PCEA
Différents systèmes d'influence
- Microsystème: Comprend les personnes et les objets que l'enfant rencontre dans la vie quotidienne Ex: au début famille puis école, camarades, activités extra-scolaires -Mésosystème: Relations entretenues et influences entre les microsystèmes de l'enfant Ex: entre famille et école/crèche -Exosystème: Différents systèmes sociaux influençant l'enfant directement et indirectement, ainsi que le contexte écologique dans lequel il se développe. Les enfants sont influencés par exemple par les relations sociales que leurs parents entretiennent avec leurs amis, leurs collègues de travail et leur propres parents. Influence également des médias, de la publicité, du milieu dans lequel l'enfant grandit. -Macrosystème: Attitudes, croyances, pratiques éducatives et sociales partagées par la culture dans laquelle l'enfant se développe. -Chronosystème: Tous ces systèmes évoluent avec le temps, selon les événements historiques et les changements sociaux et cutlurels.
Approche catégorielle
- approche médicale: nécessaire pour le diagnostic et l'épidémiologie -permet de déterminer la présence/absence de troubles spécifiques définis à partir de critères diagnostiques explicitement formulés -Ensemble distinctif de symptômes (syndrome)
Deux approches en santé mentale
-Approche catégorielle -Approche dimensionnelle
Approche dimensionnelle
-Approche complémentaire, permet de quantifier les difficultés observées dans un cas particulier et de les comparer au niveau des difficultés des enfants présentant le même trouble -Précise la nature et la sévérité des difficultés: portrait de l'enfant-forces et faiblesses
Le petit Albert - créer la peur
-Approche expérimentale par conditionnement classique (Pavlov) -But : conditionner un bébé de sorte qu'il ait peur d'un rat blanc, qu'il ne craignait pas du tout au préalable -Watson présente le rat au petit Albert, et à chaque fois qu'il le touche, l'expert produit un son violent qui effraie l'enfant en frappant une barre métallique avec un marteau -Au bout de quelques répétitions, le petit Albert finit par manifester de la peur en voyant le rat. Il a associé le rat au bruit effrayant. Les expérimentateurs ont constaté également que le conditionnement s'était généralisé à d'autres objets ou animaux (lapin, chien...).
Développement des instruments
-Augmentation et validation d'instruments de mesures (à partir des années 1970): -Questionnaires, tests, entretiens structurés et système d'observations directes / -remplis par différentes personnes / provenance de différentes sources (ex : enfant, parent, enseignant) -permettent d'obtenir des perspectives complémentaires sur le fonctionnement affectif, cognitif et social de l'enfant
En général, diminution avec l'âge, exceptées peurs liées:
-Aux événements traumatiques (violence, accident) -Aux performance scolaire -A l'évaluation négative de l'entourage Ces peurs restent stables ou augmentent avec l'âge.
Cycle de la vie de la famille
-Avec les liens de la famille qui s'inscrivent, quelle que soit la phase du développement de la famille dans un contexte de communauté, de culture et de société. -Ce modèle nous permet de comprendre comment est ce que la famille cherche à répondre aux besoins des enfants et la place de chacun au fur et à mesure du temps. -Modèle souple et dynamique qui nécessite cependant la capacité de maintenir des rôles et des routines a chacune de ces phases de développement familial. Pour une famille, les années nécessaires à l'éducation des enfants sont généralement considérées comme les plus stressantes.
Modèle écologique du développement humain
-Bronfenbrenner (1979) : Ecologie du développement humain. « Le développement humain est le résultat de processus d'interactions réciproques devenant progressivement plus complexes entre un organisme biologique et psychologique actif et les personnes, les objets, les symboles qu'il rencontre dans son environnement immédiat. » Bronfenbrenner L'enfant grandit au centre de différents systèmes/cercles d'influences.
5. L'état de stress post-traumatique
-Ce trouble survient à la suite d'un événement traumatique extrême -Le traumatisme peut toucher directement l'enfant ou l'adolescent ou peut toucher une personne proche (p.ex. passage à tabac d'un ami)
Facteurs de risque et facteurs de protection
-Concepts de facteurs de risques et de protection + Modèle biopsychosocial permettent de comprendre les origines et l'évolution des problèmes de santé mentale des enfants et peuvent répondre à deux questions majeures : -D'ou viennent ces problèmes ? -Comment évoluent-ils ? -Perspective poly-factorielle : Il n'existe pas de facteur qui à lui seul explique pourquoi certains jeunes développent des problèmes de santé mentale.
Trajectoires développementales conclusion
-Continuité des approches des troubles de l'enfance à l'âge adulte -ou comment des enfants qui ont des troubles sévères du comportement peuvent avoir un fonctionnement normal à l'âge adulte alors que des enfants sans troubles apparents peuvent devenir des adultes souffrant une pathologie sévère. -Trajectoire de développement avec enchainement de facteurs de vulnérabilité, de risque et de protection qui peuvent tenter de comprendre comment ces facteurs exercent leur influences sur les différences entre des trajectoires de développement adaptées et inadaptées.
