Processus cognitifs Final

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Pourquoi avoir des catégories

1. Simplifier notre environnement 2. Faciliter l'identification d'objet 3. Diminuer le besoin d'apprentissage 4. Structurer nos connaissances.

Niveau de base

Le plus utilisé dans la vie courante. Catégorie plus distinctives. Ex: chien, fleur.

Godenberg et al. (1987) : tâche de mesure du flux sanguin

Meilleur rappel pour le groupe qui apprend les mots par la formation d'images mentales. Cela prouve que les images mentales existent et qu'elles utilisent les mêmes aires cérébrales que la vision.

Niveau subordonné

Niveau le plus précis. Ex: terrier, lavande.

Régularité

Une langue est gouvernée par un ensemble de règles qui déterminent l'assemblage des mots.

Sélection lexicale : mélange

Une très bienne ambiance (bonne + bien).

Phonème

Unité de chaîne parlée; unité de description phonologique; un son qui s'oppose aux autres sons dans une langue. Ex: c, k et que font le son k.

Les universaux linguistiques

Universalité, complexité, caractère arbitraire, productivité et éléments communs.

Règle conjonctive

Utilise la relation "et".

Règle disjonctive

Utilise la relation "ou".

Règle conditionnelle

Utilise la relation si...alors. Ex : s'il est rouge, il doit être un carré.

Collins et Quillian (1969) : le modèle de réseau hiérarchique

Vision taxinomique (liste de définitions de traits et de regroupements des organismes).

Les règles logiques

1. Un objet ne peut appartenir qu'à une seule catégorie. 2. Les caractéristiques de base qui déterminent l'appartenance à une catégorie sont discontinues. 3. L'appartenance à une catégorie se fait selon des règles décisionnelles qui sont logiques.

La propagation de l'activation : l'effet de Stroop

Activation automatique du concept représenté par le mot. La lecture, les mots et la reconnaissance de formes sont difficiles à inhibés c'est pourquoi au début c'est difficile.

Bowerman et Winzenz (1970) : stratégies d'association pour l'apprentissage

Apprendre des paires de mots est plus facile avec des images mentales que par répétition. Image > mots concrets > mots abstrait.

Tâche de découverte de la règle et tâche de découverte des attributs

C'est avec ces deux expériences que les psychologues ont découverts comment nous formulons et évaluons des hypothèses dans les tâches d'identification de concepts.

Mémoire épisodique

C'est à partir de la ___________ que les enfants vont développer la mémoire sémantique, car après avoir vu plusieurs contextes d'une même connaissance cela leur permet de constituer une généralité. Ex: le concept d'avion.

Niveau élevé ou superordonné

Catégorie vague. Ex: animal, plante.

Perceptions des personnes

Catégories supérieures : groupes religieux (classés selon leur religion) ou groupes sociaux. Stéréotypes : peut conduire à des suppositions erronées à propos des autres et rendre le souvenir de nos impressions invalidant.

Collins, Quillian, Collins et Loftus (1975) : le modèle non hiérarchique ou distribution de l'activation

Certains éléments peuvent être plus ou moins associés sémantiquement. Ex : quand on dit camion, il y a un effet de propagation et on peut allumer certains mots comme autobus, automobile, pompiers. = distance sémantique entre les items en MS.

Les règles logiques

Comment les concepts sont-ils définis en mémoire sémantique?

Smith, Shopen et Rips (1974) : le modèle de comparaison des traits

Comparaison entre deux listes de traits. Pas de modèle économiques on compare tous les traits.

Représentation verbale

Connaissance exprimé sous la forme de langage

Le système verbal

Contient l'information abstraite et linguistique des items.

Grice (1975) : maximes conversationelles

Discours informatif, vrai, pertinent et clair = la base d'une bonne conversation. Sinon = confusion.

Morphologie dérivationelle

Elle permet de construire de nouveaux mots. Ex: croire > croyable. Elles peuvent aussi changer le sens et la catégorie syntaxique des mots. Ex: préfixe et suffixe

La syntaxe

Elle étudie comment les mots sont organisés ou ordonnés dans des phrases pour exprimer le rapport de sens ; des unités aux niveaux hiérarchiques.

Mémoire épisodique

En évolution constante : nouveaux événements ajoutés constamment et oubliés plus facilement. Concret et particulier. Ex : souvenirs autobiographiques.

