Corps et âme , de l'esprit DS2 Janvier : corps et pensée, esprit, liberté ( Spinoza, LEIBNIZ, DESCARTES......)

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Les corps

Commençons par la considération des choses les plus communes, et que nous croyons comprendre le plus distinctement, à savoir les corps que nous touchons et que nous voyons. Je n'entends pas parler des corps en général, car ces notions générales sont d'ordinaire plus confuses, mais de quelqu'un en particulier. Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il a été recueilli ; sa couleur, sa figure, sa grandeur, sont apparentes ; il est dur, il est froid, on le touche, et si vous le - 33 - frappez, il rendra quelque son. Enfin toutes les choses qui peuvent distinctement faire connaître un corps, se rencontrent en celui-ci. Mais voici que, cependant que je parle, on l'approche du feu : ce qui y restait de saveur s'exhale, l'odeur s'évanouit, sa couleur se change, sa figure se perd, sa grandeur augmente, il devient liquide, il s'échauffe, à peine le peut-on toucher, et quoiqu'on le frappe, il ne rendra plus aucun son. La même cire demeure-t-elle après ce changement ? Il faut avouer qu'elle demeure ; et personne ne le peut nier. Qu'est-ce donc que l'on connaissait en ce morceau de cire avec tant de distinction ? Certes ce ne peut être rien de tout ce que j'y ai remarqué par l'entremise des sens, puisque toutes les choses qui tombaient sous le goût, ou l'odorat, ou la vue, ou l'attouchement, ou l'ouïe, se trouvent changées, et cependant la même cire demeure. Peut-être était-ce ce que je pense maintenant, à savoir que la cire n'était pas ni cette douceur du miel, ni cette agréable odeur des fleurs, ni cette blancheur, ni cette figure, ni ce son, mais seulement un corps qui un peu auparavant me paraissait sous ces formes, et qui maintenant se fait remarquer sous d'autres. Mais qu'est-ce, précisément parlant, que j'imagine, lorsque je la conçois en cette sorte ? Considérons-le attentivement, et éloignant toutes les choses qui n'appartiennent point à la cire, voyons ce qui reste. Certes il ne demeure rien que quelque chose d'étendu, de flexible et de muable. Or qu'est- ce que cela : flexible et muable ? N'est-ce pas que j'imagine que cette cire étant ronde est capable de devenir carrée, et de passer du carré en une figure triangulaire ? Non certes, ce n'est pas cela, puisque je la conçois - 34 - capable de recevoir une infinité de semblables changements, et je ne saurais néanmoins parcourir cette infinité par mon imagination, et par conséquent cette conception que j'ai de la cire ne s'accomplit pas par la faculté d'imaginer. Qu'est- ce maintenant que cette extension ? N'est-elle pas aussi inconnue, puisque dans la cire qui se fond elle augmente, et se trouve encore plus grande quand elle est entièrement fondue, et beaucoup plus encore quand la chaleur augmente davantage ? Et je ne concevrais pas clairement et selon la vérité ce que c'est que la cire, si j e ne pensais qu'elle est capable de recevoir plus de variétés selon l'extension, que je n'en ai jamais imaginé. Il faut donc que je tombe d'accord, que je ne saurais pas même concevoir par l'imagination ce que c'est que cette cire, et qu'il n'y a que mon entendement seul qui le conçoive, je dis ce morceau de cire en particulier, car pour la cire en général, il est encore plus évident. Or quelle est cette cire, qui ne peut être conçue que par l'entendement ou l'esprit ? Certes c'est la même que je vois, que je touche, que j'imagine, et la même que je connaissais dès le commencement. Mais ce qui est à remarquer sa perception, ou bien l'action par laquelle on l'aperçoit, n'est point une vision, ni un attouchement, ni une imagination, et ne l'a jamais été, quoiqu'il le semblât ainsi auparavant, mais seulement une inspection de l'esprit, laquelle peut être imparfaite et confuse, comme elle était auparavant, ou bien claire et distincte, comme elle est à présent, selon que mon attention se porte plus ou moins aux choses qui sont en elle, et dont elle est composée.

Méditation Seconde De la nature de l'esprit humain ; et qu'il est plus aisé à connaître que le corps.

JLe corps n'est qu'une fiction de l'esprit e suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; je me persuade que rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; je - 26 - pense n'avoir aucun sens ; je crois que le corps, la figure, l'étendue, le mouvement et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit. Qu'est-ce donc qui pourra être estimé véritable ? Peut-être rien autre chose, sinon qu'il n'y a rien au monde de certain. "je me nourrissais, que je marchais, que je pensais et j'associais cela à l'âme, Par le corps, j'entends tout ce qui peut être terminé par quelque figure ; qui peut être compris en quelque lieu, et remplir un espace en telle sorte que tout autre corps en soit exclu ; qui peut être senti, ou par l'attouchement, ou par la vue, ou par l'ouïe, ou par le goût, ou par l'odorat ; qui peut être mû en plusieurs façons, non par lui-même, mais par quelque chose d'étranger duquel il soit touché et dont il reçoive l'impression. Car d'avoir en soi la puissance de se mouvoir, de sentir et de penser, je ne croyais aucunement que l'on dût attribuer ces avantages à la nature corporelle ; au contraire, je m'étonnais plutôt de voir que de semblables facultés se rencontraient en certains corps " Il n'est pas besoin que je m'arrête à les dénombrer. Passons donc aux attributs de l'âme, et voyons - 29 - s'il y en a quelques-uns qui soient en moi. Les premiers sont de me nourrir et de marcher ; mais s'il est vrai que je n'aie point de corps, il est vrai aussi que je ne puis marcher ni me nourrir. Un autre est de sentir ; mais on ne peut aussi sentir sans le corps : outre que j'ai pensé sentir autrefois plusieurs choses pendant le sommeil, que j'ai reconnu à mon réveil n'avoir point en effet senties. Un autre est de penser ; et je trouve ici que la pensée est un attribut qui m'appartient : elle seule ne peut être détachée de moi. Je suis, j'existe : cela est certain ; mais combien de temps ? A savoir, autant de temps que je pense ; car peut-être se pourrait-il faire, si je cessais de penser, que le cesserais en même temps d'être ou d'exister. Je n'admets maintenant rien qui ne soit nécessairement vrai : je ne suis donc, précisément parlant, qu'une chose qui pense, c'est-à-dire un esprit, un entendement ou une raison, qui sont des termes dont la signification m'était auparavant inconnue. Or je suis une chose vraie, et vraiment existante ; mais quelle chose ? Je l'ai dit : une chose qui pense. Et quoi davantage ? J'exciterai encore mon imagination, pour chercher si je ne suis point quelque chose de plus. Je ne suis point cet assemblage de membres, que l'on appelle le corps humain ; je ne suis point un air délié et pénétrant, répandu dans tous ces membres ; je ne suis point un vent, un souffle, une vapeur, ni rien de tout ce que je puis feindre et imaginer, puisque j'ai supposé que tout cela n'était rien, et que, sans changer cette supposition, je trouve que je ne laisse pas d'être certain que je suis quelque chose. étais, et je cherche quel je suis, moi que j'ai reconnu être. Or il est très certain que cette notion et connaissance de moi-même, ainsi précisément prise, ne dépend point des choses dont l'existence ne m'est pas encore connue ; ni par conséquent, et à plus forte raison, d'aucunes de celles qui sont feintes et inventées par l'imagination.

Nos sens nous trompent

Vérité des pensées et vérité des sens[modifier | modifier le code] De la même manière que Dieu, puisqu'il est vérace, garantit que les choses claires et distinctes dans l'esprit sont vraies, il garantit que les sensations qui s'imposent fortement à moi sont vraies. Il y a donc deux formes de vérités : celle de l'esprit et celle du corps. Il convient néanmoins de ne pas les mélanger, car les vérités du corps sont obscures et confuses. Or, mélanger les deux, c'est justement ce qui fait que mes sens me trompent, ou plutôt : que je me trompe sur mes sens. Mes sens eux-mêmes ne mentent jamais ; c'est lorsque je les interprète que je tombe dans l'erreur.

connexionisme

assemblée de constituants +traitements " distribué" de l'information. =objectivation scientifique de l'esprit.

connexionisme

assemblée de constitutants

EPICURIENS

ataraxie = contraire d'une indifférence ou d'un laisser alle. Indépendance, les épicuriens répondent : la crainte des Dieux, voire la crainte de la mort. - Univers = totalité, infinie , éternelle=on ne peut PERIR. - epicuriens sont ATOMISTES, il existe des corps, du mouvement.

Esprit

c'est INTANGIBLE, on ne peut les voir. -premier principe des choses ( voir vidéo...) -corruptible ? L'esprit s'éteint-t-elle vers la matière ou y-a-t-il un esprit infini ? - divers infini... ==>rapport contenu, CONTENANT... le contenu serait cet esprit, mais en même temps cet esprit a besoin de la matière comme base pour réfléchir , mais la matire sans esprit est cahotique. - L'esprit va permettre d'organiser le réel. Est-il transcendant ? Est-il dépendant de la matière ? L'esprit est-il à la matière comme un corps, sont-ils solidaires ou rapport de pilote à son navire ? - partisan d'un monisme : l'esprit peut se réduire à la matière - dualisme : l'un n'est pas réductible à l'autre ... y-a-t-il un esprit indépendant de la matière ? &

MALEBRANCHE

cause/circonstance... Dieu est tantôt le créateur...

Désirer, être jaloux, ...

ce sont des modes de la pensée, pas des états corporels.

INTUITION

concetpion immédiate et parfaitement claire pour Descartes d'une IDEE par l'esprit. : elle est purement intellectuelle et se distingue de la déduction. Intuition : désigne chez Kant, la façon dont un objet se donne immédiatement à notre connaissance. L'home n'a accès qu'à l'intuition sensible. Bergson : l'intuiition put atteindre un bien absolu, distinct de l'intelligence, qui a pour vocation de penser la amtière, elle est la seule manière de connaître véritablement, esprit. Intuition PURE : désigne l'espace et le temps chez KANT

VERITE

- nécessaire -

Descartes

Jusqu'à Descartes, idée d'un CORPS, purement CORPS. Tout corps requiert le recours d'une âme . Principale RUPTURE, du cartésianisme, la distinction de l'âme et du corps. Au sens épystémiologique, on peut onnaître le corps par des notions purement corporelle, et d'autres par des notions mentales. Pas un problème général, fusion de l'âme et du corps. Idée : forme substantielle= sa fonction de stylo, un modèle de stylo a été produite par un artisan afin que le stylo ait cette fonction. Essentiel = la forme qui s'emboite dans la matiere, au fond un être organisé... =union de l'âme et du corps.

Phédon, Platon

L'Argument des Opposés : Tout vient de son contraire. Par exemple, un grand homme ne devient grand que parce qu'il était petit avant. De même, la mort n'existe que pour ce qui est vivant, et vice versa. Cela implique un cycle perpétuel de la vie et la mort. La théorie de la réminiscence : Le second point est la théorie de la mémoire. Cette théorie suggère que tout apprentissage est une question de ressouvenir. Selon Socrate, l'homme oublie ses connaissances, mais la maieutique, méthode de questionnement adopté par Socrate, peut rappeler à l'âme ses connaissances enfouies. L'argument de l'immatérialité : Socrate établit une distinction entre les choses qui sont immatérielles, invisibles et immortelles, et celles qui sont matérielles, visibles et périssables. Le corps est du second type, tandis que l'âme est de la première espèce. Par conséquent, l'âme est immortelle et survit à la mort du corps. La théorie des Formes et de la participation : Derrière les apparences du monde existent, selon Socrate, les causes de ces apparences (autrement dit les Formes), lesquelles sont immuables et intelligibles. Toutes les choses apparentes possèdent leurs qualités à travers leur participation aux formes. La forme, ou l'Idée de vie, est une propriété essentielle de l'âme, donc il est inconcevable de penser que l'âme puisse être autre chose que vivante. Conclusion sur Le Phédon : Morale, métaphysique et épistémologie : le dialogue du phédon aborde frontalement ces domaines de réflexion. L'une des thèses les plus fortes du socratisme y est affirmée : celle de l'immortalité de l'âme.

Destins du corps

Parler de LA RELATION AU corps : ex : les douleurs, le plaisir... Philèbe : réhabiliter le PLAISIR, Platon dénone la violence de l'âme mais souhaite en lui-même que le corps soit intégré à une vie équilibrée. -Malebranche : très négatif/ La conscience s'inscrit dans un corps et nous fait être au monde. en tant qu'hommes. Le corps individualise le sujet, lui DONNANT une IDENTITE physique. ( à la fois dans la nature objective...).

