Iduna Park de Dortmund. Le confort et la sécurité des spectateurs restent longtemps une notion anecdotique pour les architectes et les dirigeants, qui cherchent seulement à rentabiliser au maximum leurs enceintes. Malgré la multiplication des drames et accidents, les autorités prennent tardivement conscience de ce problème. L'UEFA réagit après le drame du Heysel (1985), mais le football anglais, pourtant concerné au premier chef par les morts du Heysel, ne modifie sa politique qu'après le drame de Sheffield (1989) avec la mise en application du « Rapport Taylor », bannissant notamment les places debout en Angleterre95. L'Allemagne, qui s'était refusée à diffuser en direct les événements du Heysel, lance une réflexion de fond sur ces problèmes à cette période. Elle donne ses fruits à l'occasion de la Coupe du monde 2006, avec des enceintes intégrant pleinement les besoins de confort et de sécurité. À noter le maintien d'une tribune avec des places debout au Signal Iduna Park de Dortmund : la fameuse Südtribüne qui, avec ses 25 000 places debout, est la plus importante tribune d'Europe. Ce maintien fut négocié par les supporters. Le fameux « Kop » d'Anfield (Liverpool) n'eut pas cette chance. Conçue en 1906 pour accueillir 30 000 spectateurs, la capacité de cette tribune est réduite une première fois en 1970 à 25 000 places à la suite d'un incident lors d'un match européen entre Liverpool FC et l'Ajax Amsterdam en décembre 1966 : les secours avaient été incapables de se déplacer en tribune96. La dernière partie avec des spectateurs debout se joue le 1er mai 1994 devant 16 480 kopites. Depuis lors, le Kop compte 12 277 places assises. Vue à mi-hauteur depuis les tribunes d'un stade avec ses tribunes remplies avec un match en cours. Le nouveau Wembley Stadium. Les pays latins restent étrangement à l'écart de ces débats. Même le drame de Furiani (1992) ne provoque pas en France de prise de conscience, et aujourd'hui encore, nombre d'enceintes utilisées par les professionnels ne répondent pas aux critères minimum de sécurité[réf. souhaitée]. Les troubles de la saison 2006-2007 en Italie ont ainsi mis en lumière le grave déficit dans ce domaine des stades italiens97. De très lourds investissements sont nécessaires pour mettre ces stades à niveau et certaines nations n'ont pas jugé utile d'engager ces travaux. La France avait pourtant l'occasion de le faire en 1998 en organisant la Coupe du monde, mais elle a préféré concentrer ses efforts sur le seul Stade de France plutôt que de profiter de cette opportunité pour s'équiper[réf. souhaitée]. La Ligue a bien tenté de mettre en place dans les années 1990 des critères minimum en matière de stades pour évoluer en professionnel, mais elle est déboutée le 20 novembre 2003 par le Conseil d'État, sollicité par le Ministère des sports, hostile aux critères : il est impossible à la Ligue française de ne pas admettre un club en professionnel en raisons d'installations non conformes98. Ainsi, l'Angleterre et l'Allemagne proposent aujourd'hui aux spectateurs de prendre place dans des stades modernes, et les moyennes de spectateurs y atteignent des sommets historiques. En France et en Italie, les enceintes ont au moins une génération de retard, et les affluences stagnent en France et plongent en Italie (deux fois moins de spectateurs dans les stades qu'au milieu des années 1980). Parmi les stades les plus emblématiques, citons en Amérique le Maracanã à Rio de Janeiro, le Stade Monumental Antonio Vespucio Liberti à Buenos Aires, le Stade Azteca à Mexico et en Europe, Wembley à Londres, récemment reconstruit, le Stade Santiago Bernabéu à Madrid, le Camp Nou à Barcelone, le San Siro à Milan. D'autres enceintes plus modernes, mais à l'histoire encore jeune, méritent également une mention comme l'Amsterdam ArenA, l'Allianz Arena à Munich et l'Emirates Stadium à Londres. Vue depuis la tribune basse d'un grand stade avec ses tribunes remplies avec un match en cours. L'Emirates Stadium, stade du club d'Arsenal. Moyennes de spectateurs en championnat99 Saisons 1948-49 1958-59 1968-69 1978-79 1988-89 1998-99 2008-09 2009-10 2010-11 2011-12 2012-13 2013-14 2014-15 Championnat d'Allemagne - - 21 407 24 024 18 292 31 682 42 565 42 500 42 665 45 116 42 624 43 499 43 526 Championnat d'Angleterre 38 792 31 878 31 569 27 499 20 553 30 580 35 630 34 151 35 294 34 600 35 921 36 670 36 179 Championnat d'Espagne n.c. n.c. 27 804 28 980 27 763 27 400 28 276 28 286 28 221 28 796 28 237 26 955 26 835 Championnat d'Italie n.c. n.c. 28 410 32 858 29 454 30 704 25 045 24 957 24 306 22 466 23 234 23 310 22 057 Championnat de France 9 393 8 710 6 955 11 140 10 237 19 914 21 049 20 089 19 742 18 869 19 210 20 988 22 245 modifier Légende : n.c. : non connu inférieure à 10 000 de 10 000 à 20 000 de 20 000 à 30 000 de 30 000 à 40 000 supérieure à 40 000 Les joueurs et le jeu Jouer au football Photo d'un équipe de jeunes de football en tenue vert pomme. Équipe de jeunes. Les jeunes joueurs découvrent généralement le football dans la cour de récréation, dans la rue ou sur des terrains de fortune sur lesquels les buts sont simplement signalés par des cartables ou des blousons. L'étape de la découverte passée, l'intégration à une école de football dans un club de jeunes est nécessaire pour acquérir quelques fondamentaux. Dès cette période, les joueurs les plus prometteurs, techniquement ou physiquement, sont détectés et rejoignent des centres de formation (France), des Academies (Royaume-Uni) ou des clubs dits « formateurs » qui ont la charge de préparer les joueurs au métier de footballeur. Une minorité de joueurs atteint ce but et devient effectivement footballeur professionnel. La majorité n'est pas retenue pour passer pro et ces joueurs doivent se contenter d'évoluer au mieux en semi-professionnel.[réf. souhaitée] Pédagogie du football Deux méthodes pédagogiques principales sont proposées aux jeunes joueurs. Dans la première, analytique, utilisée depuis des décennies, l'éducateur découpe l'activité en gestes techniques. Il démontre chaque geste et le fait répéter. Dans la deuxième, appelée globale ou intégrée, l'éducateur met en place des situations qui posent des problèmes aux joueurs. Il appartient aux joueurs de trouver des solutions et de mettre en place des stratégies pour y parvenir. Dans cette méthode, les jeunes joueurs sont actifs de leur apprentissage. L'éducateur guide les joueurs et ne leur donne pas les réponses immédiatement mais procède par questionnement pour leur permettre de trouver la solution par eux-mêmes.[réf. souhaitée] Caractéristiques du jeu Pratiquer le football implique une activité physique intense et prolongée. En 90 minutes, selon son poste, un joueur parcourt entre 6 et 11 km et perd en moyenne 2 kg. Les blessures, généralement aux chevilles et aux genoux100, touchent tous les types de footballeurs, professionnels ou amateurs, jeunes ou vieux. La mort subite, en match ou à l'entraînement, est également un phénomène touchant tous les niveaux. Les cas sont rares mais posent la question des limites physiques des joueurs avec en toile de fond l'éternel débat sur le calendrier, trop chargé. Un sportif ne peut pas être à 100 % sur l'ensemble d'une saison, et la gestion du calendrier fait partie du jeu. Le dopage est présent de longue date dans le football101. De très forts soupçons planent ainsi sur l'équipe d'Allemagne de 1954 qui remporte la Coupe du monde. L'enquête lave finalement la Mannschaft qui n'aurait procédé qu'à des piqûres de glucose102. La position des instances qui affichent en façade leur volonté de lutter contre ce fléau est assez ambiguë. La FIFA refuse ainsi longtemps de confier à l'Agence mondiale antidopage la gestion de cette question. Un accord est trouvé en juin 2006 quand le Comité international olympique demanda à toutes les fédérations internationales de parapher le code mondial antidopage. La FIFA conserve toutefois son autorité en matière de suspension103. Mis à part le baseball, le football est le sport collectif le plus sujet à des surprises sur un match104. De la victoire inattendue de West Bromwich Albion FC face à l'« Invincible » Preston North End en finale de la FA Cup 1888 à l'élimination de l'Olympique de Marseille par les amateurs de l'USJA Carquefou en Coupe de France 2007-08, l'histoire du football est marquée par de nombreux résultats étonnants. Comme le dit un adage sportif particulièrement adapté au football : « sur un match, tout est possible ». Cette possibilité laissée aux « petits » de triompher des « grands » est l'un des attraits du football. Évolutions tactiques Article détaillé : Dispositifs tactiques en football. Dessin d'un terrain de football avec le positionnement des joueurs en WM. Dispositif tactique en « WM ». Des années 1880 à 1925, la pièce essentielle d'une équipe est son avant-centre qui constitue la pointe d'une formation où figurent cinq attaquants, trois milieux et deux défenseurs. Les attaquants doivent être puissants car le hors-jeu est signifié si moins de trois joueurs se trouvent entre la ligne de but adverse et celui qui reçoit une passe. Le passage de trois à deux joueurs pour un hors-jeu change en profondeur le jeu. On passe de 4 700 buts marqués par saison dans les deux divisions de League anglaise à 6 373 dès l'entrée en application de cette modification105. L'entraîneur Herbert Chapman met au point une tactique innovante, dite en « WM », c'est-à-dire trois défenseurs, deux milieux, deux inters (milieux offensifs) et trois attaquants105. Les quatre joueurs du milieu de terrain constituent le carré magique106, marquant la montée en puissance du poste de milieu offensif (ou inter) dont le rôle est d'alimenter l'avant-centre en ballons. Le WM règne en maître absolu jusqu'en 1953 et la fameuse défaite des Anglais à domicile face aux Hongrois, qui évoluent déjà en 4-2-4. Avant le triomphe des 4-2-4, 4-3-3 et autres 4-4-2, les Suisses, les Français et les Italiens mettent au point des tactiques basées sur la défense : le « verrou suisse » (ou « verrou Rappan » du nom de l'entraîneur-joueur autrichien Karl Rappan qui met en place ce système au Servette de Genève en 1932107), le « béton » (initié par Robert Accard au début des années 1930 au Stade français108 et pratiqué notamment par Charleville en 1936109) et le « Catenaccio ». Ces tactiques sont notamment affinées après la Seconde Guerre mondiale par Helenio Herrera et déclinées dans de nombreux pays, donnant par exemple naissance au « Riegel » en Allemagne. L'innovation principale de ce dispositif tactique est la création du poste de libéro nommé verrouilleur ou bétonneur à l'origine. Il se place derrière la ligne de défense, généralement de trois puis quatre joueurs, et a pour tâche de colmater les brèches. Dessin d'un terrain de football et positionnement de l'équipe en 3 lignes de 4, 4 et 2 joueurs. Dispositif tactique en « 4-4-2 ». En 1958, l'équipe du Brésil remporte sa première Coupe du monde en s'appuyant sur un effectif hors norme et un dispositif tactique en 4-2-4. C'est une forme de compromis entre les stratégies offensives et défensives. Nouvelle évolution tactique des Brésiliens en 1962, avec un dispositif en 4-3-3, où l'ailier gauche, Mario Zagallo, est reconverti en milieu de terrain105. Ces tactiques plutôt offensives se retrouvent toutefois à la peine face à des formations très rigoureuses, telles que l'Inter Milan en Europe ou le Peñarol en Amérique du Sud. L'Allemagne échoue aussi de peu en Coupes du monde 1966 et 1970 en pratiquant un béton très strict. La disposition tactique n'est rien sans animation du jeu. La vitesse tient ici un rôle prépondérant. Sur le principe du passing, Bill Shankly à Liverpool FC et José Arribas au FC Nantes (jeu à la nantaise) développent une animation de jeu très rapide dès le début des années 1960, entraînant d'inévitables erreurs. Ces dernières doivent être compensées par un collectif soudé, ne rechignant pas à effectuer des tâches défensives ou offensives, selon les besoins de l'équipe. C'est le « football total » prôné par Rinus Michels à l'Ajax Amsterdam au début des années 1970.[réf. souhaitée] Par convention, on attribue un style physique au football du Nord de l'Europe et un style plus technique aux Latins. C'est un cliché, mais cette opposition presque philosophique entre le réalisme et le spectacle marque durablement les débats stratégiques. Ainsi, le jeu du Stade de Reims développé dès la fin des années 1940 et qui enchante les foules françaises et européennes jusqu'à la fin des années 1950, est taxé de « latin » car il est axé sur la technique et le jeu de passes. Gabriel Hanot détestait le « petit jeu » des Rémois lui préférant un jeu plus physique, « à la Britannique ». La presse spécialisée française se déchire dans ces débats jusqu'au début des années 1970. L'Équipe et France Football étaient partisans de l'efficacité ; Miroir du football défendait le football spectacle.[réf. souhaitée] Le football moderne est plutôt réaliste en s'appuyant avant tout sur une solide assise défensive. On assiste à la mise en place de dispositifs en 5-3-2, 4-5-1 et 5-4-1 avec des joueurs de couloirs remplaçant les ailiers d'autrefois. Joueurs emblématiques Photo du célèbre joueur Pelé de trois-quarts en costume. Pelé, considéré comme le meilleur joueur de tous les temps. Tout au long de son histoire, le football a compté un grand nombre de joueurs d'exception. Il n'est pas possible de les citer tous ici, on se reportera à Catégorie:Footballeur par nationalité pour en avoir une liste plus complète. Parmi ces joueurs emblématiques, ce chapitre distingue quelques joueurs qui possèdent le meilleur palmarès quant au nombre de sélections et de titres remportés en club ou avec une sélection nationale. Par leur activité, ils couvrent la période 1894-2008. Le football possède ses héros depuis la fin du XIXe siècle. Certains de ces joueurs sont aujourd'hui tombés dans l'oubli, mais ils furent pourtant salués en leurs temps comme les plus brillants pratiquants du jeu. Le FIFA 100, liste des 125 plus grands footballeurs vivants dressée par l'ancien international brésilien Pelé, ne s'intéresse pas à ces grands anciens. Certaines nations honorent leurs anciens, comme l'Angleterre qui a mis en place en 2002 l'English Football Hall of Fame. Chez les gardiens de but, l'Espagnol Ricardo Zamora110 (1901-1978) et l'Autrichien Rudi Hiden (1909-1973) sont considérés comme les meilleurs portiers des années 1930. Le Russe Lev Yachine (1929-1990), l'Anglais Gordon Banks (1937-) et l'Italien Dino Zoff111 (1942-) s'imposent après la Seconde Guerre mondiale. L'Autrichien Gerhard Hanappi (1929-1980), l'Allemand Franz Beckenbauer112 (1945-) et l'Italien Franco Baresi (1960-) sont emblématiques des systèmes défensifs qu'ils pratiquèrent avec intelligence, tandis qu'au milieu de terrain l'Uruguayen José Andrade (1901-1957), l'Italien Giovanni Rivera (1943-), l'italien Alessandro Mazzola (1942-) le Néerlandais Johan Cruijff113 (1947-), l'Argentin Diego Maradona114 (1960-) et les Français Raymond Kopa (1931-), Michel Platini115 (1955-) et Zinédine Zidane (1972-) allièrent au mieux créativité, technique et efficacité. Chez les attaquants, le Gallois Billy Meredith (1874-1958), l'Autrichien Matthias Sindelar (1903-1939), l'Uruguayen Pedro Petrone (1905-1964), les Italiens Giuseppe Meazza (1910-1979) et Silvio Piola (1913-1996), les Brésiliens Leônidas da Silva (1913-2004), Garrincha116 (1933-1983), Pelé117 (1940-) et Ronaldo (1976-), le Français Just Fontaine (1933-) et le Marocain jouant en équipe de France Larbi Benbarek (1910-1992), l'Anglais Stanley Matthews (1915-2000), les Argentins Ángel Labruna (1918-1983), Alfredo Di Stéfano (1926-2014) et Lionel Messi (1987-), les Hongrois Ferenc Puskás118 (1927-2006) et Sándor Kocsis (1929-1979), les Allemands Uwe Seeler (1936-) et Gerd Müller119 (1945-), les Portugais Eusébio120 (1942-2014) et Cristiano Ronaldo (1985-), et le Néerlandais Marco van Basten (1964-) furent parmi les plus efficaces. Le joueur ayant inscrit le plus grand nombre de buts en match officiel est l'Autrichien Josef Bican (1913-2001) (804) devant les Brésiliens Romário (1966-) (771) et Pelé (765)121. Les deux joueurs brésiliens fêtèrent pourtant en grande pompe leur 1000e but, en prenant aussi en compte les buts inscrits en match amical en club. Chaque année, plusieurs titres de meilleurs joueurs sont décernés. Les plus prestigieux de ces honneurs sont le Ballon d'or France Football, créé en 1956, le Joueur FIFA de l'année (depuis 1991), le Ballon d'or africain (depuis 1970) et le Meilleur joueur sud-américain de l'année (depuis 1971). Environnement des joueurs Statut des joueurs Les premiers joueurs sont principalement des étudiants. Gentlemen et ouvriers constituent la deuxième vague. On retrouve cette même évolution en dehors des îles britanniques dans de nombreux pays. Les joueurs gardent le contrôle du jeu à ses débuts, puis les dirigeants prennent l'ascendant au niveau professionnel comme amateur. Commence alors la longue période de l'« esclavage122 » avec des joueurs liés à vie à leur club et transférables selon le bon vouloir des dirigeants qui s'arrangent pour tirer les salaires vers le bas. Pour l'exemple, après quinze ans de carrière, l'international français Thadée Cisowski ne touche que 400 francs par mois en 1961123, soit environ 30 % de plus que le SMIC. Des syndicats de joueurs se forment pourtant dès le début du XXe siècle au Royaume-Uni, mais ces derniers ne parviennent pas à peser réellement sur ces problèmes124. La situation change dans les années 1960 avec la constitution de syndicats modernes, comme l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) en France. Ces derniers militent pour une hausse des salaires, la mise en place du contrat à temps ne liant plus à vie le joueur et le club et une amélioration des conditions de retraite. Les clubs et autres organismes dirigeants ne prennent pas au sérieux ces revendications, puis doivent céder. Le contrat à temps est ainsi adopté en France en 1969125. Le combat est mené conjointement en Angleterre depuis 1961. Le syndicat des joueurs anglais obtient quelques avantages financiers mais les clubs refusent d'accorder la formule du contrat à temps. Billy Bremner publie un texte fameux au début du printemps 1974 resté sous le nom de « L'esclave blanc » : « Il n'y a pas de raison de faire de discrimination entre les hommes et les footballeurs126 ». Le gouvernement anglais intervient dans la foulée (avril 1974) en dépêchant des observateurs à Paris auprès de la FFF, de la Ligue et de l'UNFP pour évaluer le système du contrat à temps127. Il faut toutefois attendre 1978 pour voir l'Angleterre adopter le contrat à temps128. Ce type de contrat se généralise ensuite. Les nations de l'Europe de l'Est conservent ainsi les droits sur leurs joueurs à vie jusqu'à la chute du système communiste. Des lois interdisaient même tout transfert de joueurs à l'étranger ou limitaient cette possibilité, comme en Yougoslavie pendant les années 1980, aux joueurs de plus de 27 ans. La pratique des transferts Article détaillé : Transfert (football). Depuis les années 1970, les « esclaves » se sont progressivement transformés en « mercenaires129 ». Conseillés par des agents, ils jouent désormais avec les lois de l'offre et la demande pour tirer les salaires vers le haut. Au milieu des années 1980, les salaires des footballeurs restent encore en retrait par rapport à d'autres disciplines comme la Formule 1, le basket-ball américain, la boxe, le golf et le tennis notamment. Diego Maradona ne reçoit que l'équivalent de 7,5 millions de francs français par saison à Naples tandis que le boxeur Larry Holmes perçoit plus de 45 millions sur la seule année 1984130. Au classement des sportifs les mieux rémunérés en 2006131,132, Sports Illustrated place Ronaldinho en tête du classement des footballeurs avec 32,7 millions de dollars de revenus, au même niveau que le joueur de tennis Roger Federer(31,3 millions), mais loin derrière le golfeur Tiger Woods(111,9 millions). Le rôle des agents de joueurs La profession d'agent de joueur est réglementée en France depuis 1992 par la loi et au niveau mondial par la FIFA depuis 1995 après de nombreux abus constatés133. Le mouvement s'amplifie avec l'adoption de l'arrêt Bosman du 15 décembre 1995 qui abolit les frontières dans la Communauté européenne. Avant cet arrêt, le nombre des joueurs étrangers évoluant en club est fixé par les ligues et les fédérations, entre zéro et trois, selon les pays et les époques. Au début de 2008, on comptait dans les principaux championnats de football : 351 joueurs étrangers en Premier League (62,7 % des effectifs professionnels), 263 en Bundesliga (53,2 %), 182 en Russie (46 %), 231 en Serie A (41,5 %), 213 en Ligue 1 (39 %) et 191 en Liga (37,1 %)134. Les transferts ont toujours existé dans le football et leur prix augmente rapidement. Le Britannique Alf Common est le premier joueur transféré pour 1 000 £ (1905)135. Le record actuel est détenu par le transfert de Cristiano Ronaldo de Manchester United vers le Real Madrid en 2009 pour 94 millions d'euros136. La période des transferts est harmonisée depuis 1997 à deux périodes dans l'année : l'intersaison (deux mois en Europe du 1er juillet au 31 août) et à mi-saison (du 1er janvier au 31 janvier). Le règlement de 1997 prévoit également de rémunérer les clubs formateurs, jusque-là totalement oubliés137. Photo serrée d'Arsène Wagner en conférence de presse avec les logos des sponsors floutés en fond. Arsène Wenger, actuel manager d'Arsenal FC. L'entraîneur L'entraîneur apparaît vers la fin du XIXe siècle en Grande-Bretagne. Il remplace alors le capitaine dans nombre de ses fonctions, de la sélection des joueurs à la direction des séances d'entraînement. De nombreux joueurs deviennent entraîneur ; toutefois, le statut d'entraîneur est encadré dans certains pays par des obligations de diplômes. Ces diplômes et formations spécifiques apparaissent en France dès les années 1920, mais ils ne deviennent incontournables qu'au début des années 1970 sous la pression de Georges Boulogne138, notamment. L'entraîneur peut de plus cumuler des fonctions sportives et administratives. On l'appelle alors manager. C'est le statut normal de la majorité des entraîneurs officiant en Angleterre tandis que dans les pays latins, les dirigeants gardent la main sur les aspects administratifs. Certains dirigeants n'hésitent d'ailleurs pas à intervenir dans les choix techniques, du recrutement à la composition d'équipe en passant par les options tactiques. Le remplaçant Le remplacement de joueurs reste longtemps absent des règlements. Cette absence n'empêche toutefois pas quelques cas isolés comme ce changement de joueur opéré le 20 janvier 1917 en championnat d'Écosse139 ou lors de matchs internationaux amicaux. Le premier changement pour un match qualificatif à la Coupe du monde s'opère le 11 juin 1933 à l'occasion de la rencontre Suède-Estonie140. Il faut attendre la saison saison 1965-1966 pour voir le Championnat d'Angleterre autoriser un remplacement sur blessure139. L'Écosse adopte la règle une saison plus tard139. En 1967, la loi du jeu autorise le remplacement d'un joueur à la convenance de l'entraîneur139. La règle entre en application en 1967-1968 dans les compétitions nationales. La première phase finale de la Coupe du monde concernée est celle de 1970. Deux remplacements de joueurs sont autorisés dès cette édition 1970. En phase finale, l'URSS procède au premier remplacement le 31 mai 1970 à l'occasion du match d'ouverture face au Mexique : Viktor Serebryanikov remplace Anatoli Puzach141. Le second remplacement est progressivement autorisé dans les compétitions nationales (1976 en France142). Un troisième remplacement de joueur est autorisé en 1995143. À l'origine, un seul remplaçant polyvalent était disponible pour effectuer l'unique remplacement. On passe logiquement à deux joueurs sur le banc dans les années 1970 puis à un maximum