Mémoire sémantique

Formée de concepts, de leur définition et des relations qu'ils entretiennent. Ex : faits, connaissances.

L'encodage grammatical : échange de mots

Il est sol le chaud.

Smith, Shopen et Rips (1974) : le modèle de comparaison des traits

Il existe 2 stades de comparaison. Le stade 2 est utilisé pour les indices intermédiaires plus difficiles à trouver ce qui expliquerait les différentes TR. Ex : chauve-souris VS pigeon en comparaison à la catégorie oiseau.

Traitement psycholinguistique

Il faut toujours faire un traitement de bas niveau (bas en haut) pour ne pas être surpris par un nouveau mot.

Roland et Friberg (1985) : tâche de mesure du flux sanguin

Il y a une augmentation du flux sanguin au niveau du cortex visuel lors de la tâche d'imaginer visuellement une marche dans son quartier.

Les tâches de balayage mental

Kosslyn et Pomerantz (1977)

Théorie analogue

Kosslyn et Shepard. Il existe un système de traitement des informations visuelles qui est spécialisé et qui utilise une représentation analogue. On traite souvent les images mentales et les informations de la même façon.

Prosodie

L'inflexion, le ton, la tonalité, l'intonation, l'accent, la modulation que nous donnons à notre langage oral en fonction de nos émotions et de l'impact que nous désirons avoir sur nos interlocuteurs. Ex : il mange le canard VS il mange, le canard.

La pragmatique

L'étude d'une langue telle qu'elle est utilisée réellement, avec non-dits, les sous-entendus, etc., dans une conversation ou un texte d'analyse ; l'analyse du discours.

La sémantique

L'étude de la signification d'un mot ou d'un énoncé.

L'analyse des sons : phonétique

L'étude des caractéristiques physiques des sons et de la manière de les percevoir. (Général)

L'analyse des sons : phonologie

L'étude dès phonème ; l'analyse des traits distinctifs des phonèmes d'une langue. (Spécifique).

Collins, Quillian, Collins et Loftus (1975) : le modèle non hiérarchique ou distribution de l'activation

La MS est un réseau formés par des concepts en interaction, à travers lesquels se propagent l'activation. Active tous les noeuds à une certaine distance puis perd de l'intensité. Ex: camion.

Smith, Shopen et Rips (1974) : similarité sémantique

La catégorie la plus fréquemment rapportée devrait être associée à un TR plus court. *Effet d'inversion possible : les gens ont été plus rapide a rapporté la catégorie générale que la catégorie concrète (melon VS fruit)

Shepard (1967) : la mémoire des images

La construction des images mentales aide la mémoire. Il est plus facile de reconnaître une image qu'un mot.

Principe d'économie

La définition d'un concept qui est à un niveau plus bas n'inclut pas explicitement les éléments qui font partie de la définition du concept plus élevé. Ex: si animal contient être vivant dans sa définition chien n'aura pas être vivant dans sa définition.

La similarité sémantique

La notion de fréquence de production à laquelle on se réfère à une catégorie de concept donné. Ex : melon VS cantaloup (culturelle).

Marlsen et Wilson : modèle de COHORT

Lacune : beaucoup d'accent sur le premier son du mot. On peut activer le mot en reconnaissant son ensemble.

Atkinson et Raugh (1975) : méthode des mots clés et l'apprentissage du vocabulaire

Le groupe ayant utilisé les mots clés ont de meilleurs résultats car le mot est codé verbalement et en image.

Meyer et Schvaneveldt (1976) : préparation sémantique

Le système cognitif essaie constamment d'anticiper les suites d'une information (activation automatique d'éléments associés). Ex: popcorn est activé plus rapidement que le mot herbe après avoir vu les mots pain et beurre.

Anderson (1976) : le modèle Adaptive Control or Thought (ACT)

Le temps de vérification augmente avec l'accroissement du nombres d'arcs.

Shepard et Metzler (1971) : tâche de rotation mentale

Le temps nécessaire pour décider que les deux formes sont identiques augmente selon le degré de rotation.

Collins et Quillian (1969) : le modèle de réseau hiérarchique

Les concepts sont organisés en 3 niveaux : élevé ou superordonné, de base et subordonné.

Théorie de Rosch

Les concepts sont organisés hiérarchiquement dans des niveaux qui varient selon leur degré d'abstraction. Haut : plus abstrait comme animal et bas plus concret comme chien.