Le Phédon , PLATON

Prologue Échécrate demande à Phédon ce que Socrate a dit avant sa mort, et comment il est mort. Phédon répond qu'il est mort manifestement heureux, ferme et noble, comme s'il devait trouver là-bas un bonheur tel que jamais on n'en a connu. La mort dans le Phédon Lorsque Socrate parle de « mort », celle à laquelle le philosophe s'exerce, il s'agit de mort non pas physique, mais moralement consentie ; Platon n'incite pas à la mort physique. L'œuvre d'art dont parle Socrate comprend la disparition des passions à la purification de l'âme ; sans cela, on ne peut discourir au sujet de dieu. La pureté du divin ne permet pas de se saisir de ce qui est impur. En mourant, le philosophe s'oublie. Socrate raconte l'un de ses rêves : « fais une œuvre, travaille. » Par scrupule religieux, il se fait poète, bien qu'il croie que la philosophie soit l'œuvre d'art la plus haute. Les humains sont assignés à résidence et nul n'a le droit de s'affranchir de ces liens pour s'évader. Les dieux sont nos gardiens et nous sommes le troupeau. Il arrive pourtant qu'il soit préférable d'être mort que de vivre. Les philosophes acceptent facilement de mourir. Pour Socrate, la croyance que l'on va rejoindre les dieux et certains morts rend injuste la révolte contre la mort. En effet, pour un homme qui a philosophé toute sa vie, il est raisonnable de penser qu'il obtiendra les plus grands biens après sa mort. Les philosophes s'appliquent donc à bien mourir. - Platon pensait qu'il y avait deux « lieux » : le lieu sensible et le lieu intelligible. -L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel. - L'âme et le corps Le corps est séparé de l'âme, âme qui n'est plus qu'elle-même. C'est pourquoi le philosophe ne prend pas au sérieux les plaisirs du corps, il s'en éloigne pour se tourner vers l'âme en tendant vers un état proche de la mort. Quand nous pensons, le corps devient un obstacle : il nous trompe dans la recherche de la vérité, et c'est pourquoi l'âme tente de s'en détacher pour saisir réellement les choses. Elle aspire à s'évader, à parvenir à ce qui est véritablement. Tant que nous avons un corps, nous sommes esclaves des maladies, de la peur, et des appétits qui suscitent la guerre, la révolution et tous les conflits. Le corps nous prive de notre liberté, il nous prive de la philosophie : il introduit dans nos pensées le tumulte et la confusion. Aussi, tant que nous vivons, en attendant que le dieu nous délie, nous devons nous efforcer de ne pas être contaminés par lui. En conséquence, pour un homme qui s'exerce à vivre proche de la mort, il n'y a aucune raison de se révolter. Philosopher, c'est s'exercer à mourir : « les philosophes sont joyeux de s'en aller vers les lieux de leur espoir et de rencontrer ce dont ils sont amoureux : la pensée ». Un homme qui se révolte parce qu'il va mourir est un quelconque ami du corps, non un ami de la pensée et du savoir. = vision négative de l'âme et du corps MAIS en relation.

Exemple

corps en bonne santé = tourne tout seul... il faut un ingénieur, un horloger pour que cela tourne... Il faut un dieu, ce n'est pas quelqu'un qui arrive n'importe quand : des lois. Descartes exemplifie, c'est par l'idée d'automate... Corps en tant que corps DISTINCT de l'âme , peut être comparer comme un automate. Vivnat= celui du principe du mouvement et ... Cause efficiente, pas une cause immanente ... ? Qu'est ce qui change d'Aristote à Descartes? Tout change, dire que l'être vivant a en lui-même le principe de son mouvement, inforamtion: mettre une forme dans la amtière. L'âme informe le corps, au sens de donner à son corps la FORME, requise pour être encore vivant.

M Merleau-Ponty:

" la véritable existence du corps n'est pas celle d'un être objectif, c'est le corps propre, corps que je suis et non corps que j'ai [...]Le corps est sujet. "

INTENTIONNALITE

- la conscience , selon Husserl, est une visée (direction de l'esprit , vers un but...), et non "une chose pensante", comme Descartes l'avait définie. Ensuite, étant pure trnscendenace , elle ne coincide jamais avec elle-même; et est fondalement temporalité. Intentionnalité : elle explique la signification, qui dépasse du simple donné.

Platon, République

- la partie supériuere RATIONNELLE -la partie intermédiaire : doit absolument éviter que la partie supérieure soit contaminée par par la partie infériueres - la partie inféireure : apétits.... Partie inféireure de l'âme =en lien avec les passions

Substance

= sous les qualités , les accidents ...

DESCARTES POUR lui corps et esprit sont LIES

A ces questions, plusieurs penseurs dualistes répondent par des thèses dignes d'intérêts, mais qui se contredisent parfois. En voici un d'entre eux : Descartes, philosophe du XVIIème siècle, à l'origine du Dualisme Cartésien. Descartes distingue clairement le corps et l'esprit, mais pour autant, il cherche à comprendre comment ces derniers sont liés. (« L'âme de l'homme est réellement distincte du corps toutefois... elle lui est étroitement conjointe et unie qu'elle ne compose que comme une même chose avec lui » Abrégé des Méditations Métaphysiques). Il propose alors l'existence d'une troisième substance principalement physique, et celle-ci selon lui se situerait dans le cerveau (« L'âme a son siège principal et exerce ses fonctions plus particulièrement dans la glande pinéale »). D'après lui donc, l'esprit serait secrété par cette glande comme la bile le serait du foie. Mais cette thèse qui à l'époque de Descartes semblait peu contestable, a cependant été détruite en partie par l'avancée de la science, car celle-ci a révélée que les sécrétions de cette fameuse glande n'agissent aucunement sur le psychisme de l'homme.Mais avant même cette découverte, certains philosophes dualistes avaient déjà proposé d'autres thèses contraires à celle de Descartes. Ces thèses sont notamment soutenues par Malebranche et Leibniz et elles nous amèneront peut-être à répondre à notre question de départ par le dualisme. Car, en effet, pour que l'on puisse dire que l'homme n'a pas besoin de son corps pour avoir une activité intellectuelle, il nous faut partir du fait que le corps et l'esprit n'exercent aucun contrôle l'un sur l'autre, c'est-à-dire que ces derniers doivent être indépendants. Cependant nous savons par exemple que lorsque nous avons peur, ou plutôt quand notre esprit éprouve un tel sentiment, aussitôt notre corps répond par une accélération cardiaque, par des sueurs froides... On pourrait alors être amené à penser que c'est l'esprit qui agit sur le corps, ou en tout cas que le corps et l'esprit sont d'une certaine manière liés, comme le pensait Descartes.Or Malebranche donne une explication bien différente. D'après lui, à chaque instant, donc de façon continue, une force supérieure, en l'occurrence ici Dieu, intervient pour faire correspondre les évènements matériels aux évènements de l'esprit. Cette doctrine métaphysique est appelée l'Occasionnalisme.

SAINT AUGUSTIN

Ames: De la conception antique de l'âme, Augustin retient que tout vivant est animé, doté d'une âme (anima, féminin), mais il réserve cependant le terme d'animus(masculin) à l'âme rationnelle de l'homme ou à l'esprit (mens). C'est dans l'esprit des doctrines platoniciennes qu'il définit l'âme humaine comme "une substance douée de raison et apte à gouverner un corps" (De la grandeur de l'âme,XIII, 22). De la tradition chrétienne, il retient une conception de l'âme individuelle - "moi, l'âme" (animus, Confessions,X, 9, 6) - caractérisée essentiellement par son rapport au Dieu créateur: l'âme est capax Dei "capable de Dieu" (La Trinité,XIV, 4, 6, 8, 11), porteuse de ce Dieu à l'image duquel elle a été créée. Aussi est-elle le point d'accès essentiel à Dieu "plus intime à moi-même que moi-même". C'est pourquoi enfin Augustin déclare "ne vouloir connaître que Dieu et l'âme" (Soliloques, I, 2, 7) et que le bonheur recherché dans le traité La vie heureuse est bien celui de l'âme qui ne trouve son repos et son souverain bien qu'en Dieu.

5ème métaphysique

Ayant prouvé hors de tout doute que Dieu existe, Descartes entame une quatrième méditation dans l'optique de décerner l'origine des erreurs. Or, il tient comme indubitable la bonté de Dieu ; pourquoi donc aurait-Il conçu l'homme de telle manière qu'il se trompe ? Le but de Die Entendu que Descartes se place quelque part entre la divinité et le néant sur l'échelle de l'existence, il rejette la possibilité qu'il y ait quelque chose en lui d'une telle imperfection qu'il se fourvoie involontairement, tout en admettant qu'il soit sujet à quelques manquements dans la connaissance. À savoir pourquoi Dieu ne l'a pas créé parfait en tous points, Descartes rétorquerait que cela constitue une question à laquelle notre entendement fini ne peut point répondre7. Nous reprochons à Dieu nos erreurs en pensant qu'il aurait dû nous faire parfaits, mais son but n'est pas de faire l'homme le plus parfait possible, c'est de faire le monde le plus parfait possible8. L'imperfection de l'humain est peut-être nécessaire à la perfection du monde. Nous avons tout de même en nous des traces de la perfection divine. La perfection de la volonté[modifier | modifier le code] Ainsi notre volonté, cette « puissance d'élire », étant, elle, infinie, relève de cette perfection. Aussi, le fait que nous puissions nier ou affirmer n'importe quelle chose nous confère une liberté de choix sans équivoque, tout en scellant nos origines divines. Nonobstant, Descartes voit en cette même amplitude de volonté la source même de l'erreur humaine, puisqu'elle se heurte inévitablement à notre entendement limité. En effet, ce que notre entendement perçoit est hors de tout doute vrai, puisque Dieu est bon ; notre volonté nous permet d'affirmer toute chose qui est vraie, mais aussi d'affirmer tout ce qui est faux. Il faut retenir notre volonté dans les bornes de l'entendement. La source des erreurs[modifier | modifier le code] De ce fait, toute chose affirmée ou niée à l'intérieur du spectre des connaissances indubitables9 est elle-même vraie. Or, notre imagination, tel que son nom l'indique, a la capacité de concevoir l'imaginaire, l'irréel, et ainsi passer outre les limites finies de notre entendement10. À partir de ce moment, il est de l'avis de Descartes que l'on doit s'abstenir de tout jugement, c'est-à-dire de tout exercice de la volonté, puisqu'il n'y a aucune raison qui puisse nous persuader d'affirmer plutôt que de nier une proposition. Voilà donc un bon usage du libre arbitre; les mauvais usages, eux, sont plus nombreux. Par exemple, si l'on perçoit un arbre au loin, il est de l'issue de notre volonté d'affirmer qu'il y ait un arbre ou de croire que ce fut un rêve. Or, dans un cas comme dans l'autre, notre entendement ne se trompe jamais, puisqu'il est vrai qu'il perçoit un arbre ; il est également vrai que Dieu nous ait donné la puissance d'élire une possibilité ou l'autre ; il peut cependant se révéler faux qu'il s'agisse bel et bien d'un arbre. En définitive, Descartes réitère sa croyance que Dieu est bon, puisqu'il a fait de l'homme un libre arbitre de la connaissance. Il lui est donc possible d'affirmer tout ce qui est vrai et d'infirmer tout ce qui est faux, quoiqu'en vérité il faille davantage qu'il s'abstienne de jugement, selon Descartes.

phénomène

Ce qui se passe dans l'espace ou dans le temps et qui est constaté par l'observation. les sceptiques veulent DOUTER, ket aller plus loin.

VOLONTE

Concept récent, thématisé par Descartes sous un plan métaphysique, en tant que faculté infinie par laquelle l'homme ressemble à Dieu. Kant fera passer ce concept au plan éthique : la volonté est reliée au devoir et à la loi morale. Elle est l'outil de la raison pratique. Schopenhauer en fera la force aveugle s'exerçant sur tous les êtres. La psychologie donnera un sens plus faible, au sens de forme réfléchie et pleinement consciente de l'activité. Selon le schéma classique, la volonté implique : un projet une délibération une décision une action Volonté, désir et passion Ainsi, elle est différente du désir, car ce dernier n'est jamais planifié. De plus, le désir peut être irrationnel. De même la passion est hétéronome, l'homme ne peut la contrôler (on ne décide pas de devenir un joueur de casino compulsif). Les psychologues ont distingué deux formes de volontés pathologiques : les velléitaires (ou aboulique), ceux qui manquent de volonté les impulsifs, ceux qui en expriment trop Trop forte ou trop faible, la volonté n'est-elle "la manière singulière d'être au monde de l'homme" (comme l'affirme Dufrenne) ? Car vouloir l'impossible, c'est se condamner à ne pas vouloir, et ce peut être un alibi pour le velléitaire, le vouloir véritable poursuit les fins dont on peut avoir les moyens. Ainsi, la volonté prend toujours des risques, mais elle décide de les prendre. Elle ne peut pas l'impossible, mais veut un peu au-delà d'elle-même. C'est pourquoi une volonté vaincue n'est pas nécessairement brisée. La Volonté de puissance chez Nietzsche Chez Nietzsche, la volonté est une force à la fois créatrice et destructrice, poussée de domination conduisant tout être à s'enrichir par des créations qui détruisent, concomitamment, d'autres êtres et d'autres valeurs. "Ce concept victorieux de la force, grâce auquel nos physiciens ont crée Dieu et l'univers, a besoin d'un complément : il faut lui attribuer un vouloir interne que l'appellerai la volonté de puissance, c'est-à-dire l'appétit insatiable de manifester la puissance" Ainsi, au fond, dire de quelqu'un qu'il a "de la volonté", c'est le poser en centre de son univers, en être autonome, tentant de régir le monde autour de lui, bref, ultimement, le comparer à Di