michael jackson

Michael Joseph Jackson, né le 29 août 1958 à Gary (Indiana) et mort le 25 juin 2009 à Los Angeles (Californie), est un chanteur, danseur-chorégraphe, auteur-compositeur-interprète acteur et réalisateur américain. Le Livre Guinness des records le désigne l'artiste de variétés le plus couronné de succès de tous les temps2,3,4,5. Pour le Rock and Roll Hall of Fame, il est l'artiste le plus populaire de toute l'histoire de l'industrie du spectacle. Septième d'une famille de neuf enfants, il chante avec ses frères dès l'âge de six ans et commence une carrière professionnelle à l'âge de onze ans au sein des Jackson Five, groupe formé avec ses frères aînés. Tout en restant membre du groupe, il entame en 1971 une carrière solo. Sept de ses albums solo parus de son vivant figurent parmi les albums les plus vendus au monde : Off the Wall (1979), Thriller (1982), Bad (1987), Dangerous (1991), HIStory (1995), Blood on the Dance Floor (1997) et Invincible (2001). Dans les années 1980, il devient une figure majeure de la musique pop. Il révolutionne l'industrie du disque, notamment en concevant des clips musicaux comparables à des courts-métrages de cinéma, comme Beat It, Billie Jean, Thriller, Bad6 ou Smooth Criminal. Au cours de ses concerts, vidéos et apparitions publiques, il popularise de nombreux pas de danse, dont le Moonwalk, qui devient sa signature. Ayant fusionné les genres de musique soul, funk et rock, son style vocal et musical continue d'influencer nombre d'artistes de hip-hop, pop et R'n'B contemporain. Surnommé «le roi de la pop»(« The King of Pop »)7,8, Michael Jackson a battu plusieurs records de l'industrie du disque. Pour l'ensemble de sa carrière, les ventes de ses singles et albums s'élèvent à près d'un milliard d'exemplaires9,10,11, ce qui le classe parmi les trois plus gros vendeurs de disques de tous les temps, avec les Beatles12 et Elvis Presley13. Avec des estimations de vente variant entre 51 et 65 millions d'exemplaires, Thriller est l'album le plus vendu de l'histoire14,15,16,17. Aux États-Unis, il est le premier et seul album à avoir été certifié 30 fois disque de platine par la RIAA (Recording Industry Association of America), qui représente alors la certification la plus élevée délivrée à un album par l'association18. Le 1er février 2016, il est certifié 32 fois disque de platine19,20. Michael Jackson a remporté plus de prix que n'importe quel autre chanteur et, à la cérémonie des World Music Award qui s'est tenue en 2000 à Monte-Carlo, sous le patronage du prince Albert II de Monaco, un Millenium Award lui a été décerné dans la catégorie Best Selling Recording Artist of All Time (Artiste ayant vendu le plus d'albums de tous les temps) 21. Il a donné plus de 400 millions de dollars à des œuvres caritatives, notamment grâce à sa tournée Dangerous World Tour. Toutefois, son image publique a été considérablement ternie par certains aspects de sa vie privée, notamment ses recours à la chirurgie esthétique, son mode de vie jugé excentrique par la presse populaire, ainsi que deux plaintes pour abus sexuel sur mineur, dont aucune ne débouche sur une condamnation. Ses deux mariages et ses trois enfants font également l'objet de polémiques, notamment concernant sa paternité. En 2010, le FBI rend public le dossier de l'artiste, dans lequel les autorités indiquent n'avoir trouvé aucun élément de nature à conforter les accusations passées. Le 25 juin 2009, alors qu'il prépare la série de concerts This Is It qui doivent avoir lieu à Londres, Michael Jackson meurt avant son 51e anniversaire d'une overdose de médicaments. Le 7 novembre 2011, à l'issue d'un procès de neuf semaines, le Dr Conrad Murray, son médecin personnel, est reconnu coupable d'homicide involontaire par la Cour supérieure de Los Angeles22.