Collins et Quillian (1969) : le modèle de réseau hiérarchique

Les concepts sont représentés par des noeuds qui contiennent la définition du concept. Le temps requis pour comparer deux concepts varie selon le nombre de noeuds qui doivent être parcourus. Plus on doit monter, plus le TR est grand.

Smith, Shopen et Rips (1974) : le modèle de comparaison des traits

Les décisions d'appartenance ce font au moyen d'un calcul de similarité sémantiques (ce qui expliquerait les différences de TR).

Morphologie inflexionnelle

Les inflexions servent à exprimer des contrastes grammaticaux dans les phrases. Ex: présent-passé.

Paivio (1965) : théorie du double encodage

Les mots concrets ont un meilleur potentiel de rappel car ils peuvent être codés de plusieurs façons. En image et verbalement.

Théorie du double encodage

Les mots concrets peuvent être représentés par des codes mnémoniques visuels et verbaux.

L'hypothèse de Worf

Les représentations linguistiques que nous apprenons déterminent la façon que nous percevons le monde.

Preuves des neurosciences sur l'existence des images mentales

Lorsque qu'il y a une augmentation du flux sanguin, il y a une augmentation de l'activité dans une partie du cerveau.

Brandimonte et Gerbino (1993) : les limites des images mentales

Meilleure maintien d'une image mentale lorsque les sujets s'en tiennent qu'à celle-ci. (Suppression des codes verbaux).

Sélection lexicale : substitution

Montre moi ton horloge (ta montre), au pays du sommeil levant (soleil).

Anderson (1976) : le modèle Adaptive Control or Thought (ACT)

Même hypothèse que celui de la propagation d'information. Mais, idée d'éventail : le fait qu'on connaît beaucoup de chose par rapport à un concept nous crée de l'interférence. Ex: phrases hippie et avocat. Savoir beaucoup de chose = on doit repasser tout ce qu'on sait pour trouver la bonne réponse.

Restauration phonémique

Même si un bout de mot est inaudible, le cerveau est capable de combler le trou et de permettre la compréhension complète du mot. En laboratoire, les sujets croient vraiment avoir perçus le mot en entier alors que non.

Modèle exemplaire

Nous prenons nos décisions à partir des exemplaires d'une catégorie, plutôt qu'à partir d'information qui auraient été abstraite. Ex : le scripts (prototypes de séquences d'actions).

Rosch, Simpson et Miller (1976) : l'effet de la représentativité

Plus le niveau de représentativité est faible, plus il y a d'erreurs de reconnaissance et les TR sont plus longs.

Preuves des neurosciences sur l'existence des images mentales

Plusieurs tâches dans laquelle l'imagerie mentale visuelle seraient impliquées montrent une activité accrue dans la partie du cerveau responsable de la vision.

Just et Carpenter (1992) : l'ambiguïté syntaxique

Pour bien comprendre une phrase ambiguë, il faut que l'information circule dans tous les niveaux (processus interactif). Il faut vérifier tous le sens possible de la phrase donc plus long et TR augmente.

Hypothèse de Rosch : modèle prototypique

Prototype : la moyenne des caractéristiques des membres d'une catégorie. Classification plus rapide au niveau de base mais pour les experts la même au niveau de base et subordonné.

Rosch et al. (1976) : le nombre d'attributs par niveau.

Prédiction : niveau de base aurait des attributs partagés par tout le monde et la catégorie élevé ou superordonné en aurait moins car elle est plus abstraite. Résultat : pas beaucoup d'attributs au niveau élevé mais un nombre semblable pour niveau de base et subordonné.

Théorie des propositions

Pylyshyn. Toute connaissance est exprimée par des propositions sémantiques, y compris les connaissances de l'espace. Mettre l'accent sur les caractéristiques descriptives des images VS caractéristiques sensorielles.

Marlsen et Wilson : modèle de COHORT

Quand on regarde le signal acoustique on a tendance à allumer tous les mots qui lui ressemble.

Interférence

Quand une tâche implique deux opérations de la même modalité cela cause :

Catégorie

Regroupement d'objets concrets illustrant le concept.

Image mentale

Représentation analogue à l'information sensorielle de toutes les modalités (vision, odorat, toucher, audition).

Représentation parallèle

Représentation de la connaissance dans laquelle plusieurs items peuvent être traités en même temps.