EPICTETE

L'expérience de la douleur vient nous rappeler que nous adhérons aussi à notre corps dans le moment où nous voudrions nous en détacher et nous faisons l'expérience que ce détachement n'est pas possible. -Epictète reste imperturbable lorsque son maître lui rompt la jambe, montrant la liberté de la pensée et le fait que la souffrance n'est que dans le jugement par laquelle nous la considérons comme un mal. Expérience sans doute plus théorique que réelle. -Comme le constate Descartes, « il n'y a rien que cette nature en m'enseigne plus expressément ni plus sensiblement sinon que j'ai un corps qui est mal disposé quand je sens de la douleur. ». - Le sujet de la douleur n'est pas le sujet de la pensée, il ne peut mettre à l'écart le contenu qu'il saisit. Par la pensée je peux faire abstraction du contenu d'un concept. Dans la sensibilité, je ne peux faire abstraction du contenu d'un sentiment lorsqu'il me submerge. La douleur me ramène brutalement à mon corps dont je ne peux faire abstraction plus encore que le plaisir qui semble rendre le corps transparent et lui ôter toute pesanteur par rapport à notre désir de bonheur. -C'est pourquoi Descartes insiste sur ces sentiments négatifs : « La nature m'enseigne aussi par ces sentiments de douleur, de faim, de soif, etc. que je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu'un pilote en son navire. ». Mais a-t-on par le sentiment un sujet qui s'identifie au corps, un sujet qui pourrait dire qu'il est son corps ? ---Pour Descartes, l'union du corps et de l'esprit est une notion primitive, c'est-à-dire qu'elle se comprend par elle même. Peut-on considérer cette union comme un sujet ? Il nous faut examiner ce qui se passe dans le phénomène qui caractérise l'union, c'est-à-dire dans la passion. La passion est un phénomène conjoint du corps et de l'esprit : des mouvements des esprits animaux sont joints à des pensées par l'intermédiaire de la glande pinéale. Une attitude du corps accompagne ainsi une représentation : le sentiment de la peur dispose notre corps à fuir. Mais y-a-t-il un sujet de ce lien ? C'est le hasard qui préside aux premiers liens : l'odeur des roses liée à un mal de tête, la vision d'un chat qui nous a fait peur étant enfant ou encore un sentiment de bien-être en présence d'une petite fille louche... et voici le pli pris en nous : nous détesterons les roses, les chats et adorerons les femmes qui louchent. Des choses se passent dans le composé mais on ne peut dire que le composé en soit à l'origine, qu'il en soit sujet. Ce sont les hasards des rencontres qui nous font prendre des plis. Dans le cas inverse d'une action de la volonté sur le corps, peut-on estimer que le composé soit sujet ? La volonté est certes celle du composé mais elle-même n'est pas composée. Elle est du côté de la substance pensante étant infinie (tout corps est nécessairement fini par définition). Elle se guide au moyen de l'entendement. Il nous faut prendre la distance du spectateur par rapport à nos passons, temporiser pour laisser que la volonté se fasse guider par un entendement éclairé qui a besoin de temps pour connaître la vraie valeur des choses et s'apercevoir que loucher en constitue pas un vrai mérite et donc une cause d'amour. Il s'agit de devenir généreux, d'apprendre à faire un bon usage de son libre-arbitre : « Ne jamais manquer de résolution pour entreprendre et exécuter toutes les choses qu'il jugera être les meilleures. ». Qui est ce « il » ? L'entendement qui juge la chose meilleure ou le composé qui reste ferme dans sa résolution ? En tous cas, la volonté n'est pas exactement le composé. Elle est plutôt du côté de la substance pensante. On en peut dire que le composé soit un sujet. Il est plutôt le lieu et la possibilité d'exercice de la volonté comme sujet. On ne peut donc identifier le sujet à son corps même s'il faut prendre acte du fait que le sujet n'est pas propriétaire de son corps comme le pilote de son navire.

PLATON

Phédon -âme qui cherche à s'évader -corps = esclave des maladies , appétits du corps. manque de liebrté -Socrate, - une âme rationnelle qui possède un corps et le dirige. Mais ce rapport de propriété est un rapport conflictuel : l'âme appartient à la réalité intelligible et a pour rôle de conformer le corps à l'ordre intelligible ; le corps au contraire appartient à la réalité sensible et obéit à sa nécessité aveugle. Le « je » est donc une âme rationnelle propriétaire d'un corps réticent à se soumettre à ses ordres. - idées : l'âme se dirige vers quelque chose de pur - corps : 2) Mon corps est donc une propriété, source de toute propriété Distinguer l'âme et le corps permet de faire de ce dernier la première propriété de l'âme, la plus immédiate. Ce rapport peut être conflictuel en tant que le corps n'est pas spontanément soumis aux volontés de l'âme, mais il peut être positif en tant que le corps comme propriété première est la source médiate de toute propriété. Le corps est en effet, par le travail qu'il injecte dans les choses extérieures, la source de toute propriété. -- Timée , platon : état -âme = idée de pureté par rapport au corps, notamment vis-à-vis de Socrate, qui préfère rester en prison grâce à l'âme. - A ces questions, plusieurs penseurs dualistes répondent par des thèses dignes d'intérêts, mais qui se contredisent parfois. En voici un d'entre eux : Descartes, philosophe du XVIIème siècle, à l'origine du Dualisme Cartésien. Descartes distingue clairement le corps et l'esprit, mais pour autant, il cherche à comprendre comment ces derniers sont liés. (« L'âme de l'homme est réellement distincte du corps toutefois... elle lui est étroitement conjointe et unie qu'elle ne compose que comme une même chose avec lui » Abrégé des Méditations Métaphysiques). Il propose alors l'existence d'une troisième substance principalement physique, et celle-ci selon lui se situerait dans le cerveau (« L'âme a son siège principal et exerce ses fonctions plus particulièrement dans la glande pinéale »). D'après lui donc, l'esprit serait secrété par cette glande comme la bile le serait du foie. Mais cette thèse qui à l'époque de Descartes semblait peu contestable, a cependant été détruite en partie par l'avancée de la science, car celle-ci a révélée que les sécrétions de cette fameuse glande n'agissent aucunement sur le psychisme de l'homme.Mais avant même cette découverte, certains philosophes dualistes avaient déjà proposé d'autres thèses contraires à celle de Descartes. Ces thèses sont notamment soutenues par Malebranche et Leibniz et elles nous amèneront peut-être à répondre à notre question de départ par le dualisme. Car, en effet, pour que l'on puisse dire que l'homme n'a pas besoin de son corps pour avoir une activité intellectuelle, il nous faut partir du fait que le corps et l'esprit n'exercent aucun contrôle l'un sur l'autre, c'est-à-dire que ces derniers doivent être indépendants. Cependant nous savons par exemple que lorsque nous avons peur, ou plutôt quand notre esprit éprouve un tel sentiment, aussitôt notre corps répond par une accélération cardiaque, par des sueurs froides... On pourrait alors être amené à penser que c'est l'esprit qui agit sur le corps, ou en tout cas que le corps et l'esprit sont d'une certaine manière liés, comme le pensait Descartes.Or Malebranche donne une explication bien différente. D'après lui, à chaque instant, donc de façon continue, une force supérieure, en l'occurrence ici Dieu, intervient pour faire correspondre les évènements matériels aux évènements de l'esprit. Cette doctrine métaphysique est appelée l'Occasionnalisme.

HEGEL

elui du corps et de l'âme, autrement dit de la nature et du spirituel

MATERIALISTES

« On appelle matérialistes les philosophes qui affirment qu'il n'existe que des êtres matériels ou corps [...] Le matérialisme n'admet qu'une seule sorte de substance1. » Le matérialisme est donc d'abord défini comme un monisme de la matière, ou monisme physique, qui affirme l'unité du monde aussi bien que son caractère matériel. Le monisme matérialiste s'oppose ainsi ouvertement au dualisme de l'esprit et du corps, mais non au pluralisme, puisque la matière est constituée d'une multiplicité de corps. Une conséquence problématique de cette définition concerne le statut de la pensée. Le matérialisme est en effet une position qui se prononce sur la nature de l'esprit, compris dans sa relation avec le corps. Il considère notamment que l'existence et la nature des corps ne dépendent pas de la pensée. Mais la question se pose de savoir si la pensée existe comme une caractéristique matérielle du corps, notamment du cerveau, ce qui revient à en nier la spécificité (la pensée étant un processus naturel comme un autre), ou si elle existe comme une propriété spécifique attribuée à la matière2.

HEGEL

âme = charnière de la nature

LA TRINITE, Augustin

âme, animus = âme rationnelle des hommes et de l'esprit... âme humaine = substance dotée de raison.

"belle âme"

état de la bonne conscience morale, lorsqu'elle se satisfait de la seule pureté de ses intentions. 1. incapacité de'agir 3. Réformer le monde.

âme

Âme Âme (nom commun)Principe de vie, ce qui explique la présence de vie et de mouvement dans un être.Principe de la pensée, ce qui explique la capacité d'un être à penser.Principe d'immortalité, ce qui expliquerait l'immortalité attribuée à un être. L'âme est rattachée à l'idée de vie. L'âme est ce qui produit et explique la vie. Un être sans âme n'est pas vivant. Il est in-animé, c'est-à-dire sans âme (du latin anima). Cette conception se rencontre dès l'Antiquité et reste présente jusqu'au XIXe siècle. L'âme est ce qui distingue le vivant de l'inerte. L'esprit et la pensée sont en liens étroits avec l'âme. L'âme est souvent tenue pour une cause de la pensée. Il faut posséder une âme pour penser, et être capable de penser prouve que l'on a une âme. Les rapports âme / pensée / esprit sont toutefois souvent confus. La distinction nette entre âme et esprit n'est pas toujours nette. Godin note que le positivisme et le matérialisme nient l'existence de l'âme. Ces courants expliquent les fonctions vitales par des mécanismes physico-chimiques. Il ne croient ni à l'âme immatérielle, ni à l'immortalité en général. Il existe toutefois des conceptions qui font de l'âme une réalité matérielle (Épicure, Hobbes). L'âme, principe de la pensée L'âme est ce qui permet de penser. Les êtres pensants ont une âme, pas les autres. En ce sens, la notion est fortement liée au psychisme. L'âme a un rapport étroit avec les phénomènes de l'esprit. Une pensée désignant ici un phénomène psychique, et non pas un contenu représentationnel objectif comme c'est parfois le cas. Cet usage s'intègre facilement dans une perspective dualiste. Il y aurait deux types de réalités : d'un coté les réalités matérielles (le corps, la matière), de l'autre les réalités immatérielles (l'âme, l'esprit). Si l'âme est principe de la pensée, c'est parce que le corps ou la matière ne peuvent pas l'être. Des philosophes comme Pascal soutiennent que la matière n'est pas capable de penser. Pour comprendre l'existence de la pensée, il faut introduire un principe non matériel. L'âme immatérielle offre une solution au problème. Le corps ne pense pas, mais l'âme le fait. L'âme, principe d'immortalité L'âme est ce qui fait qu'un être est immortel. Selon plus d'une conception, l'homme est immortel parce qu'il possède une âme. Son corps meurt et se désagrège, mais son âme subsiste. Elle représente ce qu'il y a de plus profond en lui. À l'inverse, le corps ne semble qu'accidentel. - L'AME : DÉFINITION PHILOSOPHIQUE Dans l'Antiquité, Aristote voit dans l'âme la forme du corps, tandis que les atomistes soutiennent que l'âme est composée d'atomes comme n'importe quel objet (matérialisme). A l'époque moderne, Nietzsche rapproche l'âme et le corps.[ad#ad-5] Définitions générales de l'âme en philosophie : En latin : - anima : air, souffle, principe de vie. - animus : siège de la pensée, mais aussi du sentiment et des passions Sens courant : principe de la sensibilité et de la pensée Sens métaphysique : esprit, pensée, substance pensante (séparée du corps) Définitions particulières du concept d'âme : - Aristote : "Le corps ne sera pas identique à l'âme. L'âme est la forme d'un corps naturel ayant la vie en puissance : l'âme n'est donc pas séparable du corps" (De l'Ame) - Descartes : "En sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui" (Discours de la méthode) - Nietzsche : "L'âme n'est qu'un mot désignant une parcelle du corps" (Ainsi parlait Zarathoustra)

PLOTIN 3 HYPOSTHASES

âme du monde==> INTELLIGENCE, reflet des formes, elle est associée à la NATURE. Totalité du REL, principe de l'un, l'un possède Plotin est connu avant tout pour sa compréhension du monde qui fait intervenir trois hypostases33 : L'Un ou le Bien (ἕν, en grec ancien) L'Intelligence (l'Intellect, νοῦς) L'Âme du monde (ψυχή) En réalité, le terme d'« hypostase » ne fut introduit que tardivement par Porphyre34 (dans le titre de Ennéade V, 1 [10] : Sur les trois hypostases qui ont rang de principes) pour désigner ces trois principes fondamentaux à l'origine du monde. Si Plotin emploie bien le terme, il ne l'utilise cependant jamais dans un sens différent de son acception courante à l'époque, signifiant « existence ». L'Un, l'Intelligence et l'Âme sont les trois principes d'où découle le monde sensible, et fonctionnent comme trois niveaux de réalité distincts. =IMPORTANT 6 L'Un est le principe suprême pour Plotin : il est sa propre cause et la cause de l'existence de toutes les autres choses de l'univers35. Il n'a besoin d'aucun autre principe d'ordre supérieur pour « exister ». Assimilé au Bien par Plotin qui reprend, pour expliquer sa fonction, l'image du Soleil dans La République de Platon (voir allégorie de la caverne), il ne contient en lui aucune multiplicité, aucune altérité, aucune division et il n'est pas sujet au changement ; il est entièrement Un. Les explications de Plotin sur la nécessité d'un tel principe s'enracinent dans la tradition des présocratiques qui cherche une explication simple et ultime à des phénomènes complexes35. Plotin a trouvé ce principe dans la République de Platon et dans le Parménide. 6 L'Intelligence, elle, dérive de l'Un qui est son principe. Elle contient en elle tout le pensable, c'est-à-dire l'ensemble des idées ou des intelligibles ou des Formes au sens de Platon. À ce titre, l'Intelligence est le lieu par excellence de la réalité et de la vérité36. Elle est l'être véritable. Elle contient en elle la multiplicité des idées. Pour Plotin, sans ces Formes, il n'y aurait pas de justification non arbitraire pour déclarer qu'une chose a telle ou telle propriété37. Sans le postulat du Un, les Formes seraient éternellement désunies. Pour lui « L'intellect est le principe de l'essence... ou de l'intelligibilité comme l'Un est le principe de l'existant »38. L'Âme du monde, enfin, a son principe dans l'Intelligence et est, elle-même, principe du monde sensible. Au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'Un, le monde comporte en lui une part de plus en plus grande de diversité, il perd donc en unité et en perfection. L'Âme se décline par conséquent à des degrés divers : l'Âme du monde est la plus parfaite, tandis que chaque âme a son propre degré de perfection. ==> L'Âme déploie dans le temps le contenu de l'Intelligence39. L'âme n'est pas comme chez Aristote principe de vie, elle est l'activité la plus élevée de la vie40. Il existait déjà un concept (beaucoup moins développé) d'âme du monde chez Platon. L'Âme du monde étant le principe du sensible, elle est elle-même au-dessus du sensible en tant que tel, qui en est séparé. = SEPAREE du sensible...