olympes de gouges

Née le 7 mai 1748 à Montauban, Marie Gouze a été déclarée fille de Pierre Gouze, bourgeois de Montauban qui était boucher — il n'a pas signé au baptême car absent — et d'Anne Olympe Mouisset, fille de drapier1, mariés en 17372. Cette dernière, née en 1712, était la filleule du marquis Jean-Jacques Lefranc de Pompignan (le père d'Anne avait été le précepteur de Jean-Jacques), avec qui elle aurait entretenu une relation amoureuse. Selon le député Jean-Baptiste Poncet-Delpech et d'autres, « tout Montauban » savait que Lefranc de Pompignan était le père adultérin de la future Marie-Olympe de Gouges3. Le 24 octobre 1765, à l'âge de dix-sept ans et demi, Marie Gouze fut mariée à un traiteur parisien de trente ans son aîné, Louis-Yves Aubry, officier de bouche de l'Intendant de la généralité (= de la province) de Montauban et probablement un important client de la boucherie familiale des Gouze. Quelques mois plus tard, la jeune femme donna naissance à un fils, Pierre. Homme grossier et inculte, son mari mourut en 1766, emporté par une crue du Tarn4. La loi française interdisant à une autrice de publier un ouvrage sans le consentement de son époux, elle ne se remaria jamais, conservant ainsi sa liberté de publication . Elle qualifiait le mariage religieux de « tombeau de la confiance et de l'amour »5. Madame Aubry portait couramment les prénoms de « Marie-Olympe » (signant plusieurs textes ainsi) ou plus simplement d'« Olympe », ajoutant une particule à son patronyme officiel « Gouze » que l'on trouve parfois écrit « Gouges », graphie adoptée par certains membres de sa famille dont sa sœur aînée Mme Reynard, née « Jeanne Gouges », épouse d'un médecin6. Rien ne la rattachant à Montauban, sinon sa mère qu'elle aida financièrement par la suite7, elle rejoignit sa sœur aînée à Paris. Au début des années 1770, elle vécut à Paris avec son fils à qui elle fit donner une éducation soignée. Pendant ce séjour à la Cour, elle changea de nom : ce ne fut plus Marie Gouze, mais Olympe de Gouges8. Paris et le théâtre Portrait d'Olympe de Gouges. Elle avait rencontré un haut fonctionnaire de la marine, Jacques Biétrix de Rozières, alors directeur d'une puissante compagnie de transports militaires en contrat avec l'État9. Lorsqu'il lui proposa de l'épouser, elle refusa et leur liaison dura jusqu'à la Révolution. Grâce au soutien financier de son compagnon, elle put mener un train de vie bourgeois, figurant dès 1774 dans l'Almanach de Paris ou annuaire des personnes de condition. Elle demeura rue des Fossoyeurs, aujourd'hui rue Servandoni, au no 18-22. Issue par sa mère de la bourgeoisie aisée de Montauban, Olympe de Gouges avait reçu une éducation qui lui permit de s'adapter aux usages de l'élite parisienne. Dans les salons qu'elle fréquentait, elle fit la rencontre de plusieurs hommes de lettres et elle s'essaya également à l'écriture. Sa filiation supposée avec Lefranc de Pompignan, dramaturge dont la pièce Didon avait été un grand succès, est également un mobile probable à son entrée dans la carrière littéraire. Elle revendiquait l'héritage de son talent dramatique. Menant une vie luxueuse et galante de manière assez ostentatoire, elle acquit une réputation de courtisane entretenue par les hommes dans un contexte où la femme libre était assimilée à une prostituée10. Support privilégié des idées nouvelles, le théâtre demeurait à cette époque sous le contrôle étroit du pouvoir. Olympe de Gouges monta sa propre troupe, avec décors et costumes. C'était un théâtre itinérant qui se produisait à Paris et sa région. Le marquis de La Maisonfort raconte dans ses Mémoires comment, en 1787, il racheta le « petit théâtre » de Mme de Gouges, conservant d'ailleurs une partie de la troupe dont faisait partie le jeune Pierre Aubry, son fils. Indépendamment de son théâtre politique qui fut joué à Paris et en province pendant la Révolution, la pièce qui rendit célèbre Olympe de Gouges est L'esclavage des noirs, ou l'heureux naufrage, publié sous ce titre en 179211 mais inscrite au répertoire de la Comédie-Française le 30 juin 1785 sous le titre de Zamore et Mirza, ou L'heureux naufrage12. Cette pièce audacieuse dans le contexte de l'Ancien Régime, avait été acceptée avec une certaine réticence par les comédiens du Théâtre français qui étaient dépendants financièrement des protections que leur accordaient les gentilshommes de la chambre du roi13. L'utopie humaniste d'Olympe de Gouges14 qui imprègne ce texte lui aura valu de multiples menaces de mort, notamment de la part des propriétaires d'esclaves. La pièce de Mme de Gouges, dont le but avoué était d'attirer l'attention publique sur le sort des Noirs esclaves des colonies, mêlait modération et subversion dans le contexte de la monarchie absolue. Le Code Noir édicté sous Louis XIV était alors en vigueur et de nombreuses familles présentes à la cour tiraient une grande partie de leurs revenus des denrées coloniales, qui représentaient la moitié du commerce extérieur français à la veille de la Révolution. En septembre 1785, Olympe de Gouges qui s'était plainte de passe-droits et craignait de voir sa pièce reléguée aux oubliettes, se plaignit des comédiens. L'un d'eux, Florence, se sentit insulté et s'en plaignit à son entourage. Le baron de Breteuil et le maréchal de Duras, gentilshommes de la Chambre et ministres, se saisirent de l'occasion pour s'accorder à envoyer Mme de Gouges à la Bastille et retirer la pièce anti-esclavagiste du répertoire du Français. Grâce à diverses protections, notamment le chevalier Michel de Cubières dont le marquis son frère15 était un favori de Louis XVI, la lettre de cachet fut révoquée. Avec la Révolution française, la Comédie-Française devint plus autonome grâce notamment à Talma et Mme Vestris, et la pièce sur l'esclavage, inscrite quatre ans plus tôt au répertoire, fut enfin représentée. Malgré les changements politiques, l'idéologie coloniale restait très présente, et Olympe de Gouges, soutenue par ses amis du Club des Amis des Noirs, continua à faire face aux harcèlements, aux pressions et même aux menaces. À la fin de l'année 1790, elle composa une autre pièce sur le même thème, intitulée le Marché des Noirs (1790)16. Elle avait par ailleurs publié en 1788 des Réflexions sur les hommes nègres (1788), qui l'avaient mise en contact avec la Société des amis des Noirs dont elle ne put être membre17 en raison de ses cotisations élevées et de son règlement intérieur exclusif18. Cependant, début 1790, soit près de deux ans après la naissance de cette société, en réponse aux imputations de certains colons, elle nia avoir jamais voulu faire partie de la Société des Amis des Noirs19. Mais au titre d'abolitionniste, elle est citée par l'un d'entre eux, l'abbé Grégoire, dans la « Liste des Hommes courageux qui ont plaidé la cause des malheureux Noirs » (1808). « L'espèce d'hommes nègres, écrivait-elle avant la Révolution, m'a toujours intéressée à son déplorable sort. Ceux que je pus interroger ne satisfirent jamais ma curiosité et mon raisonnement. Ils traitaient ces gens-là de brutes, d'êtres que le Ciel avait maudits ; mais en avançant en âge, je vis clairement que c'était la force et le préjugé qui les avaient condamnés à cet horrible esclavage, que la Nature n'y avait aucune part et que l'injuste et puissant intérêt des Blancs avait tout fait20 ». La Révolution française En 1788, le Journal général de France publia deux brochures politiques de Mme de Gouges, dont son projet d'impôt patriotique développé dans sa célèbre Lettre au Peuple21. Dans sa seconde brochure, les Remarques patriotiques, par l'auteur de la Lettre au Peuple22, elle développait un vaste programme de réformes sociales et sociétales. Ces écrits furent suivis de nouvelles brochures qu'elle adressait épisodiquement aux représentants des trois premières législatures de la Révolution, aux Clubs patriotiques et à diverses personnalités dont Mirabeau, La Fayette et Necker qu'elle admirait particulièrement. Ses propositions étaient proches de celles des hôtes d'Anne-Catherine Helvétius, qui tenait un salon littéraire à Auteuil, et où l'on défendait le principe d'une monarchie constitutionnelle. En 1790, elle s'installa elle-même à Auteuil, rue du Buis et y demeura jusqu'en 1793. En relation avec le marquis de Condorcet et son épouse née Sophie de Grouchy, elle rejoignit les Girondins en 1792. Elle fréquentait les Talma, le marquis de Villette et son épouse, également Louis-Sébastien Mercier et Michel de Cubières, secrétaire général de la Commune après le 10 août, qui vivait avec la comtesse de Beauharnais, auteur dramatique et femme d'esprit qui tenait un salon très intéressant rue de Tournon. Avec eux, elle devint républicaine comme beaucoup de membres de la société d'Auteuil qui pratiquement tous s'opposèrent à la mort de Louis XVI. Le 16 décembre 1792, Mme de Gouges se proposa d'assister Malesherbes dans la défense du roi devant la Convention, mais sa demande fut rejetée avec mépris5. Elle considérait que les femmes étaient capables d'assumer des tâches traditionnellement confiées aux hommes et, dans pratiquement tous ses écrits, elle demandait qu'elles fussent associées aux débats politiques et aux débats de société. S'étant adressée à Marie-Antoinette pour protéger « son sexe » qu'elle dit malheureux, elle rédigea une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, calquée sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, dans laquelle elle affirmait l'égalité des droits civils et politiques des deux sexes, insistant pour qu'on rendît à la femme des droits naturels que la force du préjugé lui avait retirés. Ainsi, elle écrivait : « La femme a le droit de monter sur l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune. » La première, elle obtint que les femmes fussent admises dans une cérémonie à caractère national, « la fête de la loi » du 3 juin 1792 puis à la commémoration de la prise de la Bastille le 14 juillet 1792. Son combat pour les femmes se poursuivit dans ses productions théâtrales, notamment dans Le Couvent ou les vœux forcés (1790). Alors qu'à l'Assemblée constituante les députés débattent de l'utilité des couvents et de la liberté des femmes, elle les écoute attentivement, n'hésitant pas à prendre des notes afin d'emprunter leurs idées et de les transmettre à ses personnages. L'un d'entre eux, l'abbé Gouttes, deviendra d'ailleurs le héros de sa pièce à travers le personnage du curé23. Parmi les premiers, elle demanda l'instauration du divorce — le premier et seul droit conféré aux femmes par la Révolution — qui fut adopté à l'instigation des Girondins quelques mois plus tard. Elle demanda également la suppression du mariage religieux, et son remplacement par une sorte de contrat civil signé entre concubins et qui prenait en compte les enfants issus de liaisons nées d'une « inclination particulière5 ». C'était, à l'époque, véritablement révolutionnaire, de même lorsqu'elle militait pour la libre recherche de la paternité et la reconnaissance d'enfants nés hors mariage. Elle fut aussi une des premières à théoriser, dans ses grandes lignes, le système de protection maternelle et infantile que nous connaissons aujourd'hui et, s'indignant de voir les femmes accoucher dans des hôpitaux ordinaires, elle demandait la création de maternités. Sensible à la pauvreté endémique, elle recommandait enfin la création d'ateliers nationaux pour les chômeurs et de foyers pour mendiants. Toutes ces mesures préconisées « à l'entrée du grand hiver » 1788-1789 étaient considérées par Olympe de Gouges comme essentielles, ainsi qu'elle le développe dans Une patriote persécutée, son dernier écrit avant sa mort. La fin Olympe de Gouges à l'échafaud En 1793, elle s'en était vivement prise à ceux qu'elle tenait pour responsables des atrocités des 2 et 3 septembre 1792 : « Le sang, même des coupables, versé avec cruauté et profusion, souille éternellement les Révolutions ». Elle désignait particulièrement Marat, qu'elle traite d'« avorton de l'humanité »24, l'un des signataires de la circulaire du 3 septembre 1792 proposant d'étendre les massacres de prisonniers dans toute la France. Soupçonnant Robespierre, selon elle « l'opprobre et l'exécration de la Révolution »24, d'aspirer à la dictature, elle l'interpella dans plusieurs écrits, ce qui lui valut une dénonciation de Bourdon de l'Oise au club des Jacobins. Dans ses écrits du printemps 1793, elle dénonça la montée en puissance de la dictature montagnarde, partageant l'analyse de Vergniaud sur les dangers de dictature qui se profilait, avec la mise en place d'un Comité de salut public, le 6 avril 1793, qui s'arrogeait le pouvoir d'envoyer les députés en prison. Après la mise en accusation du parti girondin tout entier à la Convention, le 2 juin 1793, elle adressa au président de la Convention une lettre où elle s'indignait de cette mesure attentatoire aux principes démocratiques (9 juin 1793), mais ce courrier fut censuré en cours de lecture. S'étant mise en contravention avec la loi de mars 1793 sur la répression des écrits remettant en cause le principe républicain - elle composa une affiche à caractère fédéraliste ou girondin sous le titre de Les Trois urnes ou le Salut de la patrie, par un voyageur aérien -, elle fut arrêtée par les Montagnards le 20 juillet 1793, jour de l'affichage du texte, et déférée le 6 août 1793 devant le tribunal révolutionnaire qui l'inculpa. Malade des suites d'une blessure infectée reçue à la prison de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés et réclamant des soins, elle fut envoyée à l'infirmerie de la Petite-Force, rue Pavée dans le Marais, et partagea la cellule d'une condamnée à mort en sursis, Mme de Kolly, qui se prétendait enceinte25. En octobre suivant, elle mit ses bijoux en gage au Mont-de-Piété et obtint son transfert dans la maison de santé de Marie-Catherine Mahay, sorte de prison pour riches où le régime était plus libéral et où elle eut, semble-t-il, une liaison avec un des prisonniers. Désirant se justifier des accusations pesant contre elle, elle réclama sa mise en jugement dans deux affiches qu'elle avait réussi à faire sortir clandestinement de prison et à faire imprimer. Ces affiches - « Olympe de Gouges au Tribunal révolutionnaire » et « Une patriote persécutée », son dernier texte - furent largement diffusées et remarquées par les inspecteurs de police en civil qui les signalent dans leurs rapports. Traduite au Tribunal au matin du 2 novembre, soit quarante-huit heures après l'exécution de ses amis Girondins, elle fut interrogée sommairement. Privée d'avocat elle se défendit avec adresse et intelligence. Condamnée à la peine de mort pour avoir tenté de rétablir un gouvernement autre que « un et indivisible », elle se déclara enceinte. Les médecins consultés se montrèrent dans l'incapacité de se prononcer, mais Fouquier-Tinville décida qu'il n'y avait pas grossesse26. Le jugement était exécutoire, et la condamnée profita des quelques instants qui lui restaient pour écrire une ultime lettre à son fils, laquelle fut interceptée27. D'après un inspecteur de police en civil, le citoyen Prévost, présent à l'exécution, et d'après le Journal de Perlet ainsi que d'autres témoignages, elle monta sur l'échafaud avec courage et dignité, contrairement à ce qu'en disent au XIXe siècle l'auteur des mémoires apocryphes de Sanson et quelques historiens dont Jules Michelet. Elle s'écriera, avant que la lame ne tombe : « Enfants de la Patrie vous vengerez ma mort. » Elle avait alors 45 ans. Son fils, l'adjudant