NORMAL vs PATHOLOGIQUE
-Des notions qui s'inscrivent toujours dans un contexte social, culturel et temporel -Critères autant multiples que complexes
Classification et diagnostic au 19 ème et 20 ème
-Différents efforts de classifications tout au long du 19ème siècle -DSM- APA : 1950 : Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux : dans ses premières éditions - impact très limité dans le domaine de la psychopatho de l'enfant et de l'adolescent -Plusieurs éditions : la 3ème édition : se base alors sur observations cliniques et sur des recherches, approche descriptive qui se veut neutre . --Outil de travail permettant aux chercheurs et aux cliniciens de « parler » un langage commun
a. Développement physique et moteur puberté
-Développement physique : puberté - développement hormonal avec effets différents chez les garçons et chez les filles •Ex : augmentation testostérone chez les garçons = augmentation de l'agressivité / estrogènes chez les filles •Changements corporels affectent image corporelle -Ex : puberté précoce vécue différemment chez les garçons et les filles •Plus positif pour les garçons que pour les filles (plus a risque de développer des troubles des conduites) -Dans ce contexte, que peuvent survenir le développement de Troubles du Comportement Alimentaires (TCA pour Anorexie nerveuse, Boulimie, etc) -Dans ce développement physique : clairement des facteurs génétiques mais aussi des facteurs environnementaux. •Ex facteurs environnementaux : la nutrition, les maladies, des traumatismes et indirectement le statut socio-économique influencent le développement physique.
a. Développement physique et moteur
-Développement physique et moteur -> besoin du développement de stimulation sensorielle (ex : pour le développement du système nerveux) -Troubles organiques vs stimulation inadéquate pouvant entraver le développement normal de l'enfant -Développement moteur : coordination de plus en plus fine au niveau global et au niveau de la motricité fine. -Plus l'enfant développe ses compétences motrices, plus il acquiert un sentiment de contrôle, d'autonomie et d'auto-efficacité (estime de soi) -Les difficultés à développer ses compétences motrices désavantagent l'enfant par rapport à ses pairs (ex : sports, exploration de nouveaux environnements - places de jeux) et ont un impact sur son fonctionnement global.
Le comportement d'un enfant peut, par exemple, être considéré comme anormal quand il :
-Enfreint/ignore les règles et attentes de son entourage - de l'environnement dans lequel l'enfant grandit -Limite son fonctionnement dans différentes sphères de son développement : avec des conséquences sur ses relations familiales, amicales, sociales, -le limite dans le développement de son autonomie
Les aspects adaptatifs de la peur et de l'angoisse
-Expériences courantes face à des défis quotidiens - Evolution au cours de la vie -En général, diminution avec l'âge
Manifestations de la phobie spécifique
-Face au stimulus phobogène => tension, agitation, symptômes somatiques, parfois attaque de panique -Réaction d'agrippement, de fuite, ou l'enfant se fige -Chez les plus jeunes : pleurs, cris, crises de colère -Préoccupations même en l'absence de stimulus phobogène, hypervigilance => tout pour éviter d'être confronté au stimulus -Requiert beaucoup de ressources psychiques, au détriment du fonctionnement adaptatif (école, relations, famille) -enfants pas toujours conscience du caractère irrationnel de leur peur => cette conscience est nécessaire pour diagnostiquer ce trouble chez l'adolescent
PCEA une discipline récente autres considérations politiques, sociales, philosophiques
-Il n'existe pas de « lobby » des enfants, « ce sont les adultes qui déterminent si le comportement des enfants qui les entourent est ou n'est pas une source de préoccupation, et qui définissent en grande partie (dans la famille, l'école, le quartier etc) ce qui distingue le normal du pathologique. -Réticences des adultes eux-mêmes (famille/école) sur l'intrusion possible d'être considérés comme objets d'études.
c. Développement cognitif
-Impact des troubles cognitifs sur le développement psychologique et affectif des enfants et des adolescents : autre motif possible de consultation en psychologie -Le développement du fonctionnement cognitif, la motricité, le langage, les capacités attentionnelles et exécutives, offrent à l'enfant un laboratoire où faire l'expérience des relations causales entre ses actions et les effets qu'elles produisent. A travers ces expériences, l'enfant commence à acquérir un sentiment de maîtrise ou de compétence sur les possibilités de son corps et sur les effets qu'il peut avoir sur les autres, sur les objets et sur les évènements. -> Répercussions sur l'estime de soi par le biais du sentiment de compétence (Harter) -> Motivation à l'apprentissage
Manifestations de l'anxiété de séparation sur le scolaire 2
-Impact négatif sur leur performance scolaire -Relations avec les pairs, qui ne comprennent pas le comportement anxieux => indifférence, moqueries -Limitation globale si le trouble est sévère : refus scolaire, refus de faire toute autre activité (p.ex. sport, anniversaires, sorties) sans la présence des parents -enfants "collants", toujours besoin de savoir où est le parent • pleurent même lorsque laissés seuls un bref moment -ne parviennent pas à s'organiser/s'occuper seuls, souvent besoin de l'approbation des parents -ont des difficultés à s'endormir seuls, cauchemars, tendance à se lever et à vouloir dormir avec les parents
facteur de risque contexte: Un exemple avec les troubles des conduites
-Les enfants ou adolescents souffrant de trouble des conduites manquent de sensibilité par rapport aux sentiments et au bien-être des autres; et parfois, ils perçoivent de façon erronée l'attitude des autres comme menaçante. Ils peuvent manifester leur agressivité par des brimades et des menaces, en brandissant ou en utilisant une arme, en commettant des violences physiques cruelles, en contraignant quelqu'un à une activité sexuelle, avec peu voire aucun sentiment de remords. Parfois, leur agressivité et leur cruauté sont dirigées contre les animaux. -Ces enfants ou adolescents peuvent s'adonner à la destruction de la propriété d'autrui, au mensonge et au vol. Ils tolèrent mal la frustration et sont souvent imprudents, violant les règles et interdictions parentales (p. ex., en fuguant du foyer ou en manquant fréquemment l'école). -Les comportements aberrants diffèrent entre les 2 sexes: les garçons tendent à se battre, à voler et à vandaliser; les filles sont plus susceptibles de mentir, de fuguer et de se prostituer. Les 2 sexes sont susceptibles d'utiliser et d'abuser de drogues illicites et d'avoir des difficultés scolaires. Les idées suicidaires sont fréquentes et les tentatives de suicide doivent être prises au sérieux.