âme

-biologie : principe de vie, de croissance , de mouvement (ARISTOTE) -psychologie : principe ou organe de la pensée -Religion : principe spirituel - Sens dérivé : esprit qui aime quelque chose, donne le pouvoir de ppensée, les sentiments... Principe d'organisation de l'âme âme : est requise pour rendre compte rendre compte de la complexité de la vie et articuler diverses fonctions vitales. Aristote : diverses manifestations. âme : forme immatérielle des corps vivants, indissociable de ceux-ci... - fonction nutritive présente chz tous les animaux -fonction sensitive : action de sentir - fonction motrice : - fonction intellective Ame : principe de pensée, privilège et essence de l'homme ouvre sur la moralité. Phédon : parenté avec les idées éternelles... - Deuxième méditation physique de descartes : assure l'indépendance du corps par rapport à l'esprit. - âme : don de dieu - la biologie ne veut plus en entendre parler : "le fantome dans la machine"

corps

-coprs sensé être le lieu d'accomplissement, ex : le sport. -médecine : être en bonne santé -techniques nouvelles : trnasmission d'organes - la connaissance des corps : le mot aun sens large, -objets matériesl -un sens propre - matériel) -un sens restreint ( le corps HUMAIN) - un sens figuré : par exemple les corps en politique - connaissance générale de la nature DESCARTES : le essence de la matière est l'étendue "nature coprs =pas chose dure".

futur

-une des trois ek-stases de la temporalité, le futur n'est pas une "partie" du temps. Le futur n'est pas une épartie du temps..;

ARISTOTE , de l'âme

-âme =substance ( forme et matière... ) - la forme est l'acte ou entéléchie -l'âme est forme ou ACTE du corps, elle est INCARNEE dedans passe en revue -nutritive , désirante, senstive, locomotive , dianaétiques. - L'hylémorphisme (du grec ancien hylè : matière et morphè : forme) est une philosophie développée par Aristote qui considère que tout être (objet ou individu) est composé de manière indissociable d'une matière et d'une forme, ces deux principes, unis à titre de puissance et d'acte, composant la substance. -âme =rôle moteur... , inséparable du corps, refus du dualisme comme du SPIRITUALISME. -matière = puisssance, forme=réalité/Acte; -

SPINOZA : contre le libre arbitre

. Spinoza critique âprement l'idée de libre-arbitre telle qu'elle apparaît chez Descartes. Une liberté infinie correspond à un sujet entièrement libre. Un tel sujet n'a pas de réalité pour Spinoza, il n'est que l'ignorance des causes qui nous déterminent. Si je m'identifie à mon corps, il me faut donc revenir sur la notion de sujet. En m'identifiant à mon corps, je dissous la notion d'un JE sujet. On se heurte à la même conclusion dans la pensée de Nietzsche. Comprendre que le corps est sujet, c'est dissoudre la notion de sujet. Penser le Je n'est qu'une façon de « raisonner d'après la routine grammaticale ». « Que dire du Moi ? Il est devenu une fable, une fiction, un jeu de mots. » (Crépuscule des Idoles). La seule vraie réalité est le corps. « Derrière tes pensées et tes sentiments se cache un maître impérieux, un sage inconnu - il s'appelle soi. Il habite ton corps, il est ton corps ». Mais ce corps n'a pas l'unité d'un sujet : il est une hiérarchie de forces en mouvement qui luttent pour la puissance. Le corps est multiple. « L'homme est une pluralité de forces hiérarchisées. ». (Volonté de Puissance) et « Notre corps n'est pas autre chose qu'une société d'âmes multiples ». (Crépuscule des Idoles). Multiple et pris dans un devenir continuel, le corps na rien d'un sujet au sens classique du terme : une substance libre. S'identifier au corps c'est donc renoncer à la notion de sujet. Si je m'identifie à mon corps, je ne peux plus dire Je car je suis soit l'ordre et la connexion des choses dans lequel mon corps est, soit le chaos de ces forces multiples en lutte.

HOBBES, Elements de la loi et Hume, Enquête sur l'entendement humain

2. Le corps comme agent de l'esprit et créateur de pensées. Le corps mettant en contact l'esprit et le monde, intervient pour l'esprit comme un agent du monde : par lui, par la perception, les affects, les impressions, le corps envoie de multiples informations mondaines et matérielles à l'esprit, qui les interprète, les traduit, les pense. Cf. les penseurs matérialistes de la connaissance, comme Hobbes, qui explique que l'idée n'est que la traduction d'une image venue du corps (Eléments de la loi), ou encore Hume pour qui toute connaissance provient d'une observation habituelle puis d'une induction : je vois nombre de fois le soleil se lever le matin, j'en induis qu'il se lèvera toujours et que c'est une loi universelle (Enquête sur l'entendement humain). La définition de la vérité ne met-elle pas en lien la raison et le réel, par le corps, en vérifiant que notre jugement entre bien en adéquation avec la chose ? Si... De sorte que « toute la connaissance, toute la pensée objective vivent de ce fait inaugural que j'ai senti » (Husserl, Expérience et jugement). Le corps serait donc, contrairement à ce que moralement on pourrait en dire pour ne pas se laisser dépasser par ce dernier, un lieu où se produit de la pensée. Mais la pensée ne peut-elle pas se produire en dehors du corps ?

Descartes, Méditations métaphysiques

3) Mon corps et mon âme ne sont pas juxtaposés, mais fondus ensemble Plutôt que de juxtaposer l'âme et le corps, de les unir par un lien simplement extérieur, on peut les concevoir comme très étroitement unis, comme « mêlés et fondus ensemble » selon l'expression de Descartes. L'âme perçoit les sensations qui touchent le corps et ressent ses passions. L'homme est alors non simplement son âme, mais cette unité indissociable de l'âme et du corps, sans être réductible à l'un ou à l'autre. Si l'on conçoit l'union de l'âme et du corps de cette manière, il n'est plus possible de réduire le « je » à une âme possédant un corps. Le « je » est au contraire l'unité de ces deux entités. Références : Descartes, Méditations métaphysiques Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain

KANT

3. La pensée pure ne provient pas du corps Certaines pensées donc proviennent du corps, mais on a vu que c'était bien délimité. En tant que pensées pures, qui se distinguent du fait qu'elles ne sont pas des connaissances mais relativement détachées de la réalité et du domaine de l'expérimentation possible, elles sont juste l'œuvre de l'esprit. Ce n'est pas le corps qui me fait penser à Dieu, à l'existence de l'âme ou à l'origine du monde, pour reprendre les trois antinomies de la raison pure de Kant, qui résistent à toute certitude car on ne peut les vérifier. Dès que l'on sort des limites de l'expérience possible, selon Kant, nous avons affaire à des pensées, dont on comprend bien qu'elles n'existent ici que parce qu'elles sont hors matérialité, hors corps. D'où la célèbre métaphore kantienne pour parler des pensées : « une colombe légère qui, dans son libre vol, fend l'air dont elle sent la résistance », un concept sans intuition donc, une pensée qui fait fi de tout champ d'expérience possible et se libère de la matière. Tel est le domaine des pensées, à l'image du ciel platonicien où elles constituent un monde de l'au-delà, à part, détaché du monde d'ici-bas corporel

3ème méditaiton

Dans la troisième Méditation, il me semble que j'ai expliqué assez au long le principal argument dont je me sers pour prouver l'existence de Dieu. Toutefois, afin que l'esprit du lecteur se pût plus aisément abstraire des sens, - 13 - je n'ai point voulu me servir en ce lieu- là d'aucunes comparaisons tirées des choses corporelles, si bien que peutêtre il y est demeuré beaucoup d'obscurités, lesquelles, comme j'espère, seront entièrement éclaircies dans les réponses que j'ai faites aux objections qui m'ont depuis été proposées. Comme, par exemple, il est assez difficile d'entendre comment l'idée d'un être souverainement parfait, laquelle se trouve en nous, contient tant de réalité objective, c'est- à- dire participe par représentation à tant de degrés d'être et de perfection, qu'elle doive nécessairement venir d'une Cause souverainement parfaite. Mais je l'ai éclairci dans ces réponses, par la comparaison d'une machine fort artificielle, dont l'idée se rencontre dans l'esprit de quelque ouvrier ; car, comme l'artifice objectif de cette idée doit avoir quelque cause, à savoir la science de l'ouvrier, ou de quelque autre duquel il l'ait apprise, de même il est impossible que l'idée de Dieu, qui est en nous, n'ait pas Dieu même pour sa cause.

REDUCTIONISME

Dans le champ des sciences, le réductionnisme est une position philosophique, opposée à l'idée d'émergence, qui justifie la stratégie de traduction, de simplification et d'élimination de certaines notions. Réduire une notion, c'est la définir en termes d'autres notions plus fondamentales ou répondant mieux aux critères de scientificité ; c'est aussi éliminer les aspects ou éléments de cette notion qui ne peuvent s'intégrer à la nouvelle définition. Toutefois, dans la pratique scientifique, le réductionnisme est moins une position philosophique sur l'ensemble du réel qu'une stratégie explicative qui prend pour objet une théorie déterminée ou un ensemble défini de lois. D'un point de vue logique, l'opération de réduction consiste à modifier le sens des énoncés portant sur une classe d'objets sans modifier la référence à cette classe. La réduction de ces énoncés préserve ainsi leur valeur de vérité, qui dépend de leur référence, tout en modifiant leur contenu de signification. En outre, l'approche réductionniste considère tout système réel comme la résultante agrégative d'un ensemble de sous-systèmes ou d'éléments qui le composent, l'explication des propriétés d'un système physique ne pouvant s'effectuer qu'à partir de propriétés plus élémentaires. Les propriétés holistiques d'un système qui ne peuvent être ainsi expliquées à partir des propriétés constitutives doivent être ou bien éliminées de l'explication, ou bien reliées aux propriétés constitutives par des règles de correspondance appelées aussi lois-ponts 1.

Descartes est la connaissance de l'âme

Descartes y va par l'entreprise du doute. Dans cette méditation, Descartes cherche à trouver « un point fixe et assuré » pour se mettre hors de doute: je vais trouver une certitude qui est le résultat du doute; d'où la métaphore de la noyade. Le premier paragraphe de sa méditation est un récapitulatif de sa première méditation. Descartes récapitule l'ensemble de ses doutes et les causes de ces doutes sont au nombre de trois : l'ensemble des corps qui me sont extérieurs et que j'identifie comme étant faux, mes sens sont trompeurs, la suspicion de mon propre corps Après avoir démontré qu'il existe en tant que chose pensante Descartes se demande ce qu'il est. Il veut alors obtenir sur lui-même davantage de connaissances que la seule conscience de son existence. Il note que les sens semblent d'abord plus distincts que l'esprit mais l'exemple du morceau de cire démontre que l'esprit est le fondement de toute connaissance et qu'il est plus aisé à connaître. L'exemple du morceau de cire Descartes procède en premier lieu à la description de l'appréhension sensible d'un morceau de cire. Cette perception est très riche, elle contient la couleur, l'odeur, la température, la figure, le poids, le son que fait l'objet lorsqu'on le tape... Mais dès qu'on introduit le morceau dans le feu il fond de sorte que tous les attributs sensibles que l'on avait identifié changent. Seul l'entendement peut concevoir l'existence du morceau de cire après qu'il a fondu. Après l'examen rationnel du morceau on est donc passé d'une connaissance imparfaite à une connaissance évidente, c'est-à-dire claire et distincte, de l'objet. C'est donc l'entendement qui est l'organe de la connaissance des objets. Descartes démontre également par cet exemple l'intitulé de la méditation : l'esprit est plus aisé à connaître que le corps. Conformément à la première méditation en effet, il reste méfiant de toute réalité sensible, le morceau de cire peut être une manipulation du dieu trompeur. Par conséquent ce que je connais dans mon examen du morceau c'est mon esprit davantage que l'objet lui-même. Je connais le fait de ma pensée du morceau. Le morceau de cire me permet de connaître mon esprit et ses attributs.