général Aubry de Gouges, par crainte d'être inquiété, la renia publiquement dans une « profession de foi civique28 ». Le procureur de la Commune de Paris, Pierre-Gaspard Chaumette, applaudissant à l'exécution de plusieurs femmes et fustigeant leur mémoire, évoque cette « virago, la femme-homme, l'impudente Olympe de Gouges qui la première institua des sociétés de femmes, abandonna les soins de son ménage, voulut politiquer et commit des crimes [...] Tous ces êtres immoraux ont été anéantis sous le fer vengeur des lois. Et vous29 voudriez les imiter ? Non ! Vous sentirez que vous ne serez vraiment intéressantes et dignes d'estime que lorsque vous serez ce que la nature a voulu que vous fussiez. Nous voulons que les femmes soient respectées, c'est pourquoi nous les forcerons à se respecter elles-mêmes. » Postérité Portrait de Pierre Aubry de Gouges. Olympe de Gouges a laissé un fils, Pierre Aubry de Gouges, qui, au début de la Révolution vivait en concubinage avec Marie-Hyacinthe Mabille qu'il épousa après la Terreur et dont il eut au moins deux filles et trois fils. Au début du Consulat, il fut confirmé dans le grade de chef de brigade et chargé par Bonaparte d'un commandement en Guyane française. La famille débarqua à Cayenne en juin 1802, au moment où le gouverneur Victor Hugues rétablissait l'esclavage qu'Olympe de Gouges avait vainement combattu. Pierre Aubry de Gouges expira quelques mois plus tard, le 17 pluviose an XI à Macouria, sans doute de la malaria. Son épouse se remaria avec le citoyen Audibert, originaire de Marseille, et quelques années plus tard, elle dut fuir la Guyane conquise en 1809 par les Portugais, dans un climat de violence. Elle embarqua pour la France sur un navire, l'Éridan, qui fut capturé et détourné par un corsaire anglais. Pendant ces événements, Mme Aubry mourut à bord, et son corps fut jeté à la mer. Ses fils retournèrent plus tard en France. Une des petites-filles d'Olympe, Anne-Hyacinthe-Geneviève, épousa un capitaine anglais, William Wood, et sa sœur Charlotte épousa un riche Américain, Robert Selden Garnett (1789-1840), membre du Congrès de 1820 à 1827, et propriétaire de plantations en Virginie. Les descendants connus d'Olympe de Gouges, aux États-Unis, en Tasmanie et en Australie conservent des portraits de famille et le procès-verbal d'exécution de leur ancêtre. Aucun article de fond, aucune recherche sérieuse n'a été ainsi consacrée à Olympe de Gouges par la revue de référence de la Société des études robespierristes (AHRF) dont le premier numéro consacré aux femmes est publié en 200630. Cette absence prolongée de repères historiographiques solides a contribué au dédain dont Olympe de Gouges fut et est l'objet (cf. Monselet, Les Oubliés et les dédaignés. Figures littéraires de la fin du XVIIIe siècle, Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1846). Cependant, la méconnaissance de la psychologie du personnage31 a contribué à valider des interrogations sur sa santé mentale. Il a par exemple été soutenu qu'elle ne savait pas véritablement lire ni écrire, alors qu'on dispose de quelques-unes de ses lettres écrites à la prison de l'Abbaye, mais certes avec des fautes de style ou d'orthographe. Elle était abonnée à divers journaux et un portrait la représente un livre à la main32. L'hostilité à l'égard de femmes engagées comme le fut Olympe de Gouges a souvent été le fait d'autres femmes, ainsi qu'elle le déplorait déjà en son temps. Elle déclare, dans une de ses pièces de théâtre : « Les femmes n'ont jamais eu de plus grands ennemis qu'elles-mêmes. Rarement on voit les femmes applaudir à une belle action, à l'ouvrage d'une femme33. » Dans le postambule de sa Déclaration des droits de la femme (septembre 1791), elle émet l'idée que l'infériorité contrainte de la femme l'a amenée à user de ruse et de dissimulation : « Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse le leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis ; elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l'administration nocturne des femmes ; le cabinet n'avait point de secret pour leur indiscrétion ; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat ; enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l'ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé ». Elle exhortait donc les femmes de son temps à réagir : « Femmes, ne serait-il pas grand temps qu'il se fît aussi parmi nous une révolution ? Les femmes seront-elles toujours isolées les unes des autres, et ne feront-elles jamais corps avec la société, que pour médire de leur sexe et faire pitié à l'autre34? » Hommages Reconnaissance et célébration Marie-Olympe de Gouges sort de l'anecdote de la petite histoire après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Étudiée particulièrement aux États-Unis, au Japon et en Allemagne, son indépendance d'esprit et ses écrits en font une des figures de la fin du XVIIIe siècle32. Elle est considérée comme la première féministe française35. En France, quelques érudits régionalistes, entre autres, se sont intéressés au personnage (se basant notamment sur la publication en 1912 du tome X du Répertoire général des sources manuscrites de l'histoire de Paris pendant la Révolution française d'Alexandre Tuetey qui recense les actes du procès d'Olympe de Gouges, ses lettres36), ce qui n'empêche pas des historiens comme Alain Decaux de continuer dans son Histoire des Françaises en 1972 à manifester une certaine hostilité à son égard37. C'est après la parution (1981) de la biographie d'Olivier Blanc qui a exhumé les sources manuscrites, entre autres notariales, et lors de la préparation du bicentenaire de la Révolution de 1789, que les textes d'Olympe de Gouges ont été joués et édités32. De nombreux articles universitaires et notamment ceux de Gabrielle Verdier (États-Unis) et de Gisela Thiele-Knobloch (Allemagne) ont dégagé l'intérêt de l'œuvre dramatique d'Olympe de Gouges qui aborde des thèmes nouveaux comme l'esclavage (Zamore et Mirza), le divorce (Nécessité du divorce), la prise de voile forcée (Le Couvent) et autres sujets sensibles à son époque. Depuis octobre 1989, à l'initiative de l'historienne Catherine Marand-Fouquet, plusieurs pétitions ont été adressées à la présidence de la République demandant la panthéonisation d'Olympe de Gouges. Jacques Chirac, conseillé par Alain Decaux, n'a pas donné suite. En novembre 1993, elle engage une manifestation devant le Panthéon de Paris pour commémorer le bicentenaire de l'exécution d'Olympe de Gouges. Cette manifestation s'inscrit aussi dans la revendication de la parité. En 1992 dans Triomphe et mort du droit naturel en Révolution (1789-1795-1802), Florence Gauthier évoque le personnage en tant qu'auteur d'une déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Cas unique, semble-t-il, dans un doctorat d'Histoire, soutenu en 1998 et publié en 2002 sur le mouvement antiesclavagiste français de cette période, Jean-Daniel Piquet a abordé le cas d'Olympe de Gouges dans son apport et ses limites : son caractère pionnier dans cet engagement, confirmé en septembre 1791 dans un préambule à sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (même si dans ce dernier texte cela concernait uniquement la question des mulâtres), allait de pair avec une répugnance antijacobine à admettre en 1792 le droit au recours à la violence de la part des mulâtres et des esclaves de Saint-Domingue pour défendre leurs droits ; droit pourtant admis par un nombre ascendant de patriotes. Il a signalé que son nom figure en 1808 dans une liste introductive à l'œuvre antiesclavagiste de l'abbé Grégoire De la littérature des Nègres. Cette liste constituait une dédicace à tous ceux qui avaient mené le combat pour la cause des Noirs et des sang-mêlés38. Par ailleurs, ajoute-t-il, en 1853, dans son roman Ingénue, Alexandre Dumas la décrit aussi sous cet aspect. Un chapitre entier, Le Club Social, traite de la dénonciation de l'esclavage et fournit un panorama étendu du mouvement abolitionniste à la veille de la Révolution française (1788). Olympe de Gouges, auteur de Zamor et Mirza, y a droit à un paragraphe. Le débat a été esquissé. En 2003, en réponse à l'auteur dans deux travaux différents, Olivier Blanc estima que ce dernier n'avait pas suffisamment pris en compte les risques d'embastillement qu'elle prenait sous l'Ancien Régime 39 et releva aussi que l'accord sur la mention de son nom par l'abbé Grégoire en 1808 témoignait à coup sûr de l'importance du combat d'Olympe de Gouges sur les questions coloniales40. Le pamphlet de 1792 contre l'insurrection de Saint-Domingue, relevé par Jean-Daniel Piquet, n'était cependant pas évoqué par Olivier Blanc. Par ailleurs, en 2013, sur la nature de l'engagement même d'Olympe de Gouges, un article de Marianne daté du 31 août 201341 favorable à sa panthéonisation fut contesté par Florence Gauthier, qui refuse de voir en elle l'anticipatrice des mesures sociales du XXe siècle, mesures votées au contraire par la Convention montagnarde en 1793-179442. Il en résulta une vigoureuse réaction d'Olivier Blanc43, ce qui amena Florence Gauthier à lui répondre44. Une nouvelle réplique de la rédaction du Nouvel Observateur et d'Olivier Blanc a suivi45. Panthéonisation Comme au début des années 1990, le nom d'Olympe de Gouges circule parmi les « panthéonisables » de 201446. Néanmoins, après l'annonce du 21 février par le président de la République des quatre personnalités entrant au Panthéon en 201447, sa popularité fait toujours d'elle une candidate à une entrée dans un futur proche48. Odonymie et nom de baptême Le théâtre Olympe-de-Gouges à Montauban. De nombreuses municipalités françaises ont rendu hommage à Olympe de Gouges en baptisant de son nom des établissements scolaires, des voies publiques, des bâtiments publics (par exemple : maternité Olympe de Gouges à Tours, rue Olympe-de-Gouges à Belfort et à Nantes, collège Olympe de Gouges à Cadaujac, etc.). Le 18 janvier 2016, Christiane Taubira, ministre de la Justice, a baptisé « Olympe de Gouges » le bâtiment des services centraux du ministère de la Justice, situé au 35, rue de la Gare, dans le 19e arrondissement de Paris. En 1989, Nam June Paik a créé une œuvre intitulée Olympe de Gouges in La fée électronique. Cette œuvre, commandée par la municipalité de Paris à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française, est aujourd'hui exposée au musée d'art moderne de la ville de Paris. Œuvres Théâtre Le Mariage inattendu de Chérubin, Séville et Paris, Cailleau, 1786. L'Homme généreux, Paris, chez l'auteur, Knapen et fils, 1786. Le Philosophe corrigé ou le cocu supposé, Paris, 1787. Zamore et Mirza, ou l'heureux naufrage, 1788. Molière chez Ninon, ou le siècle des grands hommes, 1788. Bienfaisance, ou la bonne mère suivi de La bienfaisance récompensée, 1788. Œuvres de Madame de Gouges, dédié à Monseigneur le duc d'Orléans, 2 volumes, Paris, chez l'auteur et Cailleau, (février) 1788 (recueil des premières pièces imprimées avec préfaces et postfaces, dont Zamore et Mirza et Réflexions sur les hommes nègres). Œuvres de Madame de Gouges, dédié à Monseigneur le prince de Condé, 1 volume, Paris, chez l'auteur et Cailleau, (septembre) 1788. Le Marché des Noirs, manuscrit déposé et lu à la Comédie-Française (1790). Le Nouveau Tartuffe, ou l'école des jeunes gens, manuscrit déposé et lu à la Comédie-Française (1790) Les Démocrates et les aristocrates, ou les curieux du champ de Mars (1790) La Nécessité du divorce, manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale, (1790) Le Couvent, ou les vœux forcés Paris, veuve Duchesne, veuve Bailly et marchands de nouveautés, (octobre) (1790) Mirabeau aux Champs Élysées, Paris, Garnery, (1791) L'Esclavage des Noirs, ou l'heureux naufrage, Paris, veuve Duchesne, veuve Bailly et les marchands de nouveautés, 1792. Texte en ligne La France sauvée, ou le tyran détrôné, manuscrit, (1792) L'Entrée de Dumouriez à Bruxelles, ou les vivandiers (1793) Écrits politiques (brochures, affiches, articles, discours, lettres) Lettre au Peuple ou projet d'une caisse patriotique, par une citoyenne, septembre 1788. Remarques patriotiques par la Citoyenne auteur de la Lettre au peuple, Paris, décembre 1788. Le Bonheur primitif de l'homme, ou les rêveries patriotiques, Amsterdam et Paris, Royer, 1789 Dialogue allégorique entre la France et la Vérité', dédié aux États Généraux, (avril) 1789 Le Cri du sage, par une femme, Paris, (mai) 1789 Avis pressant, ou Réponse à mes calomniateurs, Paris, (mai) 1789 Pour sauver la patrie, il faut respecter les trois ordres, c'est le seul moyen de conciliation qui nous reste, Paris, (juin) 1789. Mes vœux sont remplis, ou Le don patriotique, par Madame de Gouges, dédié aux États généraux, Paris, (juin) 1789. Discours de l'aveugle aux Français, par Madame de Gouges, Paris, (24 juin) 1789 Lettre à Monseigneur le duc d'Orléans, premier prince du sang, Paris, (juillet) 1789 Séance royale. Motion de Mgr le duc d'Orléans, ou Les songes patriotiques, dédié à Mgr le duc d'Orléans, par Madame de Gouges (11 juillet) 1789. L'Ordre national, ou le comte d'Artois inspiré par Mentor, dédié aux États généraux, Paris, (juillet-août) 1789. Lettre aux représentants de la Nation, Paris, L. Jorry, (septembre) 1789 (« Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon cœur »). Action héroïque d'une Française, ou la France sauvée par les femmes, par Mme de G..., Paris, (10 septembre) 1789. Le Contre-poison, avis aux citoyens de Versailles, Paris, (octobre) 1789. Lettre aux rédacteurs de la Chronique de Paris, 20 décembre 1789. Réponse au Champion américain, ou Colon très aisé à connaître, Paris, 18 janvier 1790. Lettre aux littérateurs français, par Madame de Gouges, Paris, (février) 1790. Les Comédiens démasqués, ou Madame de Gouges ruinée par la Comédie française pour se faire jouer, Paris, 1790. Départ de M. Necker et de Mme de Gouges, ou Les adieux de Mme de Gouges aux Français, Paris, 24 avril 1790. Projet sur la formation d'un tribunal populaire et suprême en matière criminelle, présenté par Mme de Gouges le 26 mai 1790 à l'Assemblée nationale, Paris, Patriote français, 1790. Bouquet national dédié à Henri IV, pour sa fête, Paris, (juillet) 1790. Œuvres de Madame de Gouges, Paris, 1790 (recueil factice des écrits politiques de 1788 à 1790). Le Tombeau de Mirabeau, avril 1791. Adresse au roi, adresse à la reine, adresse au prince de Condé, Observations à M. Duveyrier sur sa fameuse ambassade, par Mme de Gouges, Paris, (mai) 1791. Sera-t-il roi ne le sera-t-il pas ?, par Madame de Gouges Paris, (juin) 1791. Observations sur les étrangers (juillet) 1791. Repentir de Madame de Gouges, Paris, lundi 5 septembre 1791. Les Droits de la femme. À la reine, signé « de Gouges » Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (septembre) 1791. Le Prince philosophe, Paris, Briand, 1792 (conte oriental). Le Bon Sens du Français, 17 février 1792. Lettre aux rédacteurs du Thermomètre du Jour, le 1er mars 1792. L'Esprit français ou problème à résoudre sur le labyrinthe de divers complots, par madame de Gouges, Paris, veuve Duchesne, 22 mars 1792. Le Bon Sens français, ou L'apologie des vrais nobles, dédié aux Jacobins, Paris, 15 avril 1792. Grande éclipse du soleil jacobiniste et de la lune feuillantine, pour la fin d'avril ou dans le courant du mois de mai, par la LIBERTE, l'an IVe de son nom, dédié à la Terre (avril) 1792. Lettre aux Français (avril) 1792. Lettres à la reine, aux généraux de l'armée, aux amis de la constitution et aux Française citoyennes. Description de la