effets des troubles cognitifs/apprentissage sur l'enfant
-Les enfants qui présentent un trouble cognitif/trouble des apprentissages ont une appréciation négative de leurs compétences dans le domaine impliqué comme conséquence de l'échec répété de leurs tentatives de maîtrise. -Si ces enfants évitent les activités en question, par peur de l'échec et de la critique des autres, alors les possibilités d'améliorer leur compétence par l'entraînement et la participation sociale en seront par conséquent limitées.
Modèle biopsychosocial éléments constitutifs
-Les facteurs de risque personnels, familiaux, sociaux et culturels qui augmentent la probabilité de troubles psychopathologiques représentent les différents contextes de développement dans lesquels chaque personne évolue (Dumas, 2015). -Ces différents contextes sont les éléments constitutifs du modèle biopsychosocial Engel (1980)
Dérèglement du cerveau facteurs
-Les facteurs génétiques et l'adversité du développement, comme la négligence ou l'abus, compromettent le développement du cerveau et contribuent au développement de la psychopathologie -Meilleure récupération d'un traumatisme cérébral chez les enfants que chez les adolescents ou les adultes, justement par rapport à ce concept de plasticité cérébrale : -pour les jeunes enfants, plus de synapses disponibles pour compenser celles qui ont été détruites par le traumatisme cérébral / compensation plus facile des réseaux neuronaux chez les enfants.
A.L'enfant se développe tout d'abord dans une famille
-Les premiers développements de l'enfant sont sociaux et débutent dans sa famille -Les familles sont des: systèmes sociaux uniques basés sur une combinaison de facteurs biologiques, légaux, affectifs, géographiques et historiques •La famille de l'enfant est un réseau de personnes important dans le champ psychosocial immédiat de l'enfant -Cette définition permet de dépasser les distinctions du type de famille -On considère alors les membres qui jouent un rôle significatif dans la vie de l'enfant •En clinique, importance de comprendre si ce réseau de personnes importantes répondent aux besoins de développement de l'enfant.
Considérations diagnostiques et développementales des troubles anxieux
-Les troubles anxieux chez les enfants/ados représentent plutôt une exagération de tendance naturelles inhérentes au développement normal -L'approche catégorielle (DSM, CIM), basée sur des groupes de critères diagnostiques ne permet pas d'établir un diagnostic clair parce que les troubles anxieux se recoupent souvent -La comorbidité est la règle, avec d'autres troubles anxieux ou avec d'autres types de troubles, surtout durant l'enfance -=> le diagnostic est de meilleur qualité s'il associe l'approche catégorielle et l'approche dimensionnelle (i,e, observation clinique et informations de tiers)
Un manque de recul historique sur les troubles anxieux
-Les troubles anxieux ont surtout été étudiés chez les adultes -Freud fut un pionnier dans l'étude de l'anxiété chez l'enfant (cas du petit Hans) -Dans les années 1920 des universités nord-américaines l'ont étudiée depuis une perspective de psychologie expérimentale (cas du petit Albert) -À partir des années 1960 on fait le lien entre le niveau d'anxiété chez l'enfant et la qualité de l'attachement -Enfants anxieux moins "bruyants" que ceux qui présentent d'autres troubles, p.ex. trouble du comportement -=> perception fausse que les troubles anxieux chez les enfants sont rares et bénins
Troubles origine
-Les troubles ne sont pas la conséquence d'une ou deux causes directes mais plutôt le résultat d'un cumul de risques. -cumul qui n'est pas déterministe, attention aux raccourcis ou lien rapidement établis de causalité!