Le corps-esprit

Descartes[modifier | modifier le code] Article détaillé : Dualisme cartésien. Selon René Descartes, le corps et l'âme sont deux substances « réellement distinctes » : en effet, nous pouvons avoir une connaissance claire et distincte de l'une sans avoir besoin de concevoir l'autre (Principes de la philosophie, I, 60). L'âme est une substance pensante, tandis que le corps est une substance étendue (qui s'étend dans l'espace). Toutefois, cette distinction réelle du corps et de l'âme ne s'oppose pas à leur union, le « dualisme » cartésien ne signifie pas qu'âme et corps soient complètement séparés : il y a ainsi « certaines choses que nous expérimentons en nous-mêmes, qui ne doivent pas être attribuées à l'âme seule, ni aussi au corps seul, mais à l'étroite union qui est entre eux (...), tels sont les appétits de boire, de manger, et les émotions ou passions de l'âme, qui ne dépendent pas de la pensée seule, comme l'émotion à la colère, à la joie, à la tristesse, à l'amour, etc. tels sont tous les sentiments, comme la lumière, les couleurs, les sons, les odeurs, le goût, la chaleur, la dureté, et toutes les autres qualités qui ne tombent que sous le sens de l'attouchement. » (Principes de la philosophie, I, 48). L'union de l'âme et du corps est un mystère : nous ne pouvons la connaître de façon claire et distincte, c'est-à-dire que nous ne la comprenons pas ; mais nous l'expérimentons avec évidence. Il nous est donc impossible de penser l'union du corps et de l'esprit. Nous ne pouvons que la vivre. Descartes pensait que le lieu d'union du corps et de l'esprit se trouvait dans la glande pinéale.

Sortir de l'imagination , Sixième Méditations Métaphysiques

Distinction de l'âme et du corps Quand j'imagine des choses, cela peut être créateur ou reproductif. Lorsque c'est reproductif, ce n'est pas ma volonté qui produit la spatialité de l'idée. Il se peut donc qu'elle me vienne de l'extérieur. Il faut donc, pour pouvoir sortir du doute sur les choses extérieures, étudier la sensibilité. Descartes commence par distinguer l'âme du corps. Les idées et les choses matérielles sont des choses distinctes, or mon corps est une chose matérielle et mon esprit relève des pensées.

Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception

En philosophie, la notion de corps propre, ou corps phénoménal, a été développée entre autres par le philosophe Maurice Merleau-Ponty dans son ouvrage majeur la Phénoménologie de la perception de (1945). Le corps n'est plus comme le pensait encore Husserl « le prolongement instrumental du sujet constituant ». Merleau-Ponty parle d'un « corps qui est traversé, soutenu et guidé par une vie naturelle qui le dépasse infiniment », écrit Rudolf Bernet1.

Au contraire le CORPS est indispensable

HEGEL et merleau-ponty==>PERCEPTION: II. Néanmoins, le corps est habitat, réceptacle de notre être incarné, vecteur de notre être au monde. En ce sens, contrairement à ce qu'on pourrait croire, la pensée pourrait alors bien procéder de ce dernier... 1. Le corps comme support, comme ce qui permet au sujet d'être au monde Au minimum, ce que l'esprit et donc la pensée doit au corps c'est malgré tout qu'il lui fournit un réceptacle, un lieu matériel où se loger pour être au monde, pour avoir une existence matérielle. Le corps est alors le lieu d'une sorte d'incarnation, et l'esprit est alors au monde par le corps. Et c'est déjà beaucoup, car finalement que serait un esprit désincarné ? Quelles seraient ses potentialités ? Pas grand-chose, nous dit par exemple Hegel, selon lequel pour se développer l'esprit doit forcément passer par son autre, la matière, la nature ou le corps. Cf. Merleau-Ponty, « mon corps est la condition du monde » (Phénoménologie de la perception)..

Morceau de cire de Descartes

I. Non, il ne semble pas à première vue que le corps produise la pensée, tant ils paraissent contraires et opposés. Deux types de réalité distincts. 1. Le corps, tombeau de l'âme, ne la produit pas mais la détruirait plutôt. « Vivez selon la chair et vous mourrez, vivez selon l'esprit et vous vivrez », s'écrit saint Paul (Épître aux Romains). Dans une forte position dualiste, entendons par là un dualisme des substances, cette conception des choses qui distingue essentiellement deux domaines dans la réalité, le spirituel ou l'idéel, le corps est souvent entendu comme le degré de réalité moindre, dégradé, qui ne fait que corrompre l'esprit s'il est en quelque façon que ce soit en contact avec lui, et qui finalement l'empêche de se déployer dans toute sa splendeur. L'esprit y loge, mais à quelles conditions ! « L'âme devient folle dans un premier temps chaque fois qu'elle est enchaînée à un corps mortel » dit ainsi Platon (Timée), décrivant ailleurs une « âme terreuse » lorsqu'elle est associée à un corps (République), un corps alors vu ni plus ni moins que comme tombeau de l'âme (Gorgias, le jeu de mots du "swµa" - corps, "seµa" - tombe). En aucun cas le corps, dans ces conditions, pourrait produire de quelconque façon la pensée, puisqu'il est plutôt vu comme asservissant l'esprit. 2. Corps et pensée en lutte perpétuelle. Dans ces conditions, vivre vraiment c'est apprendre à mourir au corps, à se détacher de ce dernier. L'esprit et le corps sont dans une lutte perpétuelle, l'esprit devant apprendre à garder le contrôle et à tenir les rênes, pour ne pas se dégrader dans une réalité matérielle qui n'est pas sienne et où il est en danger. Ainsi, l'esprit doit lutter contre les passions du corps qui peuvent l'enchaîner, contre les désirs qui peuvent l'amollir et amener l'individu dans une vie de démesure irrationnelle, contre les penchants sensibles d'une volonté qu'il faudrait bien plutôt habituer à être raisonnable, ou encore contre les pulsions instinctives d'un inconscient qui est tout sauf spirituel et qui engendre d'immenses paradoxes d'irrationalité, dans la connaissance, l'esprit ne doit pas faire confiance au corps (cf. le morceau de cire de Descartes). Le corps, en plus de risquer d'être un tombeau pour l'esprit, est une arène et sans cesse l'esprit doit se battre pour garder l'emprise sur le corps. La pensée ne peut aucunement en être produite, ou alors ce seraient des impulsions du corps qui viendraient confondre cette dernière

Descartes, Traité de l'homme

Il est question du corps, considéré comme une machine. Du corps-machine, inévitable, premier modèle scientifique, corps humain , organisé, approche corporelle seulement par des notions corporelles, ou des notions issues de l'expérience de scorps matériels. Par exemple, comparer le coeur à une pompe, car au fond le coeur est comme une pompe. le modèle mécanique est analogue à .... Le poumon à des voiles qui se gonflnet, tout l'objectif est de trouver un équivalent mécanique... Pompe=aspire et rejette. Organe=équivalent mécanique. Horloge : comparer très souvent comparer, détermination de l'isochronisme, construire la première horloge. =ca marche tout seul, pouvoir comparer le corps et l'horloge, du point de vue du fonctionnement. Pas besoin d'un horloger, il suffit que l'horloger ait construit d'une telle manière l'hrologe : le corps n'a pas besoin d'âme nutritive, sensitive. Le corps peut fonctionner par les seules lois mécaniques. "mécanisme" cartésien, animation : corps animé. Descartes, distinction entre le vivant et le mort, entre l'organique et l'inorganique... Un corps mort = comme une horloge qui ne marche plus, seulement quelque chose qui a une conscience peut être malade.

Relation entre le pilote et le navire

Il ne concoit pas l'endommagement...

Occasionnalisme, Malebranche :à connaître

L'action du corps sur l'esprit et de l'esprit sur le corps est impossible ; en conséquence, c'est Dieu qui agit seul, en conformant la volonté de l'esprit aux actes du corps3. Pour les partisans de l'occasionnalisme, aucune chose créée n'est véritablement cause d'une action ou d'un mouvement. Les mouvements du corps sont conçus comme les occasions pour Dieu de produire les pensées corrélatives dans l'âme ou l'esprit, et les pensées comme les occasions pour lui de produire les mouvements corrélatifs dans le corps. Ce ne serait donc que de façon illusoire que l'on prendrait nos désirs ou nos volontés pour les causes réelles de nos actions. Sujet en rapport avec la liberté et le mouvement ...

IDEES DESCARTES

L'analyse des pensées[modifier | modifier le code] Descartes va y parvenir en analysant les pensées. Il distingue trois types de pensées : les idées, les volontés et les jugements. Les jugements sont des actes. Le malin génie peut donc les fausser. Les idées et les volontés, ne sont que des représentations (une idée sera toujours vraie tout comme un désir...). Descartes les distingue entre idées innées, - idées adventices (venant de l'extérieur) -et idées factices (créées par moi). Les idées adventices sont intéressantes, car elles ne dépendent pas de moi. Elles peuvent donc me permettre de faire un lien avec le monde. Pour ce qui regarde mes parents, desquels il semble que je tire ma naissance, encore que tout ce que j'en ai jamais pu croire soit véritable, cela ne fait pas toutefois que ce soit eux qui me conservent, ni qui m'aient fait et produit en tant que je suis une chose qui pense, puisqu'ils ont seulement mis quelques dispositions dans cette matière, en laquelle je juge que moi, c'est-à-dire mon esprit, lequel seul je prends maintenant pour moi-même, se trouve renfermé ; et partant il ne peut y avoir ici à leur - 59 - égard aucune difficulté, mais il faut nécessairement conclure que, de cela seul que j'existe, et que l'idée d'un être souverainement parfait (c'est-à-dire de Dieu) est en moi, l'existence de Dieu est très évidemment démontrée.

De l'âme Aristote

La vie est la présence de l'âme dans un corps. Ame inhérente, grâce à lequel il est un être organisé. Ame, pour Aristote, psyche ou pneuma, qui est plus matériel. Peripsyches. L'âme est le principe de vie, lorsqu'un être vivant mert, c'est parce que son âme s'est éteinte dans le composé, le sunolon. -distinction -point de vue ontologique : ce qui est réel sunolon, le composé de l'âme et du corps. L'âme est le principe de vie du corps, ce principe se corrompt . -le corps n'a pas d'autonomie, il n'est que l'organon. Aristote distingue différents types d'âmes en fonction des différentese options du vivant : - l'âme végétative, relié à la vie... -l'âme locomotrice -âme sensitive, -âme intellective le nous, Philosophiquement, on conception FINALISTE, tout sert à qelque chose , tout organe a une fonction et l'ensemble d'organe n'aurait pas de fonction. Un etre vivant... = une fonction... Fonction dsitincte, mais les choses sont organisés en fonction du composé.

Idée et réalité, 3ème méditation métaphysique

Le contenu de l'idée (la chose extérieure qu'elle représente) n'existe peut-être pas, mais il n'en reste pas moins que cette idée a une forme dans mon esprit. Cette forme, j'ai pu la produire moi-même, sans qu'elle ne soit liée à un contenu réel. Il s'agit donc de trouver une forme claire et distincte que je n'aurais pu construire moi-même. La certitude de l'existence de Dieu[modifier | modifier le code] Cette forme, c'est l'infinie perfection, c'est Dieu. J'aurais pu former toute autre idée en la composant depuis les diverses idées qui m'habitent, y compris les idées obscures et confuses. Mais l'idée d'infini est claire et distincte, et pourtant me dépasse. Il faut donc qu'elle ait une réalité objective. À savoir : le contenu de l'idée, c'est la réalité objective ; le fait que ce soit mon esprit qui la forme, c'est la réalité formelle de l'idée. Or, l'idée d'infini a une réalité objective supérieure à la réalité formelle. C'est-à-dire que, je ne peux pas produire une idée dont la réalité objective (l'infini, la perfection, Dieu) dépasse ma condition, qui est d'être fini. Par ce principe de causalité « il y a au moins autant de réalité dans l'effet que dans sa cause ». De là, la présence de cette idée s'explique : seul un être effectivement infini (cause) peut produire cette idée (effet). Seul Dieu lui-même a donc mis en moi cette idée. De plus, la volonté de tromperie est une imperfection. Or Dieu a toutes les perfections. Il ne peut vouloir me tromper. L'hypothèse du dieu trompeur est levée.