fête du 3 juin, par Marie-Olympe de Gouges, Paris, société typographique aux Jacobins Saint-Honoré, (juin) 1792. Œuvres de Madame de Gouges, 2 volumes, Paris, veuve Duchesne (textes et théâtre politiques de 1791 et 1792). Pacte national par marie-Olympe de Gouges, adressé à l'Assemblée nationale 5 juillet 1792. Lettre au Moniteur sur la mort de Gouvion, 15 juillet 1792. Aux Fédérés, 22 juillet 1792. Le Cri de l'innocence, (septembre) 1792. La Fierté de l'innocence, ou le Silence du véritable patriotisme, par Marie-Olympe de Gouges (septembre) 1792. Les Fantômes de l'opinion publique. L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a, Paris, (octobre) 1792. Réponse à la justification de Maximilien Robespierre, adressé à Jérôme Pétion, par Olympe de Gouges, novembre 1792. Pronostic sur Maximilien Robespierre, par un animal amphibie, (signé « Polyme »), 5 novembre 1792. Correspondance de la Cour. Compte moral rendu et dernier mot à mes chers amis, par Olympe de Gouges, à la Convention nationale et au peuple, sur une dénonciation faite contre son civisme aux Jacobins par le sieur Bourdon, Paris (novembre) 1792. Mon dernier mot à mes chers amis (décembre) 1792. Olympe de Gouges défenseur officieux de Louis Capet, de l'imprimerie de Valade fils aîné, rue Jean-Jacques Rousseau, 16 décembre 1792. Adresse au don Quichotte du Nord, par Marie-Olympe de Gouges, Paris, Imprimerie nationale, 1792. Arrêt de mort que présente Olympe de Gouges contre Louis Capet, Paris, 18 janvier 1793. Complots dévoilés des sociétaires du prétendu théâtre de la République, Paris, janvier 1793. Olympe de Gouges à Dumouriez, général des armées de la République française, Paris, 22 janvier 1793. Avis pressant à la Convention, par une vraie républicaine, Paris, 20 mars 1793. Testament politique d'Olympe de Gouges, 4 juin 1793. Œuvres de Madame de Gouges, 2 volumes, Paris, 1793 (écrits politiques de 1792 et 1793). Les Trois Urnes, par un voyageur aérien, (19 juillet) 1793. [1] Olympe de Gouges au Tribunal révolutionnaire, paru dans la première quinzaine d'août 1793. Une patriote persécutée, à la Convention nationale, signé « Olympe de Gouges », 21 septembre 1793. Bibliographie et théâtre Biographies et travaux généraux Daniel Bensaid, Moi la Révolution, Paris, Gallimard, 1989. Olivier Blanc, Olympes de Gouges, Paris, Éditions Syros, 1981. « Olympe de Gouges : une femme de libertés » : coédition Syros et Alternatives, Paris, 1989, 236 p. + 8 p. de planches illustrées. Marie-Olympe de Gouges : une humaniste à la fin du XVIIIe siècle, Cahors, éditions René Viénet, 2003 (ISBN 2849830003). Liste complète des écrits publiés par Olympe de Gouges de 1786 à 1793, nombreux manuscrits inédits, bibliographie critique, index, cahier d'illustrations de huit pages en noir et en couleur. « Une humaniste au XVIIIe siècle : Olympe de Gouges », dans 1789-1799 : combats de femmes. Les révolutionnaires excluent les citoyennes, Évelyne Morin-Rotureau (dir), Paris, Éditions Autrement, 2003, p. 14-34. Marie-Olympe de Gouges : 1748-1793 des droits de la femme à la guillotine, Paris, Tallandier, 2014. Benoîte Groult, Ainsi soit Olympe de Gouges, Paris, Grasset, 2013. Léopold Lacour, Les Origines du féminisme contemporain. Trois femmes de la Révolution : Olympe de Gouges, Théroigne de Méricourt, Rose Lacombe, Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1900 Catherine Marand-Fouquet, La Femme au temps de la Révolution, Paris, Stock, 1989. Sophie Mousset, Olympe de Gouges et les droits de la femme, Paris, Le Félin, 2003 (ISBN 2866454952). Jean-Daniel Piquet, L'Émancipation des Noirs dans la Révolution française (1789-1795), Paris, Karthala, 2002. Annette Rosa, Citoyennes. Les femmes et la Révolution française, Paris, Messidor, 1988. Anne Soprani, La Révolution et les femmes de 1789 à 1796 Paris, M Éditions, 1988. Michelle Perrot, Des femmes rebelles - Olympe de Gouges, Flora Tristan, George Sand, Elyzad poche, 2014. Nouvelles éditions Olympe de Gouges, Écrits politiques, présentés par Olivier Blanc, vol. I (1789-1791), vol. II (1792-1793), Paris, Côté Femmes Éditions, 2003. Olympe de Gouges, Théâtre politique, « Préface » de Gisela Thiele-Knobloch, Paris, Côté Femmes Éditions, 2 vol., 1991 (ISBN 2-907883-34-8) et 1993 (ISBN 2-907883-59-3). Olympe de Gouges, Œuvres complètes Tome I Théâtre, présenté par Félix-Marcel Castan, Montauban, éditions Cocagne. Olympe de Gouges, Œuvres complètes Tome 2 Philosophie, présenté par Félix-Marcel Castan, Montauban, éditions Cocagne. Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, éd. Mille et une nuits, Paris (ISBN 2842057465). Olympe de Gouges, Femmes, réveille-toi !, éd. Gallimard, coll. « Folio ». Romans Geneviève Chauvel, Olympe, Paris, Éditions Olivier Orban, 1989 (le portrait de couverture représente la comtesse Skavronskia, par Élisabeth Vigée-Lebrun). Maria-Rosa Cutrufelli, J'ai vécu pour un rêve, Les derniers jours d'Olympe de Gouges, Éditions Autrement, 2008 Joëlle Gardes, Olympe de Gouges. Une vie comme un roman, Paris, Éditions de l'Amandier, 2008 (le portrait de couverture, miniature par Mme Doucet de Suriny exposée au Salon de l'an IV, représente Julie Candeille). Caroline Grimm, Moi, Olympe de Gouges, Paris, Calmann-Lévy, 2009 (ISBN 9782702139899). Théâtre Terreur-Olympe de Gouges de Elsa Solal, mise en scène Sylvie Pascaud avec Anne-Sophie Robin, Martial Jacques, Gilles Nicolas, Alain Granier. Théâtre du Lucernaire (2013) La Colère d'Olympe de Darja Stocker (titre original : Zornig geboren), traduit de l'allemand par Charlotte Bomy, coll. bilingue Nouvelles Scènes, PUM, Toulouse, 2012. Olympe de Gouges, dramaturgie et mise en scène : Jean-Pierre Armand assisté par Marie Jean, créé le 6 novembre 2012 à la Cave Poésie de Toulouse par la Compagnie Théâtre du Cornet à dés. (textes de Gilbert Geraud d'après les écrits politiques de Marie Olympe de Gouges ; documentation de Evelyne Romain, Rotureau et Olivier ; images vidéos : Bruno Wagner ; lumières et régie générale : Gérard Bruneau ; son : Jean Rigaud ; scénographie : Olivier Hebert ; accessoires scéniques : Annie Giral ; costumes : Marianne Levasseur ; enregistrement : Studio de la Manne) Olympe de Gouges, j'ai dit ! de Giancarlo Ciarapica, créé au festival d'Avignon 2010, publié chez Christophe Chomant éditeur Olympe de Gouges, l'oubliée de l'histoire de Dominique Wenta, crée à la mairie du 4e arrondissement de Paris à l'occasion de l'inauguration de la place Olympe de Gouges, le 8 mars 1993. Et... cris, Olympe de Gouges (1748-1793) de Claude Darvy et Danielle Netter, spectacle disponible : www.histoiretheatre.net Bande dessinée Catel et José-Louis Bocquet, Olympe de Gouges, Paris, Casterman, 2012, 488 p. (ISBN 9782203031777). Roman graphique complété par une documentation comportant une chronologie, trente-neuf notices biographiques et une bibliographie sur Olympe de Gouges, son temps et les personnages qu'elle a côtoyés. Notes et références ↑ Son grand-père est dit « maître tondeur de draps ». ↑ Sophie Mousset, Olympe de Gouges et les droits de la femme, Éditions du Félin,‎ 2003, p. 25 ↑ Carmen Boustani et Edmond Jouve, Des femmes et de l'écriture : le bassin méditerranéen, KARTHALA Éditions,‎ 2006, p. 175-176 ↑ Paul Noack, op. cité, p. 22 ↑ a, b et c Olivier Blanc, « Celle qui voulut politiquer » [archive], Le Monde diplomatique, novembre 2008. ↑ Emmanuel Melmoux, David Mitzinmacker, 100 personnages qui ont fait l'histoire de France, Éditions Bréal,‎ 2004, p. 146 ↑ Par l'intermédiaire du banquier Delon de Lormière. ↑ Paul Noack, Olympe de Gouges, 1748-1793 : Courtisane et militante des droits de la femme, Éditions de Fallois,‎ 1993, p. 31 ↑ Depuis la mort de son père Angeli Biétrix, il codirigeait cette société avec son frère Biétrix de Saulx. ↑ Simon Guibert, Olympe de Gouges, la révolte d'une femme, E-dite,‎ 2006, p. 59 ↑ Olympe de Gouges « L'Esclavage des Noirs, ou l'heureux naufrage » [archive], Drame en trois actes, en prose, Paris, mars 1792, 90 pp. ↑ Olympe de Gouges « Zamore et Mirza ; ou l'heureux naufrage » [archive], Drame Indien en trois actes, et en prose, 1788, 99 pp. ↑ C'est grâce à la protection de Charlotte Béraud de La Haye, marquise de Montesson, femme influente du courant des Lumières, et épouse morganatique du duc d'Orléans, que la pièce avait été reçue. Elle-même auteur dramatique, Mme de Montesson avait créé chez elle, dans son hôtel de la Chaussée d'Antin, un théâtre de société dont, selon l'auteur des « Mémoires de la marquise de Créqui », elle avait confié la direction au chevalier de Saint-Georges, fils d'une esclave affranchie. ↑ Audrey Viguier, « Glissements et variantes sémantiques dans Zamore et Mirza ou L'Esclavage des Noirs (1784) d'Olympe de Gouges », Nottingham French Studies, no 53.3,‎ 2014, p. 314-328 ↑ Le marquis Simon de Cubières, écuyer cavalcadour du roi, célèbre pour ses travaux en botanique et horticulture. ↑ le manuscrit de cette pièce a été brûlé au lendemain de son exécution, sur ordre de Fouquier-Tinville au président de la section du Pont-neuf, avec les autres papiers saisis chez elle (« pour ne pas contaminer l'esprit public »). ↑ Ce lobby des abolitionnistes fut créé, sur le modèle anglais, en 1788 par Brissot, le député girondin, qui d'ailleurs parle élogieusement d'Olympe de Gouges dans ses lettres inédites. ↑ Olympe de Gouges, L'esclavage des noirs ou L'heureux naufrage, Côté-femmes éditions,‎ 1989, p. 15 ↑ Réponse au Champion américain, ou Colon très aisé à connaître, Paris, 18 janvier 1790 ↑ Olympe de Gouges, L'Esclavage des Nègres : version inédite du 28 décembre 1789 suivi de Réflexions sur les hommes nègres, étude et présentation de Sylvie Chalaye et Jacqueline Razgonnikoff, éd. l'Harmattan, coll. Autrement Même, 2006. ↑ Olympe de Gouges « Lettre au peuple, ou Projet d'une caisse patriotique ; par une citoyenne » [archive], 1788, i + 31 pp. ↑ Olympe de Gouges « Remarques Patriotiques, par la Citoyenne, Auteur de la Lettre au Peuple » [archive] 48 pp. (aussi ici [archive]). ↑ Audrey Viguier, « L'abbé Gouttes et le curé du Couvent ou les voeux forcés d'Olympe de Gouges (1790) », The French Review, no 85.6,‎ 2012, p. 92-101 ↑ a et b Emma Demeester, « Olympe de Gouges, une victime de la Révolution », La Nouvelle Revue d'Histoire, no 72, mai-juin 2014, p. 15-17. ↑ Condamnée en mai 1793 avec son mari, le fermier général Pierre Paul, baron de Kolly (1751-1793) pour complot contre-révolutionnaire, décapitée le 15 brumaire suivant. ↑ Fouquier-Tinville a été condamné à mort pour avoir, entre autres choses, envoyé des femmes enceintes à l'échafaud (acte d'accusation de Fouquier-Tinville en l'an III). ↑ Olivier Blanc, La Dernière Lettre, prisons et condamnés de la Révolution, Paris, R. Laffont, 1985. ↑ Napoléon, éclairé par Fanny de Beauharnais et Mme de Montesson sur cette triste affaire, semble lui avoir tenu rigueur de son attitude en l'envoyant en commandement en Guyane. ↑ S'adressant aux républicaines. ↑ Sous la direction de Christine Fauré et Raymonde Monnier, AHRF no 344 avril-juin 2006. Elle y est quand même évoquée dans la contribution d'Olivier Blanc "Cercles politiques et "salons" du début de la Révolution (1789-1793)", p. 63-92. Toutefois Florence Gauthier et Jean-Daniel Piquet qui ont reconnu le rôle d'Olympe de Gouges (voir reconnaissance et célébrations)sont membres de la Société des études robespierristes et collaborent aux AHRF. Florence Gauthier a republié les œuvres complètes de Robespierre en y ajoutant des inédits. ↑ Elle aimait plaisanter, ainsi qu'on le réalise à la lecture de ses textes et de son aveu même, et souvent telle gasconnade ou provocation de sa part, ainsi les défis en duels qu'elle lance à des hommes, ne sont-ils pas à prendre avec trop de sérieux. ↑ a, b et c Documentaire de Séverine Liatard et Séverine Cassar, « Olympe de Gouges, une femme du XXIe siècle », émission La Fabrique de l'histoire sur France Culture, 17 septembre 2013 ↑ Mirabeau aux Champs-Élysées, préface. ↑ (Lettre au Roi, lettre à la reine, Paris, 1792, p. 8). ↑ VIDÉO. Olympe de Gouges, première féministe de France et... de Google ! [archive], Le Point, 7 mai 2014 ↑ Olivier Blanc, op. cité, p. 250 ↑ Olivier Blanc, op. cité, p. 45 ↑ Jean-Daniel Piquet, L'Émancipation des Noirs dans la pensée et le processus révolutionnaire français (1789-1795), Doctorat nouveau régime soutenu en octobre 1998 à Paris VIII-Saint-Denis ; L'Émancipation des Noirs dans la Révolution française, (1789-1795), Paris, Karthala, 2002 ↑ Olivier Blanc ,« Une humaniste au XVIIIe siècle : Olympe de Gouges », 1789-1799 : combats de femmes. Les révolutionnaires excluent les citoyennes, Évelyne Morin-Rotureau (dir.), Paris, Éditions Autrement, 2003, p.14-34 ↑ Olivier Blanc, Marie-Olympe de Gouges, une humaniste à la fin du XVIIIe siècle, Paris,Edition Vienet, 2003 ↑ Myriam PERFETTI, "Olympe de Gouges : une femme contre la Terreur", Marianne, 31 août 2013 ↑ Florence GAUTHIER, "Olympe de Gouges, histoire ou mystification ?", Le Canard républicain, 15 septembre 2013 ↑ Olivier Blanc, « Olympe de Gouges, une féministe, une humaniste, une femme politique », Le Nouvel Observateur,‎ 1er novembre 2013. ↑ Florence Gauthier, « Réponse à Monsieur Olivier Blanc sur la mystification de la figure d'Olympe de Gouges » [archive], sur www.agoravox.fr,‎ 15 novembre 2013 (consulté le 23 octobre 2014). ↑ Sylvia Duverger, "Olympe de Gouges, une femme persécutée qui n'avait que l'humanité à opposer au cynisme"'Olivier Blanc, "Réponse à la réponse de Florence Gauthier sur Olympe de Gouges et les bonnets rouges de la démagogie", Le Nouvel Observateur, 22 novembre 2013. ↑ Martin Malvy, « Olympe de Gouges au Panthéon », Libération - en ligne,‎ 30 septembre 2013 (lire en ligne [archive]). ↑ LeMonde.fr, « Deux femmes et deux hommes au Panthéon », Le Monde - en ligne,‎ 19 février 2014 (lire en ligne [archive]). ↑ Véronique Haudebourg, « Olympe de Gouges n'ira pas au Panthéon cette fois-ci » [archive], sur midi-pyrenees.france3.fr, France 3 Midi-Pyrénées,‎ 21 février 2014 (consulté le 7 mai 2014). Voir aussi Sur les autres projets Wikimedia : Olympe de Gouges, sur Wikimedia Commons Olympe de Gouges, sur Wikisource Articles connexes Rue Olympe-de-Gouges François Poullain de La Barre, un précurseur de 1673 Liens externes Notices d'autorité : Fichier d'autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque nationale d'Espagne • WorldCat Textes en ligne, BNF Ses pièces et leurs représentations sur le site CÉSAR Dossier Olympe de Gouges sur le site du Monde diplomatique, novembre 2008. Audiolivre : Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne Procès de Marie-Olympe de Gouges devant le Tribunal révolutionnaire Le Prince philosophe, Conte oriental, 1792. Texte en ligne T1 - Texte en ligne T2 Olympe de Gouges : une femme contre la Terreur, article du 31 août 2013 sur le site Marianne.net Portail des femmes et du féminisme Portail des femmes et du féminisme Portail du théâtre Portail du théâtre Portail de la Révolution française Portail de la Révolution française Portail de la politique française Portail de la politique française Catégories : Naissance en GuyenneNaissance à MontaubanNaissance en mai 1748Décès en novembre 1793Dramaturge français du XVIIIe siècleÉcrivain français du XVIIIe siècleAntiesclavagiste françaisFemme de lettres françaisePolémisteFéministe françaiseFemme politique françaisePersonnalité guillotinée durant la Révolution françaisePersonnalité féminine de la Révolution françaisePersonnalité libérale françaiseHistoire des femmes dans la guerreSurnomDécès à ParisDécès à 45 ans |