Modèle biopsychosocial caractéristiques
-Modèle qui dépasse les oppositions hérédité / environnement -Considère les influences constantes des différents systèmes dans lesquels l'enfant se développe. -Différentes perspectives pour saisir la clinique de l'enfant et le développement de troubles psychologiques
Phobie sociale manifestations
-Moins impressionnantes que pour d'autres phobies, plus silencieuses : retrait social, passer inaperçu => souffrent en silence (honte de leurs difficultés) - Fuite -Tentent de maîtriser leur anxiété mais l'inconfort est évident : crispation, tremblements, regard évitant, voire attaque de panique -Chez les adolescents : hypervigilance au détriment des tâches intellectuelles, parfois "paralysie intellectuelle", "tête vide" -Perçus comme solitaires ou bizarres -Évitent les situations où il y a beaucoup de monde (cafétéria, récréations) -Adolescents : peu ou pas de relations intimes
Classification et diagnostic questionnements de base
-Nécessité d'une description scientifique / taxonomie des troubles psychopathologiques de l'enfance et de l'adolescence -Chez les adultes : Pinel dans les années 1801 : Traité médico-philosophique sur l'aliénation mentale ou la manie. Distingue Mélancolie / Manie / Démence / Idiotisme (cad Déficience Intellectuelle) -Base pour accepter les maladies mentales
contextes Facteurs de risque
-Organique -Intrapersonnel -interpersonnel -social
1. L'anxiété de séparation
-Peur excessive d'être séparé de ses parents (ou d'autres personnes auxquelles l'enfant est attaché), souvent peur de devoir quitter la maison et ces personnes -Détresse extrême et persistante au moment de la séparation ou lorsqu'il s'agit d'anticiper la séparation
3. La phobie sociale
-Peur prononcée et persistante (au moins 6 mois) d'être évalué négativement, d'être embarrassé ou d'agir de façon inappropriée -Crainte d'être considéré comme incompétent, faible ou stupide, de se voir critiqué voire rejeté -Relations satisfaisantes avec entourage immédiat (p.ex. famille) et un ou deux camarades proches -Tendance générale à éviter les situations sociales ou à passer inaperçu, p.ex. jouer ou parler avec ses pairs, lire ou répondre à une question en classe -Paradoxalement, le retrait social peut induire les critiques redoutées -Les adolescents reconnaissent plus facilement la nature irrationnelle de leur crainte que les enfants
2. La phobie spécifique
-Peur prononcée et persistante d'un objet particulier ou d'une situation isolée qui ne représentent objectivement pas un danger réel Exemples courants : animaux, foudre et tonnerre
Manifestations de l'anxiété de séparation
-Pleurs bruyants chez le très jeune enfant, ou crises de colère visant à retarder le moment de la séparation -Chez les enfants plus âgés, expression de craintes et de préoccupations qui ne peuvent être calmées par un discours rassurant de la part du parent - Imagination anxieuse : peur qu'il arrive un malheur à ses parents (accident, décès), ou que lui/elle-même se fasse enlever ou tuer -Crainte qu'il arrive un malheur à ses parents lorsque lui/elle est absent => évite de quitter la maison => prend beaucoup de temps pour se préparer, plaide pour rester, se porte malade (maux de tête, de ventre, nausées fréquentes)
Impact d'un trouble anxieux
-Qualité de vie : l'enfant investit beaucoup d'énergie pour lutter contre son anxiété, et même quand les choses vont bien il reste très vigilant et susceptible : il peut rapidement se braquer ou pleurer tellement il est à fleur de peau -Développement : si le trouble anxieux se chronicise il accapare des ressources qui ne peuvent pas être investies dans d'autres domaines importants, ce qui provoque des retards (p.ex. apprentissages, développement socioaffectif) et potentiellement d'autres troubles (p.ex. dépression) • -Vie de famille et sociale : l'enfant peut se montrer à la fois fragile (p.ex. se plaindre) et exigeant (peut s'emporter, bouder), ce qui masque le trouble et inquiète les parents, les enseignants, qui ne suspectent pas forcément un trouble anxieux
4. Le trouble panique
-Se caractérise par des attaques de panique soudaines, inattendues et récurrentes -Survient dans des situations diverses -Ne peut pas être expliqué par une menace vitale, une maladie ou un autre trouble -Épisodes limités dans le temps (quelques minutes) -Peur de la survenue de la prochaine attaque de panique, peut-être plus violente encore et toujours imprévisible -Préoccupation par les conséquences des attaques pour la santé physique ou psychique -Hypervigilance focalisée sur les sensations corporelles et interprétation catastrophique de sensations ordinaires
Symptômes de l'etat de stress post-traumatique
-Sentiment de peur, d'impuissance et d'horreur -Remémoration persistante de l'événement -Hyperactivité et réactivité physiologique -Agitation et désorganisation comportementale -Sidération
Problèmes si l'étape 1. Du couple aux nouveaux parents est défaillant
-Souvent la mise en place et les difficultés à instaurer ces routines peuvent être la source de consultation psychologique. -Si ces besoins ne sont pas remplis c'est justement le développement des troubles des conduites, de l'abus parental ou des accidents qui peuvent surgir
Méthode de suivi de trajectoires
-Système dynamique : interactions continuelles, intérêt des recherches longitudinales suivent une perspective de développement - différents âges, différentes étapes et transitions -petite enfance- enfance- adolescence- âge adulte -évolution des symptômes de manière dynamique et changeante -> vont définir différentes trajectoires développementales. •Cette trajectoire développementale favorise plus ou moins l'adaptation personnelle et sociale de l'enfant -Dans cette perspective, la psychopathologie apparaît comme l'évolution d'un processus qui était à l'origine, normal. Donc, les écarts par rapport à la norme ne sont pas tous signe d'anormalité
b. Développement du cerveau et du système nerveux
-Système nerveux : développement de connexions neurales (processus électrique entre les neurones) -Transmission synaptiques (processus chimique entre les neurones qui impliquent les neurotransmetteurs. •Certains troubles psychologiques sont par exemple associés avec certaines dysrégulations de ces neurotransmetteurs. -Ex : certaines perturbations du système dopaminergique se retrouvent chez les personnes qui ont un diagnostic de trouble psychotique -Du système sérotoninergique chez les personnes qui ont un diagnostic de dépression.