Le corps selon Merleau-Ponty, rapport ente corps est consicne ce

Le corps sert à comprendre le monde. En ayant fait un des thèmes majeurs de sa pensée, Maurice Merleau-Ponty le définit dans sa Phénoménologie de la perception à l'aune de la notion de « schéma corporel », selon laquelle l'unité et la cohérence du corps seraient antérieures à ses parties. Projeté sur le monde extérieur, cet holisme si particulier rendrait possible l'unification de la réalité vécue par le sujet. >> L'âme et le corps selon Bergson sur un post-it Le corps inclut le sujet dans le monde. Maurice Merleau-Ponty le conçoit comme la structure originaire qui rend possible l'expérience du monde. En remontant aux caractéristiques essentielles de celle-ci, il montre que la structure corporelle organise de manière cohérente le monde vécu en le chargeant de « prédicats anthropologiques ». Le corps est en effet un montage d'éléments très divers (sensoriels, sensori-moteurs, spatio-temporels), dont l'évolution permanente adapte l'ensemble aux stimuli de la vie perceptive. C'est plus précisément la capacité à habiter le corps qui rend possible la capacité de l'individu à habiter le monde. Pour Merleau-Ponty, la manière d'habiter le corps est transposée au-dehors, par un système d'équivalences, de manière à permettre au sujet d'habiter tous les milieux du monde. Le corps est donc « un pouvoir général d'habiter tous les milieux du monde, la clé de toutes les transpositions et de toutes les équivalences qui le maintiennent constant [...] il est la texture commune de tous les objets et il est, au moins à l'égard du monde perçu, l'instrument général de ma "compréhension" » (Phénoménologie de la perception). Ainsi, le corps rend familier le monde de l'environnement direct. Merleau-Ponty exprime le caractère organique de l'insertion du sujet dans la réalité avec la métaphore du cœur : le rapport du corps au monde serait comparable à celui du cœur au corps. >> L'animal-machine de Descartes sur un post-it Recevez ma synthèsedes 100 meilleuresidées philosophiques Étudiant Non-étudiant RECEVOIR LA SYNTHÈSE Merleau-Ponty voit le monde comme le corrélatif du corps Le corps est voué à l'exploration du monde. Maurice Merleau-Ponty met en évidence la complexité de l'inclusion de l'individu dans le réel par son corps. Il ne s'agit pas d'une simple inclusion spatiale, car l'entourage même du sujet est construit par un système de significations qui projettent la configuration et l'activité corporelles. En fait, le monde extérieur est appréhendé en fonction de la puissance d'agir du corps, à la manière dont l'homme peut se déplacer et agir dans le champ, sur les objets. Autrement dit, le rapport du sujet à l'espace ne dépend pas ultimement de repères spatiaux objectifs, mais de sa confiance à l'habiter et à y agir. Merleau-Ponty affirme donc que le corps installe le sujet dans le monde avec une sorte de foi primordiale en sa capacité de projection. Il donne l'exemple du rapport à des outils banals : « le sujet placé en face de ses ciseaux, de son aiguille et de ses tâches familières n'a pas besoin de chercher ses mains ou ses doigts, parce qu'ils ne sont pas des objets à trouver dans l'espace objectif, des os, des muscles, des nerfs, mais des puissances déjà mobilisées par la perception des ciseaux ou de l'aiguille [...] » (Phénoménologie de la perception). En médiatisant de la sorte le réel par la capacité à effectuer des actions familières, le corps tend à le concevoir, selon Merleau-Ponty, comme une extension de lui-même, faisant ainsi des objets de quasi-organes. >> La conscience selon Husserl sur un post-it Le corps rend le monde intelligible. Merleau-Ponty pose la nécessité de comprendre l'installation du sujet dans le réel par la puissance d'action du corps comme l'arrière-plan de toutes les manières d'être au monde. En effet, en projetant sur le monde extérieur le schéma qu'il porte en lui, le corps y implante une couche primordiale de sens qui rend possibles toutes les suivantes. Le philosophe conçoit donc le corps comme « l'espace expressif à l'origine de tous les autres [...], le mouvement même de l'expression, ce qui projette au-dehors les significations en leur donnant un lieu, ce qui fait qu'elles se mettent à exister, comme des choses, sous nos mains, sous nos yeux [...]. Le corps est notre moyen général d'avoir un monde » (Phénoménologie de la perception). Merleau-Ponty illustre cette conception avec deux exemples. Il évoque tout d'abord la perception du visage : si celui-ci n'est conceptuellement ni à l'endroit, ni à l'envers, il l'est nécessairement pour le sujet qui perçoit, car l'individu rencontre forcément un visage humain sous ce biais. Il explique ensuite que la variation des couleurs par l'éclairage dissimule l'opération corporelle qui les distribue. Ces exemples montrent que le corps est le biais d'apparition de tout objet dans le monde, dont il permet une prospection révélatrice. Il constitue donc la condition d'intelligibilité de la réalité. Pour Merleau-Ponty, cette implantation du sens par le corps signifie paradoxalement qu'il possède le monde plus qu'il n'est possédé par lui.

matérialisme

Le matérialisme est une doctrine ontologique, sur la nature de l'être ; il ne doit pas être confondu avec le réalisme scientifique ou l'empirisme, qui sont des doctrines gnoséologiques, sur le fondement de la connaissance. D'une façon générale, le matérialisme rejette l'existence de l'âme, de l'Au-delà et de Dieu. Quant à l'esprit (ou psychisme), il en fait une propriété de la matière, ou considère qu'il n'a pas de réalité propre, qu'il renvoie à une conception erronée de l'être humain et du vivant (voir le matérialisme éliminativiste). Au cours des siècles, le matérialisme est apparu sous diverses formes. Il existe notamment une forme naïve et spontanée de matérialisme et une forme mécaniste plus conforme au réalisme scientifique. Il existe également des formes réductionnistes de matérialisme, qui ne reconnaissent pas de spécificité aux sciences humaines (ex. : le physicalisme, le biologisme), et des formes non réductionnistes, qui reconnaissent cette spécificité (ex. : le matérialisme historique, le fonctionnalisme).

Physicalisme

Le physicalisme, terme créé par Rudolf Carnap1, est la thèse, ou doctrine, selon laquelle toutes les connaissances sont réductibles, au moins théoriquement, aux énoncés de la physique. Les sciences humaines et sociales, tout comme les sciences de la nature, qui ont chacune leur vocabulaire et leurs concepts spécifiques, pourraient être retranscrites dans la langue de la physique. Dans la première définition du physicalisme, qui est celle du Cercle de Vienne, une telle langue consiste en un ensemble d'énoncés se rapportant à des objets physiques, à leurs propriétés ainsi qu'à leurs caractéristiques spatio-temporelles. Ce langage se réduit à des protocoles ou compte-rendus d'expérience et à des énoncés logiques qui n'ont de sens que par rapport à des objets possibles.

Problème corps-esprit PHILOSOPHIE

Le problème corps-esprit est lié à la difficulté d'expliquer les relations entre les états ou processus physiques qui se réalisent dans le cerveau, et les états ou processus mentaux, en particulier ceux relevant de la conscience. Il est attesté scientifiquement que nos expériences sensorielles sont causées par des stimuli qui nous parviennent du monde extérieur par le moyen de nos organes des sens. Il est également attesté, à l'inverse, que nous pouvons mouvoir notre corps en sorte de satisfaire un besoin ou un désir de l'esprit. Le corps et l'esprit interagissent. Le principal obstacle théorique à la compréhension de cette interaction est celui de l'« exclusion causale » du domaine physique : si les processus physiques, comme ceux qui se réalisent dans notre corps ou notre cerveau, n'ont de causes ou d'effets que physiques, alors ils ne peuvent avoir d'effets sur l'esprit ou de causes proprement mentales. Le dualisme est caractérisé par les traits suivants2 : le corps est localisé dans l'espace et le temps ; il peut être connu par les sens, et il peut être l'objet des sciences qui en recherchent les mécanismes causaux ; l'esprit (ou l'âme), en revanche, est localisé dans une intériorité qui n'est ni visible, ni, en conséquence, reconnaissable par autrui : l'esprit ne peut dès lors être l'objet d'une science, car il échappe au mode d'existence causal de la matière. L'impossibilité pour le dualisme d'attester l'existence de l'esprit d'autrui le conduit souvent à une seconde aporie : le solipsisme.

LEIBNIZ, DISCOURS de métaphysique (liens avec la vérité) MALEBRANCHE : liens avec la liberté., le mouvement...

Leibniz et l'harmonie préétablie[modifier | modifier le code] Article détaillé : Parallélisme (philosophie). Gottfried Wilhelm Leibniz pose que l'univers est constitué de monades qui sont fermées au monde extérieur. Dès lors, comment expliquer que tout se passe dans le monde comme si les monades s'influençaient réellement mutuellement ? Leibniz explique cette concordance par une harmonie préétablie universelle entre tous les êtres, et par un créateur commun de cette harmonie : « Aussi Dieu seul fait la liaison et la communication des substances, et c'est par lui que les phénomènes des uns se rencontrent et s'accordent avec ceux des autres, et par conséquent qu'il y a de la réalité dans nos perceptions. » (Discours de métaphysique) Si les monades semblent tenir compte les unes des autres, c'est parce que Dieu les a créées pour qu'il en soit ainsi. C'est de Dieu que les monades sont créées d'un coup par fulguration, à l'état d'individualité qui les fait comme de petits dieux. Chacune possède un point de vue sur le monde, une vue de l'univers en miniature, et toutes ses perspectives ont ensemble une cohérence interne, tandis que Dieu possède l'infinité des points de vue qu'il crée sous la forme de ces substances individuelles. La force et la pensée intimes des monades sont donc une force et une pensée divines. Et l'harmonie est dès l'origine dans l'esprit de Dieu, i.e. elle est préétablie4. L'harmonie étant préétablie, cela a une conséquence heureuse : Puisqu'il y a deux sortes de vérités : « Il y a aussi deux sortes de vérités, celles de Raisonnement et celle de Fait. Les vérités de Raisonnement sont nécessaires et leur opposé est impossible, et celles de Fait sont contingentes et leur opposé est possible. Quand une vérité est nécessaire, on en peut trouver la raison par l'analyse, la résolvant en idées et en vérités plus simples, jusqu'à ce qu'on vienne aux primitives » (Monadologie, paragraphe 33), et que « Cependant il ne faut point s'imaginer avec quelques-uns, que les vérités éternelles, étant dépendantes de Dieu, sont arbitraires et dépendent de sa volonté, comme Descartes paraît l'avoir pris et puis M. Poiret. Cela n'est véritable que des vérités contingentes, dont le principe est la convenance ou le choix du meilleur ; au lieu que les vérités nécessaires dépendent uniquement de son entendement, et en sont l'objet interne » (Monadologie, paragraphe 46), donc la science peut alors se passer de décrypter la volonté divine pour comprendre le monde, il suffit de comprendre son entendement, définit comme rationnel. harmonie préétablie, artifice... -âme est parfaitement INDIVISIBLE -spontanéité de la substance, nature...

Platon Phédon

Les idées platoniciennes sont indépendantes du monde sensible. En effet, celui-ci ne constitue en vérité qu'un flux incessant qui empêche de fixer la connaissance et les définitions. Platon illustre cette thèse avec l'exemple de la beauté : beaucoup de choses sont belles, mais il ne semble pas possible de remonter à une propriété commune qui les relie. « [...] Si l'on vient me dire, écrit le philosophe, que ce qui fait qu'une chose est belle, c'est ou sa brillante couleur, ou sa forme ou quelque autre chose de ce genre, je laisse là toutes ces raisons, qui ne font toutes que me troubler, [...] je dis seulement que c'est par le beau que toutes les belles choses deviennent belles » (Phédon). La beauté existe donc en elle-même : elle est une essence, une réalité permanente indépendante des choses et des mots, qui ne peut pas être vue, mais seulement pensée par le philosophe. Si la belle femme devient laide en vieillissant, la beauté ne disparaîtra pas du monde, elle se réincarnera ailleurs, car elle est une réalité épistémologique éternelle. Ainsi, pour Platon, l'essence véritable du beau possède ainsi deux caractéristiques : elle est universelle et toujours identique à elle-même. Une idée platonicienne est donc indépendante des diverses manifestations qui la concrétisent dans le monde sensible.

Descartes

Mais qu'est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ? C'est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent. Certes ce n'est pas peu si toutes ces choses appartiennent à ma nature. Mais pourquoi n'y appartiendraient-elles pas ? Ne suis-je pas encore ce même qui doute presque de tout, qui néanmoins entends et conçois certaines choses, qui assure et affirme celles- là seules être véritables, qui nie toutes les autres, qui veux et désire d'en connaître davantage, qui ne veux pas être trompé, qui imagine beaucoup de choses, même quelquefois en dépit que j'en aie, et qui en sens aussi beaucoup, comme par l'entremise des organes du corps ? Y a-t-il rien de tout cela qui ne soit aussi véritable qu'il est certain que je suis, et que j'existe, quand même je dormirais toujours, et que celui qui m'a donné l'être se servirait de toutes ses forces pour m'abuser ? Y a-t-il aussi aucun de ces attributs qui puisse être distingué de ma pensée, ou qu'on puisse dire être séparé de moi- même ? Car il est de soi si évident que c'est moi qui doute, qui entends, et qui désire, qu'il n'est pas ici besoin de rien ajouter pour l'expliquer. Et j'ai aussi certainement la puissance d'imaginer ; car encore qu'il puisse arriver (comme j'ai supposé auparavant) que les choses que j'imagine ne soient pas vraies, néanmoins cette puissance d'imaginer ne laisse pas d'être réellement en moi, et fait partie de ma pensée. Enfin je suis le même qui sens, c'est-à-dire qui reçois et connais les choses comme par les organes des sens, puisqu'en effet je vois la lumière, j'ouïs le bruit, je ressens la chaleur. Mais l'on me dira que ces apparences sont fausses et que je dors. Qu'il soit ainsi ; toutefois, à tout le moins il est très certain qu'il me semble que je vois, - 32 - que j'ouïs, et que je m'échauffe ; et c'est proprement ce qui en moi s'appelle sentir, et cela, pris ainsi précisément, n'est rien autre chose que penser. D'où je commence à connaître quel je suis, avec un peu plus de lumière et de distinction que ci-devant.

OCCASIONNALISME, Malebranche : peu de relations entre l'âme et le CORPS.