carefour

arrefour est né d'une rencontre au sein du « Gagmi » (Groupement d'achats des grands magasins indépendants), entre Marcel Fournier, dont la famille est propriétaire d'un grand magasin de nouveautés à Annecy, et les frères Jacques et Denis Defforey9, dont les familles Badin-Defforey possèdent une maison de gros près de Lagnieu dans l'Ain10. Marcel Fournier veut créer un supermarché mais est piqué au vif par les intentions de l'épicier de Landerneau Édouard Leclerc, venu à Annecy à la bourse du travail en novembre 1959 pour faire part de son expérience, et qui a déclaré vouloir s'implanter dans la ville. Les centrales d'achat refusant de l'approvisionner, il prend rapidement contact avec la maison Badin-Defforey pour son approvisionnement en produits alimentaires et ouvre, dès janvier 1960 une épicerie de 160 m2 dans le petit sous-sol de son magasin de mercerie rue Vaugelas. Son succès provoque le besoin de grandir, concrétisé par l'ouverture d'un supermarché, en juin 1960, au carrefour de l'avenue Parmelan et de l'avenue André Theuriet, et par une association avec les familles Badin-Defforey pour leurs participations tant en savoir-faire qu'en capitaux. Ce deuxième magasin, situé entre les rues Sommeiller, Vaugelas et de la Poste11, prend comme enseigne « Carrefour », du nom de l'immeuble dans lequel se trouve le magasin12. Au vu de son succès, un autre supermarché de 1 000 m2 est ouvert à proximité d'Annecy à Cran-Gevrier en janvier 196313. Lors d'un séminaire de Bernardo Trujillo14, le « pape de la distribution moderne », aux États-Unis, Marcel Fournier et Denis Defforey puisent leur inspiration. Le 15 juin 1963, Carrefour met en œuvre pour la première fois le concept d'hypermarché (bien que le terme ne soit créé qu'en 1966 par le fondateur de la revue Libre-Service Actualités) en ouvrant le premier10 dans la région parisienne à Sainte-Geneviève-des-Bois. Celui-ci regroupe les préceptes du théoricien américain : vaste choix, large place à la voiture, dramatisation du lieu de vente, bas prix... Ainsi la superficie est 2 500 m2 et 400 places de parking. Ce concept novateur, jugé avec suspicion, se révèle vite un succès, parce que répondant à la consommation de masse qui se développe en France. Un autre magasin -un supermarché- est ouvert en mars 196415 à Villeurbanne en plein centre-ville16, agrandi plus tard en hypermarché. Le magasin suivant sera un hypermarché de 10 000 m2, aux dimensions démesurées pour 1966, ouvert à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise17. 1963-1985 : le temps des entrepreneurs Les premières années, celles de la création et des pionniers, sont maintenant passées et c'est le développement du concept qui s'impose, toujours sous le contrôle de leurs dirigeants-actionnaires, les Deforrey-Fournier. Pendant toute cette période de forte croissance de la grande distribution, ils vont faire croître leur entreprise en s'impliquant directement dans la gestion de l'entreprise. C'est le temps des entrepreneurs. Profitant de l'engouement des consommateurs pour cette nouvelle forme de commerce, l'entreprise se développe rapidement, en se finançant notamment grâce à la trésorerie engrangée entre le passage à la caisse — assez rapide — et le paiement à plusieurs semaines des fournisseurs. De PME, elle devient vite un petit groupe, et le 16 juin 1970, Carrefour fait son entrée à la bourse de Paris. À l'image de la grande distribution en France, Carrefour croît donc vite. Et bientôt des voix s'élèvent contre le développement des grandes surfaces, notamment celles des petits commerçants, alors une importante force électorale, par la voix de leur syndicat (CIDUNATI)18. En 1973 est donc votée la loi Royer, qui limite les ouvertures de magasins, en les faisant valider par des commissions départementales d'urbanisme commercial. Parallèlement à son développement en France, la société explore de nouveaux marchés et implante des hypermarchés en Belgique en 1969, en Italie (Carugate) en 1972, en Espagne (Barcelone) en 1973, au Brésil en 1975 ou encore en Argentine en 1982. Un essai d'expansion de l'Allemagne (Mayence) 1977 a échoué [pourquoi ?], en dépit de l'attitude fondamentalement francophile de la population de Mayence. Le développement par ouverture de magasins est une chose, mais Carrefour entend vendre ses propres produits, plus rentables. En 1976, il met dans ses rayons une ligne de produits dits « libres », ne portant pas de marque, avec un packaging sobre et une promotion axée sur la composition avec des prix permanents. À la suite de la concurrence de produits sans marque dans les magasins Continent respectant un cahier des charges différent et qui brouillaient l'image des produits « libres », ces derniers prendront finalement la marque de distributeur Carrefour en 1985. Au cours des années suivantes, Carrefour développe une déclinaison de sa marque à d'autres métiers. La carte de paiement Pass est lancée en 1981 ; les Assurances Carrefour sont créées en 1984 ; la filiale Vacances Carrefour est créée en 199119 1985-1998 : d'une grosse entreprise familiale à un géant multinational Après un ralentissement dans sa croissance au début des années 1980, en partie à cause de désaccords au sein des familles historiques, il est décidé en 1985 de recruter pour la première fois un dirigeant à l'extérieur du groupe. C'est Michel Bon, alors l'un des principaux responsables du Crédit agricole, énarque dans une famille d'entrepreneurs, qui devient le PDG en 1990. Carrefour s'implante à Taïwan dès 1989, et en Grèce et en Turquie en 1991. Carrefour change définitivement de profil : la grosse entreprise encore familiale devient grande société française. Jusqu'alors focalisé essentiellement sur la croissance interne, Carrefour effectue en 1991 deux acquisitions d'importance en l'espace de quelques mois. En mars 1991, Carrefour rachète pour 1,05 milliard de francs (160 millions d'euros) le groupe languedocien Montlaur, en dépôt de bilan, par décision du tribunal de commerce de Montpellier20. Quelques mois plus tard, le 25 juin 1991, Carrefour déclare son intention de racheter son concurrent Euromarché (et notamment 77 hypermarchés) pour 5 milliards de francs21, ce qui est réalisé dès l'année suivante. Euromarché avait participé à ce mouvement de concentration en absorbant entre 1980 et 1992 de nombreuses enseignes régionales françaises : Escale, Berthier, Sabeco, Disque Bleu, SND, GEM, Sodima22. Michel Bon quitte Carrefour fin 1992. Il est remplacé par Daniel Bernard (jusqu'ici PDG de Metro AG, le géant allemand du secteur), qui a fait toute sa carrière dans la grande distribution. Peu de temps après son arrivée, il solde les participations acquises dans Castorama et dans But, avec des plus-values respectivement d'1,9 milliard et 225 millions de francs (environ 290 et 34 millions d'€)23, et met fin aux quelques diversifications du groupe pour mieux se consacrer au cœur de métier. Sous son mandat, le groupe prend véritablement sa dimension internationale, et s'implante : En 1993, en Italie et en Turquie. En 1994, au Mexique et en Malaisie. En 1995, en Chine et en Grèce. En 1996, en Thaïlande, en Corée du Sud et à Hong Kong. En 1997, à Singapour et en Pologne. En 1998, en Colombie, au Chili et en Indonésie. 1998-2000 : croissance externe En 1998, Carrefour rachète Comptoirs Modernes, dont il détenait 22,4 %, et met ainsi la main sur environ 500 supermarchés à l'enseigne Stoc, intègrant ainsi le format supermarché, dans lequel il était encore très peu présent24. À la suite de cette opération de 19 milliards de francs (environ 2,9 milliards d'€), Carrefour passe de la sixième à la quatrième place mondiale, en devançant Metro et Sears. Logo de Promodès L'année suivante, en 1999, Carrefour et Promodès annoncent leur fusion pour donner naissance au premier groupe européen et au deuxième groupe mondial de distribution, après Wal-Mart; en partie par crainte d'une OPA hostile de Wal-Mart sur l'une des seules entreprises françaises du secteur dont le capital n'était pas entièrement verrouillé. À cette occasion, la famille de Paul-Louis Halley, patron de Promodès, devient le premier actionnaire du groupe avec 13 %. La société Promodis (future Promodès) avait été créée en 1961 par la fusion des entreprises de deux familles normandes de grossistes dirigées par Paul-Auguste Halley et Léonor Duval-Lemonnier. Logo de Continent Une rationalisation des enseignes est alors effectuée. Par exemple, les hypermarchés français Continent de Promodès prennent l'enseigne Carrefour. À l'inverse, les supermarchés Stoc de Carrefour deviennent des supermarchés Champion. Cette stratégie d'enseignes illustre à la fois la prééminence dans chacun des domaines (Carrefour pour l'Hyper, Champion pour le Super), et le fait que ce soit une fusion et non l'absorption de l'un par l'autre. Dans les faits, l'intégration et l'homogénéisation des deux groupes se révèlent un peu plus difficiles que prévu. Clin d'œil de l'histoire, Promodès avait ouvert ses premiers hypers en franchise sous l'enseigne Carrefour, avant de créer sa propre enseigne Continent (tout comme Cora.). En juillet 2000, Carrefour rachète, en Belgique, le groupe GB (Maxi et Super). Carrefour crée sa filiale belge (Carrefour Belgium). L'enseigne Maxi GB devient Carrefour (56 hypermarchés); l'enseigne Super GB est conservée pour les supermarchés. Le Groupe Carrefour travaille également en Belgique avec le groupe carolorégien Mestdagh, dont les supermarchés prennent progressivement l'enseigne Champion. 2001-2004 : un groupe dans la tourmente Occupé et grisé par une fusion effectuée au sommet des valorisations, et accélérant son développement à l'étranger, Carrefour n'a pas vu une menace peser sur la zone France, principale contributrice à ses résultats : le groupe a perdu des parts de marché, du chiffre d'affaires et de la marge. Ainsi, le groupe publie des résultats jugés peu attrayants et perd peu à peu la confiance des marchés financiers au cours des premières années de la décennie 2000. De fait, le groupe Carrefour perd de sa valorisation boursière, au point de faire l'objet de rumeurs d'OPA par son concurrent Tesco début 2005, qui s'ajoutent aux rumeurs récurrentes d'OPA de la part de Wal-Mart, d'autant plus persistantes que le capital de Carrefour est éclaté. 2005-2007 : la rationalisation En 2005, Daniel Bernard est remplacé par José Luis Duran, sous la surveillance de Luc Vandevelde, lui-même alors homme de confiance de la famille Halley. Le nouveau PDG annonce la cession de nombreuses activités situées dans des pays déficitaires, peu rentables ou pour lesquelles Carrefour n'est pas dans les trois premiers. Carrefour vend ses magasins au Mexique, au Japon et en République tchèque. À l'inverse, Carrefour se renforce fortement dans certains pays : la Chine, la Turquie ou le Brésil, où il accélère l'ouverture de nouveaux magasins. De cette manière, Carrefour privilégie certains pays-cibles plutôt que disperser ses investissements. En 2006, Carrefour vend ses supermarchés Champion en Chine, pour concentrer ses efforts sur les hypermarchés et le hard-discount. En mars 2007 Colony Capital et le groupe Arnault renforcent leurs participations. En 2007, plusieurs mouvements dans différents pays ont lieu : le 23 avril, renforcement au Brésil avec l'acquisition pour 825 millions € du groupe d'hypermarchés discompteurs Atacadão (34 magasins, dont 17 dans l'État de São Paulo), devenant leader de la distribution alimentaire dans le pays25, le 28 avril, vente de la société Carrefour Corée en Corée du Sud. Le 1er juin, vente des hypermarchés Carrefour en Slovaquie. Le 29 juin, acquisition en Pologne de neuf hypermarchés Ahold. Le 16 juillet, acquisition en Espagne - par le biais de dia Dia - de l'enseigne de hard-discount Plus du groupe Tengelmann. Le 27 juillet, vente des hypermarchés au Portugal, mais le groupe conserve ses hard-discounteurs. Le 22 août, vente pour 287 millions € des douze hypermarchés en Suisse à Coop (Suisse) (CA : 504 millions € en 2006, 1,1 % de part de marché, 2 500 employés). 2008-2011 : l'entrée au capital de nouveaux acteurs Logo Carrefour City En 2008, avec l'entrée en force au capital de Blue Capital, qui réunit la société du fonds américain Colony Capital et le groupe Arnault (10 % du capital), un vif débat stratégique naît sur l'opportunité d'externaliser ou non le patrimoine immobilier du groupe. Lors de l'assemblée générale, l'Inde et la Russie sont désignées comme nouvelles cibles d'implantation pour 200826. En juillet 2008, la société modifie son mode de gouvernance d'entreprise, et Amaury de Seze est nommé Président du Conseil d'Administration, affaiblissant la position de José Luis Duran, qui perd son poste de président du directoire pour devenir directeur général, sans poste d'administrateur27. Le 14 novembre 2008, Lars Olofsson, ancien directeur marketing de Nestlé, est nommé directeur général par le conseil d'administration du Groupe Carrefour à partir du 1er janvier 2009 en remplacement de José Luis Duran qui est remercié par le conseil d'administration. En 2009, au Maroc, Carrefour conclut un accord de franchise avec Label'Vie, une enseigne de grande distribution marocaine de 19 supermarchés, créée en 1985. Le 1er hypermarché sous enseigne Carrefour, ouvre ses portes en février à Rabat-Salé. En avril, ouverture de l'enseigne Dia, branche hard discount en France, développée en Espagne. Ces magasins proposeront des produits marque de distributeur Carrefour (MDD) et des produits Dia, présents dans les magasins Ed. Parallèlement au lancement de Dia, Carrefour teste en France trois nouvelles enseignes situées dans les petites villes28 : Carrefour Contact, Carrefour City et Carrefour Montagne. En juin, Carrefour lance la gamme Carrefour Discount « des produits de qualité à très bas prix, essentiels au quotidien ». En octobre, Carrefour constitue un centre de design interne dans le but de faciliter la relation avec les clients et de gérer la marque Carrefour29. Cela représente une inflexion notable dans le métier traditionnel du distributeur. En Belgique, l'année se traduit par le passage des magasins GB sous l'enseigne Carrefour Market. Le groupe Carrefour dans le monde en 2012. En 2010, lancement de Carrefour Planet, un nouveau concept d'hypermarché composé de 8 pôles (marché, bio, surgelés, beauté, mode, bébé, maison, loisirs-multimédia) qui sera déployé dans les magasins européens. En dehors de l'Europe, Carrefour lance plusieurs partenariats avec d'autres entreprises de la grande distribution30 : en Indonésie avec Trans Corp ou Carrefour prend 60 % de participation, en Turquie ou la filiale turque de Carrefour acquiert 100 % d'Ipek qui exploite 27 supermarché à Istanbul sous l'enseigne Alpark. Les magasins seront convertis en Carrefour Express et Carrefour Market. En Chine Carrefour acquiert 51 % de Baolongcang, une chaine de 11 hypermarchés dans la région d'Hebei, près de Pékin. À Buenos Aires, en Argentine, Carrefour ouvre le premier magasin écologique du pays. Ce magasin est conçu et équipé en tenant compte des critères de durabilité et de limitation de l'impact sur l'environnement. Il est équipé d'un système d'éclairage par LED. En Belgique, 16 magasins sont cédés au Groupe Mestdagh, et passent sous l'enseigne Champion. En 2011, en Grèce, création de la société Carrefour Marinopoulos SA. Après plusieurs mois de rumeurs, Carrefour se sépare de Dia au 1er juillet 2011, Dia devient indépendant et est coté à la bourse de Madrid, son premier actionnaire est Blue Capital. En France, une nette évolution est observée chez les franchisés, leur contrat arrivant à échéance fin 2011 : en Avril 2011, Coop Atlantique annonce quitter le groupe Carrefour pour Système U au 1er janvier 2012. En juin 2011, le groupe Carrefour se sépare de ses filiales hard-discount Ed/Dia, scission en lien avec le manque de succès du concept Carrefour Planet et le désir de se deux principaux actionnaires, le fonds Colony Capital et le Groupe Arnault, de récupérer une partie de leur investissement31. Par ailleurs, le groupe a cédé au groupe Casino ses participations thaïlandaises pour 860 millions d'euros afin de pouvoir se déployer en Malaisie32. En Décembre 2011, Carrefour annonce qu'il ne renouvèle pas son contrat avec Altis, franchisé du sud-ouest de la France, et le même mois, Carrefour annonce qu'il lance une OPA sur son 1er franchisé français, Guyenne et Gascogne, autre franchisé du Sud-Ouest de la France33. Années 2010 : le recentrage des activités Les magasins français du groupe Dia rejoignent Carrefour en 2014 Début 2012, Georges Plassat, déjà directeur général délégué, est nommé président du groupe Carrefour en remplacement de Lars Olofsson. Lors de l'arrivée d'Olofsson en tant que directeur général, le 14 novembre 2008, aux côtés du président Amaury de Seze qu'il a remplacé en 201134, l'action était cotée 31,77 € et lors de son départ le 23 mai 2012 elle ne cote plus que 14,40 €. Le nouveau directeur général mène une stratégie de recentrage des activités du groupe sur les marchés où l'enseigne dispose d'une position dominante via la cession des activités dans les pays non stratégiques. Il en résulte la cession des activités de Carrefour en Grèce et à Singapour durant l'été 2012 puis de la vente de ses participations en Malaisie, Colombie et Indonésie durant l'automne35,36 pour un montant total de 2,8 milliards d'euros. En Belgique, les 83 magasins Champion exploités par le Groupe Mestdagh (soit magasins en propres, soit franchisés) passent progressivement sous l'enseigne Carrefour Market. Le 16 décembre 2013 Carrefour annonce le rachat pour 2,7 milliards d'euros, de centres commerciaux à Klepierre. La nouvelle société regroupera 172 centres en France et à l'étranger37. Entre l'arrivée de Georges Plassat et la fin 2013, le cours de l'action a doublé. Finalement ce sont 126 galeries commerciales qui sont rachetées, en 2014, à Klepierre pour une montant 2 milliards d'euros environ à travers la société foncière Carmila. Cette nouvelle société sera détenue à 42 % par le groupe Carrefour et les 58 % restant étant répartis entre Amundi, Axa, Blue Sky Group, BNP Paribas Cardif, Colony Capital, Crédit agricole assurances, Pimco et Sogecap38. En janvier 2014, Coop Alsace indique avoir cédé 129 magasins de proximité au groupe Carrefour39 En avril 2014, le groupe annonce l'entrée au capital de la famille Moulin, propriétaires du groupe Galeries Lafayette, à hauteur de 6,1 %40. En mai, Au Maroc, le groupe Label'Vie, partenaire et franchisé de Carrefour, ouvre à Marrakech le 40e supermarché Carrefour market et à Oujda le 4e hypermarché. En juin l'enseigne de supermarché de hard-discount Dia en France est rachetée pour 600 millions d'euros par le groupe Carrefour, soit trois ans après l'avoir cédée à Blue Capital, premier actionnaire de Dia à la bourse de Madrid41. Ce même mois, Carrefour annonce l'acquisition de 53 supermarchés Billa en Italie42. En septembre, ouverture d'un market Gourmet à Milan. Le 21 novembre, l'Autorité de la concurrence confirme et autorise Carrefour à reprendre plus de 800 magasins français de l'enseigne Dia exploités en direct ou sous franchise43. En décembre 2014, Carrefour a vendu 10 % de sa filiale brésilienne à Abilio Diniz44. Le 1er janvier 2015, Cora et Match, appartenant au Groupe Louis Delhaize adhèrent à la centrale d'achat de Carrefour, tant pour les contrats alimentaires que non-alimentaires, mais exclut les produits frais et ceux en marques de distributeur45. En avril 2015, Carrefour commence à renommer les magasins Dia en Carrefour Contact, Carrefour City et Carrefour Express46. En décembre 2015, Carrefour annonce l'acquisition des 86 supermarchés Billa en Roumanie47. Propriétaire de 173 hypermarchés, 126 supermarchés et 419 magasins de proximité et employeur de 41 000 personnes en Espagne, Carrefour, annonce, fin février 2016, qu'il va racheter 36 hypermarchés, 8 galeries marchandes et 22 stations-service attenantes à Eroski dans ce pays48. Identité visuelle (logo) Le logo combiné49 originel de Carrefour consistait en un cercle rouge contenant deux flèches convergentes blanches vers la marque verbale (en) noire « Carrefour », les trois couleurs étant celles du blason de la Savoie Propre, province dans laquelle s'est implantée le premier magasin en 196050. En 1966, pour l'ouverture du premier hypermarché à Vénissieux, le directeur de marketing de Carrefour Étienne Thil et le typographe Jacques Daniel conçoivent un nouveau logo combiné aux couleurs du drapeau national français qui rappellent l'origine française de l'enseigne : l'icône est constituée d'un « C » en défonce traité en blanc au milieu d'un losange rouge à gauche, bleu à droite ; la marque verbale Carrefour est écrit en police de type machine à écrire. Rapidement, le losange est rogné et les filets noirs délimitant l'icône sont retirés, mettant plus en évidence les deux flèches bleue et rouge que la lettre « C »51, lettre que 95 % des Français ne voient pas52 car ce logo crée une illusion d'optique selon le principe du motif de Kanizsa et de la ségrégation figure-fond. La notion de carrefour est également symbolisée par l'intermédiaire des deux flèches opposées, la flèche rouge (symbole de l'interdit) tournée vers la gauche (à savoir le passé) tandis que la flèche bleue tournée vers la droite représente l'avenir mais aussi le fer d'une sorte de hallebarde (le logo dans les années 1960 arborait un poing américain dans la même veine53) qui caractériserait la politique agressive de l'entreprise (négociations âpres avec ses fournisseurs, prix de vente agressif)54. En septembre 2009, pour le 50e anniversaire de l'enseigne, Carrefour adopte un nouveau logo créé par l'agence Wolff Olins (en)55 : l'icône reste la même mais les arêtes des flèches et du « C » sont moins vives, les couleurs sont plus claires. La typographie plus arrondie de la marque verbale est de type serif. Enfin, différent selon chaque format du groupe, le logo se décline en plusieurs palettes de couleur dont les transitions en dégradé lumineux horizontal mettent plus en valeur le « C »56. Ancien logo de l'enseigne Carrefour de 1966 à 2009 Différentes couleurs du logo de 2009 Logo alternatif du groupe Carrefour en 2009 Logo du groupe Carrefour de 2009 à 2013 Logo du groupe Carrefour sans texte (mot-symbole) depuis 2013 Métiers du groupe Carrefour intervient sur une grande partie des formats de la grande distribution57 : Hypermarché Articles détaillés : Carrefour (enseigne), Hyper Champion et Atacadao. Un hypermarché Carrefour à Johor Bahru en Malaisie Le format hypermarché représente le cœur de métier historique du groupe et compte encore en 2006 pour près de 60 % du chiffre d'affaires total. Il est présent sur l'ensemble des pays du groupe sous l'enseigne unique Carrefour, et est représenté par plus de 1 000 magasins depuis fin 2006. Les hypermarchés du groupe sont de dimension supérieure à 3 000 m2 pour atteindre jusqu'à 24 400 m2 (Carrefour Portet-sur-Garonne, en France), ceci pour une moyenne de 9 333 m2. Ils proposent de 20 000 à 80 000 références et emploient de 250 à 750 employés. Destinés à une zone de chalandise très large, ils représentent la conception du « tout sous le même toit » ainsi que la définition initiale de la grande distribution : nombreuses places de stationnement, spectacle permanent, bas prix... Depuis 1998, date du 35e anniversaire des hypermarchés Carrefour, est organisée chaque année une opération commerciale simultanée dans le monde entier sous le nom du Mois Carrefour. Il s'agissait alors de la première opération transnationale de l'enseigne Carrefour et mettant en œuvre à grande échelle les moyens du groupe. Fin 2006, le nombre du millier d'unités dans le monde a été atteint, avec l'ouverture d'un hypermarché à Tongzhou en Chine58. Fin 2008, 1302 magasins Carrefour existent dans le monde, dont 231 en France. En 2010, Carrefour lance un nouveau concept d'hypermarchés : Carrefour Planet. À terme, c'est l'ensemble des hypermarchés Carrefour en Europe qui devaient devenir Carrefour Planet. Le déploiement du nouveau concept sur l'ensemble des magasins a été abandonné en 2012, avec l'arrivée de Georges Plassat à la tête du groupe. Fin 2013, 1421 hypermarchés Carrefour existent dans le monde59. Supermarché Articles détaillés : Champion (supermarché), Carrefour Market, Carrefour Express, Carrefour Bairro, Supermarchés GB et GS (enseigne). Un supermarché Champion Magasins de taille inférieurs à la première catégorie, pour la plupart de moins de 2 500 m2, les supermarchés du groupe sont présents dans un nombre plus restreint de pays en Europe et en Amérique Latine. Pour le groupe, l'ancrage local et la notoriété sont déterminants pour ce type de formats, raison pour laquelle les enseignes historiques ont été conservées : c'est ainsi le cas de la marque Champion et depuis 2008 Carrefour Market en France, de GB en Belgique, de GS en Italie, Gima et Endi en Turquie, Globi en Pologne ou de Norte en Argentine. En Belgique, l'enseigne Champion n'est pas gérée par Carrefour Belgium. Le groupe carolorégien Mestdagh possède la franchise de l'enseigne depuis 1996. Les supermarchés, présents essentiellement en Région wallonne, s'appellent Champion Groupe Mestdagh. Carrefour y détient 49 % du capital. Le siège du groupe se situe à Gosselies (Charleroi). La marque Champion est également utilisée en Espagne, en Pologne, en Grèce ou au Brésil. Après quelques tests, les essais d'extension en Norvège et en Chine ont été abandonnés en 2005 et 2006. [pourquoi ?] Concernant cette même marque, elle a disparu dans ces derniers pays, et en France les magasins sont en cours de transformation, avec une disparition prévue fin octobre 2009. Les magasins Champion de Belgique ne sont pour le moment pas concernés par ce changement. Cependant le groupe tend à unifier ses marques de supermarchés sous la bannière Carrefour, à l'encontre de la politique initiale qui réservait ce nom aux seuls hypers. Ainsi, Carrefour Express est en développement, pour capitaliser sur la notoriété de l'enseigne Carrefour. Des tests sont actuellement en cours en Pologne et Turquie, alors que la nouvelle marque est déjà implantée en Espagne. De même en 2007, le groupe a aussi testé une nouvelle enseigne en remplacement des magasins Champion, Carrefour Market60. 6 supermarchés bretons expérimentent ce concept. Il a pour but de fidéliser les clients grâce à une seule marque : Carrefour ; tout comme son concurrent Casino. Ce passage sous enseigne Carrefour Market des supermarchés Champion français devait être entériné au premier trimestre 200861, après une période de test qui s'est révélée concluante. L'ensemble des Champion français passent donc sous l'enseigne Carrefour d'ici à fin 200962. La stratégie commerciale pour les supermarchés du groupe consiste à la fidélisation du client ; la carte IRIS pour les supermarchés Champion en étant une illustration. Fin 2012, 3 454 magasins étaient détenus par le Groupe Carrefour dans le monde sous les enseignes Carrefour Express, Carrefour Market, Champion, GS et GB. Hard-discount Articles détaillés : Dia (magasin), Ed (magasin) et Minipreço. Développé initialement après la Seconde Guerre mondiale par les spécialistes allemands Aldi, le format dit hard-discount a été repris par Carrefour à la fin des années 1970 ; il représente un moteur de croissance, les consommateurs se tournant de plus en plus vers ces magasins proposant des produits à bas prix. Carrefour est présent sur l'activité de hard-discount via trois enseignes : Minipreço au Brésil et au Portugal. Supeco en Espagne63. Ed : marque créée en France en 1980 au sein de Carrefour. En juin 2009, Carrefour annonce que des magasins Ed en France passeront sous l'enseigne Dia avant la fin de l'année. En 2012 la transformation des magasins est terminée. Dia : enseigne internationale, historiquement issue de Promodès-Espagne en 1979, et implantée en Espagne, Grèce, Turquie, Argentine et Chine). Le 21 juin 2011, l'ensemble des magasins Dia dans le monde est séparé du Groupe Carrefour pour former une entité indépendante et cotée en Bourse. Le 5 juillet 2011, Dia rentre à la bourse de Madrid et, en décembre 2011, dans l'indice IBEX3564. Proximité, cash & carry et autres Articles détaillés : Carrefour Express (Belgique), Carrefour City, Carrefour Contact, Shopi (supermarché), 8 à Huit, Marché Plus et Proxi. Un ancien Shopi à Paris En parallèle des principaux métiers, le groupe intervient dans les activités suivantes : Proximité : il s'agit de supérettes et petits magasins, souvent franchisés à des commerçants indépendants (à 93 % en 2005). Cette activité, implantée aussi bien en centre-ville que dans les campagnes, comporte des formats variés de 50 à 900 mètres carrés. Le commerce de proximité du groupe est implanté dans quelques pays européens, à la suite de rachats de concurrents, le métier historique de Carrefour étant l'exploitation de grands formats. En France, le groupe est présent via des enseignes Shopi (magasins de 300 à 900 m2), 8 à Huit (magasins citadins de moins de 300 m2), Marché Plus et Proxi (commerces ruraux) dont les commerçants sont franchisés au groupe Carrefour via la société Carrefour Proximité France. Depuis début 2009 des tests sont fait sur Paris et d'autres villes pour plusieurs nouvelles enseignes : Carrefour City et Carrefour Contact, avec la création de 4 Carrefour City et 2 Carrefour Contact et encore Carrefour City Café. À l'automne 2009, décision est prise de développer ces concepts, fin 2010 près de 400 magasins ont été transformés65. Les petits magasins de montagne vont également être transformés en Carrefour Montagne et la majeure partie du parc de magasins sous enseigne 8 à Huit sera transformé en Carrefour Express. En Belgique, il s'agissait des enseignes GB Express et Contact GB, passées en Carrefour Express. En Italie de « Di per Di ». En Grèce le format est représenté par 5'Marinoupoulos et Smile Market. Cash & carry : cette activité de vente directe aux professionnels est exercée en France sous la marque Promocash (héritée de Promodès), en Tunisie avec Carrefour Cash & Carry66 et en Italie avec Docks Market. Services : Carrefour proposent à sa clientèle des services tels qu'assurances, voyages, produits financiers, spectacles. Ces services permettent de maximiser la rentabilité de ses installations. Le groupe possède également Carfuel assurant la distribution de carburant, produit d'appel classique dans la grande distribution. Autres : Carrefour possède des activités de vente sur Internet dont Carrefour Ooshop et Boostore. Carrefour drive: Carrefour propose désormais un système de retrait des courses réservées au préalable sur internet. Ce type de distribution compte actuellement plus de 190 points de retrait. Fin 2012 le Groupe Carrefour exploitait dans le monde un réseau de : 5 010 magasins de proximité (enseignes Shopi, Marché Plus, Huit à 8, Carrefour express, Carrefour City, Carrefour Contact et Carrefour Montagne). 164 magasins Cash & carry (Promocash et Atacadão) de sites de commerce électronique (Ooshop). En 2015, Carrefour ouvre deux magasins Carrefour Bio, à Boulogne-Billancourt et dans le 15e arrondissement de Paris. Ce réseau compte 5 magasins en mars 2016. Carrefour Banque - services financiers et assurances Carrefour a lancé en France, en janvier 2011, la marque Carrefour Banque (anciennement S2P - Société des Paiements PASS et CARMA Carrefour Assurances). Filiale bancaire du groupe Carrefour, Carrefour Banque commercialise depuis 1980 des produits financiers et assurances : La Carte PASS, distribuée à près de 2,8 millions exemplaires. Une gamme de cartes bancaires lancée en février 2009 en partenariat avec MasterCard. Une offre de crédits à la consommation dont le rachat de crédits, représentant en 2009, un encours global de 2,5 milliards d'euros. Des produits d'épargne avec près de 400 000 clients épargnants avec un encours géré d'1,74 milliard d'euros en 2009. Des assurances Auto, assurances Habitation, Complémentaire Santé et Prévoyance. En 2009, 405 collaborateurs au siège et 1300 conseillers dans les 221 Agences ou Espaces Services Financiers présents installés dans tous les hypermarchés Carrefour en France. Dans le monde Présence de Carrefour dans le monde (2012). Directement Sous franchise Présence de Carrefour dans le monde (2016). Actuel Ancienne Le groupe structure ses activités en quatre zones géographiques : la France, le reste de l'Europe, l'Amérique du Sud et l'Asie. Il est également indirectement présent sous forme de partenariat et franchise auprès d'intervenants locaux dans certains pays (Moyen-Orient, Maroc, Tunisie, Japon et en Côte d'Ivoire pour les plus importants). Que ce soit sous forme de franchise ou directement, Carrefour est présent à fin 2006 dans 29 pays. Il s'est désengagé par le passé d'autres pays comme les États-Unis, ou plus récemment le Chili et le Mexique. [pourquoi ?] Fin 2013, le groupe Carrefour possède 10 105 magasins de toute sorte dans 34 pays67. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Nombres de magasins du groupe Carrefour par pays fin 201368,69,70,71 Pays 1er magasin72 Nombre de magasins Hypermarchés Supermarchés Proximité Cash & Carry Total Pays intégrés Drapeau de la France France 1960 (super) ; 1963 (hyper) 234 949 3 458 138 4 779 Drapeau de l'Espagne Espagne 1973 (Pryca) ; 2000 (Carrefour) 172 118 166 0 456 Drapeau de la Belgique Belgique 1969 45 438 246 729 Drapeau de l'Italie Italie 1993 58 394 654 19 1 125 Drapeau de la Pologne Pologne 1997 88 139 408 0 635 Drapeau de la Roumanie Roumanie 2001 25 81 56 162 Drapeau de l'Argentine Argentine 1982 77 128 316 521 Drapeau du Brésil Brésil 1975 200 41 0 241 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 1995 236 0 236 Drapeau de la République de Chine Taïwan 1989 62 7 0 69 Total pays intégrés Pays franchisés Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite 973 273 1173 Drapeau de Bahreïn Bahreïn 173 173 Drapeau de Chypre Chypre 2006 773 873 1573 Drapeau de la Grèce Grèce 1991 (Promodès avec Continent) 3173 24673 62073 8977374 Drapeau de l'Albanie Albanie Modèle:F.Y.R.O.M. Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 573 573 Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 1998 Drapeau de la Slovénie Slovénie Drapeau de la Turquie Turquie 1993 2773 22173 89073 (Hard-discount) 113873 Drapeau de la Géorgie Géorgie 1 2 align=center| 3 Drapeau de la République dominicaine République dominicaine 173 173 Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire 2015 175 175 Drapeau de la Tunisie Tunisie 276 43Erreur de référence : La balise ouvrante <ref> est mal formée ou a un mauvais nom. 35Erreur de référence : La balise ouvrante <ref> est mal formée ou a un mauvais nom. 80Erreur de référence : La balise ouvrante <ref> est mal formée ou a un mauvais nom. Drapeau du Maroc Maroc 273 3273 3473 Drapeau de l'Égypte Égypte 473 373 773 Drapeau d'Oman Oman 273 273 Drapeau du Qatar Qatar 373 373 Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis 1373 1673 2973 Drapeau du Koweït Koweït 173 173 Drapeau de la Jordanie Jordanie 173 473 573 Drapeau de l'Indonésie Indonésie 1998 6773 1673 8373 Drapeau de la Syrie Syrie 173 173 Drapeau de l'Irak Irak Drapeau du Liban Liban Total pays franchisés Total 1 422 2 917 5 593 174 10 106 Anciennes implantations du groupe Carrefour Pays 1er magasin Fermeture Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni 1970 1988 Drapeau de la Russie Russie 2009 Drapeau de la Colombie Colombie 1998 2012 Drapeau du Mexique Mexique 1994 2005 Drapeau de l'Algérie Algérie Drapeau de la République tchèque République tchèque 1998 2006 Drapeau de l'Autriche Autriche 1976 Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest 1977 Drapeau du Portugal Portugal 1990 2008 Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan Drapeau de l'Iran Iran Drapeau du Pakistan Pakistan Drapeau de la Thaïlande Thaïlande 1996 2010 Drapeau du Japon Japon 2000 2005 Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 1996 Drapeau de la Malaisie Malaisie 1994 2012 Drapeau de Singapour Singapour 1997 2012 Drapeau du Chili Chili 1998 2003 Drapeau de Hong Kong Hong Kong 1996 Drapeau de la Suisse Suisse Drapeau de l'Inde Inde 2010 201477 Drapeau des États-Unis États-Unis 1988 1994 France Carrefour Mondeville La France est le marché historique ainsi que la principale source de revenus du groupe Carrefour. L'ensemble des métiers y est représenté. De ce fait, la France est considérée comme une des quatre zones géographiques. Le groupe partage avec Auchan la plupart des places du top 100 des magasins78 (avec 44 hypers contre 43 en 200679), dont Carrefour Antibes numéro 2 de la liste avec 310 millions d'euros de chiffre d'affaires, derrière Auchan Vélizy 2. Carrefour Grenoble-Meylan est le plus rentable au mètre carré de la liste, avec 26 402 €/m2 en 2006. Le Carrefour de Mondeville a une superficie de 12 000 m2 (voir photo). Depuis 1976 et les premiers produits libres, Carrefour a développé des marques de distributeur au sein de ses diverses enseignes. En 2013, le groupe Carrefour reprend en France les magasins de proximité de Coop Alsace ainsi que 7 magasins U situés au sud ouest de la France80. Franchisés En France, et pour des raisons historiques, le groupe Carrefour coopère avec de nombreux franchisés ou affiliés exploitant des magasins. Ces franchisés sont pour la plupart hérités de la fusion avec le groupe Promodès. Certaines disparaissent fin 201381. Carcoop est une société filiale détenue à 50 % par le groupe Carrefour et 50 % par Coop Atlantique, détenant 6 hypermarchés français à Bourg en Bresse, Moulins, Denain, Douai Flers, Liévin et St Pol sur Mer. Provencia est une société franchisée du groupe Carrefour dont les magasins sont principalement situé dans l'est de la région Rhône-Alpes82. Corema est une société dans laquelle le groupe Carrefour participait à hauteur de 26 % entre 2003 et 2009. Il s'agit d'une filiale du groupe Sherpa spécialisé dans le format petit supermarché situé dans les stations de sport d'hiver des Alpes. Le groupe livre les 98 magasins de la chaîne83. Depuis le 1er décembre 2009, Sherpa a mis fin au partenariat avec Carrefour pour rejoindre la Centrale d'achat Casino. Le groupe a racheté quatre de ses franchisés français au cours des années 2000 : Labruyère Eberlé est une société filiale de Carrefour84. Hyparlo, dont Carrefour détient 36,18 % directement et une autre partie au travers de Hofidis II — la holding de contrôle du groupe dont Carrefour détient 100 % des parts depuis 200685 —, exploite des hypermarchés en France et en Roumanie86. Guyenne et Gascogne87, premier franchisé Carrefour, est coté sur l'Eurolist d'Euronext et rentre dans la composition du CAC Mid 100. La société détient notamment 6 petits hypermarchés Carrefour (à Auch, Dax, Mont de Marsan, Tarnos, Cahors, St Jean de Luz) et 27 supermarchés Carrefour Market. Le groupe a fait l'objet d'une OPA de la part du groupe Carrefour. Sogara est une société filiale détenue à 50 % par le groupe Carrefour et 50 % par Guyenne et Gascogne88. Elle possède une douzaine de grands hypermarchés Carrefour dans le Sud Ouest de la France. Elle est par ailleurs actionnaire minoritaire à 8,23 % dans Centro Commerciales Carrefour exploitant des magasins en Espagne. Elle a été absorbée car Carrefour Hypermarché SAS le 1er novembre 201389. Le groupe a également arrêté sa coopération avec deux de ces franchisés en 2012 : Coop Atlantique est une société coopérative de consommation basée à Saintes. Son principal actif est Carcoop, une société détenue à parité avec Carrefour90. Au 1er janvier 2012, Coop Atlantique met fin à son partenariat avec Carrefour pour rejoindre la centrale d'achats coopérative « Système U ». 7 hypermarchés Carrefour prendront alors l'enseigne Hyper U, une quarantaine de Carrefour Market revêtissent les couleurs de Super U, un Carrefour City deviendra U express[réf. souhaitée]. Les magasins de proximité (Coop et EcoFrais[réf. souhaitée]) conserveront leurs dénominations mais distribueront les produits U. Le sort des magasins Ed, de même que ceux détenus par Carcoop, n'est pas encore réglé. Altis est une société franchisée Carrefour détenue à parité par le groupe Carrefour91 et le groupe espagnol Eroski92. Les magasins rejoignent Intermarché en avril 2012. Europe (hors France) Au sein de la zone européenne, trois pays font partie en plus de la France du G4, les quatre grands pays du groupe. À savoir la Belgique, l'Espagne et l'Italie. Carrefour est en plus présent dans sept autres pays. Belgique En 2000, le groupe rachète les 72,5 % de la société GB SA, entreprise leader de la distribution alimentaire en Belgique mais en difficultés financières. Carrefour avait par ailleurs hérité de 27,5 % de la société de droit belge à la suite de la fusion avec Promodès. Le Groupe GB exploitait93 : 60 hypermarchés Maxi GB et Bigg's Continent. 73 supermarchés intégrés Super GB et 350 supermarchés franchisés (Super GB Partner, Contact GB, Unic et Nopri). 1 supermarché haut de gamme sous l'enseigne ROB. 7 magasins de proximité GB Express. 