La psychopathologie au 17-18-19 ème siècle
-Toujours à cette même période, la psychopathologie reste un champ d'étude qui relève de la médecine mais centre son intérêt sur la folie de l'adulte. -XXème siècle : Binet, Freud : Importance d'étudier les troubles psychopathologiques des enfants et des adolescents en tant que tels, champ qui progresse lentement, peu de recherches scientifiques
Troubles neuro-developpementaux d'après le DSM5
-Troubles moteurs -Troubles de communication -Déficience intellectuelle trouble du développement -TDAH -Troubles du spectre autistique -Troubles spécifiques des apprentissages -Autres troubles neuro-developpementaux
Types de phobies selon le DSM
-Type animal : animaux et insectes -Type environnement : phénomènes naturels (orages, hauteurs) -Type sang : voir du sang, prise de sang, injection, être témoin d'un accident -Type situationnel : transports publics, ascenseurs, peur de vomir (émétophobie)
Les peurs aux différents âges
-Vers 6 mois : la peur des personnes et situations nouvelles implique le besoin d'avoir près de soi une personne qui incarne la sécurité et de ne pas en être séparée -Vers 5 ans : le développement de l'imagination donne lieu à de nouvelles peurs (fantômes, monstres, etc.). • -Vers 7 ans : peurs plus réalistes (perte d'un être cher, accidents, catastrophes, etc.) -Dès la puberté : la nature de l'anxiété devient surtout sociale => jugement de l'entourage (échec, embarras, rejet) Les études ont pu mettre en évidence le caractère relativement universel de ces peurs.
3. Transition et passage à l'âge adulte
-Vieillissement des parents -Entrées et sorties dans de nouveaux systèmes familiaux (petits enfants) -Ici : relations moins hiérarchiques entre les parents et les enfants (devenus adultes) -Avec les liens de la famille qui s'inscrivent toujours, quelle que soit la phase du développement de la famille dans un contexte de communauté, de culture et de société.
Précautions et limites des systèmes de classifications
-approche descriptive (ne saisit pas toute la complexité des problèmes de santé mentale des enfants et adolescents) -notion de construction sociale qui ne pourra jamais échapper aux jugements de valeur ou aux interprétations théoriques. -Distinction normal et pathologique est souvent difficile voire parfois impossible à établir -Toute la complexité de l'obtention d'un diagnostique et des questions éthiques, morales et sociales qui l'accompagnent... -Comorbidités et zones de chevauchement
Trajectoires développementales continuité
-continuité des approches des troubles de l'enfance à l'âge adulte -ou comment des enfants qui ont des troubles sévères du comportement peuvent avoir un fonctionnement normal à l'âge adulte alors que des enfants sans troubles apparents peuvent devenir des adultes souffrant une pathologie sévère.
critères venant préciser le caractère « anormal » du comportement d'un enfant
-excès ou insuffisance : la fréquence/ l'intensité diffèrent clairement de la manière dont la plupart des personnes se comportent dans des circonstances similaires. -enfreinte aux normes : ne répond pas aux attentes familiales, sociales et culturelles -retard/ décalage développemental -entrave au fonctionnement adaptatif : perturbe le cours du développement et entraîne une souffrance claire pour le jeune et son entourage.
l'étude des enfants Jusqu'au 17ème siècle
-pas de véritable considération pour les enfants -pas vraiment de préoccupation, ni sujet de recherche ou d'intérêt : les préoccupations des écrivains et philosophes étaient davantage centrées sur les adultes -Ceux qui différaient : « fous, arriérés » et pas de considération / peur reliées à des considérations religieuses (ex : possession démoniaque, peur d'une éventuelle contagion... ») rejet social et mauvais traitements
Outils standardisés
-permettent de comparer le fonctionnement d'un enfant/ado à celui de ses pairs et de déterminer jusqu'à quel point ce fonctionnement diffère de ce qui est observé chez les autres enfants. -Quand le même enfant est évalué à différentes reprises à l'aide d'instruments comparables, possibilité de tracer l'évolution de son fonctionnement dans le temps et de cerner les difficultés dans une perspective développementale.