Malebranche : DIEU est la suele chose efficace dans le monde, on a une volonté divine... L'occasionnalisme de Malebranche[modifier | modifier le code] L'occasionnalisme des cartésiens La Forge ou Cordemoy semblait fragmenter la volonté créatrice divine en autant de volontés particulières qu'il y a d'événements dans le monde. En outre, il ne semblait pas pouvoir expliquer la régularité des rapports trouvée dans la nature. Malebranche proposa alors une version parfaitement déterministe de l'occasionnalisme : Dieu procède par décrets immuables et lois universelles qui se manifestent dans la causalité apparente de la nature. Cette conception déterministe résulte de deux grands principes théologiques : Dieu seul est cause efficace (il est le « Tout-Puissant ») La volonté de Dieu est immuable (car il est sans faille ni contradiction). De ces deux principes, il découle que Dieu renouvelle à chaque instant la totalité de sa création non pas de façon arbitraire, en prenant une nouvelle décision, mais conformément à des lois universelles instituées par lui « de toute éternité ». Ces lois définissent pour l'éternité la façon dont les événements s'ordonnent les uns par rapport aux autres (ordre de succession, de coexistence, etc.) et constituent pour Dieu des raisons d'agir dans un sens déterminé sans nouveau décret. Dire qu'un événement (mouvement ou action) est la cause occasionnelle d'un autre événement, c'est signifier qu'il constitue une opportunité pour Dieu d'agir conformément aux lois qu'il a lui-même instituées à l'origine. Il n'y a donc pas d'arbitraire dans les créations de Dieu mais, au contraire, une volonté parfaitement réglée que manifestent dans la nature les lois universelles du mouvement. L'occasionnalisme, loin de supposer, selon le reproche de Leibniz, un « perpétuel miracle », est donc inséparable d'un déterminisme dont les lois fixent avec rigueur la série des événements3. En philosophie de l'esprit, l'occasionnalisme est souvent présenté comme une alternative historique aux théories dualistes impliquant la causalité physique. L'occasionnalisme aujourd'hui La théorie des causes occasionnelles est aujourd'hui devenue un modèle explicatif essentiellement métaphysique, proposant une solution au problème du corps et de l'esprit qui, à l'instar du parallélisme, exclut toute interaction entre des substances ou propriétés hétérogènes. Bien que souvent mentionnée dans les cours introductifs à la philosophie de l'esprit, cette solution n'est toutefois plus considérée comme crédible, car elle est trop dépendante de considérations théologiques.

Méditation 6 : la plus importante pour le coprs,

Méditation Sixième : De l'existence des choses matérielles; et de la réelle distinction qui est entre l'âme et le corps de l'homme[modifier | modifier le code] Maintenant que nous pouvons connaître l'essence des choses matérielles, il ne nous reste plus qu'à démontrer leur existence. Distinction de l'âme et du corps[modifier | modifier le code] Quand j'imagine des choses, cela peut être créateur ou reproductif. Lorsque c'est reproductif, ce n'est pas ma volonté qui produit la spatialité de l'idée. Il se peut donc qu'elle me vienne de l'extérieur. Il faut donc, pour pouvoir sortir du doute sur les choses extérieures, étudier la sensibilité. Descartes commence par distinguer l'âme du corps. Les idées et les choses matérielles sont des choses distinctes, or mon corps est une chose matérielle et mon esprit relève des pensées. Vérité des pensées et vérité des sens[modifier | modifier le code] De la même manière que Dieu, puisqu'il est vérace, garantit que les choses claires et distinctes dans l'esprit sont vraies, il garantit que les sensations qui s'imposent fortement à moi sont vraies. Il y a donc deux formes de vérités : celle de l'esprit et celle du corps. Il convient néanmoins de ne pas les mélanger, car les vérités du corps sont obscures et confuses. Or, mélanger les deux, c'est justement ce qui fait que mes sens me trompent, ou plutôt : que je me trompe sur mes sens. Mes sens eux-mêmes ne mentent jamais ; c'est lorsque je les interprète que je tombe dans l'erreur. L'union de l'âme et du corps[modifier | modifier le code] Dans les cinq méditations précédentes, il y a toujours deux substances différentes, qui n'entretiennent pas de véritable rapport : la substance pensante (l'âme) et la substance étendue (le corps). Jusqu'à la Ve méditation, un homme n'est rien de plus qu'une substance pensante. L'analyse de sentiments tels que la douleur nous permet de savoir qu'un homme ne se réduit pas à un pur sujet pensant : il possède aussi un corps, auquel il est intimement lié. Notre âme ne peut être indifférente au corps dans lequel elle s'incarne. Je suis comme un pilote en son navire, mais je ne suis pas seulement ça. C'est-à-dire qu'il y a bien un rapport de sujet à objet entre le corps et l'âme : le pilote a intérêt à ce que le navire ne prenne pas l'eau, de même je dois veiller à l'entretien et à la préservation de mon corps, mais lorsque mon corps est affecté, mon âme l'est aussi, l'âme et le corps font tous deux partie du sujet. La douleur est une façon de vivre son corps : je suis un corps qui souffre, je n'ai pas simplement un corps-objet que je possède, et dont les détériorations ne m'affectent pas. Il est impensable par le biais des idées claires et distinctes, par l'entendement, que de la pensée s'unisse à de l'étendue, mais par la voie du sentiment, nous faisons l'expérience de cette union. Il y a donc deux types de connaissances, la connaissance par la clarté et la distinction des idées, et la connaissance par sentiment. La cohérence de ces deux connaissances est incompréhensible pour l'homme, mais nous savons par contre que les deux sont vraies. Sortie définitive du doute[modifier | modifier le code] Finalement, tous les doutes de la première méditation ont été levés, à l'exception d'un seul : le rêve. Or, dans le rêve, mes idées ne sont jamais liées de façon méticuleuse, donc, chaque fois que je peux lier exactement mes idées entre elles, je sais que je suis éveillé. Le monde autour de nous est une construction de notre pensée, c'est la liaison entre nos idées. Aucun monde ne s'est jamais donné à contempler, c'est le sujet qui le construit. Descartes achève les méditations sur la finitude et la faiblesse de notre connaissance. Le monde n'est jamais fini, il est toujours à construire, on peut parler de développement indéfini de nos connaissances du monde. - faculté passive de sentir -

Sujet AI je mon corps o suis-je mon corps ?

Quelques commentaires sur ton plan : Première partie : tu envisages de soutenir et de réfuter une thèse dans une seule et même partie : il ne faut jamais procéder de cette manière. Soit tu la soutiens, soit tu la critiques. C'est une question de logique... C'est peut-être ce que tu comptais faire, d'ailleurs, mais sache que dans une partie, on doit "indiquer", à la fin, une dificulté, sous forme de question, et la ou les développer dans la partie suivante. Je pense qu'il faudrait commencer par se demander : que suis-je ? Il serait alors habile de recourir à la réponse cartésienne. Tu montres alors que je suis une âme, et que j'ai mon corps. Ensuite, tu commences à montrer la difficulté de cette thèse : mais alors, si j'ai mon corps, il est un objet comme les autres ? Quelque chose d'inerte, etc. Et tu passes alors à une partie critique : il n'est pas possible de dire "j'ai mon corps". Ici, la thèse de Merleau-Ponty serait bienvenue. Tu peux aussi parler directement de la différence entre une chose inerte et un corps vivant. Ensuite, tu peux je pense montrer qu'il est peut-être excessif de dire que je "suis" (entièrement) mon corps. Mais si jamais tu veux soutenir la thèse de M. Ponty, inverse l'ordre des parties. Tu as raison de vouloir parler du corps vécu, mais je ne pense pas que la "personne" tout court soit réductible à son patrimoine génétique. En tout cas, il s'agit seulement de la personne biologique. Tu as l'air de l'avoir vu, puisque tu dis plus loin que le corps n'est pas la caractéristique de la personne. Mais encore une fois, le problème, c'est que tu mets des idées contraires dans la même partie. Si tu décides de dire, dans une partie, que " je suis" un corps, contente toi de démontrer cela, et seulement cela. A part ce petit défaut de méthode, facilement corrigible à mon avis, tu as beaucoup d'idées pertinentes, qu'il te reste donc à arranger de manière plus logique. Bon courage et à bientôt Merci à Stéphanie (T.S.) pour son plan et aux remarques de son professeu

Amour

Roussea distingue amour et amour de soi. KANT :amour-passion et amour-altruiste;

Ataraxie métriotrapie

Sceptique = santé de l'âme... elle s'accmpagne de l'Iepoche... C'est comme une machine ou horloge... Aucune conception normative, neutralisée et l'âme , la fonction de l'âme, n'est que de pensée. Fonction intellective

ESPRIT

Sens or dinaire : principe individuel de la pensée, par oppoisition au corps. Théologie : souffle ou principe divin Philosophie 1. opposée à la nature, ou à la matière, principe immatériel considéré comme premier dans l'ordre de l'essence ou connaissance. 2. Hegel : L'EsPRIT : L'Esprit absolu est l'esprit arrivé à sa vérité, ou encore à sa réalisation absolue par la médiation de l'art. Une dimension d'abord religieuse : L'esprit est une notion très marquée par ses origines religieuse. Saint esprit = colombe. Esprit : 3. rationalité : l'Esprit, n'est cependant pas quelque chose d'abstrait. La succession d'abstrait , il se manifeste dans les formes culturelles qu'édifient les hommes. L'Esprit se cherche, = RATIONNALITE également. 4. "le fantôme dans la machine", ce ne serait plus qu'une activité du corps, on réucse la métaphysique. Notre esprit fonctionne comme un ordinateur , dans l'homme neuronal de Changeux, c'est à dire par traitement de l'information/ Ryle : on peut faire l'économie... =fantome dans la machine. 7. Pascal esprit de géométrie, = un esprit DEDUCTIF... / esprit de finessse.

Plotin Enneades

Troisième hypostase :La raison est contemplation, elle reste immobile... Elle est contemplation, raison supérieure. La nature, principe de mouvement, doit apprendre appui sur un point fixe et immobile. Ce point fixe est le logos. Cette raison est elle-même contemplation. La raison peut prendre 2 formes : -âme qui est intellectelle et est nature lorsque sa contemplation la conduit à produire , sans que pour autant cette production soit une - 'Un, l'Intelligence et l'Âme : L'Un : c'est la réalité suprême, le Dieu de Plotin. Ce n'est pas la connaissance puisque celle-ci suppose un sujet connaissant et un objet connu et donc deux termes, mais ce n'est pas non plus l'Être mais la source de l'Être. Plotin l'appelle aussi le Bien ou le Premier. On ne peut rien dire de l'Un (sinon qu'il est Un), tout au plus peut-on dire ce qu'il n'est pas (d'où le terme de théologie négative attribué à la philosophie de Plotin). Il est pourtant ce qui assure la cohésion de toutes choses. Il est source de tout. Il ne désire rien (car le désir est un manque et il est plénitude) mais, parce qu'il est parfait, générosité sublime, il tend à engendrer d'autres êtres qui en sont l'émanation. L'Intelligence (l'Esprit, l'Être) : c'est l'être intelligible de Platon. C'est l'unité multipliée au sens où il y a plusieurs idées mais, ensemble, ces idées forment un tout unifié. L'Intelligence est principe de toute justice, de toute vertu, de toute beauté. Elle rend la réalité cohérente et harmonieuse. L'Intelligence contemple l'Un et engendre la troisième hypostase. L'Âme : elle est la médiation entre l'Intelligence dont elle procède et du monde sensible qui en émane. L'Âme est une sorte de mouvement mais un mouvement logique, rationnel, organisateur. Elle crée un monde ordonné et se divise en âmes individuelles (celles des hommes, des animaux et des plantes). L'âme humaine est donc une parcelle de cette Âme engendrée par l'Intelligence contemplant l'Un. Autant dire que chaque âme est une parcelle de Dieu, que Dieu est donc présent en chacun de nous. Le monde matériel est le point ultime de la diffusion divine.

« Est-ce que le corps qui produit la pensée ? » ( BAC 2018)

e corps : le corps est un morceau, un fragment de matière, délimitable par sa position dans l'espace. C'est une réalité en principe soumise à l'ordre de la nature et à ses lois. Elle peut constituer une existence tout à fait indépendante du corps (corps inerte, corps animaux) mais dans le cadre de l'individu humain, elle compose avec un esprit auquel elle est unie : on parlera alors de corps animé et d'esprit incarné. C'est ce dernier sens du corps qui est ici convoqué par ce sujet. Le corps humain, celui de l'homme, seul être a priori à être doté de pensées, à disposer de cette faculté. produit : ce verbe est un verbe d'action, il signifie "forger", "fabriquer". Il y a l'idée d'un processus de création dont le corps serait à l'origine, dont il serait l'auteur, comme le boulanger serait le producteur du pain, où l'enseignant d'un savoir scolaire en l'élève. La question se pose donc de savoir si la pensée est produite par le corps (sous-entendu le corps seul) ou si elle vient d'ailleurs. • la pensée : la pensée au sens large, c'est ce qui se passe dans l'esprit, c'est toute représentation d'ordre rationnel. La sphère de la pensée a priori s'oppose au corps, elle recoupe la connaissance, les rêves, les fantasmes, les délires, les intuitions, etc. Au sens strict, kantien, la pensée est ce qui ne tient pas compte de la matérialité du monde, de notre champ d'expérience possible. Au sens strict toute pensée serait alors pur, détachée du monde sensible et donc du corps.