Représentation séquentielle

Représentation de la connaissance dans laquelle un seul item peut être traité à la fois.

Concept

Représentation mentale abstraite qui ne représente aucun objet concret particulier.

Tâche de balayage mental

Résultat : TR plus court si les objets sont près sur la carte. TR en fonction de la distance des objets.

Règle bidirectionnelle

S'applique dans les deux directions et utilise la relation si... alors. Ex: s'il est rouge il doit être carré et s'il est un carré il doit être rouge.

La ressemblance familiale ou l'aire de famille.

Selon le nombre d'attributs partagés avec les autres membres. Score plus élevé = typicalité

Le système visuel

Spécialisé au traitement de l'information des objets et événements concrets.

Grammaire générative de Chomsky

Structure de surface (formulation d'un énoncé) VS structure profonde (contenu).

Bartlett, Minsky et Rumelhart : la théorie du schéma

Structure générale de la connaissance qui offre un cadre permettant d'organiser des regroupements de connaissances. Ex : script d'aller au restaurant.

Brooks (1968) : l'interférence

TR plus court si l'encodage d'un stimulus et de la réponse impliquent des modalités différentes.

Nelson et Smith (1973) : le traitement séquentiel VS parallèle

TR plus long avec la description verbale VS image

Les contraintes phonotactiques

Toutes les combinaisons possibles de phonèmes ne sont pas admises. Ça varie selon les langues. Ex: en français la séquence /bf/ n'existe pas au début ou à la fin d'un monde.

Chambers et Reisberg (1985 ; 1922) : les limites des images mentales

Tâche d'interprétation des figures ambiguës. Difficulté de réinterprétation car on ne garde pas beaucoup de détails d'une image, car on utilise un code verbal.

L'expérience de Bruner, Goodnow et Austin (1956)

Tâche de découverte des attributs. On donne la règle qui régit les attributs.

L'expérience de Bourne (1970)

Tâche de la découverte de la règle. On donne les attributs associés par une règle.

Créativité

Un nombre infini dénoncés possibles.

Le sens

Une certaine réalité mentale (concept) attachée à la forme du langage et évoquée par lui.

Ferguson, Graf et Waxman : restrictions sémantiques

À 19 mois, un enfant est capable d'inférer les caractéristiques de type animé/inanimé selon le verbe connu. Ex: pleurer = animé.

Pisoni (1978) ; Pisoni et Sawush (1975) : modèle de la perception de la parole

Étape 1 : traitement auditif, étape 2 : traitement phonétique, étape 3 : traitement phonologique.

Production du langage

Étape 1 : traitement sémantique, étape 2: traitement syntaxique, étape 3: traitement morphologique, étape 4 : traitement phonologique.

Morphologie

Étudie la structure et le contenu des mots.

Bartlett, Minsky et Rumelhart : la théorie du schéma

Anderson et Conway (1993) : souvenirs autobiographiques. Plus d'événements rappelés dans l'ordre chronologique que dans l'ordre d'importance. Ordre chrono : récupération de tous les événements contenus dans le script.

Caractéristiques des concepts et des catégories naturelles

1. Définies par rapport à des dimensions naturelles (couleur, grandeur des gens). 2. Organisation hiérarchique (catégorie animale, végétales). 3. Les membres sont inégaux (membres plus typiques que d'autres). 4. Certaines caractéristiques sont dépendantes (marcher et avoir des pattes).

Problème du modèle de réseau hiérarchique

1. Effet d'inversion des niveaux. 2. Effet de représentativité 3. TR très variable pour le jugement d'items de même niveau.

Conséquences du modèle prototypique

1. L'appartenance à une catégorie n'est pas dichotomique. Il existe des typicalités. 2. Un objet peut appartenir à plus d'une catégorie s'il est similaire aux prototypes de deux catégories. Ex : tomate - fruits - légumes. 3. Les exemples prototypiques sont jugés plus rapidement. Ex: pingouin VS merle pour représenter la catégorie oiseau.

Les problèmes des règles logiques

1. Les frontières des catégories ne sont pas bien définies. Ex: arbuste ou arbre. Les catégories contiennent souvent des plus petites catégories. 2. Les dimensions pour décrire les catégories sont souvent continues. Ex : couleur rouge (rouge-orange, rose-rouge...) 3. L'appartenance à une catégorie n'est pas dichotomique ; certains éléments sont plus représentatifs que d'autres.


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