Les modalités d'expression de l'anxiété
-Émotionnelle : sentiments extrêmes d'angoisse, de peur, de faiblesse, d'impuissance et de désespoir, manque d'assurance et d'estime de soi - Cognitif : attention captive de l'objet d'angoisse, besoin de gérer l'incertitude pour se sentir en sécurité ; pessimisme et perception faussée du danger ; ruminations anxieuses et épuisantes -Corporel : tension, agitation générale ou calme inhabituel ; gestes de protection, respiration rapide, rythme cardiaque accéléré ou irrégulier, transpiration excessive • Comportemental : évitement, fuite, refus de prendre des risques, mêmes mesurés, timidité et "invisibilité" sociale (ne pas se faire remarquer)
Trajectoire développementale des peurs
-à la naissance: :peur de l'inattendu (p.ex. bruits soudains) -vers 6 mois: peur des personnes et des situations nouvelles -vers 2 ans: peur de certains animaux, peur d'être seul dans l'obscurité -vers 5 ans:peur des animaux sauvages et des créatures imaginaires -dès 7 ans: peur des accidents, de la mort, des catastrophes -à l'adolescence peur de l'échec et de l'évaluation négative de l'entourage
DSM 5 (2013)
-•Perspective développementale. approche chronologique considérant l'évolution au cours de la vie, de la petite enfance jusqu'aux états de détérioration, intégrant parallèlement les facteurs liés à l'âge, au genre et à la culture -DSM5 : 2013 : Chapitre des troubles neurodéveloppementaux diagnostiqués pendant l'enfance/l'adolescence
Etapes d'un cycle de la famille (A. Carr)
1. Du couple aux nouveaux parents: 2. Transition de l'enfant à l'adolescence 3. Transition et passage à l'âge adulte
Les différents troubles anxieux
1. L'anxiété de séparation 2. La phobie spécifique 3. La phobie sociale 4. Le trouble panique 5. L'état de stress post-traumatique
A partir de quand parlera-t-on de troubles anxieux? Critères principaux:
1. Lorsque les mécanismes normaux de peur ou d'angoisse dysfonctionnent et ne servent plus leur objectif de protection. 2. Lorsqu'on observe une dysrégulation du mécanisme de peur vers le haut (trop de peur, trop fréquemment, sans raison d'être).
Le conditionnement classique
Aussi appelé conditionnement pavlovien
CIM 10/ DSM 5
CIM 10 (OMS) DSM5(APA) Systèmes de classifications qui tentent de: - Décrire les troubles mentaux de façon systématique : caractéristiques diagnostiques, prévalence, évolution, facteurs de risque et pronostiques, questions diagnostiques liées à la culture ou au genre - Outil de collecte et de diffusion de statistiques précises en santé publique sur la morbidité et la mortalité des troubles mentaux.
diagnostic de l'anxiété de séparation
Ce diagnostic ne peut être posé que si : - la peur est persistante (au moins 4 semaines) et - La peur est clairement excessive en fonction du stade de développement de l'enfant et de son contexte socioculturel
Diagnostic de la phobie spécifique
Diagnostic pertinent si: -peur persistante (au moins 6 mois) et clairement excessive en tenant compte du stade de développement et du contexte socioculturel -Détresse manifeste ou dysfonctionnement qui entrave le développement social ou scolaire -Se distingue de peurs passagères même intenses et ne peut être calmée par un discours rassurant
PCEA croisée entre ...
En clinique de l'enfant et de l'adolescent, nous sommes toujours à la croisée entre les champs de la psychologie du développement et celles de la psychopathologie A.L'enfant se développe tout d'abord dans une famille B.Dans ce contexte, développement physique, cognitif et social de l'enfant
Habiletés socio-émotionnelles
Ici ce sont les difficultés dans la régulation de la colère, de la peur et de la tristesse qui peuvent être des motifs de consultation psychologique -Colère -> trouble des conduites -Peur -> troubles anxieux -Tristesse -> Dépression Apprentissage d'habiletés sociales: -Comportements verbaux et non verbaux résultant de processus cognitifs et affectifs qui permettent de s'ajuster à la vie en communauté. -Ensemble des capacités spécifiques qui nous permettent de répondre à une situation sociale de façon jugée compétente. (Favrod, Barrelet, 1993) Les apprentissages des compétences socio-émotionnelles se font également en observant les parents (si sont de bons modèles d'empathie et qui utilisent une discipline juste) et les personnes importantes dans la vie de l'enfant
d. Développement langagier
Importance majeure des stimulations que l'enfant reçoit de son environnement pour développer son langage.
e. Développement socio-émotionnel
Les règles de reconnaissance, de compréhension et de gestion des émotions chez soi et chez les autres s'apprennent dans le contexte des relations d'attachement avec les parents ou les tuteurs et des interactions avec les pairs et les autres, par le biais de processus tels que la modélisation et le renforcement. -Des attachements sécurisés aux parents et le développement d'habiletés verbales facilitent ce processus, -tandis que des attachements peu sûrs et un retard de langage inhibent le processus •Une régulation stratégique consciente de soi des émotions chez soi et chez les autres s'apprend par le biais d'un encadrement par les parents, les enseignants, les pairs et d'autres personnes, et par une exposition aux médias et à d'autres influences culturelles. -->La disponibilité de modèles de comportement émotionnellement intelligents facilite et consolide ces apprentissages.