Kant

empiriste, on ne peut déduire la PENSEE. ==>le corps et l'âme

Pierre Guenancia

https://www.canal-u.tv/video/cpge_jean_zay/ame_et_corps_dans_la_philosophie_classique_par_pierre_guenancia.41127

Le corps et âme

hétérogénéité, union substantielle, pour concilier les deux, Descartes pose que nous avons trois innées dans la Sixième méditation : - l'âme qui bse concoit par l'entendement PUR - le corps qui se concoit par l'etendement aidé -l'union de l'âme et du corps - M

IDEALISTES

idéalistes comme Berkeley, affirme donc que c'est l'esprit qui créé la matière et que cette matière n'est en fait qu'une illusion que l'on doit à notre pensée.

Hegel

l'âme est SUJET, non substance, elle est un produit de la nature et un 1er moment de l'esprit. -unité dialectique, surmonter l'opposition l'âme doit devenir esprit en prolongeant l'intériorisation. Ame = immatérialistes...

Saint Augustin , Confessions

l'âme est substance simple ou indivisible.

Aristote de l'âme

l'âme n'est PAS morcelée mais admet des plans diffférents

BERKELEY

la couleur nous informe sur la matière . LES FAUX PRINCIPES DE LA CONNAISSANCE HUMAINE A. La doctrine des idées abstraites On présuppose que l'esprit a un pouvoir d'abstraction qui lui permet, d'une part, de concevoir séparément les différentes qualités d'un objet (couleur sans étendue par exemple), d'autre part, de former des idées générales abstraites, en retenant ce qu'il y a de commun entre plusieurs idées (ainsi, l'idée générale de couleur). Il est possible d'imaginer les parties d'une chose indépendamment du reste, comme la seule tête d'un cheval; mais on ne peut imaginer une couleur qui n'appartienne pas à un objet dans l'espace, ou une couleur générale, qui ne soit ni rouge ni jaune, etc., mais tout cela à la fois. Toutes les idées que l'esprit forme sont particulières et concrètes. Lorsque nous raisonnons en général, nous nous appuyons sur une idée particulière qui représente les autres idées du même genre. Pour raisonner sur les propriétés du triangle en général, il faut concevoir un triangle particulier; il suffit de ne pas prendre en compte ses propriétés particulières dans la démonstration pour que celle-ci vale aussi pour tous les triangles. B. Le voile des mots Le préjugé des idées abstraites et générales vient de l'usage du langage. Un mot nous semble désigner une idée générale abstraite, puisqu'il s'applique à une foule de choses semblables. Nous croyons sa signification unique, alors qu'elle est multiple, signifiant autant de choses qu'elle en peut désigner. Le langage a été fait pour la pratique; c'est son détournement dans un but théorique qui entraîne bien des erreurs dans la pensée. Ainsi, Berkeley veut écarter le voile que les mots ont mis entre nous et les choses, et raisonner sur les idées nues, afin de mettre à bas les préjugés qui dépendent du langage, et d'établir la vérité. 2. L'IMMATÉRIALISME A. Les principes de la connaissance humaine Lorsque je dis que la table de travail existe, je veux dire que je la touche ou la vois, ou bien la toucherais et la verrais si j'étais dans mon bureau. L'esprit ne connaît que des idées*. Parce que nous ne connaissons les choses que par idées, elles n'existent que comme nos idées, c'est-à-dire nos sensations. C'est une opinion étrange, inspirée par le préjugé des idées abstraites, qui nous fait croire qu'il existe autre chose que nos perceptions, imperceptible, et qui les provoque: la matière. Être, c'est être perçu ou percevoir: il n'existe que des idées, et des esprits pour les percevoir. S'il y avait des corps extérieurs à notre perception, nous n'en saurions rien; s'il n'y en a pas, cela ne change rien. La matière existe si l'on entend par là ce que nous percevons; mais elle n'existe pas si l'on entend par là ce que nous ne percevons pas en soi, mais qui provoque nos perceptions. B. Les objections contre l'immatérialisme La doctrine de Berkeley semble nous faire prendre les choses réelles pour des choses imaginaires; mais pour Berkeley, ce que je vois, je le vois vraiment, cela existe pleinement; ce que j'imagine, c'est une idée plus faible et moins nette, que je ne perçois pas, et qui donc n'existe pas. Tout ce qui se meut dans nos idées est issu d'une volonté; or, l'ordre entier de la nature se meut indépendamment de la volonté des hommes et des vivants en général. C'est Dieu qui en est cause; pour le voir, il n'y a qu'à ouvrir les yeux. Son existence est connue aussi immédiatement et aussi certainement que celle de notre propre esprit. C'est lui qui produit la variété des idées qui nous affectent, lui «en qui nous vivons, nous nous mouvons et nous avons notre être». L'immatérialisme est une réfutation de l'athéisme.

chair

le corps matériel et jon pas le corps politique

Platonicne

métaphyique, âme tournée vers ce qui est élevé LA RAISON, et le corps vers laterre.

Sceptiques

ne donne que l'apparence , et ne livre pas la nature absolue ou l'essence de la chose qui apparait. epoche : est pour les sceptiques la suspension du jugement , et la représentation, pusique les données des sens comportent l'évidence. Equilibre des passions :

Idée automate

principe du mouvement et du repos. =il faut quelqu'un qui remonte le système. Ce qui fasscine Descartes, c'est qu'on puisse construire des instruments qui marchent tous ceuls. La mort serait conaturel à la vie au sens d'emboitement en vue de la reproduction de l'organisme, mais il n'y a pas de volonté de VIE, il n'y a pas de CONATUS pour demeurer ce qu'il est . Ce serait remettre de l'esprti. Le corps = le contraire de la pensée. =pour Descartes, c'est une ETENDUE, qui utilise un lieu et peut se divisier, car composé de parties. = mécanique, rien de finaliste, ou de spiritualiste. Le réel se divise en deux : -le réel corporel = DIVISIBLE, le corps doit son organisation à Dieu et pas à l'âme. L'âme n'intervient pas dans le corps... - le réel intellectuel : une douleur, un esprit, une idée... un sentiment n'est pas une étendue, on peut parler d'une densité. On ne peut parler d'un état de l'âme. = individsible

Descartes

proférer du Dialogue, ... La pensée Le langage est le propre de l'homme (cf. le logos, Aristote). Il n'est pas seulement une faculté parmi d'autres. Il est explicatif de l'intelligence propre à l'espèce humaine. Le langage est créateur de sens, de significations, et fait donc la particularité du monde humain. Toutefois, nous avons l'expérience d'un doute quant à la capacité d'exprimer par les mots nos sentiments, et nos pensées. Nous doutons parfois du langage, comme d'un mauvais outil. Nous connaissons d'autres moyens d'expression non-langagiers (une émotion forte, par exemple). Nous envisageons un écart possible entre pensée, ou esprit, et langage. Est-ce là une illusion ?Trahir la pensée, ce n'est pas seulement rendre difficile ou impossible la pensée. La trahison est une violence d'autant plus grande qu'une confiance préalable était là. On se sent trahi. Dans ce cas, le langage nous trahirait : a) comme le traitre que l'on croyait ''de notre côté'' b)au sens où les choses ont été totalement transformées, modifiées ("trahir la pensée d'un auteur ou de quelqu'un'')I- Le langage est l'expression même de la pensée, et non pas une trahisona) L'illusion mentaliste : c'est une illusion dénoncée par de nombreux philosophes (Hegel, Wittgenstein, etc.) que de croire que la pensée puisse exister, indépendante, sans le langage. Je crois que le mot me manque, et que j'ai l'idée. Mais je n'ai pas l'idée si je n'ai pas le mot ; je n'ai justement qu'une vague idée. Il faut rappeler que ce qui se conçoit bien s'énonce bien.b) La raison et le langage sont justement inséparables. Le logos est à la fois mesure, raison, parole. Le langage est une capacité d'abstraction, de mots en mots les idées plus générales se forment et se coordonnent. C'est précisément cela, l'activité de l'intelligence : trouver des causes, former des liens, généraliser, synthétiser, analyser.c) Dans la philosophie de Descartes, cette compréhension du rapport langage-raison est apparente. Descartes montre au Marquis de Newcastle que si les bêtes ne parlent pas, ce n'est pas parce qu'elles n'ont pas des organes manquants, mais parce qu'elle ne sont pas esprit, ''substance pensante''II- Le langage humain admet des limites. Le problème de l'indiciblea) Toutefois, la perspective de Descartes est idéaliste, ici. Descartes suppose d'abord une âme. N'est-ce pas l'inverse ? N'est-ce pas la naissance et l'évolution du langage (tant chez l'enfant, qu'à l'échelle de l'humanité) qui forment peu à peu l'esprit, et la pensée. Dans ce cas, il convient d'analyser ce phénomène du langage, comme un outil.b)Bergson a bien montré qu'en effet le langage était apparu comme un moyen, pour l'homme, de dominer et organiser la nature. Il correspond à une stratégie adaptative, qui est l'intelligence. L'intelligence classe, ordonne, fait le tri. En conséquence, le langage ne délivre qu'une représentation du monde. Le monde est plus fluctuant, ou étrange, que ce que le filtre du langage nous habitue à voir. Bergson pense donc que le ''moi intérieur'', profond (nos émotions intimes, par exemple) est trahi par le langage, qui en réduit et généralise le sens intime (chaque sentiment de tristesse est irréductible au mot générique ''tristesse'')c) D'où la question de l'indicible, ou de l'ineffable. Ce qui ne peut être dit. L'indicible peut être vu de deux manières : il peut être pensé comme ce qui précède le langage (comme un magma, un flux, un désordre) ou bien comme une sorte d'énigme absolue (par exemple Dieu) qui dépasserait le langage des hommes. On peut chercher à explorer ce monde (l'écrivain Nathalie Sarraute cherche à faire entendre les sous-conversations pré-conscientes de ses personnages ; Spinoza entend définir clairement le concept de Dieu) mais rien ne nous assure qu'on connaît alors l'indicible. On ne peut pas sortir de notre représentation langagière. L'indicible est encore ''dit'' par le langage.III- Le langage : trahison ou traduction ?a) La trahison est une idée forte (cf.l'introduction.) Pour qu'il y ait trahison, il faut d'abord qu'il y ait eu confiance. Le langage apparaît plutôt comme un monde à la fois infini et clos. On ne peut en sortir. Nous ne pouvons pas lui accorder ou lui reprendre notre confiance, car cela reviendrait à pouvoir le juger de l'extérieur, ce qui n'est pas possible. Toute pensée à ce propos est encore langagière.b) En revanche, il y a certainement des usages divers du langage. L'art de l'écrivain ou la réflexion du philosophe montrent que le langage peut créer des univers ou des réflexions abyssales. Le sentiment de trahison vient plutôt de ce que l'usage que je fais du langage n'est pas encore assez abouti. Le travail de clarification et de mise en relation, interrogation donnera une plus grande force à la pensée. Hegel montre bien qu'une pensée ne vaut que par la maîtrise langagière qui est la sienne. Conscience et langage sont liés.c) Toutefois, il y a certainement un fond que le langage ne peut que traduire (plutôt que trahir). Les phénomènes inconscients (le rêve même le plus banal) révèlent, en nous, un domaine qui n'est pas immédiatement logique ou langagier. Freud a bien montré que la psychanalyse cherche à interpréter, traduire ce fond. Mais elle ne peut y parvenir totalement (cf. Lacan).ConclusionLangage et pensée sont inséparables. Comment l'un pourrait-il dès lors trahir l'autre ? Il y a une illusion mentaliste à dissiper.Toutefois, le langage est aussi une stratégie d'adaptation de l'espèce humaine. Il a donc des limites, comme tout instrument, même si le langage peut élever la pensée à l'infini.Parfois, le langage ne peut donc que traduire. L'idée de trahison est trop forte, pour sa part. Autres ressources disponibles sur ce sujet

une substance

quelque chose qui subsiste par soi-même, ex : le pied d'une chaise n'est PAS une substance, sinon c'est un accident ou un attribut.

SPINOZA

substance au sens absolu, nature. Les âmes, et corps, ne sont que desmodificiations. ... -chaque attribut exprime la même SUBSTANCE : DIEU -âme = idée du corps. elle est corrélée à toute pensée. - non pas la communion d e 2 substantifs... - réel PARALLELISME des deux : lorsque le corps fait un mouvement, l'âme également, mais ils sont la même face d'une même pièce, Dieu, la substance, et le corps et l'âme n'interagissent PAS.

DESCARTES

substance immatérielle.

Intentionnalité

u latin intentio, « action de tendre vers ». Terme utilisé en phénoménologie, par Husserl, pour désigner l'acte par lequel la conscience se rapporte à l'objet qu'elle vise. Husserl[modifier | modifier le code] Edmund Husserl 1900 Husserl critique chez Brentano la distinction entre perception externe et perception interne, qui pour lui conduit à consolider le dualismeN 3, avec le risque d'aligner la perception interne sur la perception externe et de faire du vécu un « objet mental »9. Husserl met en évidence la multiplicité des modes intentionnels qui gouvernent notre relation au monde : pensée, perception, imagination, volonté, affectivité, impression, rêve, etc. sont tous des modes différents par lesquels notre subjectivité opère. L'intentionnalité devient un « vécu », « une réalité psychique », elle est à comprendre, à la fois comme visée (direction, fléchage) mais aussi « comme une donation » de sens10. De plus comme le note Paul Ricœur11 dans le processus phénoménologique l'intentionnalité prend deux sens, avant la réduction elle est une rencontre; après elle est une constitution.

Union de l'âme et du corps

union incompréhensible, mais réalité indiscutable -l

COMTE

voir dans le cour, qon but est d'unifier le savoir... -classification des sciences SUJET sur la pensée : =loi des trois états. -enfance, jeunesse, adulte...


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