27 supermarchés Globi en Pologne94. Ce rachat a fait l'objet d'un avis positif de la Commission européenne. Le 23 février 2010 Carrefour annonce la suppression de 1 672 emplois et la fermeture de 21 magasins, ainsi que la possibilité de rachat de 20 magasins par le Groupe Mestdagh (Champion Belgique), à la suite d'une politique de prix agressive de ses nombreux concurrents95. Espagne Arrivé en Espagne en 197396, Carrefour est le leader de la grande distribution dans ce pays après El Corte Inglés. Les magasins du groupe, créés à l'origine en partenariat 50/50 avec le groupe Radar y ont longtemps porté l'enseigne Pryca, pour PRecio Y CAlidad (prix et qualité). Carrefour reprend le contrôle total de cette entité (ainsi que de Ed en France), quand le groupe Radar (ex Docks Rémois) disparaît. La fusion de Carrefour et Promodès en 1999 s'avère le moment propice pour regrouper les magasins Pryca et Continente sous le nom unique de Carrefour. En 2007, les hard-discounteurs Plus sont rachetés à l'Allemand Tengelmann. Italie Le groupe est présent dans la péninsule à travers les hypermarchés Carrefour, les supermarchés Carrefour Market (préalablement GS') et les magasins de proximité Carrefour Express (préalablement Dí per Dí). Il possède également Docks Market et Gross Iper, des enseignes de cash and carry. Carrefour est le deuxième distributeur du pays et possède plus de 1 500 points de vente97. Portugal Historiquement, les premiers magasins ont été ouverts en 1990 sous l'enseigne Euromarché. En 2001, le groupe portera sa participation dans Carrefour Portugal à 99 % à la suite du rachat des parts d'Espírito Santo Resources98. Carrefour était en 2004 le quatrième intervenant du marché derrière Modelo-Continente (dont il détenait une participation héritée de Promodès jusqu'en 2004), Jerónimo Martins et Os Mosqueteiros (Intermarché et Écomarché)99. Le groupe était présent via les hypermarchés à son nom et via l'enseigne hard-discount Minipreço. Le 27 juillet 2007, le groupe annonce la cession des activités de Carrefour Portugal au groupe Sonae, pour une valeur d'entreprise de 662 millions d'euros. Sont concernés les 12 hypermarchés Carrefour ainsi que huit stations services100. Les magasins Minipreço ne sont pas concernés par la transaction. En avril 2010, le groupe Carrefour décide de vendre sa filière Minipreço au Portugal. [pourquoi ?] Cette transaction va impliquer la disparition totale de Carrefour au Portugal101. Autres pays européens Carrefour Marinopoulos - Grèce Bulgarie : le groupe ouvre son premier magasin le 26 mars 2009 à Burgas sur les bords de la mer Noire102,103. Chypre : en 2005, Carrefour Marinopoulos s'implante lors du rachat de Chris Cash&Carry. Grèce : Carrefour est historiquement présent en Grèce via un partenariat de Promodès avec Marinopoulos. Pologne : après l'implantation de quelques hypermarchés dans les années 1990, Carrefour rachète en deux étapes en 2005 et 2007 tous les hypermarchés et supermarchés du groupe Ahold. Roumanie : le développement en Roumanie a été initié par le franchisé Hyparlo à la fin des années 2000. Carrefour lance une OPA sur Hyparlo en 2006. L'année suivante, en octobre 2007, le groupe acquiert Artima, propriétaire de 21 supermarchés dans l'Ouest du pays104. Turquie : Carrefour s'implante en Turquie105 en 1993 en s'alliant avec Sabanci (tr), propriétaire de 40 % de la filiale turque du groupe français. Carrefour renforce sa position en mai 2005 en rachetant à Fiba Holdings la majorité des parts de l'enseigne Gima et de 82 % de celles de Endi pour cent millions d'euros. Amérique du Sud Le groupe concentre ses efforts sur le Brésil et sur deux pays secondaires, l'Argentine et sur la Colombie. Le groupe s'est retiré du Chili en 2003 et du Mexique en 2005. Le Groupe Carrefour occupe une place notable dans l'activité économique de chaque pays où il est implanté en Amérique du Sud. Ainsi, le groupe Carrefour est le premier employeur privé au Brésil, en Argentine et en Colombie. Centre-ville et périphéries ainsi que grandes et villages sont les lieux de tous les échanges. Le Groupe Carrefour déploie sa stratégie d'être au cœur de la ville. Elle développe ainsi une gamme d'offres adaptées au marché d'Amérique Latine en repensant les hypermarchés qui sont plutôt des mini-hypermarchés, en déployant la marque Carrefour dans ses supermarchés et en imaginant les magasins de proximité et de hard-discount de demain, renouant ainsi avec la politique d'innovation qui a fait la force du groupe jusqu'à présent. Brésil Carrefour à Brasília, Brésil Implanté au Brésil depuis 1975, le groupe Carrefour est aujourd'hui la première entreprise de distribution du pays et le Brésil est le troisième contributeur en termes de résultat opérationnel derrière la France et l'Espagne, c'est un marché important pour le Groupe Carrefour avec 605 enseignes Carrefour en 2009 : 172 hypermarchés, 49 supermarchés et 376 hard-discount. Carrefour est présent sur le segment des hypermarchés et supermarchés (Carrefour Bairro) et sur celui du hard-discount (Dia). Les enseignes du Groupe Carrefour se développent également au plus près des réalités locales et des besoins des clients. Ainsi, Carrefour exploite au Brésil un concept de magasins centré sur les produits essentiels à prix bas : Atacadão.En 2007, le groupe à racheté le distributeur brésilien Atacadao (34 hypermarchés et 4 % de part de marché de l'époque)106. Toutefois, des rumeurs sur le désengagement du groupe en Amérique latine circulent, même si elles ont été fortement démenties. Elles illustrent les interrogations stratégiques du groupe dont la priorité reste le marché européen. À cela s'ajoutent des « erreurs de management » qui coûtent de plus en plus cher au Groupe et qui nuisent à son image de distributeur proche des producteurs locaux. En effet, un audit interne révèle que le management de Carrefour Brésil négociait directement des rabais avec les fournisseurs sans passer par les centrales d'achat du Groupe et aboutissait à des provisions pour charges exceptionnelles. Néanmoins, la filiale brésilienne de Carrefour reste la troisième en chiffre d'affaires et les ventes ainsi que le dynamisme du groupe dans ce pays restent un bol d'air pour Carrefour. Argentine Carrefour entre sur le marché argentin en 1982 avec un premier hypermarché. En 2000, Carrefour Argentine se rapproche de Norte, le numéro un local qui possède 26 hypermarchés et 40 supermarchés107. Dans le cadre de la fusion, à la suite de laquelle le groupe français détiendra 51 % des parts de la nouvelle structure, Carrefour s'est engagé auprès des autorités de la concurrence à céder 8 hypers et 26 supermarchés108. Les supermarchés du pays ont conservé la marque Norte alors que les hypers ont adopté la marque Carrefour.Aujourd'hui Carrefour Argentine possède un parc de 601 enseignes en 2009 (68 hypermarchés, 117 supermarchés, 416 hard-discount). Le Groupe Carrefour a néanmoins entamé un processus de rénovation des enseignes du groupe à partir de janvier 2007. Au bout de 18 mois d'aménagements, 117 magasins sont passés sous enseigne Carrefour soit plus de 200 000 m2 rénovés. Cela permet à Carrefour Argentine de consolider son leadership sur le marché de la distribution et de fidéliser les consommateurs à une marque devenue omniprésente. Ce programme fut payant car on observa une nette progression des ventes dans les magasins rénovés. Le modèle des mini-hypermarchés et la valorisation des produits non alimentaires battent leur plein. Colombie Carrefour s'implante en Colombie en 1998 en association avec le groupe Bavaria (à hauteur de 35 %) et Sigla (10 %). En 2003, le groupe français rachète les participations minoritaires109. Les deux premiers Exito (partenaire de Casino) et Carulla-Vivero sont en janvier 2007 en phase de rapprochement, ce qui laisserait la place de numéro deux à Carrefour avec environ 6,3 % de part de marché110. Carrefour signe donc de bonnes performances en Colombie (69 hypermachés en 2009), avec pour conséquences l'ouverture de nouvelles structures jusqu'alors inconnues dans ce pays. Ainsi Carrefour a ouvert en 2009 son premier centre commercial à Limonar qui associe un hypermarché Carrefour à 170 boutiques de marques réputées. Pour compléter l'offre, Carrefour Colombie a ouvert son premier magasin Atacadão à Bogota en mars 2010 basé sur le même concept hypercash qu'au Brésil. Toutefois, d'une manière globale, on s'aperçoit que la taille moyenne dans le monde en 2008 d'un hypermarché est de 5 400 m2 contre 8 100 m2 en 2004. Cependant en Colombie, qui fut un pays précurseur en la matière, le format de croissance d'un hypermarché était même inférieur à 3 000 m2 afin de répondre au mieux aux besoins de chaque zone de chalandise. En 2012, Carrefour détient 17,7 % de parts de marché colombien. Faute d'avoir les moyens d'investir, Il revend ses centres commerciaux à l'entreprise de distribution chilienne Cencosud111. Asie Chine Carrefour en République populaire de Chine Carrefour possède plus de 100 hypermarchés en Chine depuis mi-2007112 et a cédé ses supermarchés pour se concentrer sur les hypermarchés et le hard-discount Dia (253 magasins en novembre 2006). L'enseigne est le 1er distributeur étranger en Chine et le 5e en incluant les groupes de distribution locaux avec 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires113. Le groupe emploie plus de 40 000 personnes en Chine. Le nombre de clients est estimé à 188 millions. Le nom chinois de Carrefour a été transcrit à partir de la prononciation française : 家乐福 (pinyin : jiā lè fú) ce qui signifie « La Maison de la Joie et du Bonheur». Autres pays asiatiques Indonésie : déjà présent dans ce pays avec 39 magasins, le groupe achète 75 % du groupe Alfa Retailindo pour un montant de 49,3 millions d'euros114. Ce rachat permet de conforter sa place de leader avec 29 nouveaux magasins dont 13 à Jakarta. En novembre 2012, Carrefour annonce la cession de ses 60 % dans sa filiale indonésienne pour 525 millions d'euros au profit de son partenaire local CT Corp qui devient son franchisé115. Malaisie: le groupe est arrivé en 1994 sur ce marché qui compte comme autres principaux acteurs de la grande distribution : Giant, Makro, Parkson et Tesco116. En novembre 2012, le groupe annonce la vente pour 250 millions d'euros de activités de ses 26 hypermarchés en Malaisie au groupe japonais ÆON, maison mère du distributeur JUSCO117. Singapour : dans un marché dominé par le format supermarché, Carrefour et ses deux hypermarchés représentent 2 % de part de marché118. En août 2012, le groupe ferme ses deux magasins et se retire du pays par manque de perspectives de croissance après 15 ans de présence119. Taïwan : la part de marché du groupe était de 32 % en 2005120. Thaïlande : autrefois fortement présent dans plusieurs grandes villes, en forte concurrence avec Tesco et BigC (groupe Casino). En novembre 2010, les 42 magasins thaïlandais ont été rachetés par BigC121. Inde : le groupe est présent dans le pays par l'intermédiaire de quatre Cash and Carry, magasins destinés aux professionnels. Afrique Côte d'Ivoire En 2015 75 Carrefour s'installe dans la capitale ivoirienne Abidjan. Un centre commercial Playce Marcory de 20.000m2 avec un hypermarché de 3200m2. Il est le fruit de la collaboration entre Carrefour et CFAO, et une première implantation en Afrique subsaharienne. Maroc Liste des Hypermarchés Carrefour 19 janvier 2009122: Carrefour inaugure son premier hypermarché, sur 5 500 m2 et 250 employés, à Rabat-Salé à travers un accord de franchise avec Label'Vie123, lequel permettrait à cette dernière d'ouvrir des hypermarchés portant l'enseigne française au sein du Royaume. Il en existe déjà 4 (Fès, Marrakech, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Casablanca)124. Article détaillé : Carrefour Market Label'Vie. En projet Hyper Agadir - (2015) Hyper Nador - Route de Selouane (2015) Hyper Tanger - (2015) - 5 200 m2 (Socco Alto) Hyper Oujda - (2015) (Oujda Urba Mall) Liste des supermarchés Carrefour Market Ouvert Casablanca : La résistance, Aïn Sebaâ, Val Fleury, Romandie, Yacoub El Mansour, Vélodrome, Anfa, Taddart, Maârif Rabat : Shem's, Hassan, Médina, Riad, Zaërs, Al Manal Mohammédia : Kasba, Alia Meknès : Plaisance, Stade d'Honneur Agadir : Hassan 1er, Talborjt Témara Salé Kénitra Fès Marrakech Safi El Hoceima El Jadida Sidi Slimane Settat Khemisset Béni Mellal Oujda Berkane En projet Marrakech Tunisie En 2001125 carrefour s'installe pour la première fois en Tunisie avec un immense magasin à proximité de la Marsa, à travers un accord de franchise avec UTIC126. Par la suite, Carrefour lance une chaine de magasin, en octobre 2009, sous le nom de sa marque déposée : « Carrefour Market »127. Présence sous forme de partenariat Carrefour Minoh Japon Carrefour est présent dans certains pays sans pour autant contrôler les magasins directement128,129. Moyen-Orient Carrefour est implanté au Moyen-Orient en collaboration avec le groupe émirien, Majid Al Futtaim Group130 (l'actionariat est divisé entre le groupe Majid Al Futtaim majoritaire et Carrefour), dans les Émirats arabes unis, au Qatar, en Oman, au Koweït, en Jordanie, en Égypte et en Arabie saoudite. MAF Hypermarkets, la société créée par les deux partenaires est le plus important franchisé Carrefour dans le monde en termes de chiffre d'affaires et de territoire. Le partenariat couvre la totalité du Moyen-Orient, l'Iran et le Pakistan. MAF Hypermarkets dont le siège régional est basé à Dubaï, aux Émirats arabes unis comptait vingt-cinq hypermarchés en 2007. Activités et pays desquels Carrefour s'est retiré Article détaillé : Activités abandonnées de Carrefour. Au fil des années, le groupe Carrefour, parallèlement à son expansion, a cédé certaines activités jugées peu rentables, peu stratégiques ou encore trop éloignées de l'activité principale du groupe. Il est possible de distinguer trois grandes phases de cessions effectuées par le groupe : La première représente des essais non concluants d'ouverture à certains pays, comme l'Allemagne ou les États-Unis. Une phase immédiatement postérieure à la fusion avec Promodès en 1999, où certains actifs ont dû être cédés pour des raisons de concurrence. C'est le cas de certains hypermarchés français et espagnols ou encore les 42 % de détention dans Cora. Par ailleurs, un nettoyage sélectif dans le portefeuille d'activités a été effectué. Ce qui a amené les dirigeants à se séparer du Chili où Carrefour avait une position trop faible, des hypermarchés de Hong Kong ou encore de Carrefour Optique. Enfin, la troisième phase et la plus importante dans l'histoire du groupe est initiée par José-Luis Duran, qui a engagé un désinvestissement dans les activités non rentables ou pour lesquelles la part de marché du groupe est trop faible, le groupe n'est pas dans les trois premières places au palmarès des distributeurs (comme le Japon, la République tchèque, la Suisse ou le Mexique par exemple). En outre, certaines ventes telles les activités coréennes ont été effectuées par simple opportunité financière. Une véritable gestion financière des actifs en fonction de leur contribution au groupe a donc été opérée. Expansion géographique (croissance) Depuis la fusion avec Promodès en 1999, et ses conséquences sur la marche du groupe, Carrefour ne souhaite plus s'investir dans de grandes opérations financières, mais tend à privilégier le développement des marchés émergents, la consolidation locale et l'extension du périmètre à de nouveaux pays : Le nombre d'ouvertures annuelles d'hypermarchés dans les pays non-G4 a presque doublé entre 2004 et 2006 (passant de 41 à 57)131. Ces pays, dont la Chine, la Turquie et le Brésil, ne sont pas encore matures en termes de grande distribution et les bons emplacements sont donc encore à prendre. Le rachat d'unités concurrentes dans les pays où Carrefour est déjà présent (acquisitions ciblées) fait également partie de la stratégie de croissance. Ces acquisitions permettent de faire immédiatement des gains de synergies (chaîne logistique, plus de volumes donc pression sur les prix des fournisseurs, coûts marketing locaux...). C'est exactement l'esprit du rachat du groupe brésilien Atacado annoncé le 23 avril 2005, et permettant au groupe de devenir numéro un au Brésil132. C'est également la même analyse qui a conduit à la signature du protocole d'acquisition des actifs polonais d'Ahold, annoncée en décembre 2006. Direction de l'entreprise Le 28 juillet 2008, l'assemblée générale mixte des actionnaires du groupe Carrefour vote le changement de mode de direction du groupe, par un retour au régime de conseil d'administration en lieu et place de celui de conseil de surveillance et directoire133. Lorsqu'en 2011 Amaury de Seze cède son mandat à son directeur général Lars Olofsson, le groupe reçoit des reproches du régulateur pour ne pas avoir justifié auprès des actionnaires les raisons de ce choix de gouvernance134. Sièges sociaux Siège du groupe : 33, avenue Emile Zola, Boulogne Billancourt Un projet de regroupement des sièges sociaux est actuellement à l'étude, permettant de regrouper les 4 500 employés de Levallois-Perret (direction générale), Évry (Hypermarchés et Supermarchés France, Carburants, DSI Groupe), Courcouronnes (Carrefour Banque, Mobile, Voyages), Les Ulis (Achats), Massy (Carrefour Proximité, Promocash, direction des Systèmes d'Information France), Boulogne-Billancourt (direction générale), Neuilly sur Seine (Carrefour Property) et Mondeville (services comptable et juridique, services transports et logistique assuré par la société LCM Logidis Comptoirs Modernes135), sur un site unique à Massy à l'horizon 2014136. Le siège de la Guyenne et Gascogne, situé à Bayonne et repris par Carrefour début 2012 pourrait également rejoindre le site de Massy. Le nouveau site de Massy situé avenue de Paris a été mis à disposition du groupe Carrefour fin décembre 2013. Il regroupera ainsi à terme les différents sièges de Carrefour au sein d'un complexe de 86 000 m2 bénéficiant du label BBC-Effinergie et de la certification NF HQE(r) Bâtiment Tertiaire (Haute qualité environnementale) qui garantissent une conception, une construction et une utilisation à faible impact environnemental. L'accent a été mis sur: Une forte isolation des bâtiments; Le recours aux énergies renouvelables qui couvrent 20 % des consommations; Une récupération de la chaleur l'hiver grâce à la ventilation double flux; Des panneaux solaires (90 m2) pour produire de l'eau chaude pour le restaurant interentreprises; La valorisation des véhicules électriques grâce à 70 places dédiées dont 50 pour les voitures et 20 pour les 2 roues; L'aménagement paysager de 8 400 m2 de surfaces dont la moitié plantées; 46 % d'économie d'eau potable; La récupération des eaux pluviales grâce à 2 bassins de 200 m3 au total137. Conseil d'administration actuel Anciens présidents du directoire puis du conseil d'administration Président-directeur général Georges Plassat Vice-président Sébastien Bazin Membres René Abate Bernard Arnault Nicolas Bazire Jean-Laurent Bonnafé Thierry Breton René Brillet Amaury de Seze Charles Edelstenne Mathilde Lemoine Anne-Claire Taittinger Président d'honneur Robert Halley Secrétaire Général Jérôme Bédier Présidents du directoire Drapeau de la France Denis Defforey 1985 - 1990 Drapeau de la France Michel Bon 1990 - 1992 Drapeau de la France Daniel Bernard 1992 - 2005 Drapeau de l'Espagne José Luis Duran 2005 - 2008 Président du conseil d'administration Drapeau de la France Amaury de Seze 2008 - 2011 Présidents-directeurs généraux Drapeau de la Suède Lars Olofsson 2011 - 2012 Drapeau de la France Georges Plassat 2012 - En cours Employés et conditions de travail Le groupe Carrefour est le neuvième employeur privé mondial (409 092 salariés en 2007), le premier en France et en Grèce, ainsi que le troisième au Brésil138. Environ deux salariés du groupe sur trois travaillent en Europe. La répartition des salariés du groupe Carrefour est la suivante : 68 % en Europe, 16 % dans les Amériques et 16 % en Asie. Le groupe Carrefour est reconnu comme un employeur dur sur les conditions de travail de ses employés par exemple en ce qui concerne les horaires, tels que le temps partiel des caissières ou bien les résultats tels que ceux demandés aux chefs de rayons, comme le démontre l'ouvrage de Grégoire Philonenko, ouvrage qui a eu une forte couverture médiatique en 1997 (voir bibliographie). En outre, il a été reproché au groupe une surveillance trop active et parfois proche de l'espionnage de ses employés139, voire de s'en servir comme motif de licenciement140. L'enseigne Carrefour en France a été longtemps reconnue comme assurant à ses collaborateurs une meilleure rémunération que ne le faisait ses concurrents23 et parfois même meilleure qu'ailleurs au sein du groupe (Champion, ex-Euromarché, établissements Sogara). Afin de préserver la paix sociale, Carrefour a privilégié historiquement le syndicat Force ouvrière à la CFDT et à la CGT23. Néanmoins, les magasins Carrefour connaissent des conflits sociaux (grèves) comme la journée nationale d'action dans la grande distribution du 1er février 2008 à l'appel de plusieurs syndicats. L'hypermarché Carrefour Grand Littoral est même devenu un symbole de ces revendications essentiellement salariales. Le magasin est resté bloqué 11 jours141. En octobre 2008, le Groupe Carrefour a été condamné à une amende de 1,287 million d'euros pour avoir pendant plusieurs années payés en dessous du SMIC 400 employés de deux hypermarchés142. En novembre 2010, il a été condamné par les prud'hommes de Grenoble à payer près de 400 000 euros d'arriérés de salaires à plus d'une centaine de salariés d'un hypermarché Carrefour en Isère pour la même raison143. En octobre 2014, Carrefour est condamné à indemniser une centaine d'employés d'un hypermarché de Gironde, pour un montant total de 2 millions d'euros, en raison d'inégalités salariales144. Indicateurs clés Nombre de magasins Le Groupe Carrefour est présent dans 34 pays à travers 10 105 magasins. Le nombre de magasins à fin 2013 sous enseigne (c'est-à-dire détenu en direct par le groupe plus les magasins détenus par des franchisés) est le suivant145 : hypermarchés : 1 421 magasins principalement sous l'enseigne Carrefour, supermarchés : 2 917 magasins sous les enseignes Carrefour Bairro, Carrefour Market, autres : 5 593 magasins de proximité (Carrefour City, Carrefour Express, Carrefour Contact, Carrefour Montagne, Carrefour Bio, Shopi, Marché Plus, 8 à Huit, Proxi, Carrefour City, Di per D


Set pelajaran terkait

EN 221H: Thomas Paine, Common Sense

View Set

ADN 420 Test 1 (Development & Mobility)

View Set

Geometry Unit 2: Lesson 4, 5, 6, and 7

View Set

Gestalt Principles Cognitive Psychology

View Set

Chapter 2: Identify the sections of a classified Balance Sheet

View Set

Psych Quiz 5, P155 Exam 3, Psych Quiz 3-30

View Set

Organic Chemistry Lab I (CHEM 237) Experiment 11: Kinetic Study of SN1 Solvolysis

View Set