Manifestations trouble panique
Les symptômes qui accompagnent ce trouble et la fréquences des attaques peuvent varier d'une personne à l'autre -Le plus handicapant est l'hypervigilance qui habite le jeune entre chaque attaque de panique -Comorbidités : avec d'autres troubles anxieux et avec les troubles de l'humeur (dépression) -Peur que les symptômes indiquent l'existence d'une maladie plus grave -Expérience extrême de perte de contrôle de soi, de son corps, de ses facultés
Dénominateur commun des troubles anxieux
Les troubles anxieux regroupent des problèmes hétérogènes mais ont en commun les aspects suivants: -Ils provoquent une détresse extrême qui ne provient pas d'un danger réel ou imminent -Ils ne peuvent pas être calmés par des gestes rassurants ou par un appel à la raison ou à l'évidence / aux faits -Ils ne peuvent pas, ou très mal, être maîtrisés par la seule volonté -Ils conduisent l'enfant à éviter ce qu'il redoute ou à chercher à fuir -Ils persistent parfois longtemps et perturbent le développement
Fiabilité
Par le biais de différentes sources, plutôt qu'en se fiant à uniquement à leur jugement professionnel, chercheurs et cliniciens peuvent poser le diagnostic d'un trouble psychopathologique qui reflète le comportement de l'enfant dans différents contextes et selon différents points de vue. -> meilleures fiabilité.
Facteurs de risque, de vulnérabilité et de protection
Peuvent expliquer pourquoi le développement se déroule de façon harmonieuse ou inadaptée Combinaison de facteurs : •biologiques •cognitifs •affectifs •sociaux et comportementaux
après le 17 ème dans les pays riches
Progrès dans les pays industrialisés : -amélioration des conditions économiques (diminution du travail des enfants), médicales (amélioration des condition d'hygiène et vaccination) •Introduction de la scolarité obligatoire -autour des années 1850 dans différents pays occidentaux: besoin de nouvelles connaissances opératoires de l'enfant du fait de la scolarisation du plus grand nombre. Scolarité obligatoire en Suisse: 1874
Manifestations de l'anxiété de séparation sur le scolaire 1
Refus scolaire : n'est pas une trouble psychopathologique en soi, est considéré comme une manifestation d'une anxiété de séparation -L'enfant reste malheureux durant la séparation -Symptôme clé : l'évitement -=> ne participent pas aux activités avec leurs pairs - => peinent à organiser leur travail de manière constructive -=> téléphonent régulièrement à leurs parents -=> rentrent à la maison en pleine journée -=> ne parviennent pas à se laisser absorber par un jeu car trop préoccupés
Jean-Jacques Rousseau
annonce bases de la psychologie de l'enfant et de l'adolescent, et ses liens étroits avec l'éducation L'art d'éduquer nécessite la mise en place d'une véritable science de l'enfant. Selon lui, les pédagogues, doivent s'attacher à considérer « ce que les enfants sont en état d'apprendre. Ils cherchent toujours l'homme dans l'enfant, sans penser à ce qu'il est avant que d'être homme... Commencez donc par bien étudier vos élèves, car, très assurément, vous ne les connaissez point. »
Les différents types d'anxiété
anxiété ciblée: anxiété/angoisse de séparation phobie spécifique anxiété/phobie sociale trouble obsessionnel-compulsif -anxiété envahissante:trouble panique -anxiété réactionnelle: état de stress post-traumatique -anxiété flottante:anxiété généralisée
étude sur cohorte d'enfants
cohortes d'enfants suivis et étudiés dans des études épidémiologiques et longitudinales : -permettent de tracer les trajectoires développementales des enfants en difficulté, de déterminer jusqu'à quel point elles diffèrent de celle d'enfants sans difficulté et de déterminer à diverses périodes du développement l'impact du trouble recensé sur différents aspects du fonctionnement. -Permettent de démontrer l'envergure et la stabilité des troubles psychopathologiques de l'enfance et de l'adolescence.
l'étude des enfants à partir du 17ème siècle
début de l'intérêt pour ces enfants comme sujets d'études aux niveaux -Philosophique (Locke, Rousseau - Emile, 1762) -Educatif (Pestalozzi) -Médical (Itard, l'enfant sauvage ; Séguin)
1. Du couple aux nouveaux parents
développement du rôle des parents qui fournissent un cadre et définissent de nouvelles routines afin de répondre aux besoins du jeune enfant en termes de : -Soins -Sécurité (ex : prévention des accidents, développement d'habiletés pour gérer la colère et la frustration) -Contrôle (ex : établissement des règles et des limites, supervision, récompenses et sanctions si elles ne sont pas suivies) -Stimulation intellectuelle, attachement, empathie, compréhension et support émotionnel (ex : jeux entre les parents et l'enfant, stimulation appropriée à l'âge) -> sinon un facteur possible de développement de problèmes émotionnel, cognitif ou de langage
Facteurs de risque
facteurs qui augmentent la probabilité de développer des troubles plutôt que celle d'un seul uniquement -biologiques, personnels (psychologiques), familiaux, sociaux et culturels -autant des troubles internalisés qu'externalisés -importance de la période de développement pendant laquelle ils apparaissent
Problèmes si l'étape 2. Transition de l'enfant à l'adolescence
ici : les difficultés d'ajustement dans ces domaines conduisent également aux consultations d'adolescents et de leurs parents en psychologie.
2. Transition de l'enfant à l'adolescence
transition importante pour toute la famille- phase de renégociation des règles et des rôles de chacun -Ici l'un des points d'ajustement est l'adaptation de chacun des membres de la famille et cette nouvelle phase de son développement, une certaine souplesse par rapport aux règles et à l'adaptation de nouvelles pour permettre l'autonomisation de l'adolescent -Plus d'autonomie pour l'adolescent, nécessité de développer des bonnes compétences de communication entre les parents et les adolescents -Trouver des solutions et accommodements pour chacun des membres de la famille -Nouvelles réalités pour les parents eux-mêmes = le vieillissement de leurs propres parents.
Dans ce contexte, l'enfant se développe
•Aux niveaux: -Physique -Langagier -Cognitif -Socio-émotionnel et moral -Etc.
Psychopathologie cadre
•Cadre qui intègre différentes perspectives théoriques pour comprendre le développement de la personne dans sa globalité. -biologiques, psychanalytiques, cognitives, comportementales et sociologiques -modèle bio-psycho-social -psychopathologie n'est donc pas intrinsèque à la personne mais plutôt une interaction inadaptée entre la personne et son contexte.
Différence entre retard et trouble du langage
•Distinction entre retard (transitoire) et trouble du langage (persistant): -les retards dans le développement de la compréhension et de l'expression linguistique tendent à être associés à des résultats moins bons que les simples retards d'expression. -retard plus prolongés ont un pronostic moins bons que ceux qui sont transitoires. -Motif de consultation psychologique car sont également associés à de plus grandes difficultés psychosociales et scolaires (Bishop et al., 2008)
Développement socio-émotionnel définition et caractéristiques
•Développement socio-émotionnel : capacités à réguler ses propres émotions et à comprendre celles des autres. Il repose sur: -Des bases génétiques et un tempérament biologique -Un apprentissage de règles de conduites -Ses propres stratégies de régulation émotionnelle -Enfants avec des tempéraments difficiles ont plus de difficultés à développer une intelligence émotionnelle que ceux avec des tempéraments plus faciles -Se fait par l'enfant en observant les adultes significatifs de son entourage
Exemple avec la dyslexie
•Exemple avec la dyslexie -> effet sur l'image de soi -> plus à risque de développer des troubles émotionnels -Durant les premières années de scolarité, les enfants dyslexiques (souvent avant le diagnostic) ont tendance à questionner leurs capacités intellectuelles et à se démotiver en réaction à des difficultés inexpliquées et à un sentiment d'impuissance (Palombo, 2001, McNulty, 2003). -•Le développement de stratégies efficaces, qui implique l'acceptation et l'utilisation de compensations et d'aménagements au niveau des apprentissages (Davenport, 1991), est d'ailleurs lié à la chronologie du diagnostic avec l'effet de soulagement et de compréhension que celui-ci permet (Ingesson, 2007), d'autant plus que l'enfant profite d'un environnement familial soutenant et informé (Al-Yagon, 2004).
Importance des connexions synaptiques
•Grâce à la taille synaptique, qui se produit entre environ 2 ans et le début de l'âge adulte et qui s'intensifie pendant l'adolescence, près de 50% des synapses présents à l'âge 2 ans sont éliminés. Importance de la stimulation: -Les connexions synaptiques sont stimulées lorsque les enfants s'engagent dans des activités dans lesquelles leurs synapses sont utilisées ! -Ainsi, le développement du cerveau est le produit à la fois de la maturation cérébrale et des expériences d'apprentissage et de stimulations
Essor des recherches dans le domaine de la psychopathologie de l'enfant/ l'ado
•Multiplication des recherches menées. -1902: environ 500 travaux relevés par E. Claparède -plus de 1 200 en 1926. -Entre 1880 et 1914, pas moins de 29 revues spécialisées en psychologie de l'enfant ont vu le jour dans le monde occidental. -En 1998, le Handbook of Child Psychology de William Damon comportait quatre volumes, recensant plus de 20 000 références et 10 000 auteurs..
Trajectoires développementales
•Trajectoire de développement avec enchainement de facteurs de vulnérabilité, de risque et de protection qui peuvent tenter de comprendre comment ces facteurs exercent leur influences sur les différences entre des trajectoires de développement adaptées et inadaptées.
PCEA une discipline récente théorie et méthodologie
•conflits théoriques entre les différentes approches (psychanalytiques, comportementales, biologiques, etc.). -Accent alors très généralement mis sur l'influence néfaste de mauvaises mères et leurs responsabilités dans le développement de troubles psychopathologiques de leurs enfants. limitations méthodologiques des recherches disponibles -ex : échantillons cliniques qui ne sont pas représentatifs de la population générale -pas de groupe de comparaison ou de groupe contrôle -s'appuient sur une seule source d'information -utilisent des instruments d'évaluation qui n'ont pas été validés
« peur » , « anxiété » et « angoisse » Comment les distinguer dans la pratique?
➢ Difficile ➢ Manifestations souvent simultanées mais on peut les distinguer à partir des perturbations liés: - Au comportement -à L'attention -Aux pensées -Aux émotions - a L'imagination -